- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


mercredi 29 décembre 2010

Zoologie !

Après les canards, les rats, encore une étude fascinante. En effet si, comme on a pu l'apprendre récemment, l'absence de rapports sexuels peut entrainer chez certains canards une augmentation de la longueur du pénis, chez les rats le sexe permettrait un développement du cerveau.
Un amalgame rapide permettrait-il de conclure, hâtivement peut-être, que la phrase chère à Johnny « cheveux longs idées courtes » devrait plutôt se décliner en sexe long idées courtes ?
Tiens, je vais encore me faire des amis là !

mardi 28 décembre 2010

Un peu raide…

Parfois, l'on m’a reproché mes jeux de mots approximatifs et je dois en convenir : j'aime les calembours douteux, mais " le calembour est la fiente de l'esprit qui vole."

Selon un article lu sur internet, mais que ne lit-on sur internet, une Américaine de 56 ans Carolee Bildsten est accusée "d'agression aggravée avec un dispositif rigide de plaisir féminin", elle aurait frappé un agent de police avec un sextoy. Mais l'article n'en précise ni la taille ni le modèle. Par contre le journaliste précise que ne s'étant pas présentée au tribunal, le juge a décidé de "l'appeler de nouveau à la barre."

Oh, my god, elle est un peu raide celle-là !

lundi 27 décembre 2010

Une histoire de canard

Les fins d'années sont toujours l'occasion de rétrospective pour la presse en mal de remplissage de colonnes. Le Point n'a pas failli à la tradition avec 40 listes pour ne pas oublier 2010. Pour ceux qui, ensevelis sous les cadeaux, étouffés par la dinde aux marrons, submergés par les huitres, noyés dans le champagne, ou pire si affinités, n'auraient pas le temps de lire en détail cet hebdomadaire hilarant, une des listes s'intitule 10 histoires de sexes. Et la première est fabuleuse, je cite : " Chez certains canards, plus les candidats sont nombreux à se disputer les femelles, plus leur sexe s'allonge. Dans les groupes où la concurrence est rude, les pénis peuvent gagner 25% en longueur."
Après avoir lu cette information capitale, je dois avouer avoir regardé d'un autre œil le foie gras servi au repas de Noël. Mais surtout, j'ai pensé que certains apprécieraient d'avoir des gènes de canard. Et je me suis demandé si Rocco Siffredi n'avait pas dans ces ancêtres une aïeule qui, se prenant pour Léda et ne trouvant de signe, n'avait eu des relations avec un canard. Une période de recherche infructueuse de partenaire expliquerait donc la taille de son pénis…

mercredi 22 décembre 2010

Liste

Un vibromasseur, un godemichet, un plug, une paire de menottes, un œuf vibrant à télécommande à distance, une cravache, des pinces, un martinet, un gode anal vibrant, des boules de geisha, une chaine à seins, un gode ceinture, un double gode ceinture vibrant, un bâillon, un bandeau, un slapper, un paddle, une barre d'écartement, un carcan, une croix de Saint-André, un fouet, une canne, des poids, des bougies, une cagoule, et un raton-laveur…

À quel Père Noël pervers puis-je envoyer ma liste demanda-t-elle.

mardi 21 décembre 2010

Un quatuor… (2)

Avant de partir pour Paris, Elle avait eu avec Aglaé une discussion, rien que de très classique au fond. Elle lui disait "il faut faire le point, savoir si l'on continue, pas question de partager", ce que se disent tous les couples ou presque avant une telle séparation.
Et ses mots étaient entrecoupés par les baisers d'Aglaé, par sa bouche sur la sienne, par sa langue caressant sa langue. L'explication se termina par les deux corps enlacés, épuisés de plaisir. Elle partit le lendemain.

Les premiers temps à Paris furent consacrés aux études et à de longs échanges par mail avec Aglaé. Certes, il y avait une fille qui lui plaisait, tout le contraire d'Aglaé, petite, très féminine et dont le regard pétillant la déshabillait, mais Elle n'envisageait pas de tromper ainsi Aglaé. Elle en aurait été bien incapable, Elle n'aurait jamais osé. Pourtant, certains soirs, alors qu'Elle pensait à sa belle et que ses doigts couraient sur Elle, l'image de la blonde venait se superposer à celle d'Aglaé.
Un soir, à la faveur d’une fête où elles se trouvèrent toutes deux invitées, Elle avait bu quelques verres, et, à nouveau, le regard de cette blonde, mais l'alcool aidant, loin de baisser les yeux, Elle s'est approchée d'elle le sourire aux lèvres.
Tout s'est enchaîné très vite, quelques mots, très peu, des mains qui se frôlent, des lèvres qui se cherchent. La blonde qui la prend par la main, la conduit vers sa voiture garée tout près. Là, sur le parking ses cheveux blonds enfouis sous sa jupe, son string à peine écarté, la langue qui caresse, titille, et Elle bascule, les mains crispées dans la chevelure d’or. Son sourire humide ensuite, le trajet peuplé d'envies, et la nuit intense, peuplée de jeux et de jouets.
Au réveil, une gueule de bois, Elle ne savait plus si Elle regrettait, si Elle ne s'éloignait pas d'Aglaé. Entre deux cafés, Elle confia ses questions à la blonde dont la seule réponse fut un éclat de rire avant de lui glisser : " tu es amoureuse, c'est bien, cela ne t'empêche pas de jouer, c'est plus sympa que de te caresser toute seule coquine !" et sa main glisse déjà vers l'entre cuisse.
Le séjour à Paris se passa ainsi, entre études, mails enflammés avec Aglaé et nuits de folies érotiques avec la blonde.

lundi 20 décembre 2010

Du genre épistolaire

L'importance, l'enjeu des lettres d'amour n'est plus à démontrer; leur cynique efficacité non plus. Qui ne se souvient des conseils donnés par le prince Korasoff à Julien ? Pour celles et ceux qui auraient inopportunément un trou de mémoire, j'évoque ici le Rouge et le Noir qui n'est pas une association de supporters du Stade Toulousain, mais un roman de Stendalh; à lire de toute urgence si vous avez cru un instant que je citais la chanson de Jeanne Mas. Donc le prince Korasoff donne trois conseils à Julien pour reconquérir sa belle : la voir tous les  jours, faire la cour  à une femme de sa société mais sans se donner les apparences de la passion et écrire à cette dernière des lettres passionnées.
Pour écrire ces lettres-là, le prince précise : "J'ai dans mon nécessaire six volumes de lettres d'amour manuscrites. Il y en a pour tous les caractères de femme, j'en ai pour la plus haute vertu."
À la lecture d'une dépêche récente, je me demandais si Scott et  Nicole avaient à leur disposition un tel ouvrage. Ils se sont envoyés 45.000 emails depuis 1998 et vont enfin se marier. Vont-ils publier un recueil pour les internautes en mal d'inspiration ?
Mais la vraie question est ailleurs, s'il leur a fallu autant de mails pour aboutir au mariage, pourront-ils maintenant se parler sans l'intermédiaire de leur clavier ? Je n'imagine que trop la scène lors de nuits torrides entrecoupées d'envoi de mail.

dimanche 19 décembre 2010

Une soirée

Samedi soir, ils sortent, leur club habituel. C'est presque un rituel, le vestiaire, le bar, elle boit un gin-fizz, lui caresse la main et file sur la piste. Il la regarde danser, elle est belle, toujours de noir vêtue. Elle danse, une féline sans aucune pudeur. Deux hommes sont collés à elle, leurs mains, sur elle, ils caressent ses seins, ses fesses, glissent sous la robe courte. Elle le cherche du regard, lui sourit. Il connaît ce sourire, s'approche lentement. Elle se glisse vers lui, effleure sa joue d'un baiser, susurre à son oreille. Il pose sur ses jambes ses mains qui remontent lentement sous la robe et fait lentement glisser la culotte. Les deux danseurs se sont immobilisés et regardent, il s'éloigne la culotte à la main, s'assied sur un tabouret du bar.
Les danseurs se rapprochent, ils sont quatre maintenant, leur sexe sont sortis. Celui qui est derrière elle soulève la robe, elle se cambre et il glisse en elle. Elle se courbe en avant et prend dans sa bouche un sexe tendu. Elle le suce pendant que l'autre homme la pénètre. Elle sent les regards sur elle, des mains font jaillir ses seins de sa robe, et son regard plonge dans celui de son homme, elle voit sa main posée sur son sexe. Ils connaissent tous deux leurs désirs. Celui qui la prend jouit en elle , un autre lui succède, la jouissance l'emporte, pendant que ces hommes jouissent d'elle, en elle.
Elle continue à danser, sa robe remontée sur ses hanches la dévoile à chacun de ses mouvements, et à nouveau des hommes s'approchent, l'un l'embrasse. Le désir  renaît en elle, elle le prend par la main, quelques marches, allongée. Son homme est là, il tient sa main. Des hommes se succèdent pour la prendre, vague de plaisir.
La soirée se termine lentement, son homme est près d'elle, elle lui sourit tendrement. Les yeux dans les yeux, ll se caresse sur elle.


samedi 18 décembre 2010

Rencontre du troisième type….

Rencontres du troisième type, Close Encounters of the Third Kind, est un film est un film de science-fiction américain, réalisé par Steven Spielberg en 1977. Son titre est tiré de la classification de Hynek, méthode de classification des observations d'OVNI proposée par l'astronome américain Josef Allen Hynek.
Le système est le suivant :
Lumières Nocturnes (NL) : le ou les témoins voient juste une ou plusieurs lumières dans le ciel nocturne à plus de 150 mètres de distance, qui leur paraissent anormales.
Disques Diurnes (DD) : le ou les témoins voient un OVNI lointain. Contrairement à ce que le nom peut faire penser, l'OVNI en question n'a pas forcément la forme d'un disque.
Radar-Optique (RV) : l'OVNI est vu à la fois en visuel et sur un ou plusieurs écrans radars.
Rencontre Rapprochée du 1er type (RR1) : le ou les témoins voient un OVNI, quel qu'il soit, à moins de 150 mètres.
Rencontre Rapprochée du 2e type (RR2) : l'OVNI laisse des preuves matérielles, comme des traces au sol.
Rencontre Rapprochée du 3e type (RR3) : le ou les témoins voient un OVNI et ses occupants, ou alors seulement les prétendus occupants d'un OVNI mais sans ce dernier.

Postérieurement, d'autres UFOlogues ont rajouté trois catégories:
Rencontre Rapprochée du 4e type (RR4) : le ou les témoins prétendent avoir été enlevés par les occupants d'un OVNI. Il y a deux types de rencontre RR4.
Rencontre Rapprochée du 5e type (RR5) : le ou les témoins prétendent être entrés en communication avec les occupants d'un OVNI.
Rencontre Rapprochée du 6e type (RR6) : un ou plusieurs témoins (ou animaux) sont tués par un OVNI ou ses occupants.

Si l'un ou lune d'entre vous n'a pas tout compris, je ne peux que vous conseiller de vous rapprocher du club d'Ufologues le plus proche de votre domicile.

Mais, il manque une catégorie dans cette belle classification. En effet, un chinois Meng Zhaoghuo affirme avoir rencontré en 1994 une humanoïde femelle, qui faisait 3 mètres de haut, avait 12 doigts, les poils des jambes tressés, qui elle voulait lui faire l'amour. Et pour ne pas la contrarier, il aurait eu des relations sexuelles avec "elle" pendant 40 minutes.
Il n'y a aucune raison de mettre en doute le témoignage de ce monsieur, même si à titre personnel, même en avalant une boite de Viagra, je me demande comment j'aurais pu bander dans un cas pareil.

Je propose donc, en hommage à monsieur Meng Zhaoghuo de créer une nouvelle catégorie:
Rencontre Rapprochée du 69e type (RR69) : le ou les témoins prétendent avoir eu des relations sexuelles avec les occupants d'un OVNI,  une sous catégorie pourrait être ajoutée par la suite Rencontre Rapprochée du 69e type bis  (RR69bis) : le ou les témoins prétendent avoir pris une veste avec les occupants d'un OVNI.






vendredi 17 décembre 2010

Un quatuor… (1)

Internet permet de rentrer en contact avec de nombreuses personnes, la contrepartie est que l'on ne sait plus parfois si son interlocuteur-trice est à côté ou au bout du monde. C'est ainsi qu'il a longuement dialogué avec elle avant de réaliser qu'elle habitait tout simplement à l'autre bout du monde. Mais qu'importe, la distance avait finalement peu d'importance dans leur relation étrange qui se développait, en effet dès leurs premiers messages, elle lui avait signifié vertement qu'elle était lesbienne et pas du tout intéressée par un homme quel qu'il fût. Une relation sans enjeu, avait-il répondu. Et leurs échanges s'étaient intensifiés.
Sa situation amoureuse semblait quelque peu confuse, elle finit par accepter de lui raconter cette histoire-là, une histoire à quatre.

Et, c'est là, lecteur, hypocrite lecteur, - mon semblable, mon frère! -, que s'est posé à moi une cruelle question. Depuis la création de  mon blog, je surfe avec allégresse sur Elle, parlant d'Elle sans jamais la nommer. Mais ici avec quatre Elle, comment pourrais-je arriver à écrire cette histoire sans sombrer dans la confusion la plus extrême alors qu'il n'est question que de fusion extrême des cons des quatre Elle.
J'ai donc cherché une inspiration dans les quatuors célèbres. Et je vois d'ici les regards lubriques à l'idée de quatuor à cordes, de liens, de …Ce n'est pas vers ces quatuors que je me suis orienté. J'ai alors tout naturellement pensé au quatuor le plus célèbre, ou presque, les trois mousquetaires. Mais ne me voyant pas nommer une Elle Porthos, j'ai cherché à féminiser, en vain, les noms des mousquetaires. J'ai ensuite cherché pour les quatre Elle du côté de Renault et envisagé de décliner la gamme. C'est alors que l'inspiration m'est venue de ma muse. Les Elle étant quatre porteront donc le nom des Grâces qui étaient trois, la Elle d'Artagnan restant Elle.

Elle commença donc à lui raconter son histoire, sa longue histoire disait-elle avec Aglaé. Aglaé est une femme physiquement très masculine. Elle dit avoir été très attirée par ce contraste, cette ambigüité,  Aglaé a un côté garçon manqué très marqué, et un corps de rêve, grande, très grande, élancée, des seins superbes, un cul à se damner, souligné par deux fossettes au dessus de ses superbes fesses. Mais ajouta-t-elle, cette relation était routinière et sans passion, tant de choses les séparaient, Aglaé lui reprochait d'être trop intellectuelle et Elle trouvait qu'Aglaé était trop prévisible, sotte, vulgaire et alcoolique.
Mais si Elle dominait Aglaé psychologiquement, Aglaé faisait divinement l'amour, cette manière de la tenir, de la faire jouir, de jouer au mâle la rassurait.
Et c'est à ce moment-là qu'Elle vint en région parisienne pour terminer une formation…

jeudi 16 décembre 2010

Elle veut…

Elle veut des mains sur elle, qui frôlent, effleurent, caressent, touchent, tâtent, pétrissent. Elle veut des doigts qui griffent, fouillent, pincent. Elle veut des langues qui lèchent, s'insinuent, glissent, lapent. Elle veut des sexes d'hommes qui glissent dans sa bouche, dans sa chatte, dans son cul, elle veut des sexes d'hommes qui durcissent dans ses mains, sous sa langue, entre ses lèvres. Elle veut des sexes de femmes qui se collent contre sa bouche, qui coulent sur sa langue. Elle veut des seins d'hommes, de femmes à téter, à sucer, à mordiller, à pincer. Elle veut des sexes qui la prennent, la remplissent, la défoncent. Elle veut des mains qui claquent son cul tendu, elle veut des corps contre le sien qui s'offrent, se cambrent, la prennent. Elle veut des lanières de cuir qui claquent, elle veut des liens, elle veut des corps liés dans des positions obscènes, elle veut des gémissements, des soupirs, des râles de supplication, des hurlements. Elle veut des pinces sur ses seins, sur ses lèvres, elle veut des godes qui vibrent dans sa chatte ou son cul, elle veut des hommes, des femmes qui jouent de son corps sans trêve, elle veut.. elle veut ne plus vouloir, elle veut ne plus que subir, elle veut ne plus que jouir.

Un roman…

Les librairies recèlent des trésors parfois insoupçonnés. Je viens notamment d'apercevoir un roman au rayon jeunesse au titre élyséen "Carla aux mains d’or."
 Et aussitôt j'ai une pensée pour Marcel de Boby Lapointe "Y’a pas qu'ses mains qui font des choses bien."

mardi 14 décembre 2010

Salut l'artiste

Vendredi, Paris était couvert de neige, pendant que certains tentaient vainement de faire avancer leur voiture, un artiste resté anonyme a eu l'idée d'utiliser les pelouses enneigées du Champ de Mars comme toile. Il a dessiné un sexe d'homme, peu visible du sol mais offrant de la tour Eiffel un superbe point de vue aux touristes des deux sexes, voire du troisième.
Paris capitale du glamour !

lundi 13 décembre 2010

Les méfaits du tabac

Tu boites ?
Le trottoir était couvert de glace, je suis tombé en allant chercher des cigarettes pour ma copine.

vendredi 10 décembre 2010

Joyeuse coquine

"Joyeusement coquine" lui avais-je écrit, elle répondit : "Est-il possible d'être coquine autrement que dans la joie ?"La question est trop jolie pour ne pas apporter quelques éléments de réponse ?
Certes, il semblerait normal, dans la norme, de penser que l'on ne peut coquiner que dans la joie. Cela peut paraître contradictoire avec mon pessimisme habituel, mais le dépassement des contradictions est une vielle tradition pour moi.
Mais force est de constater que nous avons tous, me semble-t-il, quelques souvenirs surprenants sur ce point. Et je me souviens notamment d'une belle que j'avais allègrement draguée sur quelque site de rencontres, mais peut-être avec une allégresse pas assez partagée. Donc, le jour de la rencontre dans un café, je vis la dame arriver, délicieusement tentante. Lors de la discussion autour d'un verre, elle me lâcha soudainement : " Quand on baise, on baise, on n'est pas là pour rigoler." Elle n'a jamais fini sa phrase, interrompue par mon rire. Vexée, elle a quitté le café avant même que j'aie fini de rire. Ce n'était pas difficile, puisque alors que cette histoire date de quelques années, j'en ris encore….

jeudi 9 décembre 2010

À pleines dents

Une habitante de l'État du Wisconsin âgée de 57 ans a été arrêtée. Selon les informations disponibles, elle aurait, avec les dents, sectionné un organe de son mari âgé lui de 79 ans. Contrairement à ce que j'ai cru à première lecture, ce n'est pas un remake du Monde selon Garp, mais plutôt de Midnight Express. En clair, elle a sectionné non le sexe mais la langue.
Il aurait peut-être du éviter d'épouser une jeunette pleine de fougue !

mardi 7 décembre 2010

Début de soirée

Samedi soir, ils se  préparent à sortir. Ils vont aller dans leur club habituel, en centre ville, ils en apprécient l'élégance feutrée et la clientèle. Elle se prépare, une robe noire près du corps, courte qui met son corps en valeur, des bas bien sur, une culotte pour le plaisir de la quitter dit-elle toujours. Il fait froid ce soir, froid et humide. Elle met son manteau, des bottes, fourre ses escarpins dans un sac et ils sont prêts à partir.
Ils arrivent au club, laissent leur manteau au vestiaire, situé à côté du bar. Pour quitter ses bottes elle s'assied sur un tabouret de bar, son ami est à coté d'elle, elle enfile ses escarpins noirs aux talons délicieusement hauts. Un homme s'approche, se penche, effleure le pied, caresse délicatement la cheville, ôte la chaussure gauche. Elle sourit, pose sa tête sur l'épaule de son ami. L'homme devant elle continue lentement de lui caresser la jambe, très lentement, approche ses lèvres, embrasse la jambe, caresse le bas du bout de la langue. Ses doigts lentement, très lentement remontent le long de la jambe, de la cuisse. Elle feule, écarte ses cuisses, elle sent les doigts qui atteignent le haut des bas, découvre sa peau. Elle sent son souffle sur ses cuisses. Ses doigts se rapprochent de la culotte et y glissent doucement, il caresse doucement son sexe, du bout des doigts, puis de la langue.
Elle renverse la tête en arrière, sa joue contre celle de son ami, se laisse aller et jouit.
La soirée commence si bien.

lundi 6 décembre 2010

Fiasco (3)

C'est donc à mon tour, dit le troisième, de raconter.Il était une fois une dont les mots étaient beaux. Vous l'avez compris, je l'avais draguée sur une messagerie, et pour le moins elle n'avait pas froid aux yeux. Après quelques échanges chauds, nous avions décidé de nous rencontrer, avec un rendez-vous dans un café. Rien que de très classique.
J'arrive donc en avance. J'avais vu quelques photos d'elle, peu vêtue, mais n'avais pas vu son visage. Je sais qu'elle est châtain, cheveux mi-longs, une jupe suffisamment longue pour que l'on ne voit pas trop facilement qu'elle porte des bas mais pas de culotte.
Alors que je parcours la salle du regard, je la vois rentrer, je souris, elle me rend ce sourire. Une ou deux banalités et je lui propose de boire un verre, l'on s'assied. Vu le ton de nos échanges précédents, après quelques minutes de banalités, la regardant dans les yeux je lui déclare que je suis ravi d'être assis face  à une telle joyeuse salope au cul nu. Son visage se fige, elle blêmit, se lève, me lance un sonore "pauvre type !" et disparaît.
Je reste seul, surpris et c'est alors que mon portable vibre, un texto "Deux minutes de retard et vous étiez déjà avec une autre. Quelle élégance !"

Un fiasco 6
Un fiasco 5
Un fiasco 4 
Un fiasco 2 
Un fiasco 1

samedi 4 décembre 2010

Bienvenue au club

Je t'adore mon cher
Tu fais donc partie d'un club très fermé !

Fiasco 2

Les rires suivant ce récit sont vite interrompus par un vigoureux " à qui le tour ?" l'un des deux auditeurs sourit et se lance.

Il était donc une fois là aussi une belle nana. Moins romantique que toi, ou plus pragmatique je l'avais invitée, non à aller passer le week-end à Deauville mais au restaurant pour un plateau de fruits de mer, avec la ferme intention de déguster la belle en guise de dessert.
J'avais donc réservé une table dans un restaurant de fruits de mer honorablement connu sur la place de Paris. J'étais passé chez moi, me doucher, me raser de près et mettre mon costume sortant du pressing. À l'heure au restaurant, je l'attends, savourant à l'avance les fruits de mer et les autres aussi. Elle apparaît, ravissante, un décolleté fabuleux. Le repas commence sous les meilleurs auspices. Le jeu de séduction se développe. Tout se déroule au mieux. Le repas arrive à sa fin,  et au moment où je suggère d'aller boire le champagne chez moi, j'entends un grand cri derrière moi. Avant que je n'aie pu me retourner, je reçois dans le dos un plateau de fruits de mer lâché échappé des mains du serveur qui venait de lâcher ce juron. Je blêmis, elle explose de rire, les serveurs accourent, tendent de réparer les dégâts. Et elle me lance alors "j'adore les fruits de mer, mais là, tu sens trop la marée, une autre fois peut-être et pense à prendre un ciré" et elle disparaît dans un grand rire.

Un fiasco 6
Un fiasco 5
Un fiasco 4 
Un fiasco 3

Un fiasco 1

vendredi 3 décembre 2010

La plus belle des premières fois

Et, puisque vous écrivez souvent sur des premières fois, que ne nous racontez-vous la plus belle de vos première fois, m'a-t-elle écrit.
Je dois avouer ne pas savoir refuser de répondre à une telle invitation. Je me suis cependant d'abord demandé si je ne devais pas lire là un reproche concernant la trop forte occurrence de ce thème dans mes textes. Mais la question posée n'était pas celle-là et donc je décidai de reporter cette réponse à plus tard.
J'ai donc essayé de trouver dans mes premières fois laquelle était la plus belle. il m'a semblé très vite que les plus belles, parmi lesquelles il me resterait ensuite à choisir, étaient celles construites au fil du temps, au fil des mots, ces rencontres faisant suite à de longs échanges permettant de se découvrir en tous sens. Ce temps de préparation, de construction, d'élaboration est un temps délicieux de naissance de désirs, d'envies qui grandissent peu à peu. Ce temps m'a laissé vivre sans cesse et sous mille aspects ces rencontres jusqu'au jour de la rencontre, aboutissement ultime de ces désirs partagés.
Mais, la question du choix entre ces différentes rencontres, dont je ne vous donnerai pas le nombre, reste entière.
Et si la plus belle de ces rencontres n'était pas celle qui ne brisait aucune des envies rêvées, celle dont la réalisation ne créait aucun hiatus. Et si la plus belle de ces rencontres était celle qui n'a pas eu lieu, restant dans le domaine magique du rêve. Et si la plus belle était celle(s) où la belle n'est pas venue, laissant le désir s'épanouir sans jamais se heurter au réel ?

jeudi 2 décembre 2010

Un sourire

" Lorsque je l'ai revue quelques jours après, elle avait le sourire aux lèvres…
- Oui, mais lesquelles ? "

Une bonne nouvelle.

La lecture des différents dépêches sur internet me surprend souvent, mais cette fois-ci me réjouit profondément. Je tiens à préciser tout de suite imaginant les sourires narquois que je n'ai pas l'intention de commenter ici la nouvelle publiée sur Le Post annonçant la récolte d'un radis de 60 cm pour 1kg7…
Ce qui me réjouit, c'est l'attribution du prix de la plus mauvaise scène de sexe en littérature, le jeudi 30 novembre à Rowan Somerville, pour The Shape of Her, son second roman. Vu le niveau atteint "Tel un lépidopériste épinglant un insecte à la peau dure avec une pointe émoussée, il s'enfonça en elle." Un lépidopériste étant l’un spécialiste des lépidoptères, ordre d'insectes qui ont quatre ailes couvertes de fines écailles, une trompe roulée en spirale, et qui subissent des métamorphoses complètes.
Je suis totalement rassuré à la lecture de ce texte, je ne pourrai pas faire pire, quoique, avec un peu de bonne volonté …
Par contre, en lisant cet article, je repense au regard qu'a eu cette collègue lorsque j'ai dit qu'elle était une fine mouche, aurait-elle lu cette dépêche ?

mardi 30 novembre 2010

Un couple complice

Cela commence comme souvent sur un site de rencontre. Il l'aborde; elle répond à son premier message, et les mots se succèdent, jeu de la séduction au travers de l'écran. Les mots glissent, évoquent le plaisir du jeu, le jeu du plaisir, ils se découvrent, se dévoilent l'un l'autre un peu plus. Elle, à moins que ce ne soit lui, suggère de dévoiler aussi des photos. Il a la délicieuse surprise de découvrir ses longues jambes, sa robe, remontée très haut, découvre largement les bas noirs et la peau blanche de ses cuisses, elle a une allure folle, elle est désirable et belle.D'échange en échange, elle lui écrit : " J'aime le plaisir, les caresses, m'extraire de moi-même, ne plus savoir ce qu’il se passe, n'être plus que sensations. C'est comme un shoot, un trip." La réponse ne peut être qu'une invitation, proposition à jouer ensemble. Ce message parti, commencent ces moments d'attente délicieuse, que va-telle répondre ? Et il est un peu désarçonné par ses mots, elle est prête à jouer, mais lui rappelle qu'elle a un ami, qu'est-ce à dire, veut-elle dire qu'elle le trompe, qu'ils jouent ensemble ? Et l'échange reprend, elle ne joue qu'avec son ami " mon homme aime être près de moi, j'aime qu'il me tienne la main, me regarde. Il m'excite avant. Et entre lui et moi, c'est après que cela se passe." Il est étonné, délicieusement étonné par l'intensité de cette relation, par la beauté transgressive de leurs jeux. Elle lui en parle encore, elle lui demande s'il aimerait une telle rencontre, elle lui dit que son ami aime voir son visage, son sourire dans ces moments-là. Il n'hésite pas, accepte l'idée d'une telle rencontre, attiré par la belle inconnue et fasciné par cette relation qu'il découvre au travers des mots. 
L'échange se poursuit, effleurant le champ des possibles, son imagination s'emballe déjà lorsqu'elle lance une nouvelle proposition, la rencontre pourrait avoir lieu dans un club libertin et elle en fixe les règles. Il attend son arrivée, elle sera là avec son ami à 21 heures, un gin tonic au bar et elle file sur la piste de danse. À ce moment-là à lui de jouer de la rejoindre, parmi les autres le cas échéant, et ils seront deux inconnus ajoutant ainsi du piquant à la rencontre. Sa seule réponse sera de demander la date.
Et le jour du rendez-vous arrive enfin, il est un peu fébrile, il a souvent ces derniers jours pensé, repensé à cette soirée, à ce rendez-vous transgressif.
Il arrive très en avance, il veut absolument être là avant elle. Il ne connaît de ce club que le nom, il découvre, s'installe au bar et attend. Peu à peu le club se remplit, mais il ne prête guère attention aux nouveaux arrivants. Et soudain, enfin, il l'aperçoit, sa robe noire, la même que sur la photo, élégante, racée, une classe folle. Elle passe devant lui, il voit, ou croit voir une esquisse de sourire. Avec son ami ils boivent un verre, puis elle lui sourit, lui caresse la joue et fille sur la piste. Et très vite, elle ôte sa robe pour apparaitre en guêpière et bas. Ill s'approche d'elle ainsi que deux autres hommes et dansent tous les quatre. Très vite ils se retrouvent sur des coussins. Son ami est là à côté d'elle, elle lui confie sa culotte, et six mains, trois bouches s'affairent sur elle, caresses, pénétrations, gémissements s'enchaînent.
Pendant qu'elle se fait prendre, un homme arrive parle quelques instant à son ami qui, souriant, se penche vers elle : " C'est un ami, de passage à Paris, je l'ai invité à nous rejoindre" et dans un gémissement elle lui répond : " Enchantée de faire votre connaissance" tout en tendant la main pour caresser son sexe.
Ces deux là sont sublimes de complicité.

jeudi 25 novembre 2010

Il suffirait de presque rien….

J'étais parti courir encore un fois. Je cours en ville. Il faisait chaud, un débardeur, un cuissard et une casquette. J'avais une dizaine de kilomètres dans les jambes, l'effort, la chaleur, je dégoulinais. Pour celles et ceux qui l'ignoreraient, les cuissards sont moulants, et lorsque vous avez beaucoup transpiré, le cuissard et le débardeur collent terriblement à la peau.
Je m'arrête à un feu rouge, prudent quand même, à côté d'une dame d'une bonne soixantaine d'années, très élégante. Elle se tourne vers moi, me dévisage, me détaille lentement, et lâche : "Ah, si j'avais vingt ans de moins…."

mardi 23 novembre 2010

Échange du matin

Au bureau, ce matin, entendu au hasard d'un couloir, deux salariées en discussion :
"Tu boites ?
- Non, juste un mal de dos.
- Il faut être raisonnable la nuit.
- Non, je pense juste que j'ai du prendre une mauvaise position…
Serait-ce une adepte du Kama Sutra ?

vendredi 19 novembre 2010

Concentration…

Parfois j'en viens à me demander comment certains chercheurs ont des idées pareilles. Aux Etats-Unis, deux chercheurs, Matthew Killingsworth et Daniel Gilbert, ont réalisé une étude qui démontre que l'on est vraiment concentré que lorsqu'on fait l'amour.
Détail surprenant, cette étude a été réalisée auprès d'utilisateurs d'iPhone, une application les contactait au hasard et ils devaient répondre sur leur état d'esprit du moment et autres facéties. Doit-on en déduire que celles et ceux qui faisaient l'amour à ce moment-là ont pris le temps de répondre à ce moment-là ? Je n'ose imaginer les réponses que cela peut occasionner. De celles et ceux qui ne peuvent articuler une réponse ayant la bouche pleine, à ceux qui gémissent ou crient des "oui" à toutes les questions, en passant par les "encore."  et autres cris, gémissements, glapissements, couinements, murmures, soupir, hululement, sanglot, gueulement…
Mais surtout, je me demande quel sens donner à la remarque que me fait une collègue hier, " tu devrais essayer de te concentrer plus"….

jeudi 18 novembre 2010

Selon que vous serez Lola ou Annabelle.....

Selon un communiqué de Smartdate, il y aurait une corrélation pour une femme entre le prénom et le nombre de partenaires sexuels. La conclusion en est que les femmes dont le prénom finit par "a" ont plus de partenaires sexuels. Les Laura auraient donc en moyenne presque 9 fois plus de partenaires que les Thérèse.
Mais les chiffres sont un peu surprenants : en effet, une femme aurait en moyenne 4,4 partenaires, non pas en une soirée, mais au cours de sa vie, les Laura plafonnant à 9,7…
Je dois avouer en connaître quelques unes, quels que soient leurs prénoms qui explosent ces moyennes…
Mais cette étude a quand même un intérêt, pervers bien sur, puisque tous les mâles en chasse se ruent sur les prénoms en "a", jetons nous allègrement sur les Cunégonde et autre Sidonie, elles sont surement en manque !

mercredi 17 novembre 2010

Une première rencontre 1/5


Internet a cette diabolique qualité de pouvoir mettre en contact des personnes sans que chacune d'elle ne sache où est l'autre. Ils avaient ainsi tous deux commencé à échanger, bavarder, ils avaient peu à peu appris à se connaître, s'étaient découverts.  Tout les éloignait, les kilomètres, leurs vies, mais toutes leurs envies les rapprochaient, elle soumise désirante, et lui dominateur esseulé. Leurs échanges duraient, sans enjeu s'étaient-ils vite dit, trop loin, trop compliqué.

Puis un jour, une occasion s'est présentée, un déplacement de l'un ou de l'autre, une disponibilité de l'un ou de l'autre, une heure, des heures, une soirée, une journée, qu'importe le lieu, l'heure, une rencontre était possible. Comment vivre cette rencontre, cette première fois qui ne ressemble pas à toutes les premières fois vécues, racontées, lues, entendues, rêvées, espérées, et ils échangèrent, cherchèrent. Puis l'idée naquit, était-ce lui, était-ce elle, était-ce elle ou lui, l'idée naquit d'une rencontre basée sur une photo. Une des quelques photos qu'il connaissait d'elle.

Il connaissait la photo pour l'avoir si souvent regardée, mais ne connaissait ni les instants avant ni ceux après, même s'il y pensait souvent.

Elle savait sa position, sa tenue sur la photo, mais pas ce qui lui imaginait pour avant et après.



Le jour du rendez-vous arrive enfin. Il l'attend, elle arrive, la même tenue que sur la photo, un tailleur, jupe droite courte et moulante, des escarpins. Il sait qu'elle porte des bas et un bustier. Peu de mots échangés. Il caresse ses longs cheveux qu'elle porte libres, puis bande ses yeux. Son tailleur est enlevé, elle se penche en avant, agrippe le montant du lit, il attache ses mains ensemble à ce montant. Sa jupe remonte haut sur ses cuisses la dévoilant offerte. Les cordes sont liées sur ses cuisses et les maintiennent écartées. Il se penche alors et dans l'oreille " Comme sur la photo, maintenant tu es à moi, totalement, le jeu commence", elle susurre oui, et reste la bouche ouverte, attendant la cravache qu'il va glisser entre ses dents. 
 

une première rencontre 5/5
une première rencontre 4/5
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dimanche 14 novembre 2010

Étrange classement



L'on savait déjà qu'au Royaume-Uni des hommes et des femmes seraient d'accord pour échanger le sexe contre autre chose. Pour celles et ceux qui ne le savaient pas encore, je vous suggère d'aller un peu plus loin dans ce blog, jusqu'au 19 avril pour être précis, et vous aurez quelques précisions totalement inutiles d'ailleurs.
Une étude réalisée par le gouvernement philippin donne à son tour des résultats surprenants, demandant aux femmes et aux hommes de faire la liste des choses qui leur procurent du plaisir. Pour les femmes, le sexe arrive en 18ème position et le plaisir de manger en 5ème, pour les hommes, les classements respectifs sont 10ème  et 9ème.
Le sexe est pour le moins mal placé dans le classement, pour les hommes et plus encore pour les femmes. Certes les Philippines ne sont pas le pays du Kamasutra mais quand même l'on aurait pu imaginer un autre intérêt pour le sexe, alors que le plaisir de manger arrive devant, peut-être devrais-je me pencher un peu plus sur la gastronomie philippine…
Mais le plus étonnant est l'écart entre le plaisir de manger et le sexe, grand écart côté féminin et proximité absolue côté masculin. Les hommes jouiraient-ils plus que les femmes  qui elles apprécieraient davantage les repas, à moins que madame ne confectionne un petit plat pendant que monsieur se fait une petite gâterie ?

vendredi 12 novembre 2010

Les yeux bandés (2)


Il lui effleure la joue d’une main. Celle-ci se pose naturellement sur sa nuque qui ploie doucement. Sans qu'il ait eu à prononcer un mot, elle le guide d'une démarche peu assurée et s'arrête lui semble-t-elle au milieu de la pièce. Elle n'entend que sa respiration, sent ses mains qui effleurent son corps. Elle est immobile, frémissante quand soudain les deux mains plongent dans son décolleté, saisissent les seins, les malaxent, en pincent les pointes, les tirent, les vrillent. Plaisir et douleur, douleur et plaisir, son gémissement s'étire.
Et sa voix qui lui glisse à l'oreille : " Ton gémissement est jouissif, ce serait dommage que tu n'en profites pas plus." Et la phrase est ponctuée par son rire. En profiter plus, elle ne sait ce qu'l veut dire, et il ne lui laisse pas le temps d'y penser plus longtemps.
Les ordres se succèdent, penchée en avant, plus cambrée, les fesses plus offertes, à genoux, les cuisses plus écartées, plus indécentes, à quatre pattes, plus chienne, la position qu'elle adopte ne convient jamais, sans cesse il demande, ordonne, exige, redemande. Elle obéit, essaye de deviner, se trompe, recommence, encore, elle aime être objet, ainsi abdiquer sa volonté. Il ponctue parfois ses demandes d'un "Offre-moi tes seins", elle les prend dans ses mains, les tend vers lui et il pince, tire, vrille, gémissements.
Puis soudain le silence, elle est debout, elle attend. Les mains se posent encore sur ses seins, plus douces cette fois, effleurements des pointes, le froid du métal, la morsure des pinces, un long gémissement.
Il la prend par les épaules, la fait pivoter, avancer, elle est derrière le canapé, il la courbe, ses seins viennent s'appuyer sur le canapé, douleur du contact des pinces avec le cuir du dossier. Debout, cuisses entrouvertes, penchée à l'extrême, cambrée le cul tendu, la jupe qui remonte sur ses cuisses.
À nouveau l'attente, ses pas, le bruit d'un zip qui s'ouvre, un sac surement, des objets qui bougent. Un sifflement dans l'air, une cravache, envie et crainte à la fois, désir exacerbé.
Les mains effleurent ses joues, ses oreilles " Jouissifs tes gémissements, tu vas en profiter mieux", il pose un casque sur ses oreilles. Silence total, puis un vague grésillement. Une légère pression sur son dos, les pinces frôlent le cuir, un gémissement  qui rebondit dans ses oreilles, un micro est là devant elle….
La cravache commence à cingler ses fesses, gémissements, cris repris, amplifiés dans ses oreilles. Douleur et jouissance de l'abandon, seule dans son obscurité, isolée des bruits sauf des siens.

mercredi 10 novembre 2010

À la chasse…

Un magasin Darjeeling situé à Paris a été cambriolé. 4.500 articles, 150.000 euros, plusieurs centaines de petites culottes, de soutien de gorges, de strings et de bustiers lingerie féminine.Serait-ce là l'œuvre d'un fétichiste ou ce vol aurait-il un but plus mercantile ?Une enquête est ouverte, et selon les journalistes " La chasse aux petites culottes est donc lancée." Je me demande comment nos braves pandores vont s'y prendre pour chasser la petite culotte, devront-ils attendre les jours de grand vent pour que robes et jupettes dévoilent les culottes, ou absence de culotte, ou devront-ils donc mettre la main "à la pâte" ?

mercredi 3 novembre 2010

60 ans de télécommande.

La zapette a 60 ans mais hélas pour elle n'accèdera pas à la retraite pour autant. Pour fêter dignement cet anniversaire, une étude a été réalisée pour la marque d'informatique Logitech. Le résultat est quelque peu déroutant, 18% des Français seraient prêts à renoncer au sexe pendant un mois en échange du contrôle total de la télévision, 18% seraient prêts à se passer de la brosse à dents plutôt que de confier la télécommande à quelqu'un d'autre.
Le sexe et l'usage de la brosse à dents auraient donc la même valeur pour les Français. Et si l'on y regarde de plus près, après avoir renoncé à l'usage de la brosse à dents, la probabilité de renoncer au sexe doit atteindre des sommets sauf à trouver un ou une partenaire appréciant l'haleine de chacal. Ces 18% là n'ont pas fini de se faire zapper.

lundi 1 novembre 2010

Le parfait cadeau de Noël.

C'est ainsi que le patron de la société Funsponde définit le nouveau sextoy mis sur le marché. Il s'appelle Obamarator et représente le président Barack Obama tout sourire,  il y a de quoi être souriant, il a été gratifié de 21,5 cm.
Selon certaines rumeurs, un sextoy français serait aussi en préparation, mais serait plus petit 

samedi 30 octobre 2010

Publicité ratée…

Avez-vous vu la publicité pour la Renault Mégane GT Line ? Dans une soirée, un homme propose de la raccompagner à une blonde superbe dotée de superbes qualités humaines, enfin surtout celles que laisse généreusement apercevoir son décolleté vertigineux. Elle accepte après avoir préciser qu'elle habite loin. Quelques images du trajet; l'arrivée et la blonde se penche et demande "Vous voulez monter ?" L'homme refuse, il ne l'a raccompagnée que pour le plaisir de conduire sa Renault Mégane GT…

Vous-y croyez vous à une histoire pareille ? Dans les soirées, les seules blondes avec un tel décolleté que j'ai pu croiser étaient soit entourées d'un véritable troupeau de mâles en rut semblant participer à un concours d'imitation du loup de Tex Avery , soit accompagnées d'un mec, véritablement croisement entre une armoire normande et un frigo américain, bref, strictement inapprochables. Peut-être ne vais-je pas finalement dans les bonnes soirées…
Mais quand même, imaginons une telle rencontre, la belle prête à se faire raccompagner lors
d'une soirée. Elle habite dit-elle pas tout prêt, comment est-elle donc venue, surement pas en vélo, aurait-elle donc largué son mec pendant la soirée ? Et là, j'imagine bien la suite, vous partez joyeusement vers la voiture quand une espèce de fou furieux survolté vous saute dessus brandissant une clé à molette… belle fin de soirée, la belle vous suivra-t-elle aux urgences ? Non bien sur puisqu'elle n'a pas de voiture !

Je n'insisterai pas ici sur l'impact de la drague sur les émissions de gaz à effet de serre, j'aurai l'occasion de revenir sur ce sujet. Mais par contre, je peux vous assurer que j'ai été très sensible à cette publicité. Non, cela ne veut pas dire que le décolleté de la dame m'a fait bander comme un âne. J'ai été très sensible donc, et pour le cas où je rencontrerais un jour une telle blonde, non accompagnée, qui ne soit pas lesbienne jusqu'au bout des ongles et que je puisse raccompagner, je n'achèterai jamais une Renault Mégane GT Line pour ne pas prendre le risque de préférer rentrer seul dans ma superbe voiture comme Oui-Oui.

mercredi 27 octobre 2010

Dans le dos…

Connaissez vous l'histoire d''un jeune Australien, Chester, qui voulait impressionner son amie ? Il décide de se faire tatouer, un tatouage dans le dos, un beau tatouage, deux dragons et le symbole du Ying et du Yang. Jusque là tout va bien, mais il a un ami avec lequel il s'est querellé, cet ami, artiste de son état, lui propose pour mettre fin à cette querelle de lui réaliser gratuitement le tatouage. Ni une ni deux, Chester accepte, l'ami se met au travail, réalise son chef d'œuvre.
Chester, fier du résultat et de la bonne opération financière, rentre chez lui. L'on imagine sans peine la suite. "Devine ce que j'ai dans le dos ?", Chester poussant son amie sur le canapé et lui ondulant sensuellement ou croyant onduler sensuellement, remonte déboutonne sa chemise et la fait glisser lentement dévoilant son dos. À ce moment-là, il s'étonne ne pas entendre le cri d'admiration attendu,  mais plutôt un dubitatif : "Je ne crois pas que ce soit ce que tu as demandé". Chester se tortille alors dans tous les sens, tentant de voir son dos, pendant que son amie, plus pragmatique lui amène un miroir… Il finit par découvrir dans son dos une inscription indiquant qu'il est gay et un pénis de 40 cm.
Résultat : six séances de laser, six à neuf mois pour tout enlever…
Mais les dépêches qui évoquent son cas ne précisent pas tout.
D'abord, le tatouage actuel peut avoir aussi des effets positifs. Chester pourrait se découvrir un penchant aussi pour les hommes, l'annonce du fait qu'il soit gay pourrait aussi stimuler l'envie, la curiosité de certaines. Par contre, il faut reconnaître qu’avec une telle enseigne dans le dos, quand il va se retourner sa, son, ou ses partenaires risquent d'être un peu déçu-e-s-es ou au contraire rassuré-e-s-es, soyons lucides : 40 centimètres, il faut les caser!
D'autres questions mériteraient quelques compléments d'informations. Dans quel sens et dans quel état est dessiné le pénis, au repos ou glorieux, ou serait-ce un dessin interactif ? Et que se passe-t-il quand on lui passe la main dans le dos, ou quand il reçoit une claque amicale dans le dos ? Fait-il le dos rond ou au contraire se tient-il droit et la tête haute ?

Au fond, c'est peut être comme cela que l'on se fait faire un bébé dans le dos !

dimanche 24 octobre 2010

Il n'y a plus de morale…

En Italie, une mère d'élève d'un établissement catholique a décidé de retirer sa fille de cette respectable institution. En effet, cette mère a découvert une photo de charme d'une des enseignantes. "Elle n'est pas faite pour enseigner à de jeunes enfants. Elle est beaucoup trop sexy". Il eut été souhaitable peut-être de poser la question également aux élèves, certains appréciaient peut- être particulièrement ses cours.

Et, de plus, sans vouloir sembler poser des questions insidieuses, que diable allait faire cette mère d'élève à la morale si stricte sur internet pour tomber sur cette photo de charme ? Peut-être une morale à deux vitesses ?

Peut-être traînait-elle sur les mêmes sites que cette salariée d'une association organisatrice de pèlerinages à Lourdes qui est soupçonnée d'avoir détourné 80 000 euros pour s'offrir des gigolos ?

Sans vouloir paraître vieux jeu, la morale catholique semble défaillir, ne serait-il pas temps messieurs les ministres du culte de remettre à vos ouailles un vigoureux coup de goupillon ?

mardi 19 octobre 2010

Un mail

Je regarde, comme souvent je l'avoue, mes mails reçus, et mon regard est attiré par un mail, ou plutôt par l'objet d'un mail "Osez car tout est permis" Je clique fébrilement. le mail s'ouvre, je ne vois rien, sauf : "Cliquez ici avec le bouton droit pour télécharger les images"  Le bouton, le droit, ici, hop je clique, et je découvre, stupéfait….
La Redoute, Tout est permis. Et les images défilent, blouson, manteau, manteau cape, doudoune… 
Ce ne serait pas une publicité mensongère là ?

lundi 18 octobre 2010

Quel beau dimanche pour la saison !

C'est ce que chantait Jacques Brel, dans Les bonbons, mais ce n'est surement pas ce que pense Brice Hortefeux après sa superbe prestation dimanche au grand jury RTL - LCI- Le Figaro. En effet, voulant peut-être atteindre les records d'audience de Rachida Dati avec sa fellation, Brice Hortefeux a évoqué le fichier des empreintes génitales, peut-être un compactage brutal des fichiers des empreintes génétiques et digitales.

Mais imaginez un peu la nouvelle version des Experts, après Miami, Las Vegas et New York, les Experts à Paris et la prise d'empreintes génitales.  Il ne me déplairait pas que Catherine Willows s'occupe de prendre mes empreintes génitales….

dimanche 17 octobre 2010

Une histoire de fou…

Vous souvenez-vous du film 'L'Emmerdeur" avec Jacques Brel et Lino Ventura. Jacques Brel, représentant de commerce en chemises, et cocu, raconte à Lino Ventura que sa femme allait voir le psy. Habituellement, précise-t-il, la patiente est sur le canapé et le psy sur son fauteuil, avec ma femme, ils étaient tous les deux sur le canapé et moi je payais les séances.
La réalité vient de rejoindre voire doubler la fiction, la patiente d'un psy est devenue sa maîtresse. Il facturait les séances et elle se faisait rembourser par la sécurité sociale. Poursuivi pour "déclaration inexacte en vue d'obtenir un paiement indu", il se défend et estime d'avoir "avoir largement contribué à son mieux-être". Serait-ce la formulation savante du célèbre : " ça lui ferait un bien fou de se trouver un mec pour la baiser" ?
Le psy a finalement été condamné à payer une amende et des dommages et intérêts à la Caisse d'Assurance Maladie, mais ses pairs ne l'ont pas sanctionné parce que selon la défense du psy, "une relation poussée avec une patiente est à éviter mais pas anormale"
Je crois que je vais chercher une psy …

vendredi 15 octobre 2010

Contrôle de communication textuelle.

Apple avait déjà réalisé un grand ménage sur la plateforme de téléchargement dédiée à l'iPhone et à l'iPod Touch., était visé tout ce qui comporte du contenu explicitement sexuel. Mais ce n'était qu'une première étape et la sainte inquisition fourbit ses armes pour éradiquer les pervers dont Steve jobs a déclaré qu'ils n'avaient qu'à se rabattre sur Android. Ce dernier si ce conseil était suivi, devrait faire le plein très vite…
Un brevet a donc été déposé par Apple concernant le "contrôle de communication textuelle pour outil de communication personnelle." En clair, la censure pourrait réécrire les messages avec des mots "propres".
Par exemple vous envoyez le message suivant : "J'arrive ma belle salope, j'ai envie de te baiser, mets ta robe de pute, je bande déjà". Et elle reçoit : "J'arrive ma belle aimée, j'ai envie de te serrer dans mes bras, revêts tes plus beaux atours, je pense très fort à toi"
C'est quand même nettement plus beau, il faudra juste penser à offrir un décodeur à la belle aimée/salope.

jeudi 14 octobre 2010

Une chanson dans le bus

Un trajet en bus, un matin, l'arrêt de bus peuplé de courants d'air, l'attente, le bus. Je monte, et la voit, assise. Les cheveux châtains longs ondulés, trop ondulés pour que cela puisse sembler naturel. La jupe courte, moulante, remonte sur ses cuisses et les dévoile. Le décolleté met à nu des seins lourds, une touche de couleur, une botte italienne tatouée sur ses seins opulents. Le rouge à lèvres trop rouge, trop marqué. Les yeux outrageusement soulignés. Elle se balance au rythme de la musique, des écouteurs fichés dans ses oreilles.

Et un air s'impose à moi, des Garçons Bouchers, Punkifiée, " chaque geste de toi sent la vulgarité, pas celle des faubourgs celle des princes et des reines, la poésie du jour celle de tes hanches pleines qui trimballent un message en n'importe quelle langue…"

mercredi 13 octobre 2010

Les yeux bandés (1)


Elle est fébrile, l'heure du rendez-vous approche et elle se demande encore comment elle a pu accepter un tel rendez-vous. Des hommes, elle en a rencontré, beaucoup. Elle a accepté des rencontres qui lui semblaient alors parfois un peu étranges. Elle se souvient de la première fois où elle a attendu un homme les yeux bandés, nue à quatre pattes dans une chambre d'hôtel. Elle se souvient de ce jour où elle est allée chez un inconnu, s'est déshabillée dans l'entrée alors que cinq hommes l'attendaient dans le salon. Elle se souvient de toutes ces rencontres où elle pensait repousser ses limites, mais où, elle le sait maintenant, elle cherchait autre chose, elle le cherchait Lui.
Et là, aujourd'hui, elle ressent autre chose. Cet homme avec qui elle a rendez- vous s'est imposé à elle dès les premiers échanges comme une évidence. Il lui semble maintenant qu'elle le connaît depuis toujours, alors qu'il y a peu, il n'existait pas pour elle. Et c'est elle qui lui a demandé cette rencontre, elle l'aurait supplié de venir, si vous voulez, quand vous voulez, comme vous voulez, lui a-t-elle écrit. Il a fixé la date, chez elle, et c'est elle qui a demandé à nouveau comment elle devait le recevoir, dans quelle tenue "Les yeux bandés, dans une tenue de putain distinguée".
Elle a essayé d'en savoir un peu plus, il a refusé de répondre, la seule réponse qu'elle a obtenue fut " tu seras punie si la tenue ne me convient pas", elle s'est offerte à lui et à ses envies, toutes ses envies.
Pour la tenue, elle a hésité, il va être là dans moins d'une heure et elle hésite encore. Des bas et des escarpins, bien sur, des escarpins noirs, aux talons vertigineux comme disait l'un de ses amants. Une jupe courte, pas trop, distinguée a-t-il dit, elle pense avoir trouvé un bon compromis, courte et évasée, elle restera accessible. Elle a choisi un petit haut boutonné, donc déboutonnable, qui met en valeur ses seins nus. Elle ne porte qu'une culotte, elle aime le mot, et l'idée de la mouiller pour lui.
Elle finit de se préparer, elle attend, c'est l'heure, elle s'assied, se relève, tourne en rond, ne sait plus, une sonnerie, un coup bref, une poussée d'adrénaline, son cœur s'emballe, elle se rue vers la porte, s'arrête, met son bandeau, noir absolu, la main sur la poignée, elle ouvre.
Sa voix chaude, "bonjour petite salope" et elle chavire déjà.

Chez Casto, y'a tout ce qu'il faut


Non, je n'ai pas l'intention de commencer ici une rubrique bricolage, quoiqu’il ne serait pas déplaisant d'étudier la manière de limer,  de planter et tant d’autres choses, mais cela pourrait être l'objet d'un billet à venir.
En repensant à cette publicité, j'évoquais des souvenirs liés à un magasin Castorama situé à Paris, près de la place de Clichy. J'avais rencontré sur un site Une qui aimait les joies troubles de la soumission et qui aimait être liée, entravée avec des chaines, pour la sensation du métal froid sur sa peau, pour le cliquetis des chaînes. Nous avions enfin décidé de nous rencontrer, et notre premier rendez-vous eut lieu, tout naturellement, devant le rayon chaînes de ce magasin où nous fîmes nos courses avant d'aller essayer ces nouveaux jouets. Et cela fut délicieux, elle portait les chaînes à merveille.
Mais ce n'est pas là le plus beau souvenir lié pour moi à ce magasin. Un jour, j'étais allé faire quelques courses, pour bricoler plus classiquement cette fois. Je faisais la queue, sans commentaire, à la caisse derrière une charmante inconnue qui avait quelques tringles à rideau. Nous partions en même temps du magasin, elle avait un peu de mal à porter ses tringles, trop longues pour elle peut-être. Je lui proposai de l'aider. De mots en mots, je me suis retrouvé à porter les tringles jusqu'à son appartement, et dans l'ascenseur elle me glissa dans un sourire " je n'ai pas encore de rideau, mon voisin semble adorer…"

samedi 9 octobre 2010

Troublante

Elle marche dans le couloir du métro. Ses talons hauts claquent. Sa jupe délicieusement courte dévoile superbement ses longues jambes. Ses hanches ondulent joyeusement au rythme de ses pas.
Il la suit, ne la perd pas un instant des yeux, elle est terriblement tentante, ses fesses sont superbes et le troublent déjà. Ses cheveux sont remontés attachés et dévoileraient sensuellement sa nuque si un col relevé ne la cachait. Il la suit et soudain, elle baisse la tête en marchant dévoilant sa nuque, sa peau blanche et deux traits d'un tatouage qui dépassent à peine.
Et ce tatouage invisible et à peine dévoilé le trouble plus encore que les fesses ondulantes.

vendredi 8 octobre 2010

Encore du nouveau…

Un nouveau jouet venait de débarquer pour dévergonder nos Wii en transformant en sextoy la manette, renvoyant au musée des Antiquités les bons vieux godemichets, œufs et autres objets vibrants en tout genre.
Et maintenant arrive un nouvel objet qui va révolutionner, ou presque, le monde des jouets. En effet, ce nouvel objet "form 3" s'adapte à la morphologie de chacun, l'on peut en effet le modeler à sa guise. De nombreuses possibilités s'ouvrent ainsi à nous, la seule question est de savoir si nos imaginations seront aussi malléables que ce nouveau jouet…

mercredi 6 octobre 2010

Une petite catin outragée.


Elle est à genoux, devant le miroir et elle aime sa voix paisible, calme et si autoritaire en même temps, elle aime son assurance. Depuis le début, il est ainsi, sûr de lui, sûr de son pouvoir sur elle. Elle est à genoux,  sa culotte baissée à mi-cuisses, ses chaussures avec lesquelles elle se sent si putain, ses bas. Elle aime ces moments où il prend possession d'elle. Elle aime ce plaisir trouble de l'abandon absolu, ne plus s'appartenir, ne plus avoir à décider, devenir son objet.
Il lui demande de se regarder dans la glace, elle n'aime pas se regarder ainsi, mais elle lève les yeux. Elle se regarde et elle lui décrit la pute qu'elle voit dans le miroir. À chaque mot qu'elle prononce, elle sent son trouble augmenter.
Elle a choisi de lui appartenir, de s'offrir sans fin à lui. Il est celui qu'elle attendait, dont elle rêvait, il rend toute chose possible. Elle sait qu'avec lui, elle ira au-delà d'elle-même.
Elle veut se prosterner devant lui, elle aime intensément qu'il l'humilie. Elle veut qu'il la prenne, elle veut être sa femelle…
Ses mots la font chavirer, depuis les premiers jours, depuis le jour où il lui a téléphoné pour la première fois, depuis ce jour où elle a chaviré vers ces plaisirs troubles, vers cet abandon total dont elle rêve depuis toujours, vers cet abandon qu'elle a cherché, espéré, vers cet abandon dont elle a rêvé au travers toutes ses lectures.
Elle est à lui, et ses mains se posent sur elle, sur ses seins, elle gémit, elle est secouée par des spasmes de plaisir….

mardi 5 octobre 2010

Dément !

Une nouvelle collection de sous-vêtements chics et glamour, a priori, ce ne peut être qu'une bonne nouvelle mais cette fois-ci, je n'en suis pas certain. En effet, cette collection-là a la particularité de cacher discrètement un système aimanté qui permet d'ôter ses sous-vêtements plus rapidement.
C'est tout simplement un cauchemar, la fin du plaisir du déshabillage, même si parfois l'on s'est un peu perdu à dégrafer un soutien-gorge, mais avec un peu d'entrainement la technique s'acquiert. Pire encore, imaginez l'effet désastreux des sous-vêtements disparaissant dans un clic alors que l'on claque allègrement le cul de la belle.
Quant à l'argument avancé par la lingerie Dément, puisque c'est son nom, de l'intérêt pour les femmes et hommes pressés, il est peu convaincant, que diable ne connaissent-ils le plaisir lorsque l'on est pressé de prendre la belle à la hussarde la jupe troussée et la culotte à peine écartée ?

samedi 2 octobre 2010

Un fiasco (1)


Trois amis, un soir, après un repas, entre hommes, la discussion continue, autour d'un verre, une bouteille de rhum. Et ils parlent, se racontent, se racontent encore  une fois leurs histoires qu'ils connaissent déjà, et bien sûr des histoires de femmes, de conquêtes. L'un, regardant la couleur dans son verre, fait tourner le liquide, sourit, boit une gorgée et lâche "nos conquêtes, nous nous les sommes racontées et nous les connaissons toutes, mais, quand même un peu de sérieux, nous avons tous connus des fiascos monumentaux, non ?"
Les deux autres regards plongent aussitôt vers leurs chaussures, sans laisser le silence s'installer, Il ajoute « je vais donc commencer » et il raconte.

Il était une fois, comme dans toutes les bonnes histoires, une belle princesse, ou plutôt pour être plus conforme à la réalité, il y a quelques années une nana sacrément bien roulée, des seins à se damner et son cul, une merveille.
Donc cette nana, j'avais une envie certaine de la coller dans mon lit, ou de me la coller n'importe où. Et dans une soirée mortellement ennuyeuse, je tente ma chance, lui propose d'aller faire un tour, j'avais à l'époque une Spitfire, et presque à ma surprise, elle accepte dans un grand sourire et me lance " Deauville".
Je n'hésite pas un instant, pas question que la belle puisse virevolter. Et nous voilà sur l'autoroute, file de gauche, pour arriver au plus vite. Elle, les cheveux au vent, sa jupe qui dévoile ses jambes qu'elle n'arrête de croiser et décroiser.
Deauville, la décapotable, j'étais sûr de mon coup, je m'arrête devant les planches et….
"Et. " reprennent les deux amis.
Et, j'ouvre la portière, décidé à faire le tour en courant de la voiture pour l'aider à descendre, et, à ce moment-là, une douleur fulgurante me cloue sur le siège, un lumbago, impossible de bouger.
Elle n'avait aucune vocation de garde-malade…

Un fiasco 6
Un fiasco 5
Un fiasco 4 
Un fiasco 3
Un fiasco 2