- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


lundi 23 juin 2014

Un jeu

Un rendez-vous chez une amie, une amie joueuse et jouisseuse et, faut-il le préciser, un rendez-vous pour le plaisir de jouer, de jouir ensemble.
Elle lui ouvre la porte, un sourire énigmatique aux lèvres, et lui propose un jeu qu'il accepte sans hésiter. Elle lui place un bandeau sur les yeux, le  conduit par la main.Il est debout, l'entend s'assoir. 
Sa voix enjouée "Les règles du jeu sont simples, interdiction de quitter le bandeau ou de parler, les gémissements seront toutefois tolérés, moi seule ait le droit de commenter, de suggérer...." et dans un sourire elle ajoute  " j'ai oublié de vous dire, vous n'êtes pas seuil, devant vous se trouve une jolie et accorte jeune femme, qui a elle aussi les yeux bandés..."

lundi 16 juin 2014

Comparatif….

Encore une fois, un extrait d'un roman, où une Anglaise évoque ses deux amants, un Français P… et un Espagnol  E…
" Dit en termes figurés: Mnémosyne, la déesse-montagne et la mère des neufs Muses, était plus proche du Français que de l'Espagnol. Dit sans détour: P…pouvait baiser pendant six heures (et sans éjaculer) grâce à sa bibliographie alors qu'E…  pouvait le faire (en éjaculant deux fois,  trois quelquefois, et finissant à moitié mort) grâce à son courage, grâce à sa force."
Entre les deux mon cœur balance, à moins que ce ne soit mon cul…

vendredi 13 juin 2014

Un texte un peu cavalier….

C'est un polar intéressant, lui disais-je, dont l'action se déroule en 1870, mais la conversation a dévié et je ne lui en pas dit plus. Je n'ai pas eu le temps de lui en citer quelques passages.
Pourtant l'un est tout à fait charmant, une femme déclare "Monsieur est increvable, monsieur va finir par me mettre le feu aux intérieurs ! Doucement tout de même, on n'est pas dans les haras de l'empereur." Et pour mieux enfoncer le clou, quelques lignes plus loin, l'auteur précise "On croirait un cavalier cravachant une carne à bout de souffle, poursuivi par des loups ou un escadron de cosaques."
Le sport de la fédération française d'équitation le disait bien, le cheval c'est trop génial !

mercredi 11 juin 2014

D'O


-Je n'avais pas vu l'étiquette de sa bouteille d'huile d'olive.
- Oui et ?
- Huile d'olive, sur trois lignes, HUILE/ D'O / LIVE
- Drôle d'histoire !

mardi 10 juin 2014

Un déjeuner….

Si j'étais cohérent, au moins avec moi-même, je commencerais ce billet en vous précisant qu'il est la suite logique du précédent. Mais sauf à ce que vous ayez découvert de quel roman est tirée cette citation ce lien ne peut que vous paraitre abscons. En outre le déjeuner dont il est question n'est point l'invitation lancée à une belle en espérant qu'elle soit le dessert à déguster non pas entre la poire et le fromage mais entre le restaurant et le bureau.
Le déjeuner dont il est question ici est Le déjeuner sur l'herbe de Manet. J'ose espérer que vous connaissez cette toile, à défaut, jetez-vous fébrilement sur votre moteur de recherche préféré ou mieux allez faire un tour au musée d'Orsay. Je ne me lancerai cependant pas ici dans une étude de l'œuvre, d'autres l'ont fait avant moi. Mais comment ne pas noter que  si le scandale que provoqua cette toile en 1863 peut faire sourire aujourd'hui le choix du sujet, un déjeuner à trois, une femme nue et deux hommes habillés, reste furieusement érotique. Serait-ce là un thème pour un billet, ou un déjeuner, à venir ?

lundi 9 juin 2014

Putain/ Sainte

A défaut d'écrire, et de publier, activité que, à ma grande honte, je néglige quelque peu ces derniers temps, je poursuis assidument mes lectures. Je me suis plongé dans un roman policier dans lequel j'ai encore une fois découvert une belle citation
"Et les yeux humbles des putains
Aux cils voilés experts aux feintes…
Et les yeux humbles des putains
Nous consolent mieux que les saintes."

Oserais-je vous rappeler que ma première publication s'intitulait "Une Sainte Pute."