- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


mercredi 29 décembre 2010

Zoologie !

Après les canards, les rats, encore une étude fascinante. En effet si, comme on a pu l'apprendre récemment, l'absence de rapports sexuels peut entrainer chez certains canards une augmentation de la longueur du pénis, chez les rats le sexe permettrait un développement du cerveau.
Un amalgame rapide permettrait-il de conclure, hâtivement peut-être, que la phrase chère à Johnny « cheveux longs idées courtes » devrait plutôt se décliner en sexe long idées courtes ?
Tiens, je vais encore me faire des amis là !

mardi 28 décembre 2010

Un peu raide…

Parfois, l'on m’a reproché mes jeux de mots approximatifs et je dois en convenir : j'aime les calembours douteux, mais " le calembour est la fiente de l'esprit qui vole."

Selon un article lu sur internet, mais que ne lit-on sur internet, une Américaine de 56 ans Carolee Bildsten est accusée "d'agression aggravée avec un dispositif rigide de plaisir féminin", elle aurait frappé un agent de police avec un sextoy. Mais l'article n'en précise ni la taille ni le modèle. Par contre le journaliste précise que ne s'étant pas présentée au tribunal, le juge a décidé de "l'appeler de nouveau à la barre."

Oh, my god, elle est un peu raide celle-là !

lundi 27 décembre 2010

Une histoire de canard

Les fins d'années sont toujours l'occasion de rétrospective pour la presse en mal de remplissage de colonnes. Le Point n'a pas failli à la tradition avec 40 listes pour ne pas oublier 2010. Pour ceux qui, ensevelis sous les cadeaux, étouffés par la dinde aux marrons, submergés par les huitres, noyés dans le champagne, ou pire si affinités, n'auraient pas le temps de lire en détail cet hebdomadaire hilarant, une des listes s'intitule 10 histoires de sexes. Et la première est fabuleuse, je cite : " Chez certains canards, plus les candidats sont nombreux à se disputer les femelles, plus leur sexe s'allonge. Dans les groupes où la concurrence est rude, les pénis peuvent gagner 25% en longueur."
Après avoir lu cette information capitale, je dois avouer avoir regardé d'un autre œil le foie gras servi au repas de Noël. Mais surtout, j'ai pensé que certains apprécieraient d'avoir des gènes de canard. Et je me suis demandé si Rocco Siffredi n'avait pas dans ces ancêtres une aïeule qui, se prenant pour Léda et ne trouvant de signe, n'avait eu des relations avec un canard. Une période de recherche infructueuse de partenaire expliquerait donc la taille de son pénis…

mercredi 22 décembre 2010

Liste

Un vibromasseur, un godemichet, un plug, une paire de menottes, un œuf vibrant à télécommande à distance, une cravache, des pinces, un martinet, un gode anal vibrant, des boules de geisha, une chaine à seins, un gode ceinture, un double gode ceinture vibrant, un bâillon, un bandeau, un slapper, un paddle, une barre d'écartement, un carcan, une croix de Saint-André, un fouet, une canne, des poids, des bougies, une cagoule, et un raton-laveur…

À quel Père Noël pervers puis-je envoyer ma liste demanda-t-elle.

mardi 21 décembre 2010

Un quatuor… (2)

Avant de partir pour Paris, Elle avait eu avec Aglaé une discussion, rien que de très classique au fond. Elle lui disait "il faut faire le point, savoir si l'on continue, pas question de partager", ce que se disent tous les couples ou presque avant une telle séparation.
Et ses mots étaient entrecoupés par les baisers d'Aglaé, par sa bouche sur la sienne, par sa langue caressant sa langue. L'explication se termina par les deux corps enlacés, épuisés de plaisir. Elle partit le lendemain.

Les premiers temps à Paris furent consacrés aux études et à de longs échanges par mail avec Aglaé. Certes, il y avait une fille qui lui plaisait, tout le contraire d'Aglaé, petite, très féminine et dont le regard pétillant la déshabillait, mais Elle n'envisageait pas de tromper ainsi Aglaé. Elle en aurait été bien incapable, Elle n'aurait jamais osé. Pourtant, certains soirs, alors qu'Elle pensait à sa belle et que ses doigts couraient sur Elle, l'image de la blonde venait se superposer à celle d'Aglaé.
Un soir, à la faveur d’une fête où elles se trouvèrent toutes deux invitées, Elle avait bu quelques verres, et, à nouveau, le regard de cette blonde, mais l'alcool aidant, loin de baisser les yeux, Elle s'est approchée d'elle le sourire aux lèvres.
Tout s'est enchaîné très vite, quelques mots, très peu, des mains qui se frôlent, des lèvres qui se cherchent. La blonde qui la prend par la main, la conduit vers sa voiture garée tout près. Là, sur le parking ses cheveux blonds enfouis sous sa jupe, son string à peine écarté, la langue qui caresse, titille, et Elle bascule, les mains crispées dans la chevelure d’or. Son sourire humide ensuite, le trajet peuplé d'envies, et la nuit intense, peuplée de jeux et de jouets.
Au réveil, une gueule de bois, Elle ne savait plus si Elle regrettait, si Elle ne s'éloignait pas d'Aglaé. Entre deux cafés, Elle confia ses questions à la blonde dont la seule réponse fut un éclat de rire avant de lui glisser : " tu es amoureuse, c'est bien, cela ne t'empêche pas de jouer, c'est plus sympa que de te caresser toute seule coquine !" et sa main glisse déjà vers l'entre cuisse.
Le séjour à Paris se passa ainsi, entre études, mails enflammés avec Aglaé et nuits de folies érotiques avec la blonde.

lundi 20 décembre 2010

Du genre épistolaire

L'importance, l'enjeu des lettres d'amour n'est plus à démontrer; leur cynique efficacité non plus. Qui ne se souvient des conseils donnés par le prince Korasoff à Julien ? Pour celles et ceux qui auraient inopportunément un trou de mémoire, j'évoque ici le Rouge et le Noir qui n'est pas une association de supporters du Stade Toulousain, mais un roman de Stendalh; à lire de toute urgence si vous avez cru un instant que je citais la chanson de Jeanne Mas. Donc le prince Korasoff donne trois conseils à Julien pour reconquérir sa belle : la voir tous les  jours, faire la cour  à une femme de sa société mais sans se donner les apparences de la passion et écrire à cette dernière des lettres passionnées.
Pour écrire ces lettres-là, le prince précise : "J'ai dans mon nécessaire six volumes de lettres d'amour manuscrites. Il y en a pour tous les caractères de femme, j'en ai pour la plus haute vertu."
À la lecture d'une dépêche récente, je me demandais si Scott et  Nicole avaient à leur disposition un tel ouvrage. Ils se sont envoyés 45.000 emails depuis 1998 et vont enfin se marier. Vont-ils publier un recueil pour les internautes en mal d'inspiration ?
Mais la vraie question est ailleurs, s'il leur a fallu autant de mails pour aboutir au mariage, pourront-ils maintenant se parler sans l'intermédiaire de leur clavier ? Je n'imagine que trop la scène lors de nuits torrides entrecoupées d'envoi de mail.

dimanche 19 décembre 2010

Une soirée

Samedi soir, ils sortent, leur club habituel. C'est presque un rituel, le vestiaire, le bar, elle boit un gin-fizz, lui caresse la main et file sur la piste. Il la regarde danser, elle est belle, toujours de noir vêtue. Elle danse, une féline sans aucune pudeur. Deux hommes sont collés à elle, leurs mains, sur elle, ils caressent ses seins, ses fesses, glissent sous la robe courte. Elle le cherche du regard, lui sourit. Il connaît ce sourire, s'approche lentement. Elle se glisse vers lui, effleure sa joue d'un baiser, susurre à son oreille. Il pose sur ses jambes ses mains qui remontent lentement sous la robe et fait lentement glisser la culotte. Les deux danseurs se sont immobilisés et regardent, il s'éloigne la culotte à la main, s'assied sur un tabouret du bar.
Les danseurs se rapprochent, ils sont quatre maintenant, leur sexe sont sortis. Celui qui est derrière elle soulève la robe, elle se cambre et il glisse en elle. Elle se courbe en avant et prend dans sa bouche un sexe tendu. Elle le suce pendant que l'autre homme la pénètre. Elle sent les regards sur elle, des mains font jaillir ses seins de sa robe, et son regard plonge dans celui de son homme, elle voit sa main posée sur son sexe. Ils connaissent tous deux leurs désirs. Celui qui la prend jouit en elle , un autre lui succède, la jouissance l'emporte, pendant que ces hommes jouissent d'elle, en elle.
Elle continue à danser, sa robe remontée sur ses hanches la dévoile à chacun de ses mouvements, et à nouveau des hommes s'approchent, l'un l'embrasse. Le désir  renaît en elle, elle le prend par la main, quelques marches, allongée. Son homme est là, il tient sa main. Des hommes se succèdent pour la prendre, vague de plaisir.
La soirée se termine lentement, son homme est près d'elle, elle lui sourit tendrement. Les yeux dans les yeux, ll se caresse sur elle.


samedi 18 décembre 2010

Rencontre du troisième type….

Rencontres du troisième type, Close Encounters of the Third Kind, est un film est un film de science-fiction américain, réalisé par Steven Spielberg en 1977. Son titre est tiré de la classification de Hynek, méthode de classification des observations d'OVNI proposée par l'astronome américain Josef Allen Hynek.
Le système est le suivant :
Lumières Nocturnes (NL) : le ou les témoins voient juste une ou plusieurs lumières dans le ciel nocturne à plus de 150 mètres de distance, qui leur paraissent anormales.
Disques Diurnes (DD) : le ou les témoins voient un OVNI lointain. Contrairement à ce que le nom peut faire penser, l'OVNI en question n'a pas forcément la forme d'un disque.
Radar-Optique (RV) : l'OVNI est vu à la fois en visuel et sur un ou plusieurs écrans radars.
Rencontre Rapprochée du 1er type (RR1) : le ou les témoins voient un OVNI, quel qu'il soit, à moins de 150 mètres.
Rencontre Rapprochée du 2e type (RR2) : l'OVNI laisse des preuves matérielles, comme des traces au sol.
Rencontre Rapprochée du 3e type (RR3) : le ou les témoins voient un OVNI et ses occupants, ou alors seulement les prétendus occupants d'un OVNI mais sans ce dernier.

Postérieurement, d'autres UFOlogues ont rajouté trois catégories:
Rencontre Rapprochée du 4e type (RR4) : le ou les témoins prétendent avoir été enlevés par les occupants d'un OVNI. Il y a deux types de rencontre RR4.
Rencontre Rapprochée du 5e type (RR5) : le ou les témoins prétendent être entrés en communication avec les occupants d'un OVNI.
Rencontre Rapprochée du 6e type (RR6) : un ou plusieurs témoins (ou animaux) sont tués par un OVNI ou ses occupants.

Si l'un ou lune d'entre vous n'a pas tout compris, je ne peux que vous conseiller de vous rapprocher du club d'Ufologues le plus proche de votre domicile.

Mais, il manque une catégorie dans cette belle classification. En effet, un chinois Meng Zhaoghuo affirme avoir rencontré en 1994 une humanoïde femelle, qui faisait 3 mètres de haut, avait 12 doigts, les poils des jambes tressés, qui elle voulait lui faire l'amour. Et pour ne pas la contrarier, il aurait eu des relations sexuelles avec "elle" pendant 40 minutes.
Il n'y a aucune raison de mettre en doute le témoignage de ce monsieur, même si à titre personnel, même en avalant une boite de Viagra, je me demande comment j'aurais pu bander dans un cas pareil.

Je propose donc, en hommage à monsieur Meng Zhaoghuo de créer une nouvelle catégorie:
Rencontre Rapprochée du 69e type (RR69) : le ou les témoins prétendent avoir eu des relations sexuelles avec les occupants d'un OVNI,  une sous catégorie pourrait être ajoutée par la suite Rencontre Rapprochée du 69e type bis  (RR69bis) : le ou les témoins prétendent avoir pris une veste avec les occupants d'un OVNI.






vendredi 17 décembre 2010

Un quatuor… (1)

Internet permet de rentrer en contact avec de nombreuses personnes, la contrepartie est que l'on ne sait plus parfois si son interlocuteur-trice est à côté ou au bout du monde. C'est ainsi qu'il a longuement dialogué avec elle avant de réaliser qu'elle habitait tout simplement à l'autre bout du monde. Mais qu'importe, la distance avait finalement peu d'importance dans leur relation étrange qui se développait, en effet dès leurs premiers messages, elle lui avait signifié vertement qu'elle était lesbienne et pas du tout intéressée par un homme quel qu'il fût. Une relation sans enjeu, avait-il répondu. Et leurs échanges s'étaient intensifiés.
Sa situation amoureuse semblait quelque peu confuse, elle finit par accepter de lui raconter cette histoire-là, une histoire à quatre.

Et, c'est là, lecteur, hypocrite lecteur, - mon semblable, mon frère! -, que s'est posé à moi une cruelle question. Depuis la création de  mon blog, je surfe avec allégresse sur Elle, parlant d'Elle sans jamais la nommer. Mais ici avec quatre Elle, comment pourrais-je arriver à écrire cette histoire sans sombrer dans la confusion la plus extrême alors qu'il n'est question que de fusion extrême des cons des quatre Elle.
J'ai donc cherché une inspiration dans les quatuors célèbres. Et je vois d'ici les regards lubriques à l'idée de quatuor à cordes, de liens, de …Ce n'est pas vers ces quatuors que je me suis orienté. J'ai alors tout naturellement pensé au quatuor le plus célèbre, ou presque, les trois mousquetaires. Mais ne me voyant pas nommer une Elle Porthos, j'ai cherché à féminiser, en vain, les noms des mousquetaires. J'ai ensuite cherché pour les quatre Elle du côté de Renault et envisagé de décliner la gamme. C'est alors que l'inspiration m'est venue de ma muse. Les Elle étant quatre porteront donc le nom des Grâces qui étaient trois, la Elle d'Artagnan restant Elle.

Elle commença donc à lui raconter son histoire, sa longue histoire disait-elle avec Aglaé. Aglaé est une femme physiquement très masculine. Elle dit avoir été très attirée par ce contraste, cette ambigüité,  Aglaé a un côté garçon manqué très marqué, et un corps de rêve, grande, très grande, élancée, des seins superbes, un cul à se damner, souligné par deux fossettes au dessus de ses superbes fesses. Mais ajouta-t-elle, cette relation était routinière et sans passion, tant de choses les séparaient, Aglaé lui reprochait d'être trop intellectuelle et Elle trouvait qu'Aglaé était trop prévisible, sotte, vulgaire et alcoolique.
Mais si Elle dominait Aglaé psychologiquement, Aglaé faisait divinement l'amour, cette manière de la tenir, de la faire jouir, de jouer au mâle la rassurait.
Et c'est à ce moment-là qu'Elle vint en région parisienne pour terminer une formation…

jeudi 16 décembre 2010

Elle veut…

Elle veut des mains sur elle, qui frôlent, effleurent, caressent, touchent, tâtent, pétrissent. Elle veut des doigts qui griffent, fouillent, pincent. Elle veut des langues qui lèchent, s'insinuent, glissent, lapent. Elle veut des sexes d'hommes qui glissent dans sa bouche, dans sa chatte, dans son cul, elle veut des sexes d'hommes qui durcissent dans ses mains, sous sa langue, entre ses lèvres. Elle veut des sexes de femmes qui se collent contre sa bouche, qui coulent sur sa langue. Elle veut des seins d'hommes, de femmes à téter, à sucer, à mordiller, à pincer. Elle veut des sexes qui la prennent, la remplissent, la défoncent. Elle veut des mains qui claquent son cul tendu, elle veut des corps contre le sien qui s'offrent, se cambrent, la prennent. Elle veut des lanières de cuir qui claquent, elle veut des liens, elle veut des corps liés dans des positions obscènes, elle veut des gémissements, des soupirs, des râles de supplication, des hurlements. Elle veut des pinces sur ses seins, sur ses lèvres, elle veut des godes qui vibrent dans sa chatte ou son cul, elle veut des hommes, des femmes qui jouent de son corps sans trêve, elle veut.. elle veut ne plus vouloir, elle veut ne plus que subir, elle veut ne plus que jouir.

Un roman…

Les librairies recèlent des trésors parfois insoupçonnés. Je viens notamment d'apercevoir un roman au rayon jeunesse au titre élyséen "Carla aux mains d’or."
 Et aussitôt j'ai une pensée pour Marcel de Boby Lapointe "Y’a pas qu'ses mains qui font des choses bien."

mardi 14 décembre 2010

Salut l'artiste

Vendredi, Paris était couvert de neige, pendant que certains tentaient vainement de faire avancer leur voiture, un artiste resté anonyme a eu l'idée d'utiliser les pelouses enneigées du Champ de Mars comme toile. Il a dessiné un sexe d'homme, peu visible du sol mais offrant de la tour Eiffel un superbe point de vue aux touristes des deux sexes, voire du troisième.
Paris capitale du glamour !

lundi 13 décembre 2010

Les méfaits du tabac

Tu boites ?
Le trottoir était couvert de glace, je suis tombé en allant chercher des cigarettes pour ma copine.

vendredi 10 décembre 2010

Joyeuse coquine

"Joyeusement coquine" lui avais-je écrit, elle répondit : "Est-il possible d'être coquine autrement que dans la joie ?"La question est trop jolie pour ne pas apporter quelques éléments de réponse ?
Certes, il semblerait normal, dans la norme, de penser que l'on ne peut coquiner que dans la joie. Cela peut paraître contradictoire avec mon pessimisme habituel, mais le dépassement des contradictions est une vielle tradition pour moi.
Mais force est de constater que nous avons tous, me semble-t-il, quelques souvenirs surprenants sur ce point. Et je me souviens notamment d'une belle que j'avais allègrement draguée sur quelque site de rencontres, mais peut-être avec une allégresse pas assez partagée. Donc, le jour de la rencontre dans un café, je vis la dame arriver, délicieusement tentante. Lors de la discussion autour d'un verre, elle me lâcha soudainement : " Quand on baise, on baise, on n'est pas là pour rigoler." Elle n'a jamais fini sa phrase, interrompue par mon rire. Vexée, elle a quitté le café avant même que j'aie fini de rire. Ce n'était pas difficile, puisque alors que cette histoire date de quelques années, j'en ris encore….

jeudi 9 décembre 2010

À pleines dents

Une habitante de l'État du Wisconsin âgée de 57 ans a été arrêtée. Selon les informations disponibles, elle aurait, avec les dents, sectionné un organe de son mari âgé lui de 79 ans. Contrairement à ce que j'ai cru à première lecture, ce n'est pas un remake du Monde selon Garp, mais plutôt de Midnight Express. En clair, elle a sectionné non le sexe mais la langue.
Il aurait peut-être du éviter d'épouser une jeunette pleine de fougue !

mardi 7 décembre 2010

Début de soirée

Samedi soir, ils se  préparent à sortir. Ils vont aller dans leur club habituel, en centre ville, ils en apprécient l'élégance feutrée et la clientèle. Elle se prépare, une robe noire près du corps, courte qui met son corps en valeur, des bas bien sur, une culotte pour le plaisir de la quitter dit-elle toujours. Il fait froid ce soir, froid et humide. Elle met son manteau, des bottes, fourre ses escarpins dans un sac et ils sont prêts à partir.
Ils arrivent au club, laissent leur manteau au vestiaire, situé à côté du bar. Pour quitter ses bottes elle s'assied sur un tabouret de bar, son ami est à coté d'elle, elle enfile ses escarpins noirs aux talons délicieusement hauts. Un homme s'approche, se penche, effleure le pied, caresse délicatement la cheville, ôte la chaussure gauche. Elle sourit, pose sa tête sur l'épaule de son ami. L'homme devant elle continue lentement de lui caresser la jambe, très lentement, approche ses lèvres, embrasse la jambe, caresse le bas du bout de la langue. Ses doigts lentement, très lentement remontent le long de la jambe, de la cuisse. Elle feule, écarte ses cuisses, elle sent les doigts qui atteignent le haut des bas, découvre sa peau. Elle sent son souffle sur ses cuisses. Ses doigts se rapprochent de la culotte et y glissent doucement, il caresse doucement son sexe, du bout des doigts, puis de la langue.
Elle renverse la tête en arrière, sa joue contre celle de son ami, se laisse aller et jouit.
La soirée commence si bien.

lundi 6 décembre 2010

Fiasco (3)

C'est donc à mon tour, dit le troisième, de raconter.Il était une fois une dont les mots étaient beaux. Vous l'avez compris, je l'avais draguée sur une messagerie, et pour le moins elle n'avait pas froid aux yeux. Après quelques échanges chauds, nous avions décidé de nous rencontrer, avec un rendez-vous dans un café. Rien que de très classique.
J'arrive donc en avance. J'avais vu quelques photos d'elle, peu vêtue, mais n'avais pas vu son visage. Je sais qu'elle est châtain, cheveux mi-longs, une jupe suffisamment longue pour que l'on ne voit pas trop facilement qu'elle porte des bas mais pas de culotte.
Alors que je parcours la salle du regard, je la vois rentrer, je souris, elle me rend ce sourire. Une ou deux banalités et je lui propose de boire un verre, l'on s'assied. Vu le ton de nos échanges précédents, après quelques minutes de banalités, la regardant dans les yeux je lui déclare que je suis ravi d'être assis face  à une telle joyeuse salope au cul nu. Son visage se fige, elle blêmit, se lève, me lance un sonore "pauvre type !" et disparaît.
Je reste seul, surpris et c'est alors que mon portable vibre, un texto "Deux minutes de retard et vous étiez déjà avec une autre. Quelle élégance !"

Un fiasco 6
Un fiasco 5
Un fiasco 4 
Un fiasco 2 
Un fiasco 1

samedi 4 décembre 2010

Bienvenue au club

Je t'adore mon cher
Tu fais donc partie d'un club très fermé !

Fiasco 2

Les rires suivant ce récit sont vite interrompus par un vigoureux " à qui le tour ?" l'un des deux auditeurs sourit et se lance.

Il était donc une fois là aussi une belle nana. Moins romantique que toi, ou plus pragmatique je l'avais invitée, non à aller passer le week-end à Deauville mais au restaurant pour un plateau de fruits de mer, avec la ferme intention de déguster la belle en guise de dessert.
J'avais donc réservé une table dans un restaurant de fruits de mer honorablement connu sur la place de Paris. J'étais passé chez moi, me doucher, me raser de près et mettre mon costume sortant du pressing. À l'heure au restaurant, je l'attends, savourant à l'avance les fruits de mer et les autres aussi. Elle apparaît, ravissante, un décolleté fabuleux. Le repas commence sous les meilleurs auspices. Le jeu de séduction se développe. Tout se déroule au mieux. Le repas arrive à sa fin,  et au moment où je suggère d'aller boire le champagne chez moi, j'entends un grand cri derrière moi. Avant que je n'aie pu me retourner, je reçois dans le dos un plateau de fruits de mer lâché échappé des mains du serveur qui venait de lâcher ce juron. Je blêmis, elle explose de rire, les serveurs accourent, tendent de réparer les dégâts. Et elle me lance alors "j'adore les fruits de mer, mais là, tu sens trop la marée, une autre fois peut-être et pense à prendre un ciré" et elle disparaît dans un grand rire.

Un fiasco 6
Un fiasco 5
Un fiasco 4 
Un fiasco 3

Un fiasco 1

vendredi 3 décembre 2010

La plus belle des premières fois

Et, puisque vous écrivez souvent sur des premières fois, que ne nous racontez-vous la plus belle de vos première fois, m'a-t-elle écrit.
Je dois avouer ne pas savoir refuser de répondre à une telle invitation. Je me suis cependant d'abord demandé si je ne devais pas lire là un reproche concernant la trop forte occurrence de ce thème dans mes textes. Mais la question posée n'était pas celle-là et donc je décidai de reporter cette réponse à plus tard.
J'ai donc essayé de trouver dans mes premières fois laquelle était la plus belle. il m'a semblé très vite que les plus belles, parmi lesquelles il me resterait ensuite à choisir, étaient celles construites au fil du temps, au fil des mots, ces rencontres faisant suite à de longs échanges permettant de se découvrir en tous sens. Ce temps de préparation, de construction, d'élaboration est un temps délicieux de naissance de désirs, d'envies qui grandissent peu à peu. Ce temps m'a laissé vivre sans cesse et sous mille aspects ces rencontres jusqu'au jour de la rencontre, aboutissement ultime de ces désirs partagés.
Mais, la question du choix entre ces différentes rencontres, dont je ne vous donnerai pas le nombre, reste entière.
Et si la plus belle de ces rencontres n'était pas celle qui ne brisait aucune des envies rêvées, celle dont la réalisation ne créait aucun hiatus. Et si la plus belle de ces rencontres était celle qui n'a pas eu lieu, restant dans le domaine magique du rêve. Et si la plus belle était celle(s) où la belle n'est pas venue, laissant le désir s'épanouir sans jamais se heurter au réel ?

jeudi 2 décembre 2010

Un sourire

" Lorsque je l'ai revue quelques jours après, elle avait le sourire aux lèvres…
- Oui, mais lesquelles ? "

Une bonne nouvelle.

La lecture des différents dépêches sur internet me surprend souvent, mais cette fois-ci me réjouit profondément. Je tiens à préciser tout de suite imaginant les sourires narquois que je n'ai pas l'intention de commenter ici la nouvelle publiée sur Le Post annonçant la récolte d'un radis de 60 cm pour 1kg7…
Ce qui me réjouit, c'est l'attribution du prix de la plus mauvaise scène de sexe en littérature, le jeudi 30 novembre à Rowan Somerville, pour The Shape of Her, son second roman. Vu le niveau atteint "Tel un lépidopériste épinglant un insecte à la peau dure avec une pointe émoussée, il s'enfonça en elle." Un lépidopériste étant l’un spécialiste des lépidoptères, ordre d'insectes qui ont quatre ailes couvertes de fines écailles, une trompe roulée en spirale, et qui subissent des métamorphoses complètes.
Je suis totalement rassuré à la lecture de ce texte, je ne pourrai pas faire pire, quoique, avec un peu de bonne volonté …
Par contre, en lisant cet article, je repense au regard qu'a eu cette collègue lorsque j'ai dit qu'elle était une fine mouche, aurait-elle lu cette dépêche ?