- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


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vendredi 24 septembre 2010

Enfin

À la terrasse d'un café, assis tous les deux. Il parle de tout et de rien, elle sourit en l'écoutant, ils n'ont pas besoin de se dire leurs désirs, leurs envies les plus secrètes, leurs longs échanges par mails, leurs échanges téléphoniques leur ont permis de se découvrir, de découvrir avec délices leur complémentarité. Aujourd'hui ils se voient enfin, découverte ultime, l'autre dans sa réalité, son sourire, sa manière de bouger, son odeur, son parfum. Ils sourient tout deux, et il parle encore, il aime son sourire, il aime le provoquer, le créer. Il aime jouer et prolonger ce moment, prolonger l'attente et la maîtriser seul. Elle sait que tout va basculer, qu'il va la faire plonger dans leurs plaisirs et qu'il décidera seul de ce moment. Elle sourit et attend cela, plaisir trouble de l'attente.
" À propos, lâche-t-il soudain, j'ai oublié de te demander quelque chose, un détail, le rosebud, préfères-tu te le placer toi-même ou te le faire placer ?"
Elle baisse les yeux, ne sourit plus, se sent soudainement soumise, femelle offerte, et répond : " les deux sont tout aussi humiliants l'un que l'autre." Elle relève les yeux et croise son regard : souriant, triomphant, elle aime s'abandonner à lui, elle est heureuse et fière de devenir sa petite putain, elle aime l'adjectif "sa".
Un peu plus tard, à genoux, les yeux bandés, elle le sent, l'entend tourner autour d'elle, ses seins sont offerts, sa culotte humide, humide étant un doux euphémisme, baissée à mi-cuisses. Qu’elle aime cette position, offerte, totalement ! Il caresse son visage avec le rosebud froid, tout en lui susurrant à l’oreille " tout aussi humiliants l'un que l'autre" je ne sais que choisir..."
Il joue, il lui avait dit et redit qu'il aimait par-dessus tout jouer. C’est alors qu’elle sent le bijou, posé juste entre ses fesses, elle sursaute et l'entend :" non, tu ne dois pas bouger, immobile et sans liens, ce serait trop facile si tu étais attachée..." Et elle sent le rosebud s’immiscer lentement, très lentement, il aime prendre son temps, savourer l'instant. Elle aime s'ouvrir ainsi et qu'il prenne possession de la chienne qu'elle a choisi de devenir pour Lui.

5 commentaires:

  1. Date de publication 25 septembre 2010 01h07

    Elle aime tans ces moments où elle se sait offerte, où elle ne dirige plus rien, où elle est à lui ...Où elle dépend de lui ...
    c

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  3. Date de publication 25 septembre 2010 16h31

    C'était un véritable régal... A lire ;)
    Bon weekend à Vous

    Elyne

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  4. Date de publication 25 septembre 2010 20h04

    Chilina, Elyne quels plaisirs les commentaires de telles lectrices...

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  5. Date de publication 27 septembre 2010 17h48

    Hummmmm...............
    anna75

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