- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


samedi 30 novembre 2013

Un café et ….

Lorsque j’étais jeune, au risque ainsi de sembler ainsi bien vieux, le minitel n’existait pas encore, et l’on n’aurait pas osé rêver à internet. Nous draguions donc IRL, il n’existant que celle-là, et lorsque l’on allait au café c’était parfois, voire souvent avec l’idée d’emballer une belle. Maintenant ; quand on commande un  café l’on obtient ; à défaut d’une belle,  une capote…


Mais au-delà de cette remarque, c’est une belle initiative de la Mairie de Paris, et sortez couverts !


jeudi 28 novembre 2013

L'Adieu à l'automne, suite…

Il y a quelques jours j'ouvrais, un peu par hasard, un roman  l'Adieu à l'automne au sujet de la préface duquel j'ai déjà écrit un billet. Ce roman est une petite merveille que je ne saurais que trop vous conseiller de lire, de déguster, de savourer, et il est truffé de pépites. Je ne résisterai donc pas au plaisir de vous en livrer une : "l’intellect, monsieur le comte, l’intellect avant tout. Et vous avez beaucoup trop négligé vos hémisphères cérébraux au profit d’autres hémisphères et surtout des hémisphères des autres." Cela a quand même plus d'allure qu'un : "arrête de penser avec ta bite…"
Et bien sûr, je ne peux conclure ce billet qu'en buvant aux deux hémisphères du beau sexe !

mardi 26 novembre 2013

Comment savoir si un homme est un bon amant ?

Vous surprendrais-je si je vous dis qu'il existe une étude sur ce sujet ? Deux chercheurs de l'Université d'Ankara ont mené cette étude sur 90 hommes de 40 à 60 ans, et ont mis en évidence une corrélation entre une largeur excessive du cou et les risques d'érection. Selon eux en effet, un large cou peut être le signe de diabète, d'obésité ou d'apnée du sommeil, ces problèmes étant souvent liés au trouble de l'érection ainsi qu'à une baisse de libido.
Encore une fois une étude surprenante, suffirait-il de bander comme un âne pour être un bon amant, même si j'en conviens cela peut y participer ?
Mais surtout en lisant cette étude un mythe s'effondre, cette faiblesse m'étonne, je croyais jusque-là que chaque habitant d'Ankara était fort comme un turc...

lundi 25 novembre 2013

Il est venu le temps des lettres...

Il est venu le temps, à ce moment-là j'imagine toujours avec angoisse une voix éraillée derrière moi braillant à tue-tête
"... des cathédrales
Le monde est entré
Dans un nouveau millénaire"
Certes chacun-e est libre de ces choix musicaux, et je ne les commenterai pas ici. Je vous suggère toutefois d'ouvrir largement vos oreilles et de lire En avant la zizique... , Et par ici les gros sous  de Boris Vian. Certes cet ouvrage est ancien, publié en 1958; mais il est toujours d'une belle actualité.
Il est venu le temps des lettres aux Père Noël, allais-je écrire donc. Les contenus en seront variés.
L'on peut s'inspirer de Boris Vian et demander un frigidaire, un joli scooter, un atomixer et du Dunlopillo, une cuisinière avec un four en verre, des tas de couverts et des pell' à gâteaux, une tourniquette pour fair' la vinaigrette, un bel aérateur pour bouffer les odeurs, des draps qui chauffent, un pistolet à gaufres, un avion pour deux... Ce qui a un peu plus d'allure que le catalogue de Carrefour.
L'on peut aussi aller chercher une liste chez Prévert.
Certains, certaines trouveront absurde cette idée et en aucun cas n'écriront au Père Noël, mais enverraient bien leur liste au Père Fouettard pour commander martinet, menottes, cravache, pinces, cagoules, liens, baillons et autres jouets...
D'autres enfin se détourneront de ce vieux monsieur bedonnant et cacochyme et écriront à une Dame Noël dont le manteau rouge s'entrouvrirait pour dévoiler de longues jambes gainées de bas. Pour celles et ceux-là qui ont de telles images en tête et qui aiment les mots, oserais-je vous conseiller Lise Felini, les carnets Lettres à mon Amant : une lettre manuscrite, l'audio et quelques feuilles vierges pour écrire vos mots à vous... ou sous une forme plus classique, la forme pas le contenu, Clara Basteh Itinéraire d’une scandaleuse, Vie d’une libertine  ou Correspondance charnelle (en gare du désir) ...

dimanche 24 novembre 2013

Préface de l'auteur....

J'ouvre aujourd'hui un roman paru en 1927 l'Adieu à l'automne d'un auteur polonais dont je ne sais rien, Stanislaw Ignacy Witkiewicz. Ce roman débute par une préface de l'auteur et je n'ai pu m'empêcher de vous en faire partager le premier point.
Même si certain-es ne manqueront faire remarquer que j'écris ainsi des billets à mon compte, l'analyse et la détonante citation de Léon Bloy justifient à mon sens ce choix.

"Je réfute à l'avance le reproche qu'on me fera d'avoir écrit un roman pornographique. J'estime que la description de certaines choses, pour autant qu'elles fournissent un prétexte à énoncer d'autres, plus importantes, doit être permise. Dans son Aube du Printemps, Stefan Zeromski a placé une petite note, dans laquelle il écrit qu'il renonce à un certain endroit à la description de certaines scènes, parce que le public polonais n'aime pas cela. Je considère qu'il a tort. En regard de ce qu'écrivent les Français (des noms me viennent à l'esprit: Mirbeau, Paul Adam, Margueritt) je ne pense pas que les choses contenues dans ce livre soient vraiment trop monstrueuses. Il vaut parfois mieux un point sur un i et une cédille sous un ç que de discrets petits points et de petites arrière-pensées. Depuis le moment où Berent a fait imprimer les mots « fils de pute » (dans Ozimina) et Bloy une phrase dans laquelle se trouvait l'expression « ils se bourrent comme des ânes sauvages » (introduction à Mademoiselle de Maupin), j'estime qu'on peut parfois ne pas se gêner, pourvu que ce soit rentable dans une autre dimension. Évidemment on peut toujours dire « ce qui est permis à un prince ne l'est pas à un cochon » - tant pis : il faut courir le risque."

En conclurais-je qu'il ne nous reste qu'à érotiser comme des princes ?

samedi 23 novembre 2013

Jeux et surprises... 4v2

" Nous allons nous entendre, nous aussi nous aimons les jeux bisexuels,  dit-elle en glissant sa main entre les cuisses de son amie qui ondule doucement du bassin, c'est si troublant, et encore plus tourbant de jouer ainsi devant des regards attentifs, et qui se troublent peu à peu."
"Oui, j'adore jouer ainsi avec deux joueurs coquins, miaule son amie, vous aimez aussi, dites-le !"
Le regard visant fixement la main qui joue entre les cuisses, les deux garçons répondent d'une seule voix, oui, ils aiment, ils adorent, ils sont fans...
Elle resserre ses cuisses, enserrant la main de son amie qui la regarde sourire aux lèvres." "Vous aimez ces corps semblables  qui se frôlent, ces mains qui effleurent, dévoilent, dénudent lentement, très lentement,  trop lentement, ce qui est encore meilleur ? Vous aimez les regards qui se troublent en regardant ces deux corps emmêlés ? Vous aimez ces bouches ces lèvres qui se cherchent, se trouvent ? Vous aimez ces sexes presque identiques frémissant de plaisir, de désir ?"
Son amie rit, "Vu vos regards vos aimez aussi, alors dites-le...
"Oui" soufflent-ils tous les deux.
"Alors montrez-nous à quel point vous aimez... Montrez-nous, sourit-elle, comme vous aimez dites-nous ce que vous voulez voir...
Devant leurs mines réjouies, elle ajoute " Nous aussi nous aimons jouer, mais lorsque vous nous aurez dit, c'est nous qui choisirons et mènerons nos jeux, et vous deux interdiction de toucher. Vous restez sagement assis, sans toucher, et sans vous toucher..."


Jeux et surprises 4v1 

Jeux et surprises 3
Jeux et surprises 2
Jeux et surprises 1

Jeux et surprises... 4v1

"Nous allons nous entendre, nous aussi nous aimons les jeux bisexuels, dit-elle en glissant sa main entre les cuisses de son amie qui ondule doucement du bassin, c'est si troublant, et encore plus troublant de jouer ainsi devant des regards attentifs, et qui se troublent peu à peu."
"Oui, j'adore jouer ainsi avec deux joueurs coquins, miaule son amie, vous aimez aussi, dites-le !"
Le regard visant fixement la main qui joue entre les cuisses, les deux garçons répondent d'une seule voix, oui, ils aiment, ils adorent, ils sont fans...
Elle resserre ses cuisses, enserrant la main de son amie qui la regarde sourire aux lèvres." "Vous aimez ces corps semblables  qui se frôlent, ces mains qui effleurent, dévoilent, dénudent lentement, très lentement,  trop lentement, ce qui est encore meilleur ? Vous aimez les regards qui se troublent en regardant ces deux corps emmêlés ? Vous aimez ces bouches ces lèvres qui se cherchent, se trouvent ? Vous aimez ces sexes presque identiques frémissant de plaisir, de désir ?"
Son amie rit, "Vu vos regards vos aimez aussi, alors dites-le...
"Oui" soufflent-ils tous les deux.
"Alors montrez-nous à quel point vous aimez... Montrez-nous, sourit-elle, comme vous aimez vous embrasser, vous caresser."
Devant leurs mines ahuries, elle ajoute "Nous aussi nous aimons jouer, nous aimons regarder. Ne soyez pas timides, vous allez  adorer cela... Et comme vous  semblez  bien peu audacieux, c'est nous qui allons mener le jeu, vous guider, vous ouvrir des perspectives..." 

                                  Jeux et surprises 4v2
Jeux et surprises 3
Jeux et surprises 2
Jeux et surprises 1

vendredi 22 novembre 2013

Du lourd...

- Petit mais puissant...- J'envoie du gros...
- 19 centimètres pour te propulser au 7ème ciel...

Lourd, très lourd le mec qui drague comme ça. Mais, en l'occurrence le mec en question c'est Boulanger, non pas celui qui fait des bâtards, "Boulanger votre spécialiste multimédia" et son affiche pour des enceintes sans fil, de 19 centimètres...

jeudi 21 novembre 2013

Promesses...

Tu n'avances pas sur tes textes à suivre, dit-elle, et non seulement tu les laisses en plan, mais en plus tu en commences sans cesse de nouveau !
Que puis-je répondre à cela ? J'ai des histoires en cours qui attendent, qui stagnent, qui s'enlisent, mais je ne sais pas refuser le plaisir de créer une nouvelle histoire, une nouvelle vie. Et pouvais-je lui dire que j'ai des tas d'idées dans mes tiroirs, ceux qui sont à l'intérieur de ma tête et que je ne renoncerai pas à les coucher non pas sur le papier, mais sur l'écran.
Écrire prend du temps, lire aussi, et je ne renoncerai jamais à ce plaisir.
Il m'arrivera encore d'oublier un récit, de l'abandonner, de ne pas finir ce que j'avais promis. Je vous livre donc encore une fois une phrase dénichée au cours d'une lecture "Le drame, ce n'est pas que la vie promette ce qu'elle ne nous donnera jamais, c'est qu'elle nous le donne et nous le reprend."

mercredi 20 novembre 2013

De l'impact de la rondeur des fesses.

Contrairement à ce que vous pourriez penser à la lecture du titre, ce billet n'a pas vocation à évoquer l'impact de la rondeur des fesses sur la qualité de l'érection. Loin de moi des sujets aussi futiles, il s'agit ici de rendre compte d'une étude scientifique réalisée par des chercheurs de l’Université d’Oxford auprès de 16.000 participantes. Elle révèle que les femmes ayant de grosses fesses seraient plus malignes que leurs copines au menu derrière.
Je tiens tout d'abord à saluer la conscience professionnelle et l'abnégation des équipes de recherche qui ont du examiner 16.000 culs, oserais-je ajouter enfoncés les 400 culs, qui sont comme chacun-e le sait un  blog, la planète sexe, vue et racontée par Agnès Giard.
Selon cette étude, la graisse des fesses provoque un excès d’Oméga 3 dans l’organisme qui d'une part rend plus résistante à certaines maladies chroniques et d'autre part a une action bénéfique sur le développement du cerveau.
En résumé, un gros cul améliore la QI !

mardi 19 novembre 2013

Journée mondiale des...

Ce 19 novembre, les Nations unies célèbrent pour la première fois la Journée mondiale des toilettes.
Vu les commentaires qui circulent ici ou là, il n'est pas inutile de rappeler que 2,5 milliards de personnes dans le monde n'ont toujours pas accès à des toilettes.
Et surtout je tiens à préciser que contrairement à ce que semble avoir compris certain-es internautes, ce n'est pas le jour où l'on s'envoie en l'air dans les toilettes !

dimanche 17 novembre 2013

Jolie trouvaille

Au hasard d'une lecture, encore une fois une jolie phrase que je vous fais partager.
""Outre cela, elle était, jusqu'à certaines limites infranchissables, une femme notoirement facile. Athanase avait pu s'en convaincre lors d'une certaine soirée qui s'était terminée par  une nouba  à la manière russe."
N'est-ce pas là une belle manière de dire qu'elle se fait sucer la friandise, caresser le gardon, empeser la chemise, picorer le bonbon,  frotter la péninsule,  béliner le joyau,  remplir le vestibule,  ramoner l´abricot,  farcir la mottelette,  couvrir le rigondonne,  gonfler la mouflette,  donner le picotin,  laminer l´écrevisse, foyer le cœur fendu, tailler la pelisse, planter le mont velu,  briquer le casse-noisettes,  mamourer le bibelot,  sabrer la sucette,  reluire le berlingot,  gauler la mignardise,  rafraîchir le tison,  grossir la cerise,  nourrir le hérisson,  chevaucher la chosette,  chatouiller le bijou,  bricoler la cliquette,  gâter le matou.

Et je ne doute pas que vous ayez trouvé toutes et tous la source de cette jolie liste.

samedi 16 novembre 2013

Jeux et surprises... 3

Interlude, et un petit train rébus passe à l'écran. Et il semble utile d'apporter quelques précisions.
Un interlude est en musique une courte pièce servant de transition entre deux pièces plus importantes, et ce mot viendrait du latin médiéval  interludium entre jeux. Il convient donc assez bien à la situation, entre le début des jeux et surprises et leur suite. Quant à la présence du petit train rébus à l'écran, un interlude à la télévision est une émission courte, souvent muette, diffusée pour meubler un trou dans la grille de diffusion ou lorsqu'un problème technique interrompt cette diffusion. Pour certain-es, cela relève du concept ou de la préhistoire, mais ils furent fréquents et lorsque j'étais jeune le plus connu était le petit train rébus que vous pourrez retrouver sur le site de l'INA.

Je vous rassure toutefois, il n'y a pas de trou dans la trame narrative de ce récit, bien au contraire. À la lecture de quelques commentaires et remarques, il m'est apparu qu’une seconde trame pouvait se dégager et qu'il serait dommage de l'ignorer, "smoking, no smoking" pour celles et ceux qui ont vu le film.
Le récit va donc se poursuivre, avec une bifurcation et deux versions. La version 1 sera donc la trame initiale et la version 2 la trame issue des commentaires et remarques.
Il y aura donc deux quatrièmes parties, Jeux et surprises... 4 v1 et Jeux et surprises... 4 v2.

Le petit train rébus fait un dernier tour d'écran et disparaît...

Jeux et surprises 4v1   Jeux et surprises 4v2
Jeux et surprises 2
Jeux et surprises 1

vendredi 15 novembre 2013

Fiasco (6)

J'ai aussi, ajoute l'un d'eux, un souvenir de texto intéressant. J'avais une amie et l'on se voyait de temps en temps. Habituellement, elle m'envoyait un texto, toujours le même "Fais-tu quelque chose, le ... à ..." et si je pouvais répondre "Non", un second texto arrivait fixant le lieu de rendez-vous.
Je reçois donc un texto "Fais-tu quelque chose mardi à 20 heures ?" et suite à ma réponse un second "Même resto que la dernière fois..."
J'ai juste le temps de filer du bureau, passer chez moi, rangement rapide, des draps propres, une douche, et direction le restaurant. J'arrive cinq minutes en avance, elle n'est pas là, je m'installe, face à la porte, ne pas la rater et j'attends.
Quinze minutes de retard, pas dans ses habitudes, et un texto "Où es-tu ?" réponse bête "Au resto...", "Lequel ?" je lui envoie le nom, aussitôt réalise mon erreur,  et la réplique cingle "Ce n'est pas moi la pétasse que tu as invitée dans ce resto !"
Je suis rentré regarder OM-PSG...

Un fiasco 5
Un fiasco 4 
Un fiasco 3
Un fiasco 2 
Un fiasco 1 

jeudi 14 novembre 2013

Les plus beaux

"Les plus désespérés sont les chants les plus beaux,
Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots."
Je ne vous surprendrai pas en vous disant que cette citation-là, je ne viens pas de la découvrir au hasard d'une lecture. Elle fait partie de mes souvenirs de lycée, il y a bien longtemps déjà.
Ces vers me sont revenus en tête un jour où une lectrice me disait qu'une histoire que je venais de publier était très belle et que l'on sentait bien le vécu. C'était sans aucun doute une belle histoire, rêvée, prévue, planifiée, mais qui n'avait finalement donné lieu qu'à un beau texte, un des plus beaux.

mercredi 13 novembre 2013

Jeux et surprises... 2

Elles sont là, telles qu'ils les espéraient. Toutes deux avec de superbes escarpins, l'une avec une jupe délicieusement courte qui ne cache pas le haut de ses bas, l'autre avec une jupe fendue qui la dénude à chaque pas, toutes deux avec des décolletés qui offrent aux regards quelques dentelles ne voilant qu'à peine leurs seins. Et surtout toutes les deux ont le même regard pétillant, le même sourire ensorceleur.
Les présentations sont vite faites, des baisers sont effleurés. L'un deux attrape la bouteille de champagne, fait allègrement sauter le bouchon et commence à servir des flutes. L'une des deux sourit alors "Tu n'arrives pas à te retenir, serais-tu déjà troublé à ce point ?" et avant qu'il n'ait pu dire un mot, la seconde enchaine "Tu n'aurais pas autre chose, j'aime quand c'est fort !"
Elles s'installent toutes eux sur le canapé, blotties l'une contre l'autre. "Un single malt ce serait bien", "Pour moi un gin, avec la glace bien sur", "Ce serait plus sympa une musique qui remue un peu, non ? Et sans glace bien sur le single malt..." "Et donc champagne pour les hommes !"
Les deux garçons s'agitent, elles sourient.
L'un essaye une autre musique, l'une s'esclaffe, se lève, prend sa place, choisit du hard, rock bien sur et retourne se pelotonner sur le canapé.
Ils trinquent tous les quatre, l'un lance "Au plaisir de cette rencontre", l'une répond "Aux jeux en tous sens à venir", les filles rient....
Ils boivent, les garçons tentent quelques banalités, elles les écoutent, les regardent, sourire aux lèvres, telles le chat du Cheshire.
L'une des deux laisse glisser la main sur la cuisse de son amie, qui en retour lui embrasse distraitement les seins, elle regarde les garçons qui n'en perdent pas une miette, "Il semble que vous ne soyez pas indifférents aux jeux bisexuels..." et devant leurs sourires extasiés, elle ajoute " alors, nous allons jouer..."


Jeux et surprises 4v1   Jeux et surprises 4v2
Jeux et surprises 3
Jeux et surprises 1 

mardi 12 novembre 2013

Jeux et surprises... 1

Deux amis qui discutent à une terrasse de café, c'est un bel automne. Ils se connaissent depuis longtemps, depuis toujours disent-ils habituellement. Ils mentent un peu, ils se sont croisés sur les bancs du lycée, sur les mêmes bancs qui ont vu se croiser le futur auteur du Grand Meaulnes et son futur éditeur. Mais, c'est bien là le seul point commun, aucun talent littéraire  et aucun des deux n'a épousé la sœur  de l'autre. Ils ont fait tous deux de "belles études" et leurs pharmaciens, avocats ou notaires de parents ont été heureux de les voir intégrer quelque grande école avant de rentrer dans un célèbre cabinet d'audit. Et si aucun des deux n'a épousé la sœur de l'autre, ils ne sont pas davantage mariés, passant le plus clair de leur temps libre à courir la gueuse, activité pour laquelle ils déploient un certain talent, se refilant les bons plans et draguant souvent de concert, le brun et le blond.
Assis donc à cette terrasse de café, ils détaillent les passantes tout en évoquant une soirée à venir.
 "Mais si tu la connais, une brune aux cheveux courts, c'est moi qui te l'ai présentée lors d'une soirée, elle a un cul d'enfer, tu as même filé avec elle, et tu as eu bien raison c'est un super coup. Donc cette nana, je l'ai recroisée, je te passe les détails. Elle est bi, elle est très joueuse, et elle m'a branché pour un plan à quatre avec une de ses copines. Je lui ai dit que nous étions partants tous les deux. ça va être super. On va mater les deux salopes qui jouent ensemble, et quand elles seront bien chaudes, on s'en prend chacun une, et comme je suis grand seigneur, je te laisserai choisir."

Quelques jours plus tard, ils sont chez l'un d'eux. L'appartement est rangé, nettoyé, lumière tamisée, petite musique, le champagne est au frais. 


Jeux et surprises 4v1   Jeux et surprises 4v2
Jeux et surprises 3
Jeux et surprises 2 

lundi 11 novembre 2013

Riche ?


Je ne me lasserai jamais de lire, de noter des phrases et de vous les faire partager. Celle-ci est jolie, même si je me demande encore si c'est un compliment ou une vacherie...
"Elle attendait, presque de dos, sans impatience, faisant saillir ses hautes fesses, la seule richesse de son corps" 

dimanche 10 novembre 2013

Fiasco (5)


Dans la catégorie nouvelles technologies, il m'est arrivé une histoire intéressante aussi.
J'avais rendez-vous avec une amie, même pas draguée sur internet celle-là, on avait prévu un petit restau sympa avant une soirée torride.
Je la vois arriver, talons hauts, petite robe noire, joli décolleté. Le repas est superbe, elle m'allume, évoque les dessous choisis pour moi, me dit ses envies... Tout se déroule à merveille. À  la fin du repas, elle se lève, va aux toilettes. Je demande l'addition à ce moment-là, je sors ma carte bancaire et dans le même mouvement mon Smartphone, puis le pose sur la table. Elle revient, son regard pétille, s'assied, tend la main vers moi, en susurrant "cadeau",  Et elle pose dans ma main son string trempé.
Mais, à ce moment-là mon Smartphone vibre, un texto, elle sourit regarde l'écran, une photo d’une paire de seins et un commentaire explicite, "Dépêche toi, viens me baiser mon salaud !"
Elle me fusille du regard " Va la retrouver, salaud!" Et elle disparaît. Je regarde à nouveau mon Smartphone, je connais bien l'expéditrice, une amie que je vois de temps en temps. Et au moment où je me dis que la soirée n'est pas totalement tombée à l'eau, un nouveau texto " Désolée, je m'étais trompée de numéro. Bises."
Un fiasco 4 
Un fiasco 3
Un fiasco 2 
Un fiasco 1


samedi 9 novembre 2013

Une histoire de regard

Encore une fois, une phrase cueillie au hasard d'une page."J'essaye de découvrir dans tes yeux la trace du sain regard obscène que j'y ai vu, il y a une heure ou deux; "
Une des plus belles phrases que j'ai pu lire récemment sur le regard, cette juxtaposition oxymorique de ses deux adjectifs, une merveilleuse trouvaille.


vendredi 8 novembre 2013

Un air de liberté ?

Pour lever toute ambiguïté, le titre de ce billet fait bien référence à la chanson de Jean Ferrat
"Ah monsieur d'Ormesson
Vous osez déclarer
Qu'un air de liberté
Flottait sur Saïgon
Avant que cette ville
S'appelle Ville Ho-Chi-Minh"
Et si vous ne la connaissez, pas je vous suggère ardemment de l'écouter sans tarder.

Un air de liberté flotte donc sur internet, et notamment sur les réseaux sociaux. Mais à y regarder de près, il ne fait pas bon parler de sexe, ou oser monter le bout d'un sein, voire oser aborder des inconnu-es. L'on ne dénombre  plus les comptes bloqués, suspendus…
Par contre vous pouvez librement vomir vos insultes racistes, homophobes, sexistes, et autres saloperies en tout genre !

Mesdames et messieurs les censeur-es, gardien-nes de l'ordre moral, inquisiteur-res d'internet et des réseaux sociaux, acceptez donc de regarder la réalité en face et n'oubliez pas la phrase mise en exergue dans le journal où était paru l'article de monsieur d'Ormesson visé par Jean Ferrat, le Figaro : " Sans liberté de blâmer, il n'est pas d'éloge flatteur."

jeudi 7 novembre 2013

Un joli déjeuner 6/6

Elle le regarde. J'aime tes envies, j'aime ton désir impérieux. J'aime ta manière de me trousser. J'aime tes mains sur moi, tes mains qui caressent, frôlent, effleurent ma peau, mon dos, mes seins, mes fesses, mes cuisses qu'elles écartent. J'aime être ainsi ouverte devant toi, offerte à ton désir. J'aime tes doigts qui me caressent, qui me font vibrer, gémir, onduler, frémir.
J'aime me pencher vers toi, caresser ton sexe doucement, le lécher lentement,  très lentement, le lécher tout le long, avant de l'engloutir entre mes lèvres. J'aime te sentir durcir dans ma bouche, et tes mains accrochées à mes cheveux.
J'aime ta langue qui se perd entre mes cuisses, qui titille mon clitoris, qui me fait couler. J'aime tes doigts qui me pénètrent, me fouillent.
J'aime quand tu entres en moi, quand tu me prends, j'aime quand je m'offre à toi.
J'aime ton corps contre le mien, sur le mien, collé au mien. J'aime nos corps vibrants ensemble.

mercredi 6 novembre 2013

Déclaration de désir

Dans l'un de mes derniers textes j'évoquais une phrase découverte dans un roman,  véritable non-déclaration d'amour, ou de désir. Au-delà de la beauté formelle de cette phrase, le fond en reste cependant un peu triste, désabusé, et certain-es ont pu me le faire remarquer.
Pour revenir à une note plus allègre, voici donc une citation, tirée du même ouvrage, véritable déclaration de désir
"Julio l'avait giflée pour rire, avant de lui murmurer la phrase obscène, à la fois élogieuse et insultante, que toute femme bien-née aime avoir entendu avant de mourir, pour la garder à jamais gravée dans son cœur et être efficacement consolée par sa fraiche présence dans les heures adverses : Tu es la plus chienne des chiennes que j'ai jamais connues. "

mardi 5 novembre 2013

Fiasco (4)

Puisque tu abordes le sujet des rencontres via internet, reprit l'un d'eux, il faut que je vous raconte ma dernière aventure.
J'ai bavardé avec une nana, même pas sur un site de rencontre. Jusque là rien que de très banal, j'en conviens. L'on sympathise, une petite jeune rigolote,  lesbienne. On parle boulot, bouquins et de fil en aiguille, on finit par décider de déjeuner ensemble.
Un déjeuner super sympa, les discussions se poursuivent, elle est la même qu'à travers l'écran, elle se marre, mate la serveuse qui avait objectivement un très joli cul. Bref un repas très sage.
Au moment où nous sortons du restaurant, il me semble soudainement que son décolleté s'est approfondi, un bouton aurait-il lâché ? Et lorsque mon regard plonge avec allégresse vers ses jolis seins, avec tout autant d'allégresse elle me saute au cou. Après un baiser passionné, elle me susurre : "j'ai envie de toi, mais pas le temps là, très vite je t'envoie un message. "
Effectivement, je n'étais pas encore rentré au bureau que le premier message était arrivé, et les suivants furent nombreux, de plus en plus chauds. J'appris qu'elle était un peu bi, qu'elle avait envie du regard d'un homme, qu'elle aimait jouer, qu'elle aimait les jeux un peu hard...Très vite nous convînmes d'un nouveau rendez-vous.
Cette fois là, je ne pouvais que remarquer le décolleté et la jupe délicieusement courte. Je vous laisse imaginer la suite. Tout se passait à merveille. Et soudainement, elle avait sa main entre ses cuisses, je jouais avec ses seins, elle se penche vers moi, me sourit "finalement, je n'ai plus envie..."
Il faut voir le côté positif, je suis rentré plus tôt au bureau.

Un fiasco 6
Un fiasco 5
Un fiasco 3
Un fiasco 2 
Un fiasco 1 





lundi 4 novembre 2013

404

Aurais-je pu laisser passer incognito le 404ème billet ?
Pour vous éviter une recherche fastidieuse, je vous précise immédiatement que j'ai laissé passer quelques autres chiffres clés, notamment le 69ème billet.
Mais pour en revenir à  ce 404ème billet, je me suis trouvé confronté à un affreux dilemme voire à un choix cornélien, pauvre Corneille,  non pas le chanteur, adjectivé à toutes les sauces par des personnes qui seraient incapables de citer deux de ses vers.
En effet quels sens donner à ce chiffre entre pseudo-modernité et nostalgie ?
Côté pseudo-modernisme, l'erreur célèbre que tout le monde connaît, et Wikipédia l'indiquera aux autres, la fameuse erreur 404 est un code d’erreur du protocole de communication HTTP sur le réseau Internet. Ce code est renvoyé par un serveur HTTP pour indiquer que la ressource demandée n’existe pas. Dois-je vous préciser que mon blog existe toujours et que l'erreur 404 n'a aucun motif légitime d'apparaître ici, mais n'oublions pas qu'avec l'informatique, tout est toujours possible.
Il serait donc alors préférable de se tourner vers le sens nostalgique, désolé pour vous les jeunes. Je rappelle que la 404 fut une voiture, qu'elle est presqu'aussi ancienne que moi, je vous laisse quand même chercher sa date de sortie, et que 2 885 377 exemplaires en furent produits. Si 2 885 375 de ces exemplaires me laissent totalement indifférent, je dois avouer garder des souvenirs émus des deux autres, j'étais jeune alors et beaucoup plus apte à me contorsionner dans un habitacle somme toute relativement restreint...

samedi 2 novembre 2013

Non-déclaration...

Vous connaissez toutes, tous "La Non-demande en mariage" de Georges Brassens
"J'ai l'honneur de
Ne pas te de-
mander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin"
Pour celles et ceux qui malencontreusement ne la connaîtraient pas, ruez-vous sans perdre un instant sur votre navigateur ou votre disquaire préféré et revenez après l'avoir écoutée, savourée, dégustée...

Je viens de découvrir, au hasard d'une lecture, une phrase superbe dans un dialogue, une véritable non-déclaration d'amour, ou de désir. Je vous laisse en juger :
"Je suis prêt à tout pour ton corps, pas même pour ça, peut-être pour rien, pour une chose que je ne désire pas réellement et qui m'est parfaitement inutile."
Et, peut-être vous dirais-je où j'ai trouvé cette perle.

vendredi 1 novembre 2013

Un joli déjeuner 5/6

Je veux tout de toi, lui dit-il.Je suis toute à toi, je veux te donner tout ce que tu veux.
Je veux tes yeux, ton regard, je le veux sans cesse. Je le veux lorsque je caresse tes cheveux, ton front, ton cou, lorsque mes mains glissent le long de ton dos, dessinent ta cambrure, effleurent tes fesses.
Je veux ton regard quand je découvre tes seins, que je les caresse, que je sens les pointes durcir sous la paume de mes mains.
Je veux ton regard quand je caresse ton ventre, tes cuisses, que j'effleure ton sexe, que je te sens humide de désir.
Je veux ton regard quand je te demande ta bouche et que tu t'accroupis pour prendre mon sexe entre les lèvres, que tu le lèches, que tu le dégustes lentement, tendrement.
Je veux ton regard quand je plonge entre tes cuisses pour découvrir ton goût sous ma langue, quand ton sexe coule de plaisir sur ma bouche.
Je veux ton regard quand tu prends mon sexe entre tes mains pour l'enfoncer en toi.
Je veux ton regard quand nous jouissions l'un de l'autre.
Je te veux...
Et ce furent ses yeux qui répondirent.


Un joli déjeuner 6
Un joli déjeuner 1