- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


lundi 31 août 2015

Comme une image…

Non, il ne s’agit pas ici d’être sage comme une image, tout est parti d’une image, d’une photo publiée par une charmante amie qui l’a ainsi commentée "Regarder mon lit et me dire que toute l’étrangeté et la complexité de ma personne sont résumées dans cette seule image."
Sur cette photo apparaissent quatre objets, au fond et à droite un ordinateur portable, à gauche deux livres et au milieu un vibromasseur rabbit. Du livre du fond l’on ne voit que le titre 50 prières irrésistibles, au premier plan se trouve un livre de Laure Charpentier publié en 2007 Petit recueil des prières miraculeuses.
Le mélange peut sembler surprenant voire détonnant. Pourtant n’est-ce pas plutôt la marque d’une grande cohérence, les recherches de plaisirs sexuels ou de réponses spirituelles ne sont-elles pas les deux faces d’une même et superbe quête ?


Licence Creative Commons
Comme une image… de Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International.

dimanche 30 août 2015

Vous n’avez pas idée…

Dimanche soir, la télévision allumée, écoutée d’une oreille distraite, essayant d’avancer un texte et soudain une phrase attrapée au vol "Vous n’avez pas idée de toutes les merveilles à découvrir en s’éloignant et en s’égarant dans les bosquets." Vous n’avez pas idée de toutes les images que cette simple phrase a pu susciter, de tous les textes que cette simple phrase a pu évoquer, de tous les souvenirs réels ou rêvés que cette simple phrase a pu réveiller en moi. Cette phrase était prononcée par le jardinier en chef de Versailles, je crois que je vais aller visiter différemment le parc du château.
"There are more things in heaven and earth, Horatio,
Than are dreamt of in your philosophy"


Licence Creative Commons
Vous n’avez pas idée… de Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International.

samedi 29 août 2015

Des belles rencontres…

Selon Paolo Coelho "Les rencontres les plus importantes ont été préparées par les âmes avant même que les corps ne se voient." La formule est très belle. Cependant je dois vous avouer avoir découvert dans un livre de Goliarda Sapienza, une phrase superbe qui fait écho à merveille à la formule de Paolo Coelho, même si en l’occurrence vu la chronologie c’est Paolo Coelho qui fait écho. "Tu commences par regretter de ne pas m’avoir baisée, après le soupçon te prend, avec la jalousie qui va avec, que Goliada l’ai fait, et te voilà qui enquêtes… ces choses arrivent si elles doivent arriver ! Ou du moins sont-elles belles que si elles arrivent spontanément."
N'est-ce pas là une superbe déclaration qui éveille bien des souvenirs ?
Licence Creative Commons
Des belles rencontres… de Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International.

lundi 24 août 2015

Éloge de la lecture…

Télérama publie un article intitulé Le lecteur, une espèce menacée ? Cette information, même si elle est quelque peu récurrente, n’est pas de nature à me réjouir. En effet si les auteurs ont besoin de lecteurs, les lecteurs n’en ont pas moins besoin d’auteurs. Cependant, mon irréductible optimisme m’a amené à chercher un aspect positif dans cet article. À la deuxième lecture, j’ai enfin trouvé, "La population des lecteurs réguliers vieillit et se féminise." J’en conviens, l’aspect positif n’est pas évident. Pour le découvrir il faut se référer à un autre article découvert sur internet qui débutait par "Une tendance de fond est en train de naître, sans qu’on s’y attende, du jour au lendemain, plusieurs magazines affirment que l’homme qui lit devient forcément sexy." Et là, tout s’éclaire!

Pour le cas où certaines ou certains n’auraient pas été illuminé-es par cet éclairage, je vous rappelle que je suis un lecteur assidu. Je deviens donc "forcément sexy" et au vu de l’évolution de la population de lecteurs je deviens de plus une denrée rare. Et je vous interdis tout commentaire sur mon âge…

Licence Creative Commons
Éloge de la lecture… de Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International.

samedi 22 août 2015

Des réponses….

Si vous cherchez des réponses hallucinantes à des questions inimaginables, il existe un site idéal. Je vous précise que cette information est tout à fait sérieuse, il ne s’agit nullement d’un site mis en place par des Shadocks mais de Christ News qui "offre une nouvelle vision de l’information à travers un regard porté sur la foi," donc d’un site qui se veut sérieux.
Vous saurez ainsi comment résister à des pulsions homosexuelles. Ces éminents journalistes chrétiens ont en effet listé quatre manières "efficaces de soigner ses pulsions malsaines."
Cesser de fréquenter les personnes du même sexe qui nous attirent, il fallait bien l’éclairage de la religion pour avoir une idée aussi brillante.
Se forcer à fréquenter une personne du sexe opposé, ce qui fort sympathique pour cette personne-là, l’article ne précise pas s’il convient de la prévenir de son rôle de faire-valoir.
Changer ses habitudes de consommation médiatique, il est bien connu que les médias sont exclusivement contrôlés par d’abominables gays.
Apporter un nouveau regard sur la religion chrétienne, il faut avouer que la lecture de la vie des saints et des saintes n’a rien de bandant.
Mais je ne saurais par contre que trop vous conseiller la lecture de l’ancien testament, vous pourrez constater que les comportements sexuels sont allégrement débridés. Suivez donc ces exemples et cédez à la tentation, soyez curieux, curieuses, essayez, tentez, "Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain."



Licence Creative Commons
Des réponses…. de Un joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International.

vendredi 21 août 2015

Il n’y a pas photo…

Il n’y a pas photo, acheter un smartphone reconditionné est, financièrement, une bonne affaire. Vous avez pu le lire sur Rue89, l’acquéreur d’un tel smartphone dans une grande enseigne a eu l’étrange surprise de découvrir 200 photos d’une autre. De plus sur l’un des clichés son nom apparaît, il a pu ainsi la contacter.
J’ai curieusement aussitôt pensé à certaines amies et imaginé leur réaction à un tel appel. Et j’en connais quelques-unes qui sans aucun doute se lanceront dans un grand nettoyage de leur smartphone avant de s’en débarrasser… Sauf à ce que naisse ainsi une nouvelle forme d’exhibitionnisme.
Licence Creative Commons
Il n’y a pas photo… de Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International.

mardi 18 août 2015

Marc, XII, 17 ; Matthieu, XXII, 21 ; Luc, XX, 25.

Le titre de ce billet pourrait paraître quelque peu surprenant voire abscons, ce sont simplement des références de citations bibliques. Ces trois passages relatent le même épisode et les trois phrases sont fort proches les unes des autres.
"Quae sunt Caesaris, reddite Caesari et, quae sunt Dei, Deo" Marc, XII, 17.
"Reddite ergo, quae sunt Caesaris, Caesari et, quae sunt Dei, Deo " Matthieu, XXII, 21.
"Reddite ergo, quae Caesaris sunt, Caesari et, quae Dei sunt, Deo" Luc, XX, 25.
Phrases tellement proches que Louis-Isaac Lemaistre de Sacy les traduira toutes trois de la même façon " Rendez, donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu." Soyez sans inquiétude, ce n’est pas là le début d’une crise de mysticisme, je veux simplement rendre à César l’idée de ce texte même si en l’occurrence ce n’est pas réellement César qui est concerné. Celles et ceux qui ont quelque souvenir d’histoire romaine savent qu’il fut assassiné aux Ides de Mars en 44 avant J.-C. À l’issue de la guerre civile qui suivit, Octave finit par s’emparer du pouvoir. La suite est bien connue.
Si ce n’est pas à César que je dois l’idée de ce texte, ce n’est pas plus à son successeur Octave, mais à Octavie, Octavie Delvaux qui a publié il y a déjà quelque temps un billet savoureux.
" « Je les vicogne (comprendre : je les cogne de mon vit) tous » Henri III, à propos des huguenots.
Y a pas à dire « vicogner » c’est bien plus classe que « bifler »… Tout se perd, et rien ne se remplace… Y a qu’à voir…"
Aurais-je pu ne laisser passer un si joli mot ? Mais je dois avouer avoir eu quelque difficulté à trouver l’idée, la trame pour écrire. Je ne vous dirai pas que je l’ai tourné en tous sens, malaxer pour en faire jaillir quelque chose, cela pourrait prêter à confusion. À défaut d’un lumineux jaillissement, j’ai repris une de mes sales manies et chercher ce mot dans un dictionnaire. Hélas ni le Centre Nationale de Ressources Textuelles et Lexicales ni le Robert ne le connaissent. J’ai alors poursuivi ma recherche dans un superbe dictionnaire dont l’éditeur de la version que je possède  indique l’avoir découvert sur le bureau de "l’auteur des fameuses Fleurs de Tarbes et d’une non moins célèbre préface à nu livre encore empreint de scandale (Histoire d’O), Jean Paulhan." Je me suis donc plongé dans le Dictionnaire des mots rares et précieux. Entre vibrisse et victoria, à l’emplacement où aurait dû s’insérer ce vicogner, il n’y avait rien. "Rien ! En vain j’interroge, en mon ardente veille, la nature et le Créateur ; pas une voix ne glisse à mon oreille un mot consolateur!"
J’avais fait chou blanc, je m’en retournais Gros jean comme devant. Avoir appris que les poils qui poussent dans les narines de l'homme sont des vibrisses était une maigre consolation.
Je ne peux que donc conclure provisoirement mes recherches, mais d'une manière ou d'une autre, je ferai quelque chose de ce joli mot d'une manière plus ou moins textuelle, plus ou moins sexuelle…
Licence Creative Commons
Marc, XII, 17 ; Matthieu, XXII, 21 ; Luc, XX, 25. de Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International.

jeudi 13 août 2015

À propos de Vacances…

Le titre de ce billet est, cela n’a pu échapper à votre perplexité, à double sens, même si je ne doute pas que certain-es d’entre vous n’en trouve un troisième, quatrième ou pire encore. Le sujet à aborder pourrait être soit mon pénultième billet, soit mes vacances. Mais, je ne vous raconterai pas ici ce que j’ai fait, ce que je n’ai pas fait, voire ce que j’ai rêvé pendant ces derniers jours. Il vous suffit de savoir que je suis allé revoir "la brique pale et tiède des vieux murs", que j’ai retrouvé mes librairies, découvert une nouvelle librairie, lu, jamais assez, couru, jamais trop, et écrit trop peu.
Je voulais donc simplement évoquer ici mon billet du 26 juillet dernier, pour être plus précis, évoquer un commentaire laissé par un ami "Tu nous laisses un grand vide."  J'apprécie de laisser un tel manque, et  tiens à préciser que je ne suis que parti en vacances et non décédé. Ce n'est donc pas un billet d'outre-tombe. Par contre je tiens à vous indiquer que cet ami est officiellement chargé de mon éloge funèbre.

Licence Creative Commons
À propos de Vacances… de Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International.

vendredi 7 août 2015

Etretat

Etretat est sans aucun doute une fort belle ville, mais ce n’est pas là que j’ai passé mes vacances estivales. J’ai préféré mon sud-ouest natal. Mais les vacances permettent de consacrer du temps à d’autres activités, j’ai pu ainsi écouter, principalement lors des trajets, écouter plus souvent France Musique. C’est ainsi que j’ai découvert l’existence, non pas d’Etretat, ni de ses falaises, ni de son Aiguille Creuse, mais de son festival Offenbach. Je connais peu sa musique, hors quelques airs tels que notamment le Galop infernal d’Orphée aux enfers. J’ai donc eu l’occasion de découvrir quelques belles interprétations de quelques airs, parmi lesquels un extrait de la belle Hélène dans lequel Hélène se pose cette question profonde et belle " Dis-moi, Vénus, quel plaisir trouves-tu à faire ainsi cascader la vertu ?
Offenbach a eu aussi indubitablement le talent d'avoir de talentueux librettistes. Le choix de ce mot "cascader' est une petite merveille, il évoque chutes d'eau, répercussions en cascades, mais aussi bien sur chute de reins, cascades de désirs….
Licence Creative Commons
Etretat de Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International.