- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


vendredi 24 juillet 2015

Vacances…

Lorsque j’étais étudiant et jeune, à l’approche des vacances apparaissaient toujours la même information affichée sur différents panneaux, les cours vaqueront du.. au.. Je ne vous donnerai pas les dates, en paraphrasant une épitaphe célèbre, ceux qui me connaissent savent mon âge, les autres n’ont pas besoin d’en savoir plus.
Donc les cours vaquaient. Vaquer est un bien joli verbe. En l’occurrence dans ce sens, vieilli selon mon dictionnaire, il signifie parlant d’une institution qu’elle interrompt temporairement son activité. N’étant pas, toute modestie mise à part, une institution, me concernant ce verbe signifierait au contraire que je me livre à mes activités habituelles, sauf à ce que je vaque à d’autres occupations.
Vous l’avez compris je suis en vacances, je vaque à d’autres occupations, tout en vaquant aussi, le fait que j’écrive ce texte en est la preuve si besoin en était.
Mais n’est-ce pas cela les vraies vacances…


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lundi 20 juillet 2015

C’est au cube… 2

Après avoir beaucoup trop temporisé pour écrire et mettre en ligne ces premiers mots, je m’étais promis de poursuivre à un rythme effréné ou à minima soutenu la publication de la suite de ce texte. Mais, hélas, cent fois hélas, mes vieux démons m’ont encore une fois rattrapé. Ce qui apporterait quelques éléments de réponse à l’angoissante question que me posait une charmante interlocutrice qui m’interrogeait sur les raisons qui me poussaient à courir tous les matins ou presque, elle me demandait après qui je courrais, mais peut-être la bonne réponse est que je cours non pas après mais devant pour éviter d’être rattrapé. Et je dois reconnaître que mes démons aussi vieux soient-ils sont de remarquables coureurs de fonds.
Rattrapé par ces vieux et habituels démons, je ne peux résister à intégrer dans ce texte la remarque d’une lectrice qui indiquait fort opportunément "pourtant badinage commence par un B." Badinage est un mot délicieux, et comment ne pas songer aussitôt à la pièce de théâtre d’Alfred de Musset On ne badine pas avec l’amour. Mais en l'occurrence et pour me rattacher enfin à cette liste de trois mots et sans oser contredire Alfred de Musset  dont je reconnais le talent, je dois vous confesser, et le choix du mot n'est pas anodin, que je badinerais bien avec cette charmante et callipyge lectrice, sans oublier que le mot badine est tout aussi charmant, surtout avec une belle callipyge…

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dimanche 19 juillet 2015

C’est au cube… 1

Je l’avoue, le titre de ce billet est un abominable jeu de mots. Sans vouloir me défausser sur qui que ce soit, tout est parti d’un dialogue avec une dame absolument charmante au demeurant à qui je faisais remarquer que l’un des mots qu’elle venait d’employer était absolument exquis. Elle m’a alors cité trois autres noms jolis, chacun des trois commençants pas la même lettre, la troisième, la troisième de l’alphabet évidemment. J’ai eu bien sur l’envie d’écrire un texte sur ces mots, texte dont le titre est naturellement devenu cette lettre puissance trois. Je suis donc totalement coupable d’avoir commis un tel jeu de mots.
À cette culpabilité je n’ajouterai donc pas celle de faire attendre, espérer, languir, voire se morfondre cette dame, même si je dois l’avouer, le confesser, savoir que cette dame s’impatiente en guettant l’arrivée de mon texte telle une sœur Anne moderne.
Le premier de ces mots a éveillé en moi de superbes images et aussi fait jaillir à mon oreille les mots si beaux de Mouloudji. Comment pourrais-je en effet espérer après lui écrire des mots qui ne soient fades et qui puissent faire " vivre une fleur : Comme un p’tit coqu’licot, mon âme ! Comme un p’tit coqu’licot."

Mais même si je n’aurai jamais la prétention d’écrire des mots qui soient au niveau de ceux de Mouloudji, ou, pour être tout à fait franc, ou presque, même si je n’avouerai jamais une telle prétention, que ne ferais-je pour tenir une promesse faite à une aussi charmante dame.

Avec ces mots, ces premiers mots, je n’ai pas encore comblé cette dame, l’attente de cette dame, et j’espère avoir titillé plus encore sa curiosité et rendu plus intense son attente…

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vendredi 17 juillet 2015

Citations russes…

Pensez-vous qu’il puisse en être des citations comme des poupées ? Rassurez-vous, je ne vise pas là les citations Barbie. Je pensais aux poupées russes, qui ne sont pas des pépées slaves mais des poupées s’emboîtant les unes dans les autres. Dois-je préciser que ce ne sont pas non plus des dames qui s’interpénètrent mais plus prosaïquement des séries de poupées de tailles décroissantes pouvant se placer les unes à l’intérieur des autres. Vous l’aurez donc compris, enfin je l’espère, les citations russes seraient des citations s’emboîtant les unes dans les autres. Vu ma passion pour les citations vous comprendrez combien des citations russes ainsi emboîtées peuvent me séduire.
La citation du soir est donc un emboîtage et d’autant plus emboîtée que le livre dans lequel je l’ai trouvée, si tant que l’on trouve une citation et que ce ne soit pas plutôt elle qui vous trouve, me fut offert par une amie tout aussi charmante que fortement neuronée, très fortement neuronée…
"Et me revinrent en souvenance les vers de mon ami Paul Marot :
« La trépidation excitante des trains
Vous glisse des désirs dans la moelle des reins. »."
Outre la beauté de ces citations russes, vous avez noté, je n’en doute pas, que le contenu de ladite citation intègre lui aussi quelque emboîtement.

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lundi 13 juillet 2015

Éloge de la contraception.

Je ne sais si parmi les lecteurs et lectrices de mon blog certains et certaines connaissent, se souviennent de la loi dite loi Neuwirth, cette loi du 28 décembre 1967, relative à la régulation des naissances, autorisait pour la première fois en France, la contraception et supprimait des dispositions législatives antérieures qui l’interdisaient. Il faudra cependant attendre encore quelques années et la loi du 4 décembre 1974 qui autorisera à délivrer à titre gratuit et anonyme des contraceptifs.
Malgré cela certains, certaines ont préconisé des méthodes contraceptives en fonction de ses compétences et avec plus ou moins de bonheur. De manière peut-être un peu déroutante l’on trouve ainsi une contribution signée du Marquis de Sade qu’il place dans la bouche ; le jeu de mots est facile, de Madame de Saint-Ange " Une fille ne s’expose jamais à faire d’enfants qu’autant qu’elle se le laisse mettre dans le con. Qu’elle évite avec soin cette manière de jouir ; qu’elle offre à la place indistinctement sa main, sa bouche, ses tétons ou le trou de son cul. Par cette dernière voie, elle prendra beaucoup de plaisir, et même bien d’avantage qu’ailleurs ; par les autres manières elle en donnera."
N'est-ce pas une merveilleuse vision de la contraception ?
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mercredi 8 juillet 2015

Des points…

Je resterai éternellement étonné de voir certains articles publiés sur le net, principalement ceux ayant la sexualité pour sujet. J’ai découvert un article intitulé "Le Point G Masculin et Autres Point de Plaisirs Virils." J’ai lu le texte, dans son intégralité, sans exploser de rire ni pleurer de rage, ce qui ne fut pas facile.
Si vous en doutiez, je suis resté sidéré par cette lecture. Cet article énumère laborieusement les points de plaisir viril, et la manière de les stimuler manuellement et buccalement, le point B qui correspond à la base du pénis sous les bourses, le point A à la base de la verge, emplacements dont j’ai été heureux d’apprendre qu’ils ont un nom. Je dois avouer que jusqu’à ce jour je m’étais plus soucié des modes de stimulation que de dénomination. Après ces deux points au nom alphabétique l’article liste les bourses, le fourreau, le gland. Je ne vous ferai pas l’affront de vous citer les modes de stimulation cités qui sont pour le moins convenus, vous n’apprendrez rien de ce côté-là.
Cette liste se termine en apothéose par le point G masculin ou point P ! Je cite "Point de plaisir masculin un peu à part, il nous fait quitter la zone sexuelle masculine visible pour nous en aller faire un tour du côté de la légendaire extase prostatique" dont l’on nous explique que la stimulation buccale n’est pas possible et que la stimulation manuelle est possible en massant doucement à l’aide d’un doigt ou en laissant faire le vibreur.
En bref un article qui malgré son vernis pseudo-scientifique se contente d’aligner des banalités qu’il est facile de découvrir pour peu que l’on se penche sur le sujet, sujet érectile bien sûr !
En conclusion, vous ne m’en voudrez pas de citer une citation de Sade "oh ! quelle énigme que l’homme ! dit le duc. – Oui, mon ami, dit Curval. Et voilà ce qui a fait dire à un homme de beaucoup d’esprit qu’il vaut mieux le foutre que de le comprendre.".


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mardi 7 juillet 2015

Journée internationale…

Vous l’avez toutes tous noté le 6 juillet, hier, était la journée internationale du baiser, et non pas comme certain-es ont pu le prétendre sans scrupule aucune la journée du baiser international et donc l’occasion d’aborder, d’accoster quelques allogènes ; qui ne sont pas faut-il le rappeler des éléments d’éclairage, pour leur faire découvrir les joies des langues étrangères…
Ces précisions étant apportées, vous avez remarqué que, pour une fois, je n’ai fait aucun commentaire ou presque. Et il n’est pas utile de préciser que cela est normal car l’on ne parle pas la bouche pleine. Je ne vous en livre pas moins après l’apaisement du tumulte médiatique une citation fort joliment adaptée à cette journée, "Poète, prends ton luth et me donne un baiser."

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jeudi 2 juillet 2015

Fanfan

OCS a eu la riche idée de diffuser quelques films de Gérard Philippe, Les grandes manœuvres, Les liaisons dangereuses, Fanfan la tulipe notamment.
L’on peut certes s’étonner Les liaisons dangereuses fut jugé sulfureux à sa sortie. Mais si la sulfurosité est éphémère il n’en reste pas moins de très grands acteurs, ce qui ne sera peut-être pas le cas de certains films récents dont la seule qualité est leur recherche de sulfurosité qui héla vire à la mièvrerie en 50 nuances. Ne vous privez pas du plaisir de voir outre Gérard Philippe dans la longue et belle liste d’acteurs et d’actrices Boris Vian et Jeanne Moreau donner vie à la belle et sulfureuse marquise de Mertueil.
Mais encore une fois je m’égare, comment ne pas s’égarer en songeant à cette marquise, et comment ne pas vous suggérer de vous jeter sur le roman de Pierre Choderlos de Laclos pour le relire ou mieux encore le découvrir. Je m’égare, disais-je, je voulais en effet et le titre du billet test explicite en ce sens, évoquer Fanfan la tulipe. J’avais vu, il y a bien longtemps, ce film enfant. Je l’ai redécouvert, Gina Lollobrigida est toujours aussi belle. Un passage toutefois m’avait échappé alors. Nous avons tous en tête la chanson de ce film, enfin presque tous, mais une autre chanson apparaît dans ce film, lorsque Fanfan et Tranche-Montagne rejoignent le camp après le simulacre d’exécution, l’on entend chanter des soldats. Et ce chant est une vielle chanson de soldats, Les adieux de la tulipe :

Malgré la bataille
Qu’on livre demain
Ça, faisons ripaille
Charmante catin
Attendant la gloire
Prenons le plaisir
Sans lire au grimoire
Du sombre avenir

Si la hallebarde
Je peux mériter
Près du corps-de-garde
Je te fais planter
Ayant la dentelle
Le soulier brodé
La boucle à l’oreille
Le chignon cardé

Narguant tes compagnes
Méprisant leurs vœux
J’ai fait deux campagnes
Rôti de tes feux
Digne de la pomme
Tu reçus ma foi
Et jamais rogomme
Ne fut bu sans toi

Tiens, serre ma pipe
Garde mon briquet
Et si la Tulipe
Fait le noir trajet
Que tu sois la seule
Dans le régiment
Qu’ait le brûle-gueule
De ton cher amant

Ah ! Retiens tes larmes
Calme ton chagrin
Au nom de tes charmes
Achève ton vin
Mais quoi ! De nos bandes
J’entends les tambours ?
Gloire, tu commandes
Adieu mes amours

Ce texte est une petite merveille de mots choisi et d’allusions, de la "charmante catin", au 'serre ma pipe' jusqu’au superbe "Je te fais planter."

mercredi 1 juillet 2015

Tout le monde…

Par cette belle et chaude journée, je marchais dans les rues de Paris. Je n’évoquerai pas ici le plaisir à constater le bel effet de ladite chaleur sur les tenues vestimentaires. Je voudrais juste vous faire part de ma surprise, de mon étonnement devant un kiosque à journaux non pas dû à la présence o combien familière dudit kiosque à journaux mais dû aux publications affichées. J’ai certes l’habitude de voir affichées ainsi des inepties mais je dois reconnaître qu’aujourd’hui, peut-être est-ce l’effet de la chaleur, n’ai été sidéré par ce que j’ai pu voir. Je me vois donc contraint de vous faire part de cet étonnement.
Les publications, puisqu’elles étaient deux, émanaient de Sociéty, périodique qui se définit comme le premier quinzomadaire de société. Je n’oserais contester que ce périodique soit le premier quinzomadaire, en effet jusqu’alors les revues paraissant tous les quinze jours, soit deux fois par mois, se contentaient d’être des bimestriels.
Deux affichettes de Society étaient côte à côte, l’une annonçant "Tout le monde lit Society", l’autre affichant non l’une mais la une donc le titre phare est " 40 ans, toujours puceaux."
J’ose espérer qu’il ne faut pas faire de rapprochement hâtif entre ces deux affichettes et en conclure que tout le monde serait puceau à 40 ans. Plus sérieusement, quel est le sens de ce titre ? Aurait-il pour objet de rassurer ceux qui sont encore puceaux à 25 ans, à 30 ans, à 35 ans ? Je vois déjà fleurir quelques sourires mais ne rêvez pas, je ne vous dirai pas à quel âge j’ai perdu mon pucelage, ni avec qui. Je ne suis pas certain qu’elle s’en souvienne, je ne lui avais pas laissé en l’occurrence un souvenir impérissable. Dois-je préciser que cela m’est arrivé à nouveau depuis…
Mais peut-être peut-on trouver une manière plus subtile, voire carrément conspirationniste. Le choix de ne pas être bimensuel mais quizomadaire ne serait-il pas la volonté d'effacer toute référence aux bi, et le pucelage serait donc le pucelage bisexuel. Rien  ne serait donc perdu !


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