- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


lundi 29 décembre 2014

O tempora, o mores

Permettez-moi tout d'abord une remarque, celles et ceux qui ne sauraient lire le latin, fut-il de cuisine, pourront au choix se replonger avec délectation dans la lecture des albums d'Astérix, farfouiller avec non moins de délectation dans les pages roses du petit Larousse, ou enfin pour celles et ceux qui se demandent qui est cette rousse rosissante interroger leur moteur de recherche usuel.
La lecture d'œuvres diverses peut amener parfois à des rapprochements saisissant d'autant plus quand de prime abord rien se semble indiquer une quelconque similitude entre les deux romans. Je passai en effet d'un écrivain contemporain libertaire auteur notamment de polars à un écrivain russe prix Nobel de littérature et décédé voici plus de soixante ans, l'un évoquant un club échangiste du XXIème siècle, l'autre une croisière transatlantique du début du siècle précédent. Et pourtant les bons vœux ressorts fonctionnent toujours.
Je vous en laisse juge.
Côté croisière " Il y avait une élégante paire d'amoureux que tous observaient avec curiosité et qui ne dissimulait pas son bonheur: lui ne dansait qu'avec elle,  ne chantait –et fort bien- qu'accompagné par elle, et, dans toutes leurs façons d'agir, il y avait tant de charme que, seul le capitaine pouvait en savoir le fin  mot: c'était, grassement payé par le Lloyd pour jouer l'amour, un couple qui, depuis longtemps déjà, faisait des traversées, tantôt sur un navire, tantôt sur un autre."
Côté club échangiste " Ça se présente comme un lieu de libertinage, c'est le mot à la mode, bien sûr on a des bénévoles, en quelque sorte, et qui paient en plus, il y a des couples bourgeois qui viennent, le lundi, jour des commerçants, en particulier, mais ils ne se rendent pas compte qu'il y a des couples d'acteurs pornos payés pour lancer les partouzes, parce que sinon, souvent, si on doit attendre que madame Dupont retire sa culotte, ça risque de prendre des plombes et puis il vaut mieux que ceux qui démarrent aient des corps qui cassent pas l'ambiance."
Nihil novi sub sole

vendredi 26 décembre 2014

A défaut de cadeau…

A défaut, pour l'instant, de cadeau dans mes pas si petits que cela souliers, godillots, godasses, savates, pompes, croquenots, tatanes, souliers, galoches, cothurnes, grolles, sabots, pataugas, brodequins, chaussures que j'avais pourtant pris soin de déposer devant ma toute virtuelle cheminée, une bonne nouvelle qui me réconforte.
Andrea Camilleri a publié son premier roman à l'âge de cinquante-sept ans, tout espoir n'est pas encore perdu pour moi…

mercredi 24 décembre 2014

Prolégomènes à un cadeau de Noël…

J'évoquais hier un cadeau de Noël, mais vous l'aurez compris sans aucun doute un cadeau pour qu'il soit noëlien doit obéir à certaines règles, mettons un peu d'ordre à nos plaisirs écrivait Sade. Et déjà je m'égare à citer Sade à l'heure où je devrais évoquer le Père Noël. Mais même dans nos égarements, furent-ils les plus fous, n'en oublions pas, pour avoir le cadeau dont il était question ci-avant, de mettre devant la cheminée nos petits souliers, voire grands souliers, bottes, talons hauts, cuissardes, Louboutin, escarpins, talons aiguilles bottines ou autres; des goûts et des couleurs on ne dispute pas. Et ainsi ce devant de cheminée deviendrait le pendant de ce magnifique repas sadien "où six cents plats divers s'offrent à ton appétit" afin que l'on puisse choisir et laisser le reste. Le déposant du cadeau pourrait ainsi choisir influencé sans aucun doute pas la manière dont il aime prendre son pied. Le Père Noêl serait-il donc fétichiste à ses heures ?
Mais mes élucubrations ont assez duré, je vous laisse préparer vos agapes et attendre le Père Noël, la Mère Noël, le Père Fouettard, la Mère Fouettarde, voire les quatre ensemble…

mardi 23 décembre 2014

Un désir ?

Presque un mois déjà que je n'ai écrit un billet, pas une absence d'envie, un peu débordé par le travail, cela arrive, peut-être un coup de mou. Mais le désir d'écrire est toujours là et "
Surtout que s'il tarde trop à assouvir son désir, celui-ci risque de retomber comme un soufflé manqué. A son âge et vu son état de santé général; la bandaison est affaire délicat; épineuse (en un seul mot.)" ai-je lu récemment dans un superbe roman noir.
Mais cette citation n'est pas pour autant le cadeau de Noël, laissez-moi donc encore quelques heures pour le concocter.

lundi 24 novembre 2014

Des yeux…

Cette fois-ci, j'ai un alibi culturel, la citation que je vous propose émane d'un prix Nobel de littérature, certes un peu discuté, voire contesté. Mais la phrase n'en est pas moins jolie "C'est une jeune fille perverse, je l'ai compris au premier coup d'œil: chez ces femmes-là, les yeux en disent plus qu'il ne faut."
Les regards, les beaux regards sont expressifs, parfois terriblement expressif. Depuis que j'ai lu ce livre, un excellent livre au demeurant et principalement depuis que j'ai lu cette phrase, j'essaye d'imaginer ce que peuvent être des yeux qui en disent plus qu'il ne faut. De là à en conclure que je suis à la recherche d'une jeune fille perverse, il n'y aurait qu'un pas, mais peut-être n'est-ce là qu'un clin d'œil.

vendredi 14 novembre 2014

Pédagogie…

"Et la beauté me ravit partout où je la trouve" déclare Don Juan. Sans avoir la  prétention de chercher à imiter Molière ou Don Juan puis-je vous avouer que la beauté d'un texte me ravit partout où je la trouve. Je vous livre donc une nouvelle découverte issue d'une lecture l'on ne peut plus sérieuse. "Olivia se leva et posa les fesses sur le coin de ma table, laissant apercevoir une paire de jambes galbés, élégante et sexy, elle avait la cinquantaine sportive. " Cette description est, me direz-vous, assez banale, j'en conviens. Mais quelques pages plus loin, l'auteur nous offre une précision complémentaire concernant cette ancienne universitaire. "Elle avait été virée à cause de ses méthodes pédagogiques, elle avait arrêté son curseur au début de l'antiquité où on pouvait coucher sans problème avec ses élèves."
Je suis persuadé que vous ne douterez pas un instant que j'aurais aimé avoir une telle enseignante.

mercredi 12 novembre 2014

Suite à la fin de récré….

Oscillant entre dieu et diable, la citation évoquait un surplomb, endroit ô combien propice aux vertige et pertes d'équilibre, en tous sens bien sûr. Et cette sensation fut renforcée encore par d'aucune qui commenta le billet demandant si c'était là les gouffres de l'enfer, diabolique vertige entre vice et vertu.
Il ne resterait alors d'autre solution que celle choisie par le rusé fils de Laerte pour ne pas basculer, et faute de mat, se faire lier ou enchainer au premier surplomb venu. Je vous laisse bien sur toute liberté pour commenter ici ou là ce choix délicieusement de se faire ainsi enchainer devant de belles et affriolantes sirènes.
Est-ce dieu, est-ce diable ou les deux à la fois qui amènent à relire ainsi l'Odyssée et ainsi relier une nouvelle fois au mat ou au surplomb. Est-ce dieu, est-ce diable ou les deux à la fois qui alors que nous oscillons entre vice et vertu, entre dieu et diable en pleine religion nous amènent ses deux étymologies discutées, et donc discutables, de relegere " relire" et/ou de religare "relier."
Cela ne peut être le seul hasard, et tel Moïse au pied du Sinaï, je devrais écouter cet appel vers la religion. Je vais donc, non pas à genoux, mais confortablement assis, relire et relier certains billets de ce blogs déjà publié pour donner un peu de cohérence aux récits qui s'entrecroisent allègrement. Mais je vous rassure Le Manuscrit trouvé à Saragosse n'a rien à craindre de ma prose.

dimanche 9 novembre 2014

Fin de récré ?

Dois-je préciser à celles et ceux qui se seraient posé des questions sur les raisons de mon absence, qui auraient pu penser que j'avais pris de longues vacances, été contaminé par le virus Ebola, décidé de cesser d'écrire, disparu, voire pire, qu'il n'en est rien. Ma santé est toujours aussi bonne. Je cours toujours autant, je parle là de course à pied. Je lis avec assiduité et n'oublie pas de repérer de jolis passages à partager. Je vous livre donc encore une fois une citation.
"Le bustier lui remontait tellement les seins qu'ils étaient partagés par une profonde fente et légèrement bombés vers le haut ../.. La croix reposait sur sa poitrine à l'endroit précis où la fente commençait. On dirait une vierge sur une colline surplombant la cour de récré du diable."
N'est-ce pas là une diabolique beauté, et peut-être devrais-je fréquenter avec plus d'assiduité la cour de récré du diable.


mardi 21 octobre 2014

Hétéro ?

- Elle est hétéro ?
- Oui, mais elle aime aussi les filles.
- Hétéro ma non troppo ?

mercredi 15 octobre 2014

Une belle entame…

J'ouvre un roman dont j'ai lu une très bonne critique, rien que de très normal. Dois-je préciser que ce n'est pas un roman érotique, loin de là. Mais le premier paragraphe se termine ainsi "T ne se laissait que très rarement voir avec les deux en même temps, chose qu'il réservait à l'intimité, mais ce qui impressionnait surtout les gens, c'était l'idée que les jumelles dorment ensemble. Pas tant le fait de se partager un homme que celui de se partager elles-mêmes."
Puis-je vous avouer que j'ai été quelque peu stimulé à poursuivre la lecture ?

lundi 13 octobre 2014

Sadomasochisme du calendrier.

Les aléas du calendrier nous réservent parfois d'étonnantes surprises. Et ce mois d'octobre, à Paris, nous en offre une superbe.
Dès demain, le Musée d'Orsay présente l'exposition Sade - Attaquer le soleil. Le lendemain, le Théâtre Tristan-Bernard présente une pièce de David Ives, La Vénus à la fourrure.
Donatien et Léopold à 24 heures d'intervalle, croyez-vous au hasard ?

dimanche 12 octobre 2014

Mails reçus

J'ai reçu de nombreux mails vantant les prodiges rendus possibles par le Viagra ou autres produits aux qualités identiques. Mais, pour reprendre la publicité d'un opticien célèbre, ça, c'était avant. Depuis quelques temps je reçois, en masse cette fois aussi, des mails vantant la qualité d'appareils auditifs.
Je m'interroge, comment dois-je comprendre ce changement dans les envois de mails publicitaires. Ce choix laisserait-il entendre que malgré les aides de diverses molécules je suis incapable de trouver quelque partenaire que ce soit et qu'il ne me reste donc d'autre solution que la masturbation d'où la nécessité des appareils auditifs. Ou alors, serait-ce à dire que je suis définitivement trop vieux ?

lundi 6 octobre 2014

Alléluia !

Poussons des cris de joies, entonnons des chants d'allégresse. Voilà une grande nouvelle qui va emplir nos cœurs de joie, nous combler d'allégresse.
Peut-être à ce moment-là de mon délire, dois-je vous préciser que je ne suis pas en pleine crise mystique, non la raison est beaucoup plus terre à terre, je viens d'apprendre le lancement d'un nouveau moteur de recherche, BoodiGo qui veut être le "Google du X".
Une grande nouvelle !

dimanche 5 octobre 2014

Voyeurisme, exhibitionnisme, plaisirs divins ?

A la lecture du titre, certaines et certains pourraient penser trouver ici un panégyrique de ces deux pratiques pour le moins complémentaires, loin de moi pour autant l'idée de dénigrer l'une ou l'autre de ces pratiques. L'idée de ce  billet est tout simplement de faire un détour par la mythologie non pas pour évoquer la belle allégresse des hiérogamies ni les nombreuses aventures sexuelles des Olympiens mais pour évoquer les amours d'Arès et d'Aphrodite. Selon Homère, Héphaïstos lorsqu'il apprit que son épouse Aphrodite et Arès s'envoyait allègrement en l'air, décida de se venger. Pour cela il fabriqua un filet invisible dans lequel il emprisonna sur leur couche les deux amants qui ne purent alors plus remuer ni soulever leurs membres. Il invita alors les Olympiens à contempler leur union coupable. Ce fut sans aucun doute un divin plaisir pour toutes et tous.
Mais je dois hélas vous préciser qu'il semble que le secret de fabrication de ce filet ait été égaré.

mercredi 24 septembre 2014

Spectral…

Encore une citation issue d'un livre remarquable. Mais malgré le titre ce billet ne fait référence ni au Manifeste du Parti communiste et à sa première phrase " Un spectre hante l'Europe : le spectre du communisme" ni au remarquable ouvrage de Jacques Derrida les   Spectres de Marx. La référence ici est mexicaine avec Octavio Paz:
 "Depuis le Moyen-Age, la tradition érotique de l'Occident a été celle de la quête, dans le corps, du fantôme, et, dans le fantôme, du corps. Rien de moins charnel que la copulation charnelle: les corps enlacés deviennent un fleuve de sensations qui se dispersent et s'évanouissent. Ce qui seul demeure, le seul réel ce sont les images: le fantôme."
Un superbe érotisme, entre rêves et réalité !

lundi 22 septembre 2014

Une ouverture…

Lire quelque peu, et prendre des notes présente au moins un avantage. Lorsque je suis à court d'inspiration, cela m'arrive parfois,  je parcours, en tous sens bien sûr, mes citations non encore utilisées pour un billet. C'est ainsi que j'ai redécouvert avec un immense plaisir cette phrase "On raconte qu'il ouvre une porte rien qu'en lui caressant le trou de serrure. Il dit que c'est pareil avec les femmes… qu'il faut savoir causer, jamais y aller à la brutale."
Cette idée de caresser le trou de serrure pour ouvrir est tout simplement jouissive.

vendredi 19 septembre 2014

Premier soir…

- Ça te dirait de prendre un verre ?- Pourquoi pas, mais je te préviens tout de suite, je ne couche jamais le premier soir.
- Euh, moi non plus, et c'est mieux ça permet de mieux…
- Oui, moi le premier soir je préfère debout contre le mur !

jeudi 18 septembre 2014

Vu !

Encore une fois, je vais évoquer une étude à laquelle je suis persuadé que vous avez déjà jeté au moins un coup d'œil,. Le Docteur Karen Weatherby vient en effet,  suite une étude qualifiée de très sérieuse, d'établir que mater des seins est excellent pour la santé.
La publication récente de ces résultats ne pouvait mieux tomber, en effet, avec ces journées estivales quoique quelque peu tardives, de superbes décollettes se sont dévoilés.
Au-delà de cette conjoncture météorologique, j'espère que vous saurez veiller, charmantes lectrices, à préserver mon état de santé…


mardi 16 septembre 2014

Enflammement

Publier un billet avec un tel titre après celui consacré à des livres pourrait laisser croire à un autodafé à venir. Mais, en auriez-vous douté, ce n'est pas là ma tasse de thé, et comme le chantaient Font et Val " Si ton tabou c'est la Mecque. Moi, c'est ma bibliothèque." Pour éviter toute interprétation erronée, je vous rappelle toutefois que, en Occident, Torquemada et ses congénères sont largement en tête dans le nombre de buchers.
Donc le sujet du jour, après ces quelques digressions, est encore une fois une citation, à propos d'une femme  "Au Moyen Age, on aurait peut-être soupçonné un tel être de sorcellerie, au dix-huitième siècle, on l'aurait considéré comme une de ces grandes dames qui agissaient selon leur bon plaisir." L'on peut noter ainsi une belle évolution, mais aussi une grande continuité, avec quelque différence toutefois, si au dix-huitième siècle la belle aurait enflammé les hommes, au Moyen Age ce sont des hommes qui l'auraient enflammée…

mardi 9 septembre 2014

10 livres

Je n'apprécie pas les chaines qui se multiplient sur internet, quoique l'idée de certaines belles enchainées me laisse rêveur. Je n'en ai pas moins été cité, non pas à comparaitre, mais à participer par Valérie Rouffy et Monique Ayoun, et à lister les dix livres qui m'ont marqué d'une manière ou d'une autre. Il aurait fort inconvenant de ma part de  ne pas déférer à une telle invitation.

A l'ouest rien de nouveau d'Erich Maria Remarque. Parce que je ne pourrai jamais oublier Stanislas Katczinsky.

Oblomov d'Ivan Gontcharov. Pour le bonheur de se perdre dans l'infini d'une Russie infiniment immobile.

Les Mémoires d'Hadrien de Marguerite Yourcenar. L'été de mes vingt ans, en Corse, depuis lors relu plusieurs fois. "Les dieux n'étant plus, et le Christ n'étant pas encore, il y a eu de Cicéron à Marc Aurèle, un moment unique où l'homme seul a été."

L'Étrange Destin de Wangrin d' Amadou Hampâté Bâ. Une découverte dans la librairie d'un musée qui n'est plus, un éblouissement.

Barrage contre le Pacifique de Marguerite Duras. Ma porte d'entrée pour découvrir Marguerite Duras.

Le seigneur des anneaux de J. R. R. Tolkien. La magie d'une mythologie qui nous a laissé les yeux plein d'images bien avant qu'Hollywood ne s'en empare.

Le Tambour de Günter Grass. Lecture de mes années d'étudiant, avec Gabriel García Márquez, Knut Hamsun, Hermann Hesse, et tant d'autres…

Quatre générations sous le même toit de Lao She. Un livre ouvert par hasard, une plongée dans une petite merveille.

Que ma joie demeure de Jean Giono. Une découverte que je dois à ma professeure de français en classe de troisième, la première fois que nous étudions une œuvre en classe que ne datait pas du XVIIème siècle.

L'espoir d'André Malraux. Un roman à lire et à relire, avec en tête les images du film. No pasarán!.

Mais à être lecteur, je n'en reste pas moins joueur, et je rajouterai donc non pas un onzième livre mais un texte qui est une pure merveille, Trois discours sur la condition des grands de Pascal, à relire ou à lire.

dimanche 7 septembre 2014

En remerciement

Les lectures offrent toujours de belles surprises, et vous savez le plaisir que j'ai à les partager. Je viens d'en découvrir une superbe, un poème, ou pour être tout à fait précis sa traduction, cité dans un livre. Ce poème a été écrit par une femme, pour une femme en remerciement d'n cadeau, un très joli cadeau, un diadème de plumes.
"Je le ceindrai, madame
afin que plus décent
tapis pour vos pieds
Soit ma tête couronnée,
    Pour lui je donne à vos pieds
mille baisers en récompense,
sans qu'on puisse y voir un délit,
car
qui donne et embrasse e pêche pas.""

mercredi 3 septembre 2014

Illumination

La citation de ce jour est tirée d'un livre d'Octavio Paz."Si le machisme est une tyrannie qui obscurcit les relations entre l'homme et la femme, la liberté érotique les illumine."
Je n'ai pu résister au plaisir de vous l'offrir alors qu'un joli soleil brille. Illuminons notre journée !

dimanche 31 août 2014

Amour platonique

Encore une citation issue de ma lecture en cours dont je ne peux m'empêcher de vous faire profiter "Tout contact physique est corrompu et ignoble car le but véritable de l’Éros est la beauté. N'y-t-il aucune beauté dans le sexe ? Si tu veux mon avis, le problème de Platon, c'est qu'il ne s'était jamais envoyé somptueusement en l'air."
Certes cette phrase est un peu dure pour Platon, mais l'on ne peut nier qu'elle est superbe, et pleine d'humour. Comment ne pas apprécier cette définition du but véritable de l’Éros ?
J'espère cependant que Platon a eu l'occasion de s'envoyer somptueusement en l'air, et j'émets aussi le même souhait pour chacun de mes lecteurs, et chacune de mes lectrices.

vendredi 29 août 2014

Secousse !

Je vous dois un aveu, mais ne rêvez, n'espérez pas trop. J'ai simplement laissé passer une information, une information sérieuse puisque reprise dans le Figaro. Selon un haut dignitaire religieux "l'augmentation des relations sexuelles illicites fait accroître le nombre des tremblements de terre."
Je crains que ce religieux  ne pêche quelque peu par immodestie. Pour ma part, il est certes arrivée qu'une  dame avoue avoir ressenti quelque jolie secousse, mais de là à faire trembler la terre, n'exagérons pas nos capacités sexuelles !

jeudi 28 août 2014

Insultes ….

Vous ai-je dit que dans mes lectures j'ai déniché un Top 10 des insultes rares, élégantes, et joliment désuètes ? Elle a toutefois un petit défaut, pour mon gout, il manque la superbe chantepleure d'excréments  lancée avec bonheur par le personnage d'un roman que je vous laisserai le soin de découvrir.
Malgré cette omission, ce dixtuor a une belle allure de fesse-Mathieu!, qui dois-je le précise n'a rien à voir avec un jeu érotique à pisse-froid, en passant par alburostre, nettement plus beau qu'un blanc bec. L'on trouve aussi coprolithe, merde fossilisée, ainsi que nodocéphale!, version classe de la tête de nœud, et aussi  orchidoclaste, qui est un casse-couilles savant. Bien sur cette liste comprend quelques injures destinées aux femmes, et aux belles sonorités, puterelle,  gourgandine et coureuse de rempart. Et je vous ai conservé le plus beau pour finir fot-en-cul qui est un sodomite médiéval, jouissif non ?

mercredi 27 août 2014

Un commentaire "amusant"

Poursuivant ma lecture, j'ai découvert dans ce roman un commentaire étonnant au sujet d'une jeune Stambouliote. "Le genre de beauté attirante mais sans profondeur qu'on qualifiait d'amuse-gueule dans les cercles masculins qu'il fréquentait : pas aussi intéressant qu'un plat de résistance, mais plaisant comme une mise en bouche."
Cette remarque semble être une délicieuse vacherie élégamment enveloppée. Mais, après m'être demandé quel type de "résistance" pouvait être attendu de la belle, j'ai surtout noté le côté plaisant de la mise en bouche. Serait-ce à dire qu'elle suçait divinement ?

mardi 26 août 2014

Un temps pour…

Non, ceci n'est pas un bulletin météorologique, ni une lamentation sur les saisons qui n'en sont plus. Le sujet est plus sérieux.
Vous connaissez toutes et tous je présume ces vers " Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain. Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie " Je viens d'en découvrir, encore une fois au hasard d'une lecture, une version moderne et traduite de l'anglais " Attends d'être vieille et diabétique pour te priver. Il y a un temps pour chaque chose."



Un peu de douceur ?

J'ai découvert hier sur la toile une belle remarque " En fait les discussions les moins excitantes sont celles où le mec (car c'est toujours un mec) te prévient qu'il va parler de sexe."
Voilà donc, messieurs, une invitation joliment formulée à faire preuve d'un peu moins de lourdeur. Bien sûr, après mes vacances dans moun païs, comment aurais pu ne pas évoquer alors, opposé à la lourdeur des barons du Nord,  los trobairitz et l'humour courtois. Faisons donc preuve d'un peu de légèreté, de fantaisie de folie, sans aller toutefois jusqu'à suivre l'exemple de Pèire Vidal réputé le plus fou des troubadours qui se fit loup et courut les garrigues autour du château de sa Belle. Il fut chassé et bastonné et ensuite se fit transporter auprès de sa belle qui était la Dame de Pennautier surnommée Loba, la Louve…

lundi 25 août 2014

Reprise

Les vacances sont terminées. J'ai retrouvé mon bureau, ma machine à café, quelques collègues qui errent dans les couloirs.
Je le confesse, j'ai négligé l'écriture pendant ces vacances, mais pas à cause de la chaleur, j'ai couru et j'ai lu, et plus lu que couru, Et en attendant de reprendre mes travaux d'écriture avec assiduité je vous livre une citation d'une de mes lectures de l'été " L'érotisme, puisqu'on affirme que ce monstre existe, réclame toujours un témoin." Après une telle phrase comment ne pas avoir envie de continuer à écrire…

lundi 21 juillet 2014

Ah, l'amour….

En ce début de vacances, je vous offre, encore une fois, une nouvelle citation. "L'amour devient empoisonnant dès qu'il faut se déshabiller, s'embrasser, c'est trop de sueur et trop de salive à la fois." Mais indubitablement, quelle sublime façon de s'empoisonner….

mercredi 16 juillet 2014

Liturgie orthodoxe ?

Bakhtiyar Salimov était, il y a encore quelques jours, un parfait inconnu. Mais ce Russe de 45 ans a épousé une ancienne danseuse étoile du Bolchoï et visiblement le mari n'a pas acquis pour autant la souplesse de son épouse. En effet, après leur dernière partie de jambes en l'air, il a dû être hospitalisé en raison d'une douleur au dos, sans que soit précisées la, ou les positions incriminées.

Il ne faut pas oublier, comme disait ma grand-mère, que ce n'est pas parce que l'on couche avec le curé que l'on sait dire la messe en latin.

samedi 12 juillet 2014

A propos de rencontre et de nostalgie…

Suite à mon texte du 1er juillet, dois-je préciser que je ne cherche pas dedans cette chanson, un aphrodisiaque, non, ça, ce serait d’ l'utopie ! Donc, pour être plus précis, lorsque j'évoquais l'éveil de quelques idées délicieusement sensuelles, je visais non pas la chanson, je n'évoquais pas non plus quelque souvenir, mais je pensais au prénom Hermine. Certains prénoms me font rêver, sans que je sache pourquoi, comme Fernande, Lulu, Félicie faisaient bander Brassens….

mercredi 9 juillet 2014

En retard…

Je suis incontestablement encore une fois affreusement en retard,  "Oh dear! Oh dear! I shall be late!" disait  le Lapin d'Alice.
En attendant de combler ce retard, je poursuis mes lectures, à moins bien sûr que ce ne soit à cause de ces lectures que je suis en retard. Mais à défaut d'écrire plus régulièrement, je peux vous faire partager encore une fois une citation. "De temps en temps, il parlait, sans se soucier de son éventuel auditoire, des propriétés lénitives de la masturbation (il donnait comme exemple Kant), masturbation que l'on devait pratiquer depuis l'âge le plus tendre jusqu'au plus mur, ce qui faisait rire es jeunes filles du village…" Je dois avouer que si je connaissais; comme tout le monde, la quasi-immuabilité de la promenade de Kant, j'ignorais ces pratiques masturbatoires. Se branlait-il avant ou après la promenade, voire pendant ?

mardi 8 juillet 2014

mardi 1 juillet 2014

J'ai rencontré…..

J'ai rencontré ce matin une inspiration au détour d'un commentaire sur mon blog, et m'est revenu à une chanson.
" J'ai rencontré ce matin devant la haie de mon champ
Une troupe de marins, d'ouvriers, de paysans…"
Le commentaire, faut-il le préciser, était signé Hermine, et j'ose espérer que vous avez reconnu la chanson.
Outre cette bouffée de nostalgie ce commentaire a aussi éveillé en moi quelques idées délicieusement sensuelles, quelques idées pour des textes à venir…

lundi 23 juin 2014

Un jeu

Un rendez-vous chez une amie, une amie joueuse et jouisseuse et, faut-il le préciser, un rendez-vous pour le plaisir de jouer, de jouir ensemble.
Elle lui ouvre la porte, un sourire énigmatique aux lèvres, et lui propose un jeu qu'il accepte sans hésiter. Elle lui place un bandeau sur les yeux, le  conduit par la main.Il est debout, l'entend s'assoir. 
Sa voix enjouée "Les règles du jeu sont simples, interdiction de quitter le bandeau ou de parler, les gémissements seront toutefois tolérés, moi seule ait le droit de commenter, de suggérer...." et dans un sourire elle ajoute  " j'ai oublié de vous dire, vous n'êtes pas seuil, devant vous se trouve une jolie et accorte jeune femme, qui a elle aussi les yeux bandés..."

lundi 16 juin 2014

Comparatif….

Encore une fois, un extrait d'un roman, où une Anglaise évoque ses deux amants, un Français P… et un Espagnol  E…
" Dit en termes figurés: Mnémosyne, la déesse-montagne et la mère des neufs Muses, était plus proche du Français que de l'Espagnol. Dit sans détour: P…pouvait baiser pendant six heures (et sans éjaculer) grâce à sa bibliographie alors qu'E…  pouvait le faire (en éjaculant deux fois,  trois quelquefois, et finissant à moitié mort) grâce à son courage, grâce à sa force."
Entre les deux mon cœur balance, à moins que ce ne soit mon cul…

vendredi 13 juin 2014

Un texte un peu cavalier….

C'est un polar intéressant, lui disais-je, dont l'action se déroule en 1870, mais la conversation a dévié et je ne lui en pas dit plus. Je n'ai pas eu le temps de lui en citer quelques passages.
Pourtant l'un est tout à fait charmant, une femme déclare "Monsieur est increvable, monsieur va finir par me mettre le feu aux intérieurs ! Doucement tout de même, on n'est pas dans les haras de l'empereur." Et pour mieux enfoncer le clou, quelques lignes plus loin, l'auteur précise "On croirait un cavalier cravachant une carne à bout de souffle, poursuivi par des loups ou un escadron de cosaques."
Le sport de la fédération française d'équitation le disait bien, le cheval c'est trop génial !

mercredi 11 juin 2014

D'O


-Je n'avais pas vu l'étiquette de sa bouteille d'huile d'olive.
- Oui et ?
- Huile d'olive, sur trois lignes, HUILE/ D'O / LIVE
- Drôle d'histoire !

mardi 10 juin 2014

Un déjeuner….

Si j'étais cohérent, au moins avec moi-même, je commencerais ce billet en vous précisant qu'il est la suite logique du précédent. Mais sauf à ce que vous ayez découvert de quel roman est tirée cette citation ce lien ne peut que vous paraitre abscons. En outre le déjeuner dont il est question n'est point l'invitation lancée à une belle en espérant qu'elle soit le dessert à déguster non pas entre la poire et le fromage mais entre le restaurant et le bureau.
Le déjeuner dont il est question ici est Le déjeuner sur l'herbe de Manet. J'ose espérer que vous connaissez cette toile, à défaut, jetez-vous fébrilement sur votre moteur de recherche préféré ou mieux allez faire un tour au musée d'Orsay. Je ne me lancerai cependant pas ici dans une étude de l'œuvre, d'autres l'ont fait avant moi. Mais comment ne pas noter que  si le scandale que provoqua cette toile en 1863 peut faire sourire aujourd'hui le choix du sujet, un déjeuner à trois, une femme nue et deux hommes habillés, reste furieusement érotique. Serait-ce là un thème pour un billet, ou un déjeuner, à venir ?

lundi 9 juin 2014

Putain/ Sainte

A défaut d'écrire, et de publier, activité que, à ma grande honte, je néglige quelque peu ces derniers temps, je poursuis assidument mes lectures. Je me suis plongé dans un roman policier dans lequel j'ai encore une fois découvert une belle citation
"Et les yeux humbles des putains
Aux cils voilés experts aux feintes…
Et les yeux humbles des putains
Nous consolent mieux que les saintes."

Oserais-je vous rappeler que ma première publication s'intitulait "Une Sainte Pute."

vendredi 16 mai 2014

Des caresses ….

Comment ne pas vous livrer, encore une fois certes, une phrase découverte au hasard d'une lecture, un roman italien de la fin non pas du siècle précédent, mais du dix-neuvième. Mais n'est-elle pas mutatis mutandis délicieusement d'actualité ?

"Vous ne comprenez pas que les caresses sans conséquences privent les hommes qui les font de toute influence sur nous autres ? Se  bécoter ! Mais c'est exactement le moyen de ne jamais parvenir à de vrais baisers."

lundi 5 mai 2014

Un ton plus….

Depuis que je publie sur ce blog, j'ai essayé, à défaut de réussir, de conserver un ton léger, gai, voire grivois ou licencieux. Mais aujourd'hui le ton sera différent, plus grave.  Je ne vous parlerai ni de sexe ni d'amour, mais d'amitié, quoique "Entre l'amour et l'amitié, Il n'y a qu'un lit de différence" chantait Henri Tachan. Avec ou sans lit, canapé ou autre, je serais incapable de comprendre comment se crée un lien d'amitié, sauf à citer Montaigne  "Si on me presse de dire pourquoi je l'aimais, je sens que cela ne se peut exprimer qu'en répondant: parce que c'était lui, parce que c'était moi."
Mais ce que je sais, c'est le déchirement lorsque un-e ami-e envoi un message à travers ce fichu écran pour dire son mal être, son malheur, son désarroi et que l'on ne sait que dire, alors que l'on voudrait tant pour voir simplement le-la prendre sans ses bras.
Enfin, te préciserais-je que parmi mes nombreuses obstinations figure une fidélité indéfectible en amitié….

jeudi 1 mai 2014

A table ?

J'ai quelques manies, notamment celle de commenter des études et sondages invraisemblables. D'aucuns, ou d'aucunes m'ont interrogé sur la manière dont je les trouvais. Je suis habituellement bien incapable de répondre à une telle question. Mais aujourd'hui, pour une fois, je sais comment j'ai dégoté ce dernier sondage. Dans un escalier du métro j'ai aperçu une affiche d'un magazine dont un des titres a attiré mon attention. J'ai donc interrogé mon moteur de recherche en arrivant devant mon ordinateur. C'est ainsi que j'ai découvert ce sondage réalisé par Harris Interactive pour Grazia auprès d’un échantillon représentatif de Français afin d’établir dans quelle mesure le sexe et la nourriture contribuent à leur bonheur.
Je vous laisse le soin de la lire. Mais l'on pourrait en retenir quelques éléments, hommes et femmes s’accordent pour attribuer à la nourriture et au sexe la même note sur une échelle de bonheur. Mais si on observe relativement peu de différences pour la nourriture, pour le sexe des différences apparaissent, pour les hommes le sexe devance la nourriture mais pour les femmes c'est l'inverse. Ce qui justifie le titre du magazine "Deux femmes sur trois préfèrent un bon repas à faire l'amour."
Peut-être devrais-je envisager de proposer à deux femmes sur trois d'aller au cinéma voir La Grande Bouffe de Marco Ferreri, mais j'ai aussi l'adresse d'un excellent petit restaurant….

lundi 28 avril 2014

Sapiens

-  Sapiosexuel , c'est une personne chez qui l'intelligence de l'autre provoque une excitation sexuelle
- Et, il sort d'où ce mot ?
- Une racine latine,  comme dans homo sapiens, l'homme savant
- Donc si j'ai bien compris, quand un sapiosexuel rencontre un homo sapiens, il devient un homo erectus….

vendredi 25 avril 2014

500

Cinq-centième billet aujourd'hui, merci à celles et ceux qui me lisent habituellement, ordinairement, quotidiennement, généralement, fréquemment, accidentellement, régulièrement, assidûment, jovialement, trimestriellement, fidèlement, mensuellement, rarement, continuellement, couramment, ponctuellement, annuellement, hebdomadairement, irrégulièrement, systématiquement, communément, occasionnellement, périodiquement, constamment, méthodiquement, voluptueusement…

jeudi 24 avril 2014

A dévorer…

Si je n'ai pas publié pendant quelques temps, je n'en ai pas moins lu. Et j'ai découvert un texte superbe dont encore une fois je ne peux m'empêcher de vous citer un extrait. Je vous précise toutefois que si cet extrait est bien révélateur du style il n'est nullement représentatif du fonds de ce texte
"Leur lèvre rouge, leurs yeux humides et brillants dans l'ombre, leurs longs regards me pénétraient jusqu'aux moelles. Fardées et peintes, sentant le nard et la myrrhe, macérées dans les aromates, leur chair est d'un goût rare et délicieux." Je ne peux que vous conseiller de dévorer avec volupté soit ces dames soit Le Procurateur de Judée d'Anatole France,

mardi 22 avril 2014

Une précision, suite….

Je concluais mon billet d'hier sur le lapin blanc aux yeux roses, the White Rabbit with pink eyes de Lewis Carol. Mais suite à certaines remarques, dois-je vous préciser que si j'ai quelques affinités avec ce charmant lapin et si l'idée de conduite "Alice" au pays des merveilles, il est surtout délectable de passer avec quelque "Alice" de l'autre côté du miroir.

lundi 21 avril 2014

Une précision…

Après trente jours, j'ai publié hier un billet.  Certes cette publication, ce retour a eu lieu le jour de Pâques, mon comportement n'est cependant en rien comparable avec celui des cloches, nos durées d'absence sont fort différentes.
Dois-je préciser aussi que je n'ai aucun point commun avec le Lapin de Pâques. Par contre, côté lapin, je me sentirais quelques affinités avec le lapin blanc aux yeux roses qui entraine Alice au pays des merveilles…

dimanche 20 avril 2014

Trente jours

Trente jours sans écrire, et une amie s'est enquise de la cause de cette longue, trop longue selon elle, interruption. J'espère, ajouta-t-elle, que ce ne sont pas les résultats des élections qui vous ont troublé. Je ne commenterai pas ici ces résultats, mais je ne saurais que trop vous rappeler cette citation de Bertolt Brecht, "Le ventre est encore fécond, d'où a surgi la bête immonde."
Je dois préciser pour les fans de Tex Avery qu'elle n'a aucunement l'accent de Titi, et que donc en aucun cas élection ne pourrait être une prononciation déformée d'érection. Sans avoir la prétention de procéder à une analyse approfondie des troubles de l'érection, comment peut-on omettre que pour éviter que l'érection ne soit troublée il faut un minimum de troubles Je ne m'étendrai toutefois pas plus longtemps sur les plaisirs plus ou moins troubles qui peuvent susciter l'érection chez les uns ou les autres.
Comment chantait Brassens " La bandaison papa Ça n'se commande pas."

jeudi 20 mars 2014

20 Mars

Ayant écrit un billet sur le début du printemps météorologique, et même si j'ai passé sous silence le début du printemps astronomique, je ne pouvais ignorer le début du printemps calendaire. D'une part c'est le plus connu, voire le seul à être connu et d'autre part c'est aujourd'hui une belle journée, une de celles qui rend les femmes plus belles, les jupes plus courtes, les décolletés plus vertigineux…
Et de plus c'est la journée internationale du bonheur qui n'est pas un quinquet de taverne. Mais de grâce n'attendez pas cette journée pour vous donner du bonheur, ou plus encore…


mercredi 19 mars 2014

Je vous…

Je vous prendrais bien, dit la voix féminine derrière moi. Mais ce n'est qu'une charmante blonde qui passe commande dans ce restaurant. Je ne sais ce qu'elle commandait, mais moi aussi j'aurais bien pris l'accorte serveuse…

mardi 18 mars 2014

Mercédès…

Il ne s'agit pas ici, pas dans un premier temps en tous cas, d'une belle andalouse, mais de voitures, et donc de belles teutonnes. Je ne suis pas fasciné par les voitures et les images qu'elles véhiculent, je préfère nettement au moins en zone urbaine dense les transports en communs. Mais, avez-vous vu l'une des dernières publicités de  Mercedes-Benz, celle-ci se termine par un slogan "Les sensations nous inspirent."
Vous avouerais-je que, quelle que soit la qualité esthétique de ce sport, c'est plutôt dans les transports en commun que les sensations m'inspirent…

lundi 17 mars 2014

Quel genre ?

Une phrase tirée d'un roman japonais de l'après-guerre " Je doute que le regard que nous portons habituellement sur la femme corresponde en rien à ce qu'elle est réellement"  complétée quelques lignes plus loin "L'interprète mâle d'un rôle féminin parait plus femme que la femme elle-même."
N'est-ce pas une superbe contribution à la théorie du genre ?

jeudi 13 mars 2014

Où ?

Le choix du lieu n'est pas toujours anodin, en effet l'aspect insolite, inusité peut être un élément fort d'excitation. Mais le résultat n'est pas toujours celui que l'on souhaiterait.
Il y a quelques mois un couple américain a décidé de s'envoyer en l'air dans un avion, à priori pas de quoi fouetter un chat, mais une plainte a été déposée et ils risquent 90 jours de prison, pas dans la même cellule. En effet un voyageur s'est plaint d'avoir surpris la femme "pratiquer une excitation buccale des organes génitaux masculins à son partenaire assis à côté d’elle."
A la même période un couple russe a eu une idée plus terre à terre en choisissant l'escalier de l'immeuble de la dame. Là ce fut un voisin qui a entendu les cris, peut-être pas que de plaisir. En effet, la police appelée par ledit voisin, a trouvé la femme nue à genoux dans la cage d’escalier, la tête coincée dans la balustrade.
Osez donc l'insolite avec allégresse, et réalisme, mais surtout choisissez bien votre complice de jeux, et mieux que cette Russe. Son complice s'était enfui avant l'arrivée de la police. Peut-être devrait-il lire Cyrano de Bergerac.
"Moi, c’est moralement que j’ai mes élégances,
Je ne m’attife pas ainsi qu’un freluquet,
Mais je suis plus soigné si je suis moins coquet"

mardi 11 mars 2014

Parler à ou parler de ?

"C'était un de ces hommes qui n'ont presque jamais parlé à une femme. Cette espèce d'hommes, rare à première vue, est plus courante qu'on ne le croit. L'homme qui ne parle pas aux femmes se reconnait habituellement à ce qu'il parle beaucoup de la femme en général"
Cette phrase était trop belle pour ne pas vous l'offrir. Elle semble pouvoir s'appliquer à d'autres thèmes, évitez toutefois par pitié de ramener ici des frites. Ne trouvez-vous pas ?


lundi 10 mars 2014

Une question existentielle, ou presque…

Écrire régulièrement des billets liés à mes lectures a une conséquence à laquelle je n'avais pas songé, j'apprécie mieux le rythme de mes lectures. Il y a en effet presque un mois que j'évoquais ce superbe roman de Leopoldo García-Alas y Ureña dit Clarín La Régente, roman dans lequel j'étais encore plongé de week-end et où j'ai déniché cette citation : "(elle) s'était montrée exigeante en amour. Chez les femmes séduites, ce genre de transports est toujours en raison directe du carré des distances. Ce qui veut dire que plus une femme est loin du vice, plus elle se montre fougueuse quand elle y tombe. "
J'avoue rester toutefois perplexe devant une telle déclaration. Ajouterais-je que j'ai eu le bonheur de connaitre, au sens biblique du terme,  quelques fougueuses qui n'avaient rien d'un parangon de vertu.

samedi 8 mars 2014

Une histoire de tau…

Avez-vous vu la dernière publicité de Sofinco avec Frédéric Michalak ? Après celle qui se basait sur les consignes de jeu dans les vestiaires, celle-ci l'est sur la désormais traditionnelle photo version calendrier du Stade français. Je ne vous cacherai pas que je préférais Frédéric Michalak quand il jouait au rugby, mais ce n'est pas là l'objet de mon billet. En effet c'est sa dernière réplique suite bien sûr à un commentaire sur un taux de crédit exceptionnel qui a attiré mon attention "D'abord tu fais la photo, après tu fais le taux."
A la première écoute j'avais cru entendre "après tu fais le tau." Tau est la dix-neuvième lettre de l'alphabet grec mais aussi une croix, celle de Saint Antoine. J'avais donc pensé un instant, moment d'égarement sans aucun doute, qu'il s'agissait d'une chute sado-maso avec un homme nu annonçant ç une autre qu'il allait sur la croix…

vendredi 7 mars 2014

8 mars

Faudra-t-il donc rappeler encore une fois que le huit mars est la Journée internationale des Droits des femmes, et non pas la journée de la femme. Pour le dire plus crument, contrairement à ce que pourrait vous raconter votre fleuriste l'objet de la journée n'est pas d'offrir des fleurs à votre femme, ni à celle du voisin. Mais vous pouvez offrir des fleurs tous les jours de l'année à toutes les femmes que vous voulez, et aux hommes aussi, de la même façon que vous pouvez faire l'amour tous les jours et pas uniquement le jour de la Saint Valentin et surtout, pensez à sortir couvert, et pas uniquement le premier décembre journée mondiale de lutte contre le sida….

Et, comme chante Serge Utgé-Royo
"Femmes, si vous luttez, saluez Louise Michel
Et si vous ne luttez pas, saluez-la aussi"

Une gourmandise….

Je ne sais ce que penseraient les Nutritionniste d'un tel petit-déjeuner mais quelle belle gourmandise que celle-là.
"Don Firmin, souriant, trempait un biscuit dans le chocolat; Teresina approchait sa tête de son maître en écartant de la table le reste de son corps. Elle ouvrait la bouche aux lèvres fines et rouge vif et, avec une drôle de mimique, elle sortait la langue, humide et rouge, plus qu'il n'était nécessaire; don Firmin y déposait le biscuit, les dents de perles de la servante le coupaient en deux, et Monsieur mangeait l'autre moitié."
Vous ai-je dit que j'aime le chocolat ?

jeudi 6 mars 2014

Il suffirait de presque rien…

- Il ne me manque presque rien, juste trois ou quatre centimètres de plus et j'aurais été hyper canon tu ne trouves-pas ?
- Avec  trois ou quatre neurones de plus, tu aurais été super sexy !

mercredi 5 mars 2014

Calendrier, encore…

Encore une fois, un billet lié au calendrier, après ceux des premier et deux mars, et avant celui que je vous livrerai le huit mars.
Comment ne pas avoir remarqué, entendu, vu que nous étions en période de carnaval et qu'hier c'était Mardi  Gras. Mais si vous n'avez pas encore vu Easy Rider, un film américain de l'époque où les films n'étaient pas une succession d'effets spéciaux et avaient un sens, vous ne connaissez pas toute la saveur que peut avoir la prononciation de ce mot.
Je vous épargnerai un exposé sur les sept jours gras et carême-prenant, qui est aussi le nom d'un loup gris des Carpates qui n´avait que trois pattes. Pour celles et ceux qui n'auraient pas compris, écoutez donc Serge Reggiani et pour l'exposé voyez donc votre navigateur favori. Mais je ne peux m'abstenir en ce Mercredi des cendres de noter que cette période de carnaval, période de transgression est suivie par l'ouverture d'une période de pénitence. Ce n'est donc pas "Venez divin Messie", mais cela serait plutôt "Venez divin marquis."

mardi 4 mars 2014

Une forme de désir…

Juste envie de vous faire partager une phrase notée lors d'une de mes nombreuses lectures
"Ç’avait été une nuit monstrueuse; exactement comme avec une femme vulgaire et antipathique, qu'on n'aime pas mais qui vous plait terriblement."
Des mots qui disent si bien une forme de désir qui se dit difficilement, et qui laisse imaginer de si belles horreurs !

lundi 3 mars 2014

Métamorphose…

Un passage extrait d'un roman quelque peu autobiographique mais en aucun cas érotique, se déroulant pendant la bataille de Leyte.
"Je m'aperçus alors que les cocotiers qui m'entouraient étaient en train de se métamorphoser.
Ils ressemblaient maintenant aux femmes que j'avais aimées à différentes époques de mon passé. Un jeune arbre aux feuilles dressées, qui la faisaient ressembler à une danseuse, incarnait la jeune fille partie sans accepter mon amour. Celui aux lourdes palmes retombantes comme une chevelure ombrageuse, la femme d'un âge avancé tombée dans le malheur à cause de sa passion pour moi. Celui dont les feuilles s'épanouissaient dans toutes  les directions, l'orgueilleuse qui n'avait jamais consenti à reconnaitre l'amour que nous nous portions, provoquant la rupture. "
Les mots sont très beaux, et m'ont rappelé la beauté des images de La lagune des beaux songes, pour celles et ceux qui ont eu le bonheur d'en découvrir un jour l'édition originale aux sublimes couleurs.

dimanche 2 mars 2014

C'est, le printemps suite….

Certes la suite logique semble être  simple, hier c'était le premier mars, donc aujourd'hui c'est le deux mars. C'est toujours ainsi que cela fonctionne, ou presque. Dois-je vous rappeler cependant qu'en 1582 le lendemain du jeudi 4 octobre fut le vendredi 15 octobre dans le calendrier grégorien. C'est pour cela que pour les orthodoxes suivant le calendrier julien le printemps est quelque peu décalé, ou devrais-je dire les printemps.
Je songeais à une autre suite tout aussi calendaire, inspirée par une amie qui s'enquit hier soir de savoir si j'étais toujours aussi beau. La suite de Saint Narcisse est donc fort logiquement la Saint Parfait le 18 avril, par contre la Saint Modeste est le 24 février, soit encore 359 jours avant d'être rattrapé par ma modestie légendaire !

samedi 1 mars 2014

C'est le printemps

Vous avez bien lu, et je ne me suis pas trompé de date pour publier ce texte, je suis certes distrait, mais pas à ce point-là. C'est aujourd'hui premier mars le début du printemps météorologique. Si vous avez un doute, faites donc une recherche avec votre navigateur favori.
Voilà donc avec ce joli printemps qui arrive le moment de sortir de notre torpeur hivernale pour se livrer à toutes sortes d'activités, que je ne détaillerai pas ici. Et, de plus dans le calendrier républicain ce jour est le onzième jour du mois de ventôse, jour du narcisse.
Donc, c'est le printemps, et je suis très beau, cela va être une bien belle journée…

vendredi 28 février 2014

Opulence

Pour celles et ceux qui ne l'auraient pas noté, je lis actuellement un roman espagnol, La Régente. C'est une de ces livres où l'on plonge avec volupté, et dois-je préciser que la volupté n'est pas l'érotisme pour éviter ensuite des remarques plus ou moins acerbes de celles ou ceux qui m'auraient suivi dans mes lectures. Peut-être devrais-je aussi évoquer l'extrême volupté à s'abandonne aux mots d'Ivan Gontcharov dans Oblomov.
Dans ce roman, j'ai croisé des mots, des phrases, des passages superbes, et je vous en offre un aujourd'hui "Les regards du cavalier s'élançaient comme des fusées vers la rambarde où reposait la belle et opulente poitrine de la Régente."
Ces mots m'ont laissé rêveur, et rêvant à une belle à l'opulente poitrine…

jeudi 27 février 2014

Vulgarité ?

Une amie vient de publier récemment une photo d'elle avec un commentaire qui est approximativement celui-ci, j'espère qu'elle ne me tiendra pas trop rigueur de l'approximation, Mais quelle vulgarité, les yeux maquillée en mode koala,  la robe léopard.
Regardant la photo incriminée je reste perplexe, interrogatif sur la perception que l'on peut avoir ce la notion de vulgarité, selon son genre, selon le moment, selon le désir du moment. Et me reviennent alors en mémoire les paroles d'une chanson des Garçons Bouchers
"chaque geste de toi sent la vulgarité pas celles des faubourgs celles des princes et des reines, la poésie du jour celle de tes hanches pleines qui trimballe un message en n'importe quelle langue.
"

mardi 25 février 2014

Échange de politesses…

- J'étais dans un restaurant, je me lève. En même temps, une blonde à la table à coté bouge, Vous allez aux toilettes, demande-t-elle. Échange de politesses, après vous, je n'en ferai rien..
- Et ?
- Je n'ai même pas pensé à lui proposer d'aller aux toilettes ensemble…

lundi 24 février 2014

Une belle question…

Je relis, disais-je, l’Écume des jours avec un plaisir intense. Je dois avouer que si j'en avais gardé un très beau souvenir, ma mémoire est cependant moins bonne que je ne l'aurais souhaité. Merci de ne pas laisser de commentaire faisant référence à Aloïs Alzheimer sous peine d'oubli définitif. Je découvre, redécouvre un texte truffé de merveilles, et encore une fois vous en livre une, en précisant que la scène se déroule quelques heures avant le mariage de Chloé.
"-Tu me trouves jolie ?
(…)
Chloé avait passé ses bas, fins comme une fumée d'encens, de la couleur de sa peau blonde et ses souliers hauts de cuir blanc. Pur tout le reste, elle étant nue, sauf un lourd bracelet d'or bleu qui faisait paraitre encore plus fragile son poignet délicat.
- Crois-tu qu'il faut que je m'habille ?"
Comment ne pas être séduit par ces mots si joliment choisis. Certes la fumée d'encens ne doit plus évoquer grand-chose pour beaucoup mais l'utiliser ainsi à quelques heures du mariage religieux bien sûr est une si belle trouvaille. Je vous rassure, je ne me lancerai pas pour autant dans une analyse de texte et vous laisse le soin de choisir la réponse qui convient à la question posée par Chloé. Pour vous éclairer voici un autre extrait qui se situe quelques paragraphes plus loin.
" Dans la salle de bain, Alise aidait Isis à se coiffer. Elles portaient aussi déjà leurs chaussures et leurs bas.
(…)
 Vous êtes belles, toutes les deux, dit Chloé. C'est dommage que vous ne puissiez venir comme ça, j'aurais aimé que vous restiez avec vos bas et vos souliers seulement."
Et je vous laisse rêver à la beauté d'une telle cérémonie.

vendredi 21 février 2014

Confession à l'espagnole…

Il y a quelques jours j'évoquais dans un billet un roman espagnol. Il répond à toutes mes attentes, un superbe pavé pour égayer les longues soirées, ou journées, ou nuits, lisez-donc quand vous voulez. Et pour vous donner un avant-gout, voici un extrait "Dans les moments de passion effrénée où il entrainait la femelle chaque fois qu'il le pouvait, il obligeait sa victime à mettre son âme à nu devant lui pour le rabaisse davantage et jouir de quelque chose de vraiment nouveau: les aberrations des sens passaient dans le discours et, entre les caresses délirantes et les baisers frénétiques, surgissaient des confessions honteuses, des secrets de femme que Mesia savourait avant de les fixer dans sa mémoire."
N'est-ce pas un affreusement délicieux plaisir?

jeudi 20 février 2014

Un si beau compliment…

" Elle avait des yeux pour voir et ne savait pas lire, mais elle jugeait très bien les hommes. Elle n'a jamais été dupe. Si elle le voulait, c'est qu'elle le voulait bien." Ce compliment superbe est une citation de Balise Cendrars qui écrivait si bien et aimait tant…

mercredi 19 février 2014

Un plaisir particulier…

Je voudrais évoquer ici un plaisir particulier, ô combien jouissif mais terriblement aléatoire. J'aime les mots. J'ai commencé, ce week-end, à relire un roman, lecture de jeunesse, à la recherche d'une citation. Je ne l'ai pas trouvée, pas encore, mais j'ai eu l'immense joie de découvrir là une phrase dont j'avais oublié la provenance, alors que je l'avais déjà cité dans un très vieux billet. "les quelques pages de démonstration qui suivent tirent toute leur force du fait que l'histoire est entièrement vraie, puisque je l'ai imaginée d'un bout à l'autre."
Ce texte, si vous ne l'avez reconnu, est extrait de L'écume des jours. Et pour celles et ceux qui auraient espéré à la lecture du titre quelque plaisir moins littéraire, je vous livre une autre citation tirée du même roman et qui ouvre d'autres perspectives " Dans la vitrine, une jolie femme reposait sur un matelas à ressort. Sa poitrine était nue et un appareil lui brossait les seins vers le haut avec de longues brosses soyeuses en poil blanc et fin."

mardi 18 février 2014

Secrets d'histoire…

J'ai entendu une présentation de l'émission Secrets d'histoire consacrée à François 1er. Stéphane Bern déclare très sérieusement "On dit qu'il avait vingt-sept maitresses en même temps."
Vingt-sept, j'en reste rêveur. Quelle belle santé ! Alors que le Viagra n'existait pas, je me demande quand même s'il ne sous-traitait pas ?

lundi 17 février 2014

Il la contemple….

Il est assis face à elle, elle est sur le canapé, lui installé, tout à son aise dans un fauteuil. Mais il n'est pas face à elle, il est derrière elle. Elle est à genoux sur le canapé, presque nue, juste vêtue de ses bas et de ses escarpins. Il la regarde. Elle a posé son avant-bras droit sur le dossier du canapé, courbé la nuque et glissé la main entre ses cuisses écartées. Elle est outrageusement cambrée, il aime ce mot. Il la regarde, elle se caresse lentement, espère-t-il très lentement. Il la contemple, il admire son cul. Il voudrait lui dire son envie de caresser ce cul sublimement offert, de l'embrasser, de le lécher, et de s'enfoncer lentement entre ses fesses, de la prendre, de la posséder ainsi.
Il est assis, et la contemple.
Mais l'on ne sait pas si c’est elle, ou sa photo qu'il contemple ce soir.

dimanche 16 février 2014

24%...

Je viens de lire une publication Sextos : plus on est vieux, plus on est coquin. Le titre est quelque peu surprenant en effet l'on apprend dans cet article que 56%  des Français a déjà envoyé des sextos, que ce pourcentage est de 39% chez les 15-24 ans, et qu'aux Etats-Unis, ce taux serait de 24% chez les 50-75 ans. Il me semble que 24% est quelque peu inférieur aux deux autres pourcentages, mais peut-être suis-je vieux, voire limite sénile. Serait-ce pour cette raison qu'une âme bien intentionnée m'a signalé cet article ?
Je vieillis, je ne le conteste pas, et ne peux m'empêcher de penser à cette occasion à un ouvrage de Jorge Semprún Federico Sanchez vous salue bien. Il évoque un moment où il réalise, alors qu'il avait souvent, longtemps était le plus jeune, qu'il est le plus âgé du groupe, qu'il vieillit. Il cite à cette occasion Saint-John Perse " Grand âge, nous voici." Je ne peux, encore une fois, que vous suggérez de lire l'un et l'autre.

Et, vous surprendrais-je si je vous dis que je fais partie des 24% ?

vendredi 14 février 2014

14 février

Voici donc le retour fatidique de la Saint Valentin et de ses injonctions de consommer fleurs, chocolats, fanfreluches et autres babioles.
Je préfère pour ma part le slogan Pour, ou contre, la Saint Valentin, faites l'amour pas les magasins. Faites l'amour dans les magasins, dans les cinémas, chez vous, chez vos ami-es, chez des inconnu-es, à deux, à trois, à quatre ou plus, à la hussarde, entre deux portes, au débotté ou à une qui a gardé ses bottes, au saut du lit, suavement, sauvagement, en pleine lumière, dans le noir, les yeux grand ouverts ou les yeux bandés, en silence ou en hurlant de plaisir…
La seule chose à courir acheter dans les magasins c'est de quoi sortir couvert… et comme cadeau offrez donc vos mains, vos doigts, votre bouche, votre langue, vos dents, vos seins, votre dos, votre cul, votre sexe, votre corps. Pour la Saint Valentin, et tous les autres jours offrez du plaisir…

jeudi 13 février 2014

Outrageant

Mes lectures ressemblent visiblement à mon écriture, non sur leur qualité, je n'ai ni assez mauvais goût ni trop peu de lucidité pour penser cela, mais sur le côté erratique, je lis en tous sens, pose, reprends, oublie, retrouve mes livres, mes lectures et leur choix peut sembler aléatoire. Un jour, peut-être je tenterai de vous en expliquer la logique.
Je commence donc la lecture d'un roman espagnol paru en 1884 et 1885, sur lequel j'aurai l'occasion de revenir. Et lecteur quelque peu discipliné, j'attaque avec une joie non feinte la docte introduction et découvre que, lors de sa publication, l'évêque d'Oviedo a dénoncé "un roman, saturé d'érotisme, et outrageant pour les pratiques chrétiennes."
Je le confesse donc, j'ai hâte d'être ainsi outragé…

mercredi 12 février 2014

Saint-Valentin 2014

Mon blog vient donc de fêter dans une grande allégresse son quatrième anniversaire, et si le style et le fond des billets peuvent varier, j'ai quelques constantes dont une tout aussi récurrente que saisonnière, la Saint-Valentin. J'ai déjà en effet publié trois billets à cette occasion en 2010, 2011 et 2013.
Je vais donc encore une fois pour la Saint-Valentin râler, vociférer, maugréer, murmurer, gronder, tempêter, tonner, invectiver, rager, bougonner, rouspéter, pester, vitupérer, ronchonner, grogner, protester. Vous l'aurez compris, j'apprécie faiblement cette fête religieuse devenue fête commerciale. Je n'ai cependant aucun grief contre ce pauvre Valentin qui, selon notre sainte-mère l'Église catholique apostolique et romaine, aurait été un prêtre décapité pour avoir célébré des mariages non-autorisés. Je ne peux m'empêcher cependant de noter que s'il s'était contenté de s'occuper de son goupillon au lieu d'en bénir les unes et les autres, il n'en aurait pas perdu la tête. Je ne vais cependant pas écrire ici un exposé sur les errements et divagations bien peu catholiques de cette célébration.
Je suis donc exaspéré encore une fois par l'avalanche de publicités m'enjoignant d'acheter bouquets de fleur, bijoux plus ou moins intimes, vêtements et sous-vêtements plus ou moins affriolants, jouets plus ou moins ludiques, voyages plus ou moins exotiques. Et je vous confirme que je ne céderai à aucune de ces injonctions, mais que je suis certain de passer une très belle journée…
Bien loin d'une pseudo-fête de l'amour un jour par an, faites de l'amour autant et aussi souvent que vous voulez ou pouvez, comme il vous plaira et avec qui il vous plaira…

mardi 11 février 2014

Tempérance

En choisissant ce titre, je me suis demandé si je ne prenais pas le risque de tomber sur un os, mes lectrices et lecteurs pensant que l'objet, charmant objet j'en conviens, de ce billet était Temperance Brennan, interprétée par l'actrice Emily Deschanel.
J'ai en effet décidé d'évoquer la tempérance qui est l'une des quatre vertus cardinales, et le cas échéant, je pourrais envisager de vous faire un petit rappel de catholicisme. La tempérance est donc, selon l'Académie française, la "vertu morale qui règle, qui modère les passions et les désirs, particulièrement les désirs sensuels." Rassurez-vous, je n'ai pas pour autant l'intention de plaider en faveur de l'abstinence sexuelle, quoique dans certains cadres, cela puisse avoir son charme, mais encore une fois je m'égare.
À la fin du XIXème siècle ont fleuri dans les pays anglo-saxons des Sociétés de tempérance qui avaient pour objet d'interdire l'usage des boissons alcooliques et fermentées, le résultat le plus connu étant bien sur la prohibition aux États-Unis. Mais la France a connu elle aussi sa Société de tempérance sur un mode certes un peu atypique mais pas si étonnant pour un pays viticole. Son objectif était de "favoriser, particulièrement au moyen de sociétés coopératives de consommation, le remplacement des liqueurs alcoolisées par des boissons salubres, telles que les vins naturels, le cidre, le café, le thé la bière."

Croyez-vous donc que l'on puisse de la même façon envisager de tempérer les ardeurs sexuelles en créant des sociétés coopératives de consommation destinées à favoriser des pratiques salubres ?

lundi 10 février 2014

La masturbation féminine, et les clichés…

Encore une fois un article fascinant sur le net La masturbation féminine source de bienfaits physiques et psychiques http://citizenpost.fr/masturbation-feminine-source-bienfaits-physiques-psychiques/

Je vous passe les banalités d'usage.
C’est le meilleur des anti-stress. "La masturbation, ça aide à se détendre. En somme, ça remplace une cigarette ou carrément une sieste !" et pour le moins, c'est une activité moins nocive que le tabac…
Ça cimente le couple, amies célibataires, je suis certain que vous allez apprécier la délicate attention…
Ça favorise le sommeil, et "l’on plonge plus facilement dans les bras de Morphée" Heureux homme…
C'est bon pour la santé. "Se masturber permettrait donc de lutter contre les migraines et contre les crampes."
Ça aide à se recentrer. "L’occasion de prendre du temps pour soi..."
Et enfin c’est un petit plaisir ultra rapide. En effet, selon les statistiques, mais qui donc est sondée sur un tel sujet, "en quatre minutes seulement, 95% des femmes accèdent au Nirvana." À titre personnel, spontanément je vous dirais que je n'ai aucune idée du temps qu'il me faut pour me masturber, ou en réfléchissant un peu, je vous préciserais que cela dépend sans aucun doute de ce qui occupe mes pensées à ce moment-là.

Finalement pour moi, l'information la plus intéressante par sa banalité est celle donnée dès le début de ce remarquable article "Seuls 45 % des femmes reconnaissent aujourd’hui se masturber." Je me demande à la fois comment est posée la question et ce que font les autres.
Mais surtout ne vous privez pas de la lecture des commentaires, notamment ceux sur la durée de la masturbation. Je ne peux résister au plaisir de vous citer celui-ci : "Ce qu'on oublie un peu ici, c'est que les femmes pratiquent autant que les hommes la masturbation, c'est juste qu'elle n'en parlent pas du tout ;-)"
 Sentence ô combien philosophique, mais l'on ne doit pas avoir les mêmes relations, je dois vous avouer pour ma part que ce sont plutôt mes amies que mes amis qui me parlent de masturbation…

dimanche 9 février 2014

Il est interdit de …

Au cours d'une balade dans Paris, j'ai découvert une interdiction surprenante. L'immeuble en question était pourvu d'un petit espace végétalisé, entre le trottoir et la façade, clos par une barrière. Sur cette dernière était apposée l'inscription suivante "Tout accrochage sur la rambarde est interdit."
Craindraient-ils donc que quelques adeptes du bondage ne viennent s'amuser sur leur rambarde ?

samedi 8 février 2014

Un avis juridique

Nul n'est parfait, je regardais donc la télévision, à ma décharge une chaîne connue pour son sérieux. Une voix-off indiquait  que la sodomie n'était pas un crime aux États-Unis, et précisait que, par contre, la sodomie est encore pénalisée dans certains états, sans constituer un crime mais un délit. Ce délit ne fait pas l'objet de poursuite, la Cour suprême, a précisé la voix, a en effet indiqué que "La loi sur la sodomie constitue une intrusion dans la vie privée."
Poursuivons donc allègrement les intrusions en tous sens…

vendredi 7 février 2014

Un risque de confusion…

Tout dépend de la grosseur, et ajouta-t-elle, si tu le fais à cru, à la fin tu en as plein les mains et il y a des tas de gouttelettes tout autour…
Elle parlait, vous l'avez compris, des pommes de terre et des traces d'amidon qu'elles laissent lorsqu'elles sont épluchées crues.

mercredi 5 février 2014

Entre cynisme et rêve…

Un extrait encore fois d'une de mes lectures que je vous livre, vous offre :

"Il ouvrit une porte et alla droit au lit où dormait Renata (…). Le drap s'était dérangé pendant son sommeil et un sein potelé à la peau brune reposait d'un air engageant sur l'étoffe blanche. Le temps que Velasquez referme la porte et la verrouille, se débarrasse de ses vêtements et la rejoigne, elle s'était tournée, les bras grands ouverts, vers la place vide à côté d'elle.
" La sotte, murmura-t-il pour lui-même, elle ne sait même pas qui monte dans son lit." Il se glissa tout de même dans les bras qui l'attendaient et entama aussitôt sa douce chevauchée, pendant qu'elle l'accompagnait par des mots à demi prononcés et des caresses."

Ce texte provient d'un roman écrit en anglais et donc traduit. Et je reste perplexe devant la répétition du mot "même" qui brise, un peu, le ton de ce passage. Si l'on excepte ce point de détail, ce passage est pour moi un superbe mélange d'un cynisme absolu, mais qui est bien celui de Velasquez, et d'un bel érotisme, qui me laisse rêveur.
Un rêve que je devais vous faire partager.

mardi 4 février 2014

De bois…

J'ai reçu ce mail, suffisamment court pour que je vous le livre en intégralité :

Imaginé pour habiller les hommes et les femmes désireux de se différencier et d’apporter du "peps" et de la modernité à leurs tenues vestimentaires, le “nœud pap’ en bois” d’Oncle Pape suit la tendance renaissante des nœuds papillons aperçue dans de nombreux défilés de créateurs.

J'avoue que jusque-là je ne connaissais pas Oncle Pape. J'espère pour lui que sa création ne laissera pas de bois les hommes et femmes désireux de se différencier, comme il le déclare sans manier un instant la langue de bois, et qu'il ne se réveillera pas au lendemain de ce lancement avec une vilaine, gueule de bois.
Je me demande surtout si cet accessoire est taillé dans le bois dont on fait les flûtes, ce qui serait somme toute naturel pour un accessoire qui permettra d'avoir un nœud qui reste dur comme du bois tout au long de la nuit…

lundi 3 février 2014

Encore une grande nouvelle…

Le musée Gustave Courbet d'Ornans dans le Doubs va accueillir lors d'une exposition temporaire L'Origine du monde, habituellement accrochée au musée d'Orsay. Fort naïvement la très active Société philatélique et cartophile de Besançon a voulu faire imprimer 3.000 vignettes à l'effigie de la fameuse toile grâce à ID timbre, un service postal qui permet à chacun de créer des timbres entièrement personnalisés.
Mais l'Ordre moral se peut être ainsi mis en péril et branlé. Mais je me relis, et découvre avec horreur ce satanique lapsus, il fallait lire, bien sûr : Mais l'Ordre moral se peut être ainsi mis en péril et ébranlé. Où diable avais-je la tête, voire les mains ?
La direction de La Poste justifie sa décision en cherchant à protéger les plus jeunes. L'intention est certes louable, mais je me demande si au fond la crainte de la Poste ne serait pas plutôt que ce timbre soit inutilisable, car pour le coller l'on risquerait fort de ne pas lécher la face prévue…

samedi 1 février 2014

Soumission à la volonté de …

Je ne peux m'empêcher, encore une fois, de vous citer un texte. J'avoue en avoir modifié deux ou trois termes, en italique ci-dessous

"La mortification de la chair doit se pratiquer secrètement, dans l'obéissance et avec discrétion. Soumettez à une pénitence ininterrompue vos corps habitués à la mollesse, abstenez-vous des choses permises avec d'autant plus de rigueur que vous vous rappelez avoir abusé davantage des choses défendues. Mais faites-le en secret, et que votre main gauche ignore ce que fait la droite. (…)
Ne le faites d'autre part que dans l'obéissance, demandez la permission de votre Maître, et suivez ces instructions, votre œuvre sera plus agréable aux yeux de votre Maître, qui préférera toujours la victime qui s'offre par obéissance à celle qui s'immole par le choix de sa volonté propre… (…) Considérez ce qu'est votre corps, quelles sont ses possibilités, ayez égard à votre constitution, modérez avec sagesse l'âpreté de votre zèle, conservez-vous en état de servir votre Maître."

Ne semble-t-il pas que ce soit là un extrait d'un manuel BDSM aux expressions délicieusement surannées ?
Mais ce texte n'est nullement l'œuvre du Marquis de Sade, mais bien au contraire de Saint Bernard de Clairvaux, le texte original étant le suivant :
"La mortification de la chair doit se pratiquer secrètement, dans l'obéissance et avec discrétion. Soumettez à une pénitence ininterrompue vos corps habitués à la mollesse, abstenez-vous des choses permises avec d'autant plus de rigueur que vous vous rappelez avoir abusé davantage des choses défendues. Mais faites-le en secret, et que votre main gauche ignore ce que fait la droite. (…)
Ne le faites d'autre part que dans l'obéissance, demandez la permission de votre père spirituel, et suivez ces instructions, votre œuvre sera plus agréable aux yeux de Dieu, qui préférera toujours la victime qui s'offre par obéissance à celle qui s'immole par le choix de sa volonté propre… (…)  Considérez ce qu'est votre corps, quelles sont ses possibilités, ayez égard à votre constitution, modérez avec sagesse l'âpreté de votre zèle, conservez-vous en état de servir votre Dieu."
Quelle est donc la formule rituelle, "Délivre nous de la tentation..."

vendredi 31 janvier 2014

Elle lâche prise

Non, je ne lis pas Elle, mais il y a toujours, souvent une âme charitable pour m'informer de la publication de certains dossiers et alimenter ainsi ma vieille Remington portable. J'ai donc lu récemment un superbe article Lâcher prise 10 astuces pour vivre l'instant présent.
Le sous-titre précise pour le cas, je présume, où les quelques lecteurs égarés et les lectrices  seraient faiblement neuronées que "Entre les journées de travail, les enfants et la famille, on a du mal à lâcher prise …"

Et l'article liste et commente les dites dix astuces, si vous souhaitez toutefois lire la totalité de l'article libre à vous, je me contenterai ici de quelques commentaires.
Je m’accorde un plaisir mode en shoppant. Mais l'auteur n'explicite pas le choix de cet abominable anglicisme.
Je redeviens ma meilleure amie, avec un superbe "je me récompense une fois la tâche finie."
Je fais du sport quand je veux, je n'ose vous détailler le programme de footing express, de quoi rester sur le canapé
Le week-end, j’éteins l’ordi et je m’occupe de ceux que j’aime, a contrario ceux qui sont derrière l'ordi, je ne les aime donc pas…
J’écoute mon biorythme
Je montre que j’ai du cœur
Je refais mon carnet d'adresses en m’entourant de "gens bienveillants." Vous êtes dépressifs, pas de chance…
J’apprends à dire non
Je recycle ma mauvaise humeur, voici donc la mauvaise humeur version recyclage et développement durable
Je fais l’amour aussi souvent qu’en vacances, avec quelques conseils avisés du type "je crée du mystère en évitant de me balader dans l’appart’ en soutien-gorge et chaussettes" ou ",je fais l’amour sur le canapé du salon ou debout, contre l’armoire de la chambre." Direction Ikéa pour acheter une armoire, prenez la donc avec de grands miroirs, ça donne des perspectives. Mais où diable sont-ils allés chercher que l'on fait l'amour plus souvent en vacances ?

Mais, à la lecture de cette dernière astuce, faut-il relire les conseils précédents ? S'entourer de gens bienveillants signifierait-il alors préparer une partouze ? Et redevenir sa meilleure amie en se récompensant est-ce une invitation à se masturber avec allégresse, ce qui renverrait vers un autre article sur lequel il faudra bien que je me penche "la masturbation féminine source de bienfaits physiques et psychiques."

PS 1 J'utilise un ordinateur pour écrire, mais une vieille Remington portable, ça a quand même une autre gueule.
PS 2 L'accord de neuronées au féminin pluriel n'est pas une erreur mais le choix d'appliquer la règle de proximité.