- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


jeudi 31 octobre 2013

Reprise de thèmes....

Parfois nos lectures nous apportent des réminiscences étranges, suscitant de la sorte des croisements inattendus. J'étais plongé dans un roman, un excellent roman La vie Brève de Juan Carlos Onetti. Deux hommes parlent, l'un suggère d'aller voir des filles.
"Pas n'importe quelle fille. Une femme qui aille au-devant de notre fantaisie, pour prouver que la réalité est supérieure à ce que nous imaginons. Une femme qui nous offre la totalité du Cosmos avec seulement trois trous et dix tentacules."

M'est revenue en tête une chanson que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître et que chantait Serge Lama :
"Femme, femme, femme, fais-nous voir le ciel
Femme, femme, femme, fais-nous du soleil
Femme, femme, femme, rends-nous les ballons
Les ballons rouges et ronds de notre enfance
Femme, femme, femme, fais-nous voir l'amour
Femme, femme, femme, sous son meilleur jour
Femme, femme, femme, fais-nous in the room
Du Prosper youp là, youp là, boum"
Rien d'extraordinaire à cela pourrait-on dire, sauf à noter que Juan Carlos Onetti  le dit diablement mieux, mais attends la fin ! Tu comprendras, le côté étrange est apparu quelques dizaines de pages plus tard.
Pour celles et ceux qui s'en souviennent, une chanson de Serge Lama s'intitulait "La salle de bain"
"Comme il serait doux d'être auprès de vous
Dans ces moments où
Vous refermez la porte derrière vous.
Pour me cacher tout, le meilleur de vous
Toutes vos manies
Ces coins secrets qui me sont interdits.
(…)
Quel beau rendez-vous que vous avec vous
Je n'entends plus rien
Êtes-vous en train d'admirer vos seins
Les caressez-vous dessus et dessous
Ma folle pensée
Vient s'imaginer leurs pointes dressées.
Dans un garde à vous si dur et si doux."

Et dans ce roman parlant de deux femmes, Juan Carlos Onetti écrit :
"Je savais que la  Queca et la Grosse étaient en train de s'embrasser et de se caresser dans la cuisine; elles inventaient de longs silences pour me laisser entendre les bruits habituels d'une occupation innocente (...) Sans grande curiosité et ayant à peine le sentiment d'être trompé, je devinais, pendant les pauses, les jupes et les corsages qu'on relevait, les petits seins de la Queca qui cherchaient, aveugles et avides, les longs et durs tétins de l'autre."
Cette reprise de thème n'est-elle pas superbe ?
Il ne vous reste donc qu'à lire Juan Carlos Onetti ou à écouter Serge Lama, c'est selon...

mardi 29 octobre 2013

400ème

Ce billet est donc le 400ème publié sur ce blog.
Il serait illusoire de penser que le franchissement de ce  seuil symbolique puisse avoir une quelconque signification réelle, pas plus que ne l'avait eu le passage à l'an 2000. Mais malgré cela, nous conservons cette irrationnelle manie de nous attacher à ces nombres et je sacrifierai donc à la tradition en me livrant à une introspection.
Quelques données chiffrées, indispensables pour donner un semblant de sérieux, 400 billets depuis le 20 janvier 2010, de longueur et de style divers, 741 commentaires validés et publiés. Le rythme de publications a pour le moins varié, de 196 billets en 2010 à 12 en 2012. Le blog ayant subi une migration, je suis bien incapable de vous donner le nombre de visiteurs. Mais pour information, ces dernières semaines, le nombre de pages vues par jour est d'environ 40.
La fréquentation est donc plutôt faible, bel exemple d'euphémisme. La question à se poser dans ces cas là est donc celle de la poursuite de ce blog, ce qui amène à se demander dans quel but je l'ai créé.
J'aime les mots et me suis souvent défini comme amoureux des livres. Je n'en ai pas moins perdu depuis longtemps mes illusions de jeunesse et n'espère être le Victor Hugo de l'internet ni le Rimbaud de Twitter ou de Facebook, de même, je n'ai pas plus la prétention d'être une bombe textuelle, même si le terme, qui n'est pas de moi, est très joli.
Par contre, je l'avoue sans fausse honte, je suis terriblement cabot, et d'avoir quelques lecteurs et lectrices me réjouit et j'apprécie les commentaires et retours que je peux recevoir.
Et, est-ce mon côté gascon, mais comment ne pas résumer cela avec une phase de Cyrano de Bergerac:
" Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles,
Si c’est dans ton jardin à toi que tu les cueilles !"

lundi 28 octobre 2013

Un joli déjeuner 4/6

Il plonge ses yeux  dans son regard, il ne veut le perdre ne serait-ce qu'un instant. Si les mots deviennent superflus, son regard est d'une expressivité extrême.
Sentir sous ses mains, la douceur de sa peau, ses cuisses en haut de ses bas, la caresser en lisant dans ses yeux. Sa peau frissonne sous ses doigts qui découvrent enfin ses dentelles, chaudes et humides. Elles glissent le long de ses cuisses, finissent sur ses escarpins.
Déboutonner fébrilement son chemisier, caresser ses seins à travers son soutien-gorge noir qui souligne la blancheur de sa peau avant de glisser à son tour et dévoiler ses seins, les pointes érigées, tendues de désir. Les caresser de la paume de ses mains, la sentir frémir sous les caresses.
Embrasser sa bouche, son cou.
Sentir le désir monter, sentir son désir à elle.
La prendre dans ses bras, son corps collé au sien et perdre pied, sans jamais perdre son regard.
Ses vêtements qui tombent.
Leurs peaux qui se frôlent, leurs corps qui se découvrent.
Enlacés, ils s'abandonnent l'un à l'autre, leurs doigts, leurs mains, leurs langues, leurs bouches caressent, frôlent, effleurent, guidés par leurs désirs, leurs envies.
Un joli déjeuner 1


dimanche 27 octobre 2013

Vox

L'intérêt des transports en commun, outre les agréables croisements que l'on peut y faire, réside dans la lecture. J'étais donc plongé dans un polar ce matin dans lequel j'ai découvert cet échange :

- Épatante, non? ... /... Elle vous a fait de l'effet ?
- C'est surtout sa voix... Je suis sûr qu'elle fait des dégâts en prononçant seulement "Passez moi le sel."

Je suis très sensible aux mots, vous avais-je dit que je suis tout aussi sensible aux voix?

samedi 26 octobre 2013

Remboursement d'un voyage...

Par hasard, au hasard d'un clic je suis arrivé sur un blog, rien d'extraordinaire direz-vous. Et je trouve un article intitulé "19 raisons insolites pour demander un remboursement à son agence de voyage."
Si vous souhaitez des précisions sur ces raisons toutes aussi farfelues les unes que les autres, je vous suggère d'aller visiter le blog http://www.karinefrigon.com/19-raisons-insolites-pour-demander-un-remboursement-a-son-agence-de-voyage/.
Mais, si je vous laisse découvrir 18 de ces raisons, je ne peux résister à l'envie de vous faire découvrir la raison 7. "Ils ne devraient pas permettre (aux femmes) de bronzer seins nus sur la plage. C’était très gênant pour mon mari qui voulait juste se détendre."
Je me demande quand même sur quelle plage ces braves gens sont partis en vacances, à moins que ce monsieur n'ait été particulièrement émotif pour être aussi tendu à la simple vue de baigneuses aux seins nus. Mais au moins, l'on peut féliciter cette dame, son mari n'a visiblement pas besoin d'un petit comprimé bleu, et j'espère qu'elle a pu en profiter pour que leur voyage se poursuive jusqu'au septième ciel.

vendredi 25 octobre 2013

Somnolence

- Les laboratoires pharmaceutiques n'en finissent plus d'ouvrir le parapluie, les listes d'effets indésirables deviennent surréalistes. Le risque de somnolence est mentionné dans mes gouttes pour les yeux, bientôt pour les laxatifs ?
- Le plus ennuyeux, ce serait pour le viagra...

jeudi 24 octobre 2013

Un joli déjeuner 3/6

"Entremêle moi, lui sourit-elle, emmène moi, maintenant, où tu veux !"
Il la prend par la taille et l'entraine, quelques pas collés l'un à l'autre, un angle de rue, un vieil hôtel, il la regarde "Puisque nos instants sont furtifs, qu'ils le soient jusqu'au bout..." La réception, une employée qui sourit à ce couple si pressé; la clé. Elle se dirige vers l'ascenseur, il l'attire à lui. "Ne négligeons pas le plaisir de monter l'escalier..."
Sitôt dans l'escalier, leurs corps se collent l'un à l'autre, leurs bouches se cherchent, se trouvent, leurs langues se caressent.
De marche en marche; leurs respirations s'accélèrent, leurs regards se troublent.
Il la caresse, ses mains se posent sur ses fesses, il aime la sentir sous ses mains et ses mains à elle sont agrippées à ses hanches. Il caresse son visage et l'embrasse encore et encore.
D'une main posée sur ses reins, il la colle contre lui, sentir son bassin collé à lui, la chaleur de son corps, ses moindres mouvements.
Et encore quelques marches, il laisse sa main glisser sous sa jupe. Les doigts qui effleurent les bas, remontent lentement et découvrent la douceur de la peau, son frisson. Elle le tire "Viens", le palier, la porte, la clé, la  porte s'ouvre. Ils entrent, claquent la porte.
Ils sont collés au mur, se dévorent.
Cette fois-ci ce sont ses deux mains qui glissent sous la jupe, qui la troussent, qui la découvrent.
Ils n'ont pas besoin de mots, leurs regards en disent assez et l'après-midi est à eux...

Un joli déjeuner 6
Un joli déjeuner 5
Un joli déjeuner 4
Un joli déjeuner 2
Un joli déjeuner 1 


mercredi 23 octobre 2013

Atterrissage

"J'apprécie tes textes, tu écris très bien" me dit-elle à cette terrasse de café, mon ego se met à enfler, je flotte sur un petit nuage.
" Je suis heureux de te rencontrer"
" Moi aussi, et tu sais je rencontre peu, toi j'ai choisi de te rencontrer." Mon ego est au bord de l'explosion, je ne suis plus sur un nuage, je plane dans l'éther...
"Ce n'est pas comme toi, ajoute-t-elle, dans un sourire, tu dois rencontrer dès qu'une femme dit oui." Le retour sur terre fut brutal...

mardi 22 octobre 2013

Un joli déjeuner 2/6

Ils marchent se tenant par la main, cet instant, aussi furtif soit-il, est à eux, n'appartient qu'à eux. Plus rien n'existe hors de leur monde, de leurs envies, de leurs désirs l'un de l'autre. Leurs doigts s'effleurent, se caressent, s'entrecroisent. Ils se caressent les paumes de main, laissant leurs pas les guider au hasard.
Il lui dit la beauté de son regard qui s'illumine de sourires.  Elle le regarde et il se perd dans ses yeux. Il lit dans son regard la réponse à tous ses désirs doux et fous.
Il lui dit l'envie de découvrir sous ses doigts la douceur de sa peau, de l'effleurer, de la sentir frémir... Elle lui dit l'envie de sentir ses doigts, ses lèvres,  sa langue sur elle.
Il lui dit son désir de glisser ses mains le long de ses jambes, de ses cuisses, sous sa jupe. Elle lui susurre qu'elle a envie de se faire trousser, de lui dévoiler, de lui offrir ses dentelles qu'elle a choisies pour lui ce matin. Il sourit, lui dit qu'il a envie de les découvrir. Elle rit, il aime ce rire qui éclate sur son visage, qui éblouit son visage. Elle lui dit qu'il va aimer, qu'elle a revêtu ses plus beaux atours pour lui, pour elle, pour eux.

Elle lui dit collant ses lèvres aux siennes qu'il parle trop, que ses mots sont beaux, mais qu'ils seront plus beaux encore entremêlés avec ses gestes.
Il lui sourit, plaque ses deux mains sur ses fesses et la colle à lui " Entremêlons-nous, en tout sens ..."

Un joli déjeuner 6
Un joli déjeuner 5
Un joli déjeuner 4
Un joli déjeuner 3
Un joli déjeuner 1 

vendredi 18 octobre 2013

Un joli déjeuner 1/6

Un rendez-vous pour un déjeuner, quoi de plus banal à première vue, et pourtant en quittant son bureau ce jour-là, il était particulièrement en joie. Ils avaient tous deux longtemps échangé à travers leur écran, il connaissait ses mots, ses photos, et enfin il allait la rencontrer. C'est elle qui avait choisi le restaurant, un restaurant au nom  délicieux évoquant la gourmandise.
Il s'était efforcé d'arriver un peu en avance, mais avec le stress, l'émotion, il n'avait pas pris la bonne rue, avait tourné, et envoyant un message pour lui dire qu'il arrivait, l'avait rencontrée à un angle de rue, non loin du restaurant.
C'était bien elle, cette allure, mais surtout ce regard qui pétille, il ne s'était pas trompé, elle a un charme fou. Quelques pas côte à côte, le restaurant. La salle est jolie, des nappes blanches, des vraies nappes, un Brouilly, les verres qui trinquent.
Il la dévore du regard,  elle a un regard terriblement expressif, trop expressif dit-elle. Il adore cela, il lit dans ce regard le même désir que celui qu'il ressent.
Les mains se frôlent, les doigts se caressent, les mots se répondent. "Je prendrai un dessert, dit-elle, oui je suis gourmande." Et leurs deux regards s'illuminent. Il sent sous la table son escarpin qui le caresse doucement, langoureusement.
Il lui dit son envie, son envie d'elle, de son corps, de la caresser, de la découvrir. Elle lui sourit, son regard répond pour elle.
Sortis du restaurant, ils sont dans les bras l'un de l'autre, leurs bouches se cherchent se trouvent, leurs langues se caressent. Elle est collée à lui, il sent son corps frémir, ses seins contre lui, son bassin collé au sien.
Il caresse son dos, ses fesses, il sent ses mains glissées sous son blouson. Ils ondulent de désir collés l'un à l'autre.
Leurs lèvres se détachent " J'ai envie" souffle-t-elle, "l'après-midi est à nous, viens..."


Un joli déjeuner 6
Un joli déjeuner 5
Un joli déjeuner 4
Un joli déjeuner 3
Un joli déjeuner 2 

jeudi 17 octobre 2013

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mardi 15 octobre 2013

Citation, le pied !

Cela faisait presque longtemps que je n’avais pas partagé avec vous une de mes lectures. L'histoire se passe en 1400 à Montpellier, mais cela n'a aucune importance pour apprécier cette phrase. Un homme déjà âgé se fait culbuter par une femme vieillissante elle aussi mais qu'il a désiré, quand elle et lui étaient plus jeunes.
"Sa peau retendue rosissait, ses os raides s'assouplissaient et rayonnaient, il n'était pas jusqu'à ses orteils déformés et noueux qui, dans la  bouche de la sorcière, qui ne se transforment en petits bijoux roses et doux couronnés par la nacre parfaite de l'ongle."
Encore une fois une jolie phrase pour les amoureux-ses du pied...


dimanche 13 octobre 2013

Troubles

Avez-vous  vu la campagne de la ville de Dijon pour inciter à s'inscrire sur les listes électorales ? Pour le moins, elle n'est pas passée inaperçue "Troubles de l'élection ?ça se soigne... Pour voter en 2014, je m'inscris en 2013."
Et Europe 1, qui relate l'information, pensant s'adresser à des personnes ayant des troubles de la compréhension en rajoute "Comment inciter les gens à s'inscrire sur les listes électorales ? En jouant sur l'impuissance des citoyens qui ne votent pas dans le débat public."
L'idée est certes percutante, mais l'on peut s'interroger sur la cible, il semblerait en effet que l'abstention voire la non inscription concernent principalement les jeunes. Je ne m'aventurerais pas à commenter ici les interactions femme/ troubles de l'érection.
Par contre ne peut-on noter un parallèle entre les troubles de l'érection/ élection, l'objectif n'est-il pas de pouvoir insérer dans une fente un bulletin/ sexe ?

jeudi 10 octobre 2013

Début de jeu (2)

Il ressent un trouble extrême, et il aime cela, ce sentiment de passer de l'autre côté. Il a souvent joué ainsi avec une femme. Il se souvient de ce plaisir à pincer les seins, les caresser, l'entendre gémir la bouche emplie par le sexe, il se souvient du plaisir à lire dans les yeux de la femme, de ce plaisir à mener le jeu.
Il avait aussi essayé l'autre côté, offrant à une femme le soin de mener le jeu. Il avait connu alors les doigts qui jouaient avec ses seins, avec ses fesses...
Mais cette fois-ci, il a la sensation de passer réellement de l'autre côté, de vivre ce qu'il a fait vivre plusieurs fois. Au-delà du genre, les caresses, les jeux sont si proches.
Le sentiment d'abandon se mêle aux souvenirs, les mains de l'homme jouent comme ont joué les siennes. Il se trouble à faire les gestes qu'il a tant de fois demandés,  à suivre les désirs de l'homme, à lui offrir ses caresses, ses mains, sa langue, sa bouche, à découvrir sa peau, son sexe, à le sentir durcir sous sa langue, à frémir de désir de le sentir excité, à s'abandonner à lui, à ne plus vouloir être que pour son plaisir.
Et le jeu continue..
..

Début de jeu 1 


Évasion publicitaire

Outre la publicité, nous subissons maintenant avant et après chaque émission les annonces d'entreprise non publicitaires, selon la réglementation. Ce soir par exemple sur TF1 nous avons eu droit à "Regardez votre série US avec Randstad  spécialiste du recrutement..."  suivi de " envie de s'évader, votre série US avec hotels.com.?"

Si l'on enchaine ces deux annonces, je crois comprendre que dès que l'on a trouvé, retrouvé du travail, l'on peut s'évader, mais sans aucune précision sur les modalités de cette évasion. Je n'ai donc pu m'empêcher de rapprocher cette évasion de mon billet précédent et imaginer une RTT pour une évasion coquine. Finalement TF1 a du bon !

mercredi 9 octobre 2013

Son mail préféré.

Certains jeux de mots, plus ou moins drôles, parfois pitoyables, font le tour du net et l'on a l'occasion de les croiser à chaque coin de tweet, à chaque clic pendant leur brève durée de notoriété.
Vous avez surement donc lu récemment, celui-ci-après. Si ce n'était pas le cas, je suis désolé de vous l'infliger ainsi et me demande comment vous avez réussi à l'esquiver:
1953: Aurais-je l’honneur d’une danse ?
1973: Puis-je t’inviter au ciné ?
1993: On va boire un verre?
2013: Coucou, tu veux voir ma bite?

L'idée pouvait sembler intéressante, mais le résultat m'a quelque peu laissé sur ma faim. Mais à une charmante dame dont je ne peux que vous recommander la lecture du blog http://authentiquestropiques.blogspot.fr fourni un élément pour rebondir en citant son mail préféré.
Si le plus beau moment de l'amour est celui où l'on monte l'escalier, ce qui supposerait toutefois que l'amour n'est jamais au rez-de-chaussée, les plus belles lettres d'amour sont sans aucun doute celles qui ne font que préciser cet escalier.
Pendant longtemps, la plus belle lettre d'amour restait sans aucun doute le laconique, "La clé sera sous le paillasson." Mais pour une fois la technique a produit un beau texte d'amour et  le mail préféré de cette dame est  "XXX a effectué une réservation pour vous via Booking.com. Veuillez imprimer cette confirmation et la présenter à l'hôtel lors de votre enregistrement." Et l'imagination, le désir s'emballent...

mardi 8 octobre 2013

Heureux qui comme Ulysse...

Je ne vous ferai pas l'affront de vous citer la totalité de ce poème que vous connaissez toutes et tous, je n'en doute pas. Je n'essaierai pas plus de vous raconter en quelques lignes les exploits et les errances du fils de Laërte.

Je voudrais par contre mettre en avant quelques aspects parfois laissés dans l'ombre.
Il rencontre Circé qui transforme ses hommes en pourceaux, ce qui pour certains ne change finalement que bien peu de choses. Ulysse les libérera, car grâce à Hermès, non pas les sacs, la baguette magique de Circé sera inopérante. Ulysse partagera alors sa couche, que cela est bien dit, puis Circé rendra forme humaine aux compagnons d'Ulysse, en somme grâce à la magie de la baguette d'Ulysse.
Par la suite pour se débarrasser du géant Polyphème, la baguette n'y suffisant plus, il lui plante dans l'œil unique un pieu. Si jamais une personne n'a pas vu la symbolique, je veux bien lui donner un cours particulier.
Lorsque, pour résister aux chants des sirènes, Ulysse s'est fait attacher au mât, je me demande bien à quels jeux ils ont pu jouer sur ce bateau ?


lundi 7 octobre 2013

Ultra

Tout le monde, ou presque, a du entendre parler de l'Ultra Trail du Mont Blanc, 168 km à parcourir autour du massif du Mont Blanc sans étape pour 9 600 m de dénivelé positif  en moins de 46 heures.
2.300 joyeux et joyeuses félé-es s'élancent sur ce parcours. Cette année, le premier Xavier Thévenard a bouclé le parcours en 20 h 34 min 57 s, la première Rory Bosio en 22 h 37 min 26 s.
Et dois-je préciser que, et celles et ceux qui connaissent mes pratiques sportives n'en auraient pas douté, le terme de joyeuses et joyeux félé-es est plus qu'affectueux.

Mais si la performance sportive est spectaculaire, cette course ne pose pas moins quelques problèmes et/ou questions. Et pour protester contre ces trails en montagne est organisée l'Ultra Sieste du Mont Blanc, petite promenade en montagne suivie d’un repas copieux et d’un somme bien mérité.

Je n'ouvrirai pas ici un débat sur ce sujet, mais je dois vous avouer que, à la lecture de ces informations, m'est venue l'idée d'une Sieste Ultra du Mont de Vénus avec de superbes dénivelés à parcourir...

dimanche 6 octobre 2013

Début de jeu (1)

Il est là devant l'immeuble, il vient d'envoyer un texto. Il a le code, il connait l'étage, la porte. Ce n'est pas loin de là la première fois mais cette fois-ci, il est particulièrement tendu, troublé.
Comment est-il passé à l'acte, enfin passé à l'acte ?
Certes cette envie le titillait, le taraudait depuis longtemps, mais jamais il n'avait eu un concours de circonstances qui lui fasse franchir le pas. Et puis un jour, un dialogue sur internet et des mots qui glissent, des désirs qui se répondent, et aujourd'hui ce rendez-vous. Un rendez-vous presque comme les autres, la seule différence est que là-haut, à l'étage, c'est un homme qui l'attend. Un homme qui, lors de leur dialogue lorsqu'il lui avait, lorsqu'il s'était avoué que dans ce contexte il avait envie d'être dirigé, lui avait simplement répondu "Je sais."

Il hésite un instant, compose le code, l'ascenseur, le palier, la porte, entrouverte. Il entre. L'homme est là, un sourire " Envie de jouer ? Dis le encore" il se trouble, et bafouille " Oui, et envie d'être dirigé."
La réponse est rapide, lui rappelant ce qu'il a à faire " Nu et à mes pieds."

À genou, salivant, terriblement troublé. L'homme sourit toujours, parle peu, lui pince les seins. La main de l'homme dans ses cheveux, le courbant " Montre moi si tu es capable de sucer correctement" et deux doigts glissent dans sa bouche. Il suce, lèche, s'applique que son mieux. Ses efforts sont ponctués de commentaires, l'homme se moque de lui de son inexpérience et l'encourage en lui pinçant à nouveau les seins. Il  gémit,  gémissements étouffés par ces doigts dans sa bouche et il suce encore.
Soudain, les doigts se retirent, la main de l'homme le courbe en le poussant en avant. Ses lèvres effleurent le sexe de l'homme. Et il le prend dans sa bouche, il est gros, il suce lentement, le lèche sur toute sa longueur. Il sent le sexe de l'homme durcir dans sa bouche, entre des mains.
Il frémit, frissonne de plaisir en sentant ainsi ce sexe dans sa bouche, sensation nouvelle et si souvent rêvée. La main dans les cheveux le tire un peu en arrière, l'homme le regarde, sourit, la main de l'homme glisse sur son cul "Prends tes fesses à pleines mains, ouvre ton cul!" Et l'homme glisse deux doigts en lui. Il gémit de plaisir, se cambre, s'ouvre, s'offre.
Il perd pied. Ses seins sont à nouveaux pincés. Les doigts s'activent en lui. Il se tortille. Et les doigts se retirent et il sent alors entre ses fesses le sexe de l'homme qui entre lentement en lui. Il aime cette sensation, s'ouvrir. Il avait déjà été pris par un godemichet, mais là l'intensité est extrême et le jeu ne fait que commencer....


 Début de jeu 2

mardi 1 octobre 2013

Que faire avec un faux pénis ?

Une telle question pourrait prêter à sourire, surtout lorsque l'on connaît l'imagination fertile et les pratiques inavouables, ou presque, de certain-es de mes lecteurs-trices. Et je ne vais pas tenter de détailler là les différentes utilisations que vous pourriez imaginer. D'une part, cela allongerait terriblement ce billet et surtout j'imagine déjà certains sourires suscités par cette liste ou pour être plus précis par les manquements de cette liste.
Mais au-delà de toutes ces utilisations, Devis Licciardi vient d'en faire une utilisation quelque peu atypique. Cet athlète italien a en effet  essayé d'utiliser un faux pénis pour tricher lors d'un contrôle.
Il faut noter toutefois que l'idée originale n'est pas de lui, le belge Michel Pollentier, Maillot Jaune  avait été exclu du Tour de France 1978 pour la même raison.
L'on pourrait donc en conclure que le faux pénis aurait retrouvé sa vocation première, en effet, il l'a ainsi eu ... dans le cul !
J'en conviens, un peu limite comme humour, mais je l'ai écrit à l'insu de mon plein gré.