- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


vendredi 30 septembre 2011

26 secondes


Lu dans un journal, qu'importe lequel, un article sur une jeune femme qui fait de la prévention et distribue dans ce cadre là préservatifs masculins et féminins. Et l'article précise que son point fort, c’est le déroulage de préservatif. En 26 secondes chrono, la jeune femme réussit à déballer, sans l’abîmer et enfiler un préservatif sur un faux sexe en plastique.
J'avoue avoir été impressionné par ce chrono. Je n'ai jamais réussi à être aussi rapide. D'autant plus que contrairement à d'autres activités, le fait de le faire à quatre mains ne fait pas forcément gagner du temps. Et nous ne sommes pas si pressés.
Mais par contre, une telle dextérité, une telle rapidité, c'est une sacrée bonne nouvelle pour les éjaculateurs précoces.

lundi 26 septembre 2011

Une passerelle (2)

Six, sept pas, une fine chaîne orne sa cheville, jamais cette passerelle n'a été aussi belle que ce soir. Mais hélas pas un souffle de vent, certes ce n'est pas le pont des Arts et son vent "Qui rebrouss' les bois, détrouss' les toits, retrouss' les robes" mais cet air lui trotte déjà dans la tête. Et, peut-on l'avouer, mais ce qui lui trotte dans la tête ce n'est pas la voix de Georges Brassens, dont pourtant il connaît ou croit connaître tout le répertoire. Non, ce qui lui trotte dans la tête c'est la version des Rita Mitsouko. Mais avant de crier à l'hérésie, au scandale, écoutez donc cette voix, et sa manière de trousser les robes, c'est à se damner. Et il se surprend à chantonner sur sa passerelle en rêvant d'un envol de cette jupe, alors que ces fesses continuent à le narguer allègrement en oscillant au rythme d'il ne sait quelle musique. Il ne voit plus que ce déhanchement, incitation à la lascivité, à la lubricité. Il espère une intervention d'Éole, "Moi qui n'ai prié Satan Que lorsque j'étais amoureux" son répertoire de chansons françaises s'emballerait-il ?

Mais Éole n'était pas ce jour-là convié à la fête.

Huit, neuf, dix pas, que faire ?

dimanche 25 septembre 2011

Echange de SMS

Lui: Jeudi soir ?

Elle: Parfait, où ?

Lui Je passe chez toi te prendre.

Elle: Prendre ? Dans quel sens ?

Lui: En tout sens !

vendredi 23 septembre 2011

Luxembourg

Non, je n'ai pas l'intention d'évoquer ici le rapace nocturne de la famille des strigidés, aux yeux gros, ronds, tournés vers l'avant et entourés de disques de petites plumes effilées qui se dressent en aigrettes de chaque côté de la tête, élément qui, comme chacun le sait, permet de les distinguer des chouettes. Et je n'évoquerai pas plus non plus la célèbre station de radio. Je pensais simplement au jardin parisien, et me demandais s'il existait quelque habitant de Paris qui n'ait un souvenir, voire plusieurs, plus ou moins érotique lié à ce jardin.

Qui n'a pas un jour d'été ensoleillé laissé son regard s'attarder sur une inconnue qui s'offrait à la fois aux rayons du soleil et aux regards, la jupe outrageusement relevée dévoilant ses cuisses nues ?

Qui n'est pas resté pour le moins rêveur devant, ou plutôt derrière une inconnue se penchant pour admirer la statue d'un faune et ainsi cambrée faisait ressortie le galbe de ses fesses ?

Et qui n'a pas eu un jour un rendez-vous là, enlacements furtifs, doigts s'égarant et égarant ainsi ses sens, ou qui n'a pas eu jour entre aperçu un couple dont les regards ne laissaient aucun doute sur les égarements ?

Vous dirais-je que j'ai hâte de retourner marcher dans ces allées....

lundi 19 septembre 2011

Au bar....

Un homme s'approche du bar, s'accoude, se penche en avant et demande : " Vous avez quoi comme blonde ?"
" Moi ! " s'exclame joyeusement la belle assise là....

mardi 13 septembre 2011

Une passerelle (1)

C'était un jour ou un soir, peut-être tout simplement entre chien et loup dans une gare quelconque de banlieue, comme beaucoup de gares de banlieue. Cette gare consiste en fait en deux quais séparés par deux voies en courbes, le tout adossé d'un des deux côtés à une vieille et petite gare qui fut il y a bien longtemps champêtre. Et bien entendu, quelques ingénieux ingénieurs ont eu l'idée de jeter par dessus ces voies une passerelle d'acier et de béton.

Comme tous les soirs, il descend du train, marche quelques mètres, prend l'escalier pour rejoindre la passerelle et ressortir de l'autre côté. Les pas sont comme tous les soirs tristes et las. Et soudain, pour une fois, ce soir, une vision devant lui sur la passerelle, elle marche, des jambes sans fin et une jupe d'une superbe finitude. Elle est devant lui, ses escarpins claquent déjà sur la passerelle, une trentaine de pas pour la traverser.

Un pas, deux pas, elle oscille, ses hanches balancent langoureusement.

Trois pas, quatre pas, cinq pas, est-elle nue sous sa jupe ou bien un string vient-il habiller et dénuder à la fois ses fesses superbes ? Il se souvient alors d'un soir, d'une autre belle dans un escalier de métro qui oscillait aussi sur ses talons, sa jupe courte, si courte qui dévoilait ses jambes longues et nues dans cette soirée d'été. Et le plaisir lorsqu'il s'était rapproché de découvrir qu'elle était nue, totalement nue, excessivement nue et épilée sous sa jupe. Il avait gravi cet escalier derrière elle, se demandant à quel rendez-vous elle courait. Et lorsqu'elle arriva toujours devant lui en haut de cet escalier, il vit avec qui elle avait rendez-vous, l'attendait là un couple.