- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


mercredi 30 juin 2010

Une rencontre prévue 3/6


Elle lèche, suce doucement ce doigt, elle aime son goût, son odeur. Mais il quitte sa bouche, caresse sa bouche. Et à nouveau le silence, l'attente. Puis quelque chose, une étoffe, elle ne sait quoi, effleure ses cuisses. Cela glisse, caresse son sexe, elle aime cette sensation, se sentir ainsi offerte, tous ses sens tendus vers cet effleurement, cette caresse. Et cela caresse ses fesses, elle se cambre, tente de suivre le mouvement, de ne pas perdre le contact entre sa peau et ce qui la caresse. Elle gémit doucement; mais ce gémissement est ausitôt étouffé par un "Tais-toi", et son cul est claqué.

Elle reste immobile, attend le prochain effleurement, l'espère, cherche en vain à la deviner. Elle se mordille la lèvre, perdue dans le noir, elle ne doit pas gémir, elle se promet d'y arriver. Elle aime qu'il la domine ainsi. Et surtout, cette position la trouble, l'excite, elle se sait, offerte, ouverte, au-delà de la pudeur, elle sait son sexe ouvert, exhibé, elle sait son clitoris gonflé. Elle se sent chienne et ce salaud se contente de l'effleurer, elle a envie d'être prise, baisée, fouillée, mais elle ne le lui dira pas, il aimerait trop.

Elle entend sa voix sourire "As-tu deviné ce qui glisse entre tes cuisses ?" Elle ne sait pas, elle ne réfléchit pas, elle a juste envie de jouir. Son silence est suivi d'une nouvelle claque sur son cul tendu, " J'ai posé une question", et il appuie terriblement sur la première syllabe, c''était bien inutile, elle a compris que c'était Lui le maître du jeu. "Un foulard ?", elle n'a pas le temps de finir que son cul est claqué à nouveau, claque ponctuée d'un joyeux "perdu !". Bandeau, ceinture, lien, chemise sont suivis de claques répétées, elle jette des mots en vrac, sans réfléchir, des mots impossibles, qu'il continue, ses fesses chauffent, elle est bercée par le bruit de la paume de sa main s'écrasant sur son cul. Elle n'est plus que désir de jouissance.
"Vilaine fille", sa voix la fait taire, et elle mord sa lèvre pour ne pas gémir, ne pas crier son désir de se faire saillir. "vilaine fille, tu as vu, il rit, non tu n'as pas vu dans quel état tu es, tu devrais avoir honte". Et ça glisse encore entre ses cuisses, ca vient effleurer son clito. Elle mord sa lèvre plus fort, elle est prête à jouir, il le sait ce salaud, il en joue, il effleure, titille. Elle se met à onduler, son bassin se tend tout seul, elle n'en peut plus. Elle jouit, ses gémissements étouffés dans la morsure de ses lèvres.

mardi 29 juin 2010

Une promenade…

Un message reçu sur son portable. "Et si on allait se promener tous les deux, dans une heure, prépare toi!" Elle espérait ce message, ils devaient se voir, mais il n'avait pas dit ce qu'ils allaient faire. Il est ainsi, il ne le dit jamais, et elle aime qu'il en soit ainsi. Elle aime se livrer à lui. Et son esprit s'affole, comment s'habiller, elle ne sait où ils vont aller, et il n'a rien dit, rien choisi, et elle le sait bien :  s'il a choisi de la prévenir par un message c'est pour qu'elle ne soit même pas tentée de poser une question. Elle sait ce qu'il aime bien sur…
Et soudain lui revient en mémoire cette première rencontre après de longs échanges. Ce jour-là aussi, il lui avait dit de se préparer pour une promenade. Elle avait déjà une idée de ce qu'il aimait mails lui avait demandé. Et elle se souvient encore de sa réponse " Quelque chose de simple, des talons aiguilles, des bas avec porte-jarretelles, et une robe courte et outrageusement décolletée".  Elle arrive en avance et l'attend. Elle sent les regards sur elle. Elle sent le désir des hommes, mais elle est là pour lui. Elle s'est préparée, et elle se demande encore si elle sera belle à ses yeux, le reste l'indiffère. Son téléphone vibre, un message, bref, "quitte ce café, remonte la rue". Elle se lève aussitôt et marche. Elle sait qu'elle ne passe pas inaperçue, sa démarche, ses seins généreux et ses fesses qui balancent au rythme de ses pas. Le téléphone à nouveau, elle décroche, sa voix, un moment d'appréhension " Tu as un très joli cul, ne te retourne pas, continue de marcher."  Elle continue d'avancer, les sens en éveil, elle entend, elle croit entendre des pas se rapprocher, elle n'est plus sûre. Elle marche, là c'est certain  : une présence. Soudain, une sensation, il est juste derrière elle, elle le sent, elle est certaine, elle ralentit. Il murmure dans son cou, " tu es belle ainsi, veux-tu être ma putain soumise ?", « oui bien sûr », ces mots ont jailli. Il lui saisit soudain les bras, les tire un peu en arrière, "Alors affirme-le, je veux l'entendre". Il la lâche en même temps, elle se redresse, se cambre, relève la tête et annonce crânement face à la rue "Je veux être votre putain soumise". Et tout commence…



lundi 28 juin 2010

Une rencontre prévue 2/6


Une chambre, elle sent la main de l'homme quitter sa nuque. Elle ne bouge pas, la tête légèrement penchée en avant, le regard baissé. Elle sent sa présence derrière elle et commence une phrase "Je.." interrompue par un "tais-toi" murmuré dans son oreille, puis plus rien, un froissement d'étoffe. Quelque chose, du tissu se pose sur ses yeux, elle sursaute mais sent sa présence rassurante et inquiétante à la fois et le laisse nouer ce bandeau sur les yeux. À nouveau, l'attente, rien, il bouge autour d'elle, elle ne sait ce qu'il fait. La regarde-t-elle, lui plait-elle, elle croit, elle pense, elle espère lui plaire. Le tems s'écoule lentement. Ses mains sur elle, il la guide, non il la bouge, et elle est à genoux, elle tourne son visage vers lui, ou vers l'endroit où elle croit le deviner. Ses lèvres s'entrouvrent, prête à le questionner, un doigt sur ses lèvres lui intime de se taire. Et ses mains prennent son corps, elle est à quatre pattes. Une position qu'elle connaît, elle sourit intérieurement, se cambre un peu pour lui plaire. Mais ses mains la reprennent, ce n'est pas cela qu'il voulait. Les cuisses un peu plus écartées, perfectionniste ou maniaque, plus cambrée, ses épaules descendant, plus bas encore, touchent le sol, exagérément cambrée.
Et à nouveau le silence, sans même ses mains s'exprimant sur son corps.
" Vous ferez ce que vous voudrez.", soudain elle entend sa voix prononcer ses mots. Ceux qu'elle prononçait tout à l'heure dans le café, était-ce tout à l'heure, combien de temps s'est écoulé depuis. Et il continue, sa voix continue " Vilaine fille, je vais faire ce que je veux de toi, avec toi" Elle l'entend  sourire, enfin elle croit, elle ne sait plus, elle se demande. Elle sent, elle croit sentir sa jupe remonter. Sa voix le lui confirme, " Des bas, je n'en espérais pas moins. Tu as choisi une belle tenue pour moi." Le geste s'accélère, et la jupe est troussée sur ses hanches. Son sexe nu est offert au regard. Et à nouveau le silence, et l'attente. Elle l'entend, elle croit l'entendre respirer derrière elle, puis sa voix à nouveau "Impudique, totalement impudique, tu es foutrement tentante quand tu exhibes ton con épilé. Une invitation à abuser de toi, à jouer de ton corps, à jouer sur ton corps, à te fouiller sans fin, à t'explorer…" les mots s'enchainent, elle ne sait plus, ses mots forment une musique. Et elle sent son sexe devenir humide et couler le long de ses cuisses. Il parle toujours et, tout en parlant, ses doigts effleurent ses cuisses, il a donc vu. Elle rougit, elle en est sûre. Elle sent alors un doigt sur ses lèvres qui les écarte et glisse doucement, et découvre sur sa langue son goût de femelle excitée.

mercredi 23 juin 2010

Quelques conseils qu'elle m'a donnés….

- Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : Polissez-le sans cesse et le repolissez.
- Sur le métier, ou ailleurs, vingt fois et pire si affinités…
- Vous devez faire quelque chose de plus léché
- J'en salive d'avance
- Vous devez approfondir le sujet, le fouiller, aller plus au fond, et en même temps vous élever
- Là je suis prêt…

mardi 22 juin 2010

Il, elle et lui

Ils étaient complices de jeux tous les deux, s'échangeaient rêves, envies et délires. Ils avaient essayé, testé, tenté des plaisirs en tout sens, essayé jouets et accessoires divers. Parmi leurs jeux, Il aimait qu'elle le sodomise, et c'est tout naturellement que sa question vint : "N'aimerais-tu pas avec un autre homme ?" et il répondit les yeux brillants, "Avec toi, oui," et gourmand ajouta : " tu me le feras sucer aussi ?". Dans un sourire, elle promit de prévoir cela…
Et quelque temps plus tard, lors d'un déjeuner, alors que son regard caressait son décolleté, elle lui annonça qu'elle avait enfin trouvé et qu'il serait enfin le jouet qu'elle offrirait à cet inconnu. 
 Ils se retrouvent chez elle, elle est superbe avec ses talons hauts, sa jupe délicieusement trop courte, son décolleté toujours aussi troublant. Elle lui demande vite de se déshabiller et, lorsqu'il fut nu, elle lui bande les yeux, le caresse lentement, ses doigts glissent sur sa peau en doux effleurements. Il sent un doigt humide se poser sur ses lèvres, elle en caresse les contours lentement, presque au ralenti. Le doigt glisse alors dans la bouche, suce-le lui demande-t-elle. Il suce le doigt, de son mieux, et dans un rire effleuré elle en glisse un second puis un troisième dans la bouche, et il suce encore. Les doigts quittent sa bouche, il sent ses mains se poser sur ses fesses, son souffle chaud, ses mains qui l'écartent et sa langue qui se glisse, lui caresse l'anus. Elle le titille et lui demandant dans un souffle s'il aime cela. Au moment où un oui sort de ses lèvres, un doigt glisse lentement en lui, et il sait, il entend son sourire.
Et alors qu'elle le caresse ainsi, il l'entend téléphoner et susurrer "il est prêt et disponible, il attend ta queue." Le cœur battant, plongé dans le noir il attend, frissonnant de désir, troublé et inquiet. Il sursaute au coup de sonnette, entend ses pas à elle sur le parquet, la porte qui s'ouvre. Sa voix limpide accueillant l'inconnu. Puis une voix d'homme se fit entendre avec un soupçon d'ironie, déclarant le voila donc !
Elle revient alors vers lui, lui glisse à l'oreille "à genoux", et sa main sur la nuque le guide, il entend alors le bruit d'une fermeture qui s'ouvre, et sent, enfin, sous ses lèvres un sexe d'homme. Et sa voix, à elle, toujours au creux de son oreille qui l'encourage, le guide. Et il lèche, et suce, et dans sa bouche le sexe gonfle, durcit. Il ressent un plaisir voluptueux à ce jeu-là. Elle effleure tendrement ses cheveux, pendant que sa main caresse ses fesses. À nouveau un doigt glisse en lui. Il entend alors sa voix sourire " il est temps que tu te fasses prendre, depuis que tu en rêves".
Elle le penche alors en avant, les épaules au ras du sol, cambré, le cul tendu, ouvert, offert. Il sent ses mains l'écarter et le sexe de l'homme se poser entre ses fesses. Les mains de l'inconnu se posent sur ses hanches, et il sent alors le sexe de l'homme commencer à entrer en lui. Ce sexe lui ouvre l'anus, il gémit, sa voix à elle l'accompagne, lui susurre toujours à l'oreille. Il se fait enculer pendant qu'elle le câline, il geint et couine de plaisir. Et l'autre accélère son rythme, s'enfonce tout au fond de lui, l'encule à grands coups de reins. il gémit de plaisir et sent sa main à elle venir effleurer son sexe, puis ses cheveux lui caresser le bas ventre pendant que sa langue chaude le caresse.
Il sent que l'homme accélère, il connaît ce frémissement, ces gémissements pour les avoir éprouvés et pratiqués, de l'autre côté. Il sent le sexe planté en lui vibrer de désir, prêt à exploser. Le rythme accélère encore, son gémissement est continu. Le plaisir est nouveau et intense, il est tout entier ouvert et offert. Et il entend, il sent l'autre jouir en lui. Elle l'effleure alors, effleure à peine son sexe dont il ne sait même plus s'il est ou non en érection et il jouit en longs jets en sanglotant de plaisir.
Elle lui effleure la joue, l'embrasse au coin des lèvres tendrement. Elle lui retire le bandeau, il cligne des yeux quelques instants. Elle se blottit contre lui, dans un sourire lui tourne la tête et il découvre celui qui vient de jouir dans son cul, il a les yeux bandés lui aussi….

lundi 21 juin 2010

Au nom de Elle

Mon billet "Dire pour Elle" a suscité quelques réactions, ELLE n'existe pas,
Mais je sais qu'une "elle" existe
"Elle" c est vague !,
Lui seul peut te dire qui est "Elle",
Oh ben zut! Moi je sais et je ne dirais rien.
Quant à savoir qui est "ELLE", le sait-il lui même ?
Il m'a donc semblé utile d'apporter ici quelques éléments non pas de précision parce que je n'ai pas prétention à clarifier quoi que ce soit. Elle existe, Elle existe par nature, par sa substance même, puisque Elle a été, Elle est et Elle sera. Traduction approximative d'une tournure verbale inexistante.  Dans la phase d'origine, le verbe utilisé se conjugue de façon intemporelle, la temporalité étant marquée par un adverbe, et là cet adverbe est absent. Cela pourrait aussi se traduire pour en rendre le sens par : Elle est de toute éternité. Donc Elle existe, la vraie question serait donc plutôt s'incarne-t-Elle ?
Et si elle s'incarne, procède-t-elle de la sainte et de la putain, ou de la putain à travers la sainte ?
On peut aisément le constater, le sujet est brulant. Et non je n'ai pas dit qu'elle était chaude comme la braise, qui en l'occurrence a été largement utilisée pour trancher, dans le vif, ce genre de débats.
Ai-je ainsi permis d'y voir plus clair, ou devrais je poursuivre sur sa consubstantialité ?

dimanche 20 juin 2010

Une rencontre prévue. 1/6


Le début fut banal, des échanges via internet. Puis des mots qui titillent, qui accrochent, des envies, des désirs qui se répondent. Vient naturellement peu à peu l'idée d'une rencontre. Elle se construisit sans hâte, sans précipitation, cela semblait couler naturellement.
Il l'attendait donc dans ce café cet après-midi-là. Ils n'avaient pas échangé de photos, et il ne savait d'elle que les images que ses mots dessinaient. Mais dès qu'elle entra, il n'eut aucune hésitation : grande, de longs cheveux roux ondulant sur ses épaules. Les bottes hautes, la jupe mi-longue, et ce haut dévoilant sa poitrine, elle était superbe avec un sourire un peu tendu sur les lèvres et son regard qui parcourait la salle. Elle le vit, son sourire s'élargit.
Elle vint s'asseoir à sa table " je suis désolée, je suis un peu en retard". La réponse fut immédiate " Tu as été très vilaine, je vais devoir te punir qu'en penses-tu ?". Elle hésita un instant, très court, puis ses yeux sourirent et elle murmura " Vous ferez ce que vous voudrez."
Et ils retrouvèrent aussitôt le ton de leurs échanges, légers et anodins mais entrecroisés de plus en plus d'envies et de désirs, évocations de plus en plus pressantes, de plus en plus précises. Il lui disait combien il la trouvait plus désirable encore qu'il ne l'avait imaginée et combien il l'imaginait soumise à ses désirs. Ses yeux lumineux répondaient alors pour elle. Il lui disait combien il appréciait cette tenue choisie pour lui, elle se penchait exagérément vers lui, offrant ses seins et ses dentelles aux regards et au sien en premier chef, en lui demandant dans un sourire s'il l'aimait ainsi. Il posa alors sa main sur sa nuque qu'elle courba avec une belle docilité. C'est à cet instant-là qu'il lui annonça, comme une évidence, qu'il voulait la posséder, totalement, qu'il la voulait offerte à ses envies, là, tout de suite. La tête toujours baissée elle murmura un oui.
Indéniablement, c'est lui qui se leva le premier, la prit par la main et la guida. Elle ne se souvint plus ensuite du trajet, il la guidait dans la rue, sa main à nouveau sur sa nuque. Un escalier, une chambre.

jeudi 17 juin 2010

En avoir ou pas, et où ?

Au hasard de mes pérégrinations sur le net, sur un blog d'une libertine effrénée, je lis un billet se terminant par "Je sais que je ne suis qu'un vide-couilles pour lui.  Mais j'adore ça." suivi d'un commentaire d'un inconnu "un vide couille ça m'étonnerait, ce mec n'en a pas…".
Je suis toujours surpris lorsque l'on renvoie à cette question," En avoir ou pas ?". Certes Ernest Hemingway a écrit un fort joli roman, plus souvent nommé que lu, To Have and Have Not. Mais cette question lancinante commence, commence à me les briser menu, comme le déclare Fernand Naudin à sa nièce dans les Tontons flingueurs.
Un examen rapide, certes quelque peu superficiel, fait apparaître que les cas d'agénésie ou d'ablation testiculaire sont pour le moins rares. Même si, au temps béni, non pas des colonies, mais du service militaire, cela constituait un cas de réforme, classé G5 pour être précis. À titre d'information, si je suis assez vieux pour avoir connu cette fascinante activité qu'était le service militaire, et pour éviter toute confusion, j'ai bien été réformé, mais G4. Mais j'ai quand même goûté quelques jours aux joies de la marche au pas, du chant militaire et autres facéties, sous les ordres d'un maréchal-des-logis-chef, "ça vous écorcherait la gueule de dire chef" beuglait-il à intervalles très réguliers.
Cette interrogation reste donc pour moi un grand mystère, moins certes que la phrase péremptoire "Moi j'ai des couilles au cul", autre phrase non moins beuglée du même maréchal-des-logis-chef, "ça vous écorcherait la gueule de dire chef". Anatomiquement cette remarque m'a toujours laissé perplexe et j'ai toujours pensé que cela devait être pour le moins douloureux lorsque l'on veut s'asseoir.
Mais j'ai trouvé, Alléluia, la réponse à mon interrogation un jour dans un livre de Daniel Pennac, la Fée carabine  où l'un des personnages déclare "Proverbe Taoïste, gamin : Si demain, après ta victoire de cette nuit, te contemplant nu dans ton miroir, tu te découvrais une seconde paire de testicules, que ton cœur ne se gonfle pas d’orgueil, ô mon fils, c’est tout simplement que tu es en train de te faire enculer."

mardi 15 juin 2010

Imparfaite

L'on ne dira jamais assez les plaisirs que peut procurer le maniement de la langue. Avant que, lectrices et lecteurs, vos regards ne se mettent à pétiller de lubricité, et au risque de vous refroidir, cessez de vous  pourlécher les babines, je ne parlerai point ici de fellation, de cunnilingus, anulingus et autres jeux labiaux. Je parlais, vous l'avez donc compris, des joies du maniement de la langue française, sans xénophobie aucune, mais je ne digresserai pas ici pour vous raconter des souvenirs de jeunesse avec une belle amie burkinabaise. J'en reviens donc à une phrase d'un auteur classique, moins célèbre pour ses mémoires que pour ses aventures. Donc une phrase jolie de Giacomo Casanova "je la mis à l’imparfaite". N'en déduisons pas trop vite que travaillée avec un gode, donc un auxiliaire, elle eut été mise à la plus-que-parfaite. La phrase complète, tirée (la phrase, pas la femme) des dites mémoires, éclaire mieux le sens : "Malgré son état, elle souhaitait de rester pucelle ; comme elle montrait des fesses à ravir, je la mis à l’imparfaite" Vous l'avez donc compris, elle fut allègrement, le commentaire est de moi, enculée. Et, si la dite sodomie fut imparfaite, ce ne fut point pour cause de défaillance d'érection voire d'éjaculation précoce. En effet comme nous l'a appris notre sainte mère l'église, la sodomie n'est parfaite que si monsieur encule son copain, s'il encule sa copine, la sodomie est imparfaite, mais non moins délicieuse.
La seule question qui reste en suspens est bien évidemment mais qu'en est-il si l'on encule un travesti ?

lundi 14 juin 2010

Debrahlee Lorenzana

Connaissez-vous Debrahlee Lorenzana? Non ? C'est une jeune femme de 33 ans qui a été licenciée par son employeur qu'elle poursuit  pour licenciement abusif. Selon Debrahlee, elle aurait été licenciée en raison de ses tenues jugées trop "sexy", ses managers lui auraient expliqué qu'elle dérangeait ses partenaires masculins.

Au vu des photos disponibles sur le net, je ne doute pas qu'ils aient été plus que dérangés. Mais je serais, pour ma part, tout à fait disposé, pour aider cette jeune femme à s'insérer, à l'accueillir dans mon bureau…..



Dire pour Elle

Chaos inextricable  des désirs multiformes
Désirs éveillés en tout sens et par tous les sens.
Volupté infinie de l'attente et de la naissance des envies.
Tentations troubles et diffuses
Insupportablement délicieuse tension des désirs.


vendredi 11 juin 2010

Mondial de foot…

Le mondial débute enfin, voila une excellente nouvelle. N'en déduisez pas hâtivement que je suis un passionné de foot, bien au contraire, il n'est pour moi de ballons que ovales. Mais la coupe du monde de foot va battre des records d'audience, en 2006 déjà jusqu'à 22,2 millions de téléspectateurs, et principalement des hommes.
D'où l'intérêt de la coupe de monde, des centaines de milliers de femmes, des millions de femmes qui vont s'ennuyez pendant les matchs.
Regardez donc les Bleus jouer, j'ai pour la part d'autres idées de jeux avec de plus agréables partenaires….

mercredi 9 juin 2010

Tôt le matin,3ème variation

Quelques années ont passé, cette année-là, mon bureau est vers les Halles. Un jour, tôt, je pars à mon bureau, un beau début d'été, je sors du métro à Rambuteau. Et, brutalement, elle est là, grande, de l'allure, semblant plutôt ne pas s'être couchée après des heures de fête que sortant de sa couche.
Je passe à côté d'elle, tentante à l'aube. Et pourtant je marche, quand même, vers le bureau et constate alors qu'un homme marche dans ses pas. Je ne peux me résoudre à  ce que cet homme l'embarque. Après une volte-face, je le double, la rattrape et l'accoste. N'ayant  eu le temps de me demander comment l'aborder, je déclare tout de go "À vous  promener seule, vous allez être draguée par un quelconque passant ».
Sa réponse claque " N'êtes-vous pas un passant quelconque ?" Je ne peux que répondre "Non, vous n'avez pas remarqué ?".En retour, elle m'offre le bonheur de son regard plus qu'enjoué.
Licence Creative Commons
Tôt le matin,3ème variation d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

mardi 8 juin 2010

Et ensuite ?

Est ce que cette rencontre matinale a débouché sur une jolie histoire ? Comment pourrais-je ne pas répondre à Muriel ? 
Le récit se termine et commence presque par des indications de temps "Un matin, j'étais parti travailler de bonne heure" et "je fus très en retard au bureau" et l'histoire s'est achevée là. La règle des trois unités du théâtre classique fut presque respectée, Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli. Mais j'avoue ma faute, nous avons dérogé ce jour là à l'unité de lieu. En effet, si je l'ai effectivement abordée à la sortie du métro Rambuteau, pour être précis devant la librairie Marissal Blühe, après son éclat de rire et l'échange de quelques banalités, nous sommes allés boire un café à l'angle des rue Beaubourg et Rambuteau.  C'est là que la discussion est devenue plus intéressante. Elle m’a parlé sa soirée, sa longue soirée qu'elle finissait à peine, regrettant ajoutait-elle de rentrer seule, n'ayant trouvé de partenaire intéressant, ou intéressante précisa-t-elle, à se mettre sous la dent ou sous la langue… Et plus elle racontait, plus les quelques effleurements furtifs sous la table se transformaient en caresses appuyées.
Elle était fatiguée de sa nuit blanche et voulait rentrer dormir, je lui proposai de la raccompagner, et j'eus encore le plaisir de son rire. Nous prîmes alors un taxi, n'en déplaise à Boileau brisant définitivement l'unité de lieu. Blottie contre moi elle ronronnait, ma main de son épaule glissa sur son sein.
Arrivés chez elle, elle me dit de ne pas faire trop de bruit une amie dormait dans la chambre, nous eûmes les autres pièces pour explorer nos envies et  nos corps. Je me souviens de son canapé et de son goût sur ma langue. Je me souviens de ce café qu'elle partit préparer, de ses fesses offertes que je pris debout contre le placard, de ses gémissements et de ses cris….
L'histoire fut belle et intense, mais n'eut aucune suite.

lundi 7 juin 2010

Tôt le matin, 5ème variation

Il y a déjà environ dix ans, je travaillais vers les Halles. J'étais parti tôt et marchais par ce joli matin d'été. Je la vis alors, grande, stylée, semblant non matinale mais encore en fin de soirée et visiblement légèrement éméchée.
Je la croisai, tentation matinale, et partis malgré cette vision, vers le travail. Alors, je vis derrière elle cet homme indéniablement intéressé par la belle. Cette idée s'imposa immédiatement à moi, il ne la méritait pas. Je repartis en arrière, dépassai cet homme, la rattrapai et l'abordai. N'ayant pas pris le temps de me demander comment l'accoster, je me contentai de déclarer : "Madame, si belle, à marcher ainsi, imaginez  le premier passant ne résistera pas." Elle répondit : " Le premier passant ? N'est-ce pas cet étranger m'abordant là ?"  Et son rire éclatant répondit à mon "Non, moi c'est le top !"
J'arrivai très en retard à mon job…

Tôt le matin
Tôt le matin, première variation
Tôt le matin, deuxième variation
Tôt le matin, troisième variation
Tôt le matin, quatrième variation

Licence Creative Commons
Tôt le matin, 5ème variation d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

dimanche 6 juin 2010

Tôt le matin, 4ème variation

Il y a déjà quelques années, je travaillais dans le quartier des Halles. Un matin, j'étais parti travailler à l'aube. Il faisait beau, le début de l'été et je marchais. À cet instant, je l'ai aperçue, grande, de l'allure, semblant davantage terminer sa nuit que matinale et à l'évidence légèrement éméchée
Je passai près d'elle mais ne m'arrêtai pas et avançai quand même vers le bureau. J'aperçus derrière elle un individu qui la suivait. Je décidai immédiatement  que décidément, il ne la méritait pas, je repartis sur mes pas, le dépassai, la rattrapai et lui parlai. Je n'avais pas eu le temps de préparer ce que j'allais lui dire, et déclarai simplement qu'elle était si bien  et qu'à marcher seule ainsi, elle allait se faire draguer par le premier venu.
Elle siffla " Le premier venu, n'est-il pas déjà là ?" Je ne puis que lui répliquer  "Que nenni, je suis ce qu'il y a de mieux." Et elle partit  d'un immense éclat de rire….
Licence Creative Commons
Tôt le matin, 4ème variation d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

samedi 5 juin 2010

Il fait chaud….

Il fait chaud et les filles sont belles, et me revient alors en tête les paroles d'une chanson interprétées par les Frères Jacques, et dont le titre est "Il fait chaud".
Délaissant avant l'heure son torride bureau
L'ami Gaston chez lui est rentré bien trop tôt
Il fait chaud
Il a trouvé sa femme seule avec un monsieur
A part le drap du d'ssus, ils n'avaient rien sur eux
Il fait chaud
Gaston restait sans voix, sa femme ne disait rien
Alors l'autre type a dit "Y a qu' comme ça qu'on est bien"
Il fait chaud, il fait chaud
"Vous croyez ?" dit Gaston, "Je peux vous l'affirmer"
Gaston s'est dévêtu et tout s'est arrangé
Il fait chaud, on peut pas s'fâcher

Je confirme, il fait chaud !

vendredi 4 juin 2010

Aléas climatiques

Pour rester dans des considérations érotico-météorologiques, après la belle chaleur d'hier et les Frères Jacques, l'orage de ce matin, loin de me doucher, m'a rappelé Brassens chantant l'orage.

Par un soir de novembre, à cheval sur les toits,
Un vrai tonnerre de Brest, avec des cris de putois,
Allumait ses feux d'artifice.
Bondissant de sa couche en costume de nuit,
Ma voisine affolée vint cogner à mon huis
En réclamant mes bons offices.

"Je suis seule et j'ai peur, ouvrez-moi, par pitié,
Mon époux vient de partir faire son dur métier,
Pauvre malheureux mercenaire,
Contraint de coucher dehors quand il fait mauvais temps,
Pour la bonne raison qu'il est représentant
D'une maison de paratonnerre."

En bénissant le nom de Benjamin Franklin,
Je l'ai mise en lieu sûr entre mes bras câlins,

Il n'est pas question de laisser les conditions climatiques avoir raison de nos envies décuplées par… le vent fripon sur le pont des Arts….

jeudi 3 juin 2010

Tôt le matin

Il y a déjà quelques années, je travaillais alors dans le quartier des Halles. Un matin, j'étais  parti travailler de bonne heure. Il faisait beau, le début de l'été et j'étais sorti du métro à  Rambuteau. C'est alors que je l'ai aperçue, grande, de l'allure, donnant plutôt l'impression d'une fin de soirée que d'un début de journée, et visiblement légèrement éméchée.
Je la croisai, tentation matinale. Mais je poursuivi, quand même, vers le bureau et 'aperçus derrière elle un homme qui la suivait. C'est alors que je me dis que décidément il ne la méritait pas, je fis demi-tour, doublai celui qui la suivait, la rattrapai et l'abordai. Je n'avais pas eu le temps de me demander ce que je pourrais lui dire et lui dis donc simplement qu'elle était trop bien pour se promener seule ainsi et qu'elle allait se faire draguer par n'importe qui.
Sa réponse claqua " Et vous, vous n'êtes pas n'importe qui ?" Je ne puis lui répondre que "Non, vous n'aviez pas remarqué ?". Et j'eus le bonheur d'un immense éclat de rire….

Licence Creative Commons
Tôt le matin d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

mardi 1 juin 2010

Une parade de blondes pour "remonter le moral"

La Lettonie: est un pays très durement touché par la crise. Un groupe de blonde a lancé l'idée d'un défilé de blondes dans les rues de Riga. Samedi 800 blondes vêtues de rose et blanc et surtout vêtues de court ont défilé pour remonter le moral des Lettons.
Les images en sont disponibles sur internet, bien sur.
Je ne connais pas l'avis des Lettons, mais à titre personnel, je ne suis pas certain que ce qui est remonté s'appelle le moral….