- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


lundi 29 décembre 2014

O tempora, o mores

Permettez-moi tout d'abord une remarque, celles et ceux qui ne sauraient lire le latin, fut-il de cuisine, pourront au choix se replonger avec délectation dans la lecture des albums d'Astérix, farfouiller avec non moins de délectation dans les pages roses du petit Larousse, ou enfin pour celles et ceux qui se demandent qui est cette rousse rosissante interroger leur moteur de recherche usuel.
La lecture d'œuvres diverses peut amener parfois à des rapprochements saisissant d'autant plus quand de prime abord rien se semble indiquer une quelconque similitude entre les deux romans. Je passai en effet d'un écrivain contemporain libertaire auteur notamment de polars à un écrivain russe prix Nobel de littérature et décédé voici plus de soixante ans, l'un évoquant un club échangiste du XXIème siècle, l'autre une croisière transatlantique du début du siècle précédent. Et pourtant les bons vœux ressorts fonctionnent toujours.
Je vous en laisse juge.
Côté croisière " Il y avait une élégante paire d'amoureux que tous observaient avec curiosité et qui ne dissimulait pas son bonheur: lui ne dansait qu'avec elle,  ne chantait –et fort bien- qu'accompagné par elle, et, dans toutes leurs façons d'agir, il y avait tant de charme que, seul le capitaine pouvait en savoir le fin  mot: c'était, grassement payé par le Lloyd pour jouer l'amour, un couple qui, depuis longtemps déjà, faisait des traversées, tantôt sur un navire, tantôt sur un autre."
Côté club échangiste " Ça se présente comme un lieu de libertinage, c'est le mot à la mode, bien sûr on a des bénévoles, en quelque sorte, et qui paient en plus, il y a des couples bourgeois qui viennent, le lundi, jour des commerçants, en particulier, mais ils ne se rendent pas compte qu'il y a des couples d'acteurs pornos payés pour lancer les partouzes, parce que sinon, souvent, si on doit attendre que madame Dupont retire sa culotte, ça risque de prendre des plombes et puis il vaut mieux que ceux qui démarrent aient des corps qui cassent pas l'ambiance."
Nihil novi sub sole

vendredi 26 décembre 2014

A défaut de cadeau…

A défaut, pour l'instant, de cadeau dans mes pas si petits que cela souliers, godillots, godasses, savates, pompes, croquenots, tatanes, souliers, galoches, cothurnes, grolles, sabots, pataugas, brodequins, chaussures que j'avais pourtant pris soin de déposer devant ma toute virtuelle cheminée, une bonne nouvelle qui me réconforte.
Andrea Camilleri a publié son premier roman à l'âge de cinquante-sept ans, tout espoir n'est pas encore perdu pour moi…

mercredi 24 décembre 2014

Prolégomènes à un cadeau de Noël…

J'évoquais hier un cadeau de Noël, mais vous l'aurez compris sans aucun doute un cadeau pour qu'il soit noëlien doit obéir à certaines règles, mettons un peu d'ordre à nos plaisirs écrivait Sade. Et déjà je m'égare à citer Sade à l'heure où je devrais évoquer le Père Noël. Mais même dans nos égarements, furent-ils les plus fous, n'en oublions pas, pour avoir le cadeau dont il était question ci-avant, de mettre devant la cheminée nos petits souliers, voire grands souliers, bottes, talons hauts, cuissardes, Louboutin, escarpins, talons aiguilles bottines ou autres; des goûts et des couleurs on ne dispute pas. Et ainsi ce devant de cheminée deviendrait le pendant de ce magnifique repas sadien "où six cents plats divers s'offrent à ton appétit" afin que l'on puisse choisir et laisser le reste. Le déposant du cadeau pourrait ainsi choisir influencé sans aucun doute pas la manière dont il aime prendre son pied. Le Père Noêl serait-il donc fétichiste à ses heures ?
Mais mes élucubrations ont assez duré, je vous laisse préparer vos agapes et attendre le Père Noël, la Mère Noël, le Père Fouettard, la Mère Fouettarde, voire les quatre ensemble…

mardi 23 décembre 2014

Un désir ?

Presque un mois déjà que je n'ai écrit un billet, pas une absence d'envie, un peu débordé par le travail, cela arrive, peut-être un coup de mou. Mais le désir d'écrire est toujours là et "
Surtout que s'il tarde trop à assouvir son désir, celui-ci risque de retomber comme un soufflé manqué. A son âge et vu son état de santé général; la bandaison est affaire délicat; épineuse (en un seul mot.)" ai-je lu récemment dans un superbe roman noir.
Mais cette citation n'est pas pour autant le cadeau de Noël, laissez-moi donc encore quelques heures pour le concocter.