- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


dimanche 25 décembre 2016

Méli-Mélo, dimanche 25 décembre 2016

Encore une fois un méli-mélo tardif mais je ne doute pas que vous me le pardonniez, n’est-ce pas cela l’esprit de Noël ?
Je n’évoquerai pas pour autant dans ce billet les agapes, les cadeaux et autres festivités. Par contre je dois vous avouer que la veille de Noël j’ai croisé en courant deux charmantes joggeuses courant en portant un bonnet de Père Noël. Elles étaient délicieuses et j’aurais bien attaché ces deux reines-là au traîneau du Père Fouettard.
J’espère que vous avez toutes, tous passé un joyeux Noël et que votre fin d’année sera belle et somptueuse. Pour vous faire sourire dans ces derniers jours, avez-vous eu le plaisir de voir la dernière publicité de Mon Chéri ? Les images en sont fort jolies, la demoiselle charmante et le slogan final une pure merveille " Mon chéri pour le comprendre il faut le goûter." En quel sens faut-il donc prendre cette belle invitation ?



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mercredi 21 décembre 2016

Méli-Mélo, mercredi 21 décembre 2016

Ce n’est plus un retard à ce niveau-là, deux mélis-mélos oubliés, quinze jours sans publier, j’en serais presque mort de honte. Ne l’oublions pas, et certain-es d’entre vous en sont déjà persuadé-es, la honte est parfois un sentiment délicieux. Je n’en ai pas moins j’ai gardé mon abominable manie de digresser sans fin quel que soit le sujet abordé.
Mon silence n’est dû qu’à quelques préoccupations personnelles et non, soyez en assuré-es à un désintérêt pour l’écriture et pour mes nombreux et nombreuses lecteurs et lectrices. Je ne vous raconterai pas pour autant ce que j’ai pu faire pendant ces nombreuses journées, j’espère que vous apprécierez par contre que je revienne pour le solstice d’hiver, ce moment si joli où les nuits sont noires et sans fin. Période délicieuse certes mais nettement moins jouissive le matin au moment d’aller courir dans le froid et la nuit.
Pour finir sur une note plus classique, je vous offre pour finir une remarque entendue récemment. " C’est le nom du chien que j’avais à l’époque, en province. Ma vie était partagée entre Paris et province, j’avais mon amie là-bas. C’était une chienne, une femelle." Je dois avoir eu un moment d’hésitation…



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mardi 6 décembre 2016

Accueil…

J’ai dû me rendre récemment dans la boutique d’un célèbre fournisseur d’accès à internet, dois-je vous préciser que je ne vous dirai ni dans quelle boutique ni de quel fournisseur il sera question ici ? Je fus donc accueilli par une charmante dame qui me demanda de patienter le temps qu’un conseiller soit disponible. Délicieusement charmante, elle s’excusa de ne pouvoir me prendre étant chargée de l’accueil. Je dois vous avouer qu’être pris par elle à l’accueil aurait été une bien agréable manière de surfer.



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vendredi 2 décembre 2016

Méli-Mélo, vendredi 2 décembre 2016

Que dire de cette semaine écoulée, il fait froid parait-il, mais cela, vous l’avez déjà remarqué peut-être, ne serait-ce qu’aux tenues féminines moins découvertes, enfin à l’extérieur. À l’intérieur dans la douce chaleur si agréable après le froid hivernal ; tout devient différent, je ne commenterai pas pour autant ici les propos d’une "vieille amie" qui estimait que certaines pratiques sexuelles et les tenues qui leur sont habituellement associées, ami-es fétichistes bonjour, sont des sports d’hiver, l’été elle préférait baisser avec allégresse certes, mais nue.
Je n’évoquerai cependant pas moins la douce chaleur de ce restaurant où j’ai relevé pour vous des bribes de conversation.
Ce fut en premier la remarque d’un homme déclarant à sa compagne de table, je t’invite, je le passerai en note de frais. Je ne suis pas certain qu’une telle déclaration soit de nature à stimuler la belle, sauf à penser que ses perversions sont étranges.
La deuxième bribe fut plus jolie, alors que la dame se plaignait que cela faisait foutrement mal, sans que j’aie pu entendre ce qu’était le "cela", le monsieur lui répondit le plus naturellement du monde "et vice-versa, le mâle ment pour foutre."




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mercredi 30 novembre 2016

Troublé, et jaloux…

Trouble et jalousie, étrange et délicieux mélange. Mais la cause de cette dualité de sensation n’est pas une femme, et pas un homme pour autant, la cause en est tout simplement, si tant est que cela puisse être simple, un texte, un texte que je suis jaloux de n’avoir écrit, bien qu’il fût écrit bien avant ma naissance et troublé par les images qu’il suscite en moi.
Après en avoir ainsi parlé, il est naturel que je cite ici " Bien qu’ayant chaud, elles souriaient et chacune était une joyeuse brise. Elles souriaient des lèvres, des yeux, des seins, prisonnières de leurs robes vaporeuses et serrées, avec des gants guillochés qui leur montaient jusqu’au coude" Les yeux qui sourient, cela est presque banal, en littérature au moins, dans la réalité les belles aux yeux souriants sont plus rares, mais sourire des seins, quelle belle trouvaille, quelle belle image, ne trouvez-vous pas ?
Une dernière remarque pour conclure, les gants guillochés sont aussi jolis que peu évidents…



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lundi 28 novembre 2016

Un vibromasseur silencieux qui fait du bruit…

Peut-être avez-vous déjà vu cette information circuler, l’organisation FutureSax qui accompagne et récompense les start-ups innovantes en Saxe, a attribué son troisième prix annuel aux concepteurs d’un vibromasseur silencieux. Selon l’article que j’ai découvert, le vibromasseur, décrit comme une tige en caoutchouc souple d’environ 30 centimètres, serait une véritable révolution. Mais le Alternativ für Deutschland (AfD) ne l’entend pas de cette oreille, et s’érige en défenseur de l’ordre moral. Une telle érection, en défenseur de l’ordre moral s’entend, a entraîné une réponse du ministère concerné "cela en dit long sur ce parti", 30 centimètres, en effet, c’est long !



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samedi 26 novembre 2016

Méli-Mélo, samedi 26 novembre 2016

Bien que je sois encore une fois en retard, comment pourrais-je ne pas évoquer ici le black Friday qui a conclu cette semaine ? Je ne prétends pas vous donner un avis sur ce que furent les meilleures affaires du jour, fut-ce dans le domaine des sextoys. Je souhaite évoquer ici l’apparition récente en France de ce black Friday après Halloween quelques années auparavant. Ne voyez pas là un chauvinisme exacerbé, mais force est de constater que si les États-uniens ont des traditions dignes d’intérêt, quoique Thanksgiving soit le cauchemar des dindes, d’autres cultures sont tout aussi intéressantes. Je ne doute pas là que vous pensiez tous, toutes au shibari. Toutefois ce serait trop facile de s’en arrêter là et ce ne serait pas un méli-mélo si je n’emmêlais un autre élément à ce vendredi. Il y a quelques jours j’assistais à un débat durant lequel une jeune femme évoquait les différences entre la sensualité européenne et la sensualité arabe plus subtile, nous fûmes nombreux, me semble-t-il à être terriblement sensible à son intervention.
Égayons donc ce black Friday de mille couleurs !



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lundi 21 novembre 2016

Culture orale ?

Bien que ce billet fasse référence à une culture orale il n’en prend pas moi sa source dans un roman, mais dois-je vous rappeler que le chantre de l’oralité, Amadou Hampâté Bâ, a écrit quelques livres qui sont de pures merveilles. Je m’égare là vers des sommets que je n’attendrai pas ; et il est temps de revenir à la citation plus terre à terre, voire plus en tête à queue que je souhaitais vous offrir aujourd’hui "La fille qui prend soin de moi ne s’intéresse pas aux bavardages, elle ne perd pas de temps. Deux ou trois baisers sur les lèvres, puis sa tête descend pour s’occuper du reste."
Belle oralité indubitablement !



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vendredi 18 novembre 2016

Méli-Mélo, vendredi 18 novembre 2016

Voici donc ce soir un méli-mélo tardif mais dans les temps, de peu certes.
Vous souvenez-vous de Laurette ? "C’était bien chez Laurette. On y retournera." Je ne vais pas évoquer dans ce billet mes années de jeunesse et mon "chez Laurette" mais plutôt d’un endroit fort sympathique bien que personne ne s’y appelle Laurette.
Si je vous dis que vous pouvez entendre comme accueil "ici on fait tout devant vous" ne pensez pas pour autant que j’évoque là une salle de spectacle érotico-pornographique. Cette jolie déclaration vise simplement la manière dont la chef prépare avec brio ses plats dans une cuisine ouverte sur la salle.
Pas de quoi fouetter un chat, pourriez-vous dire. Mais cette déclaration devint pleine de sel lorsqu’une cliente évoquant un ouvroir indiquait avec le même bel enthousiasme que dans un ouvroir il faut s’occuper les doigts, ne pas rester dans rien faire.
Je m’occuperais bien parfois les doigts avec…



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jeudi 17 novembre 2016

Un travail d’orfèvre?

Lorsque l’on commence à lire un livre habituellement classé dans les incontournables de la littérature d’Europe centrale, l’on ne s’attend pas à trouver dans les premières pages les paroles d’une chanson issue du patrimoine culturel français :
"Trois Orfèvres, à la Saint-Eloi,
S’en allèr’nt dîner chez un autre orfèvre…
Trois orfèvres, à la, Saint-Eloi "
Pour le cas où vous méconnaîtriez cette chanson, je vous précise que lesdits orfèvres après avoir baisé "la mère en tétons, le père au cul, la fille au con" ont baisé la servante, puis
"Les orfèvres, non contents de ça,
Montèr’nt sur le toit pour enculer Minette ;
Les orfèvres, non contents de ça,
Montèr’nt sur le toit pour enculer le chat: "
Si j’aime baiser et lire le cas échéant, j’apprécie peu les acrobaties sur les toits. Peut-être est-ce un effet de l’âge. Si certain-es sont stimulé-es par le côté périlleux, pour ma part je préfère le confort douillet.
Mais, trouver une telle chanson dans cet ouvrage n’avait finalement rien de surprenant. Quelques pages auparavant les tantes du narrateur ne lui déclaraient-elles pas "Qu’est-ce que les gens vont dire ? Si tu ne veux pas devenir un homme de l’art, sois au moins un homme à femmes ou un homme de cheval, mais au moins que l’on sache à quoi s’en tenir…" Certes l’on pourrait leur objecter qu’être un homme à femmes est un art, pas à la portée de tout un chacun, voire qu’être un homme à femmes et un homme de cheval n’est pas contradictoire, Elles auraient donc pu lui suggérer de devenir un étalon, voire, avec un léger anachronisme, un nouveau Rocco Siffredi et, orfèvre en la matière, courser allègrement une chatte sur un toit brûlant !


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mardi 15 novembre 2016

Quelle tristesse

Je viens de découvrir un article intitulé "Les mots coquins les plus susurrés sous la couette" sur le site le Bonbon.
L’attaque est superbe, beau résultat d’une formation dans une école de journalisme : "Sade disait : « Les femmes bandent par l’oreille »." Mais hélas, la formation devait être de courte durée car si l’on peut bander au premier la bandaison ne durera pas, quelle platitude, sans mauvais jeu de mots. "Les femmes préfèrent d’ailleurs entendre des mots de domination et inversement pour les hommes." Oui, et ?
Peut-être parce que d’une manière habituelle ce sont les femmes qui sont prises et les hommes qui prennent, et il ne saurait que temps de partager les rôles ici aussi. Et si l’on ajoute que selon cet article les chercheurs ont fait émerger 8 grandes tendances et que la dernière est l’appel réflexe : "Oui." Mon réflexe serait, dois-je l’avouer, d’aller bander ailleurs.


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lundi 14 novembre 2016

Affreusement détournée

J’abuse parfois des citations, What did you expect ?
Mais j’avoue dans ce billet avoir vraiment forcé le trait, mais l’occasion était trop belle, je vous en laisse juges, comment ne pas relever l’évocation de "la règle constante du cœur humain qui veut que la punition des uns est ressentie comme une jouissance par les autres."
Cette phrase ne devrait-elle être gravée sur le mur, non lors du banquet de Balthazar roi de Babylone, mais lors de soirée SM ?



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dimanche 13 novembre 2016

Courir…

Comme tous les jours, ou presque, j’ai couru aujourd’hui. Le temps était gris, et soudainement sont apparues devant moi deux charmantes coureuses, en l’occurrence je dois avouer que je ne pouvais apprécier leurs charmes que vu de dos et ils étaient délicieusement mis en valeur par les cuissards qui les moulaient. Un grand-père sur le bord de la coulée verte m’a lancé un joyeux " Vous avez raison, courrez vers là !"
Malgré ce charmant encouragement, je n’ai pas rattrapé les deux belles. M’est alors revenue en mémoire une phrase issue d’une lecture : " Parfois les gazelles fuient si vite que même le sable humide n’arrive pas à conserver leurs traces."




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samedi 12 novembre 2016

Méli-Mélo, samedi 12 novembre 2016

Et à l’heure du méli-mélo je suis encore une fois en retard, peut-être un agenda perturbé par ce 11 novembre m’ayant offert un week-end de trois jours. Je n’évoquerai pas pour autant ici le bonheur, voire le plaisir des week-ends de trois jours offrant plus d’occasion pour des soirées potentiellement jolies voire des afters encore plus jolis et jouissifs. Dois-je préciser que ne pas l’évoquer ici ne signifie pas que vous ne lirez pas bientôt un tel billet.
J’en reviens donc à quelques propos entendus ici ou là. J’ai entendu une charmante dame déclarer à son amie " je l’ai vu récemment, nous nous sommes croisés en sens inverse." Certes un soir une inconnue m’avait déjà fait part de son inquiétude étant, disait-elle, suivie devant. Il faut toutefois avouer que ce pléonasme et cet oxymore me laissent songeur, ces deux inconnues auraient-elles toutes deux un défaut de maniement de la langue ou bien visaient-elles d’autres types de croisements, entrecroisements, de suivi par-devant ou par-derrière.. 



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mercredi 9 novembre 2016

À deux, ou?

Ce qu’il y a de bien à le faire à deux, dit-elle, c’est que quand tu n’as pas trop envie l’autre te pousse. Par contre quand c’est l’autre qui n’a pas trop envie, il faut que tu sois franchement motivée. Quand tu fais ça seule, finalement c’est peut-être plus simple, c’est quand tu as envie!
Non, ne rêvez pas, la dame, cotée de moi au restaurant, n’évoquait pas là ses pratiques sexuelles, mais sa fréquentation de la piscine, quoique, dans la piscine, ce soit bien aussi !




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lundi 7 novembre 2016

Circé

Ainsi, ce serait aujourd’hui le véritable premier jour d’hiver. Pourtant ce matin lorsque dès potron-minet je suis sorti pour courir il faisait un joli froid. Moins d’une heure plus tard, ce joli froid a cédé la place à une pluie glacée qui transperce les gants pendant les chaussures et chaussettes absorbent l’eau des flaques qui se forment au sol. Une excellente façon en somme de commencer la journée.
Pour se réchauffer le corps et l’âme, j’ai trouvé et vous livre ces jolies phrases décrivant, si tant est que l’on puisse parler là d’une description, une femme. "Cette femme était une Circé qui n’avait pas trouvé d’Homère pour la célébrer. […] C’est un certain type de femme, une femme que l’on peut trouver dans les légendes grecques, dans les pages d’un roman de D’Annunzio, ou dans un opus wagnérien. On pourrait la rencontrer dans un bordel du XVIIIe siècle. Elle n’a pas de maison, mais un simple lieu de rendez-vous. Son âge demeure mythique : elle n’est ni juvénile ni décrépite. Ses traits ont le charme et la splendeur des ruines, adoucies, veloutées par le passage du temps."
Cette description me donne, curieusement, des envies inavouables, même si Circé est présumée être détentrice de puissants pouvoirs magiques. L’exemple le plus connu concernant ses talents de sorcière est celui bien connu évoqué dans l’Odyssée où sur l’île d’Edéa elle transforme les compagnons d’Ulysse en pourceaux. Est-ce donc là un si grand pouvoir ? Il semble avoir connu bien des femmes devant lesquelles maints hommes se comportaient comme de véritables porcs…




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vendredi 4 novembre 2016

Méli-Mélo, vendredi 4 novembre 2016

Les vacances sont terminées, j’ai repris le chemin, non pas vers l’école avec mon cartable bourré de coups de poing, mais vers le bureau avec un cartable bourré de bouquins. J’ai découvert lors de mon trajet une merveilleuse expression, l’auteur évoque allègrement la création d’une biennale annuelle. Mais il s’agissait là d’une biennale de la poésie, ce qui l’a sans aucun doute amené à se sentir autorisé à prendre quelque licence.
J’ai fait de même quelques instants plus tard, une fois au bureau lorsqu’un collègue me présentant une nouvelle recrue qui venait pourvoir un poste longtemps resté vacant, déclara " Son arrivée ouvre de belles perspectives !" Regardant le décolleté de la nouvelle venue, j’opinais du bonnet, D ou E en l’occurrence, et branlai du chef !



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jeudi 3 novembre 2016

Un verre en commun

- Tu vas donc connaître mes pensées.
- Et ce sera pire que la dernière fois ? dit-elle en saisissant son verre.
- Bois, tu verras bien, répliqua-t-il en la déshabillant du regard.



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mercredi 2 novembre 2016

De subsellĭo

Pour le cas où certain-es de mes lecteurs-trices ne seraient pas latinistes, le titre du billet pourrait se traduire littéralement par "au sujet de la banquette" ou plus simplement "la banquette." Il aurait pu aussi s’appeler "Comment l’esprit vient, non pas aux filles, mais au blogueur."
Je lisais un poème héroï-comique, selon la quatrième de couverture, et j’avais découvert un passage dans lequel un huissier était contraint, glissé sous la banquette, en chien, de japper la plainte. J’arrive alors dans un fort sympathique restaurant où j’entends, quelques instants après, un non moins sympathique serveur dire à un jeune homme accompagné " plutôt sur la chaise, les femmes préfèrent la banquette." Jappent-elles pour autant ?





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Une joyeuse lecture

En cette journée de reprise ô combien joyeuse de mon activité professionnelle, j’ai pris le RER avec un livre comme compagnon de voyage. C’était un roman policier dont l’action se déroule au moment de la Régence. Le cas échéant, si vous souhaitez de plus amples renseignements sur cette période, confiez vos interrogations soit à votre navigateur préféré, soit à votre blogueur préféré et modeste de surcroît.
Les titres des chapitres m’avaient laissé rêveur, se succèdent en effet "à la muse jolie", "du bon usage des dames", "le branle à cette affaire", "une muse taquinée", "par-derrière et par-devant…"
Je ne fus pas déçu par cette lecture, par cette intrigue rondement menée, mais l’intrigue n’était pas la seule à être ainsi menée, je vous livre pour preuve une demande formulée par l’un des roués du Régent " mettre ma clé dans la serrure de votre petit conin et, aussi, dans cette autre ouverture, la plus étroite."



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mardi 1 novembre 2016

La première…

J’écoutais paisiblement Xavier Mauduit sur Arte, rien que de très sérieux, et a priori il n’y avait aucune raison que je trouve là matière pour un nouveau billet. Et pourtant, quelle ne fut mon étonnement lorsque je l’entends évoquer un article signé Théophile Gautier dans lequel ce dernier décrivait les sensations de sa première pipe. J’ai immédiatement dressé les oreilles, et rien d’autre, mais je fus fort cruellement déçu lorsque je constatai qu’il s’agissait la de sa première pipe d’opium…



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lundi 31 octobre 2016

Halloween

Que dire de cette fête, fête païenne et, ou événement mercantile ? Il conviendrait tout d’abord de préciser que si Halloween est une fête païenne, ce mot est à double sens et peut signifier relative aux religions polythéistes de l’Antiquité ou qui ne croit en aucun dieu, qui est dénué de sens religieux. Halloween est bien une fête païenne, relative aux religions polythéistes de l’Antiquité, et est donc une fête religieuse, d’une autre religiosité que la religion dominante certes, mais non moins avec de solides racines religieuses. De plus cette fête a la particularité de nous être revenu en provenance des États-Unis d’Amérique récemment et dans le cadre d’une intense opération commerciale. Nous voilà donc devant une fête païenne plongeant ses racines dans des religions préchrétiennes et néanmoins intimement liée au culte du Veau d’or.

Plus prosaïquement ; le soir d’Halloween c’est le soir où coup de sonnette après coup de sonnette des enfants viennent demander des bonbons, et je dois vous avouer que dans de nombreux cas, j’aurais bien offert des bonbons et plus encore aux mamans ou grandes sœurs qui accompagnent les enfants, restant hélas en retrait.
C’est aussi la soirée où Salvatore aurait un succès fou, j’évoque ici le personnage du roman d’Umberto Eco, le nom de la rose, moine assistant du cellérier, ancien hérétique dolcinien.



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samedi 29 octobre 2016

Méli-Mélo, samedi 29 octobre 2016

Juste une journée de retard pour ce méli-mélo, mais j’ai cette fois une excuse quasiment valable, je suis en vacances. Des vacances pendant lesquelles je me suis contenté de rester chez moi à ne rien faire, ou presque, je me suis contenté de repeindre un plafond et quelques murs, de courir un peu plus qu’habituellement, pour l’instant un peu plus de cent cinquante kilomètres en sept jours, de lire beaucoup plus que d’habitude et d’écrire trop peu, comme toujours.
Malgré cette sous-activité chronique, je me suis promené dans Paris dans un but hautement inavouable que je vous raconterai donc un jour peut-être. J’ai donc croisé dans le métro, sans aucun doute quelques belles inconnues, mais aussi hélas de bien trop nombreuses affiches publicitaires. L’une d’entre elles était l’affiche d’une de ces nombreuses sociétés qui vous proposent de commander en ligne dans un restaurant pour être livré à domicile. Leur slogan en est "la cuisine d’un restaurant, le confort de la maison", slogan illustré par une photo de deux couples dans un restaurant partiellement dévêtus, visiblement en pleine partie de strip-poker. Loin de moi l’idée de dénigrer le confort de la maison, mais vu ainsi dans un restaurant ce strip-poker aurait tout de même une autre allure. L’affiche suivante était celle d’un film que vous ne pouvez pas rater, l’affiche bien sûr. La phrase d’accroche en est "que fait votre comptable quand il ne travaille pas ?" En croisant les deux affiches, mon imaginaire a trouvé de nombreuses et réjouissantes réponses.


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jeudi 27 octobre 2016

Omission ?

Vous ai-je dit, ou bien aurais-je oublié de vous dire que j’ai pris quelques jours de congé ? Mais même si je vous l’avais dit je ne suis pas certain, mégalomanie mise à part, que cette information vous a passionné-es.
Bref, je suis en effet en congés pour quelques jours, mais je ne vous oublie pas pour autant. Je suis allé courir quelques kilomètres chaque jour. Ce qui est fabuleux lorsque l’on court dehors c’est que l’on croise, double des tas de personnes et que l’on se fait doubler aussi par bien trop de personnes vu mon rythme de course.
Je n’évoquerai pas pour autant quelques jolies coureuses aperçues, voire observées lors de mes dernières courses. Mais, par contre, comment ne pas évoquer cette charmante personne pendue au téléphone avec visiblement une amie. Elle se plaignait amèrement de ne pouvoir passer qu’un week-end sur deux avec son ami en raison de son travail. La dernière phrase que j’entendis fut " Tu n’imagines pas ce qu’il peut me faire…" Est-ce utile de vous avouer que j’ai passé les kilomètres suivants à imaginer ce qu’il pouvait lui faire un samedi sur deux ?



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mardi 25 octobre 2016

Un bel effort !

Dois-je vous préciser que, encore une fois, je vais vous livrer dans ce billet une citation. J’ai découvert cette citation par le plus grand des hasards lors d’une lecture qui n’aurait en rien laissé présager une telle trouvaille.
" Elle m’a précédé et j’ai pu constater l’effort qu’elle déployait pour tempérer l’ondulation de ses hanches."
N’est-ce pas là une image superbement décrite avec cette opposition entre ce déploiement qui évoque un grand mouvement et l’objet visé qui est de limiter justement cette belle ondulation ?



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dimanche 23 octobre 2016

Méli-Mélo, dimanche 23 octobre 2016

Un méli-mélo en retard, quoi de plus habituel pourriez-vous dire. Cela deviendrait presque une sale manie qui n’est qu’un don sans technique, comme chacun-e le sait depuis que Georges Brassens l’a si joliment chanté. La semaine fut certes chargée, mais que diable n’ai-je trouvé le temps décrire un billet aussi bref soit-il ?
Pour autant je ne vous dirai pas avec qui j’ai passé mon temps et vous citerai à nouveau Georges Brassens "Les gens de bon conseil ont su me faire comprendre Qu’à l’homme de la rue j’avais des comptes à rendre Et que, sous peine de choir dans un oubli complet, Je devais mettre au grand jour tous mes petits secrets."
Mais soyez sans crainte, car si je ne cite pas de nom, cela ne m’empêchera pas de raconter avec allégresse ce que je fais, ce que j’aimerais faire, ce que je voudrais faire, en tous sens, et emmêlés, voire en méli-mélo…





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jeudi 20 octobre 2016

En bouche

Le vin venait d'être servi.
- Il a une belle présence en bouche…
- C'est bien ce que disait ma complice, hier soir !



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lundi 17 octobre 2016

Presque

Presque un méli-mélo, donc presque en avances, je dois ce billet à un rebondissement, voire à une série de rebonds suite à mon dernier méli-mélo qui lui était affreusement en retard. Il pourrait aussi ressortir de la catégorie brèves de comptoir, les différents éléments originels ayant été collectés lors d’un déjeuner, celui d’aujourd’hui en l’occurrence.
Le feu d’artifice fut ouvert par une déclaration visant la charmante cuisinière, "elle a la main chaude aujourd’hui." Comment alors ne pas songer à mon dernier billet et la potentielle dame aux petites mains. D’autant plus que la délicieuse, et non moins talentueuse, cuisinière, quelques instants plus tard, à la suggestion de faire un point en début d’après-midi, répondait "Le point que je préfère, cest le point G !"
Mais le déjeuner ne s'est pas terminé là. Quelques instant plus tard, présentant un vin blanc à une cliente,  le serveur précisait " On est sur l'Hérault, dans le Sud" et devant le regard interrogatif de la cliente, ajoutait " vers le cap d'Agde…"
Ô ma vielho vilo d'Agté !



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dimanche 16 octobre 2016

Méli-Mélo, dimanche 16 octobre 2016

Encore une fois un méli-mélo en retard, j’en suis confus, n’en doutez pas. La semaine fut un peu agitée, encore une fois, je devrais être plus vigilant. Je vous promets de faire des efforts, mais pas d’être à l’heure pour autant. Pour être plus précis, et en souvenir de mes études de droit, même si elles commencent à dater, ce serait donc une obligation de moyens, non de résultat. Mais je devrais peut-être envisager de vous raconter d’autres anecdotes concernant mes années d’étudiant, anecdotes pour certaines nettement plus croustillantes.
En attendant cela, et pour ne pas vous livrer un méli-mélo vide, j’ai retenu une phrase issue d’une réunion pendant laquelle l’une des participantes a déclaré "Les petites mains en prennent plein la figure." Vous avouerais-je que j’ai pensé là à une femme à la main légère et petite pratiquant l’éjaculation faciale.



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mercredi 12 octobre 2016

Regards…

Entre deux réunions, deux lectures, deux trajets en transports en commun, comment pourrais-je ne pas penser à vous et vous offrir quelques mots si jolis et découverts encore une fois au hasard. "Les regards du cavalier s'élançaient comme des fusées vers la rambarde où reposait la belle et opulente poitrine de la Régente."
La belle et opulente poitrine m'a laissé rêveur et dans un état tel que je me suis demandé si les fusées tendues vers la dite poitrine faisaient bien référence au regard…



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mardi 11 octobre 2016

Un plaisir

La lecture est un plaisir, personne ne pourrait en douter, quoique…, un plaisir dont on jouit solitairement. Comment alors, pourrais-je ne pas vous offrir cette citation découverte dans une de mes lectures et consacrée à un autre plaisir solitaire. 
"De temps en temps, il parlait, sans se soucier de son éventuel auditoire, des propriétés lénitives de la masturbation ( il donnait comme exemple Kant), masturbation que l'on devait pratiquer depuis l'âge le plus tendre jusqu'au plus mur, ce qui faisait rire les jeunes filles du village.."
N'est-ce pas jubilatoire ?



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vendredi 7 octobre 2016

Méli-Mélo, vendredi 7 octobre 2016

Un méli-mélo donc quasiment livre à l’heure… et pourtant j’avais cette fois-ci des raisons valables d’être en retard, légèrement en retard, très en retard, selon mon degré de mauvaise foi. Après une semaine assez paisible, malgré une toux persistante, jeudi soir fut une très belle soirée japonisante. Mais hélas je dus le lendemain oublier mes quelques kilomètres de course à pied quotidien, pour filer à un séminaire de réflexion. Ce billet est donc rédigé, et posté au milieu de nulle part, ou presque.
Heureusement mes co-séminaristes, si tant est que ce mot existe, ont un humour tout aussi déroutant qu’involontaire. L’une, lorsque nous eûmes récupéré nos clés de chambre, est redescendue en indiquant que le lit était abominablement large, qu’il y aurait de la place pour trois, et qu’elle se demandait à quoi cela pouvait servir. Il n’est pas utile de vous préciser que cela déclencha quelques sourires narquois. Sourire qui reprirent de plus belle, lorsqu’en réunion l’une déclara doctement, à propos d’élaboration de projets, qu’il fallait dépasser l’exercice solitaire.
À l’heure où je devrais me coucher, je m’interroge encore sur le sens de la phrase de la dame…



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mercredi 5 octobre 2016

Gouttes d’eau…

Très souvent, trop souvent diraient certain-es, je vous abreuve, inonde, submerge de citations issues de mes lectures diverses et variées. Sonnez buccins, résonnez trompettes, chantez des chants d’allégresse, aujourd’hui ce pensum vous sera épargné et vous aurait donc non pas une citation tirée d’un livre mais l’extrait d’une chanson. N’est-ce pas là merveilleux ?
Et pour couronner le tout, la citation est totalement approximative, puisse Terpsichore me le pardonner. La phrase serait donc à peu près, j’espère que vous avez noté les précautions oratoires, " tu lui ressembles de dos, comme deux gouttes d’eau."
La première remarque sera, comme de bien entendu, pour remarquer que de dos, l’on voit les fesses, et que comparer des fesses à des gouttes d’eau n’est pas le plus beau compliment à faire, autant dire que les fesses s’affaissent, et ainsi au moins il y a un effet positif avec l’allitération.
Cette option, interprétation n’étant manifestement pas la bonne, il ne reste à en déduire qu’elles ont toutes deux un bien joli cul !




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mardi 4 octobre 2016

D’un souvenir à l’autre…

Hasard, irrésistible hasard
Hier, quelques ami-es autour d’une table, l’un se tortille étrangement d’une fesse à l’autre, et finit sous les regards goguenards à lâcher un sonore " oui, j’ai mal au cul !" Déclaration d’autant plus appréciée qu’il avait au préalable largement claironnée avoir passé le week-end avec son ami, de cœur et de… Cela m’a quelque peu rappelé la déclaration d’une amie déclarant " elle marche comme une grenouille, elle a dû se faire mettre sévère…"
A priori, pas de quoi écrire un billet, sauf que dès le lendemain un événement somme toute assez banal m’a renvoyé vers un souvenir de la même période. Je gravissais en effet un escalier de métro avec une charmante inconnue devant moi vêtue d’une jupe aussi courte que flottante qui laissait pour le moins deviner de bien jolies fesses Et m’est revenue alors une image, il y a quelques années dans un escalier de métro, une inconnue, une jupe courte, délicieusement courte, la seule différence étant que c’était une belle soirée d’été, peut-être était-ce pour cela qu’elle ne portait pas de dessous, qu’elle était totalement épilée, et la longueur de sa jupe ne laissait aucun doute…
Souvenirs, souvenirs…



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lundi 3 octobre 2016

Grande présence ?

Souvent, trop souvent pouvez-vous penser, je cite mes lectures, et pour une fois je vais citer ma source. L’extrait que je vous offre aujourd’hui est issu d’un livre d’entretiens d’Henry Miller avec Christian de Bartillatde, Flash-Back Entretiens de Pacific Palisades. Henry Miller y déclare notamment "Dans la vie des écrivains français le sexe prend une place énorme. Par exemple, je pense toujours à Victor Hugo, qui avait en ce domaine un appétit énorme. Il pouvait même mettre une orange dans sa bouche, toute l’orange. Et jusqu’à plus de soixante-dix ans il faisait l’amour tous les jours avec sa femme, tout en lui étant infidèle."
Je suis resté un peu perplexe à la lecture de ce texte.
Que le sexe prenne une place énorme pour les écrivains français, je veux bien en convenir.
Que Victor Hugo, tout en baisant ailleurs, ait baisé sa femme tous les jours jusqu’à soixante-dix ans, et cela sans Viagra, j’en reste admirateur.
Mais franchement, je ne vois pas bien le rapport avec l’orange entière dans la bouche. Faudrait-il en déduire qu’en matière de sexe oral, ce cher Victor avait une grande aptitude à ingérer totalement de gros engins ? Serait-ce là une manière de traduire la grande présence prise par le sexe dans la vie des écrivains français, voire dans leur bouche ?




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Quincaillerie

Elément de l'abécédaire.

Ce mot désigne l’ensemble des objets, des ustensiles, de l’outillage, des articles de ménage fabriqués par la petite métallurgie et par métonymie à la fois l’industrie ou le commerce de ces objets et le magasin où l’on vend ces objets. Mais il peut aussi désigner familièrement et de manière péjorative des bijoux sans valeur ou de mauvais goût ; croix, médailles, décorations arborées en grande quantité.
La question est donc de trouver dans quel sens prendre ce mot pour en faire un billet acceptable pour mon abécédaire.
Spontanément l’on pourrait s’orienter vers le sens familier, les breloques et essayer d’en tirer quelque chose en jouant sur la séduction, mais très vite le risque est certain de terminer avec une blondasse, pétasse, ou quelque autre individu en asse, ce qui manquerait pour le moins de glamour, voire de fun.
Il resterait donc à traiter les ustensiles, outillage, articles de ménage, et l’on ne dira jamais assez l’érotisme de la clé à molette ou de la casserole. Certes Claude Nougaro a chanté, avec brio, "Rien n’est plus beau que les mains d’une femme dans la farine " mais il n’a nullement loué là l’érotisme des ustensiles de cuisine se limitant à l’aspect manuel alors que l’on sait bien, depuis Bobby Lapointe que "Ya pas qu’ses mains qui font des choses bien." Si jamais vous êtes perdu-es dans les citations, n’hésitez pas à me contacter, je verrai ce que je peux faire pour vous, sic transit gloria mundi !
Voilà donc un billet qui tend vers sa fin sans avoir vraiment effleuré le sujet. Pour éviter de me créer ainsi une casserole à trainer, il ne me reste qu'à évoquer un rendez-vous, un rendez-vous avec une belle, bien évidemment, dans un rayon d'un magasin de bricolage. Non pas pour faire du lèche-vitrine devant les pinces et défonceuses, mais devant le rayon mousqueton et chaines. Je ne vous raconterai pas, pas ici, la suite du rendez-vous …



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vendredi 30 septembre 2016

Kimono

Elément de l'abécédaire.

Mot japonais composé de ki, « vêtir », et mono, « chose ». Vêtement long et croisé à manches amples, maintenu par une large ceinture, qui fait partie du costume traditionnel des Japonais. • Par ext. Peignoir léger et sans col, à larges manches, utilisé comme vêtement d’intérieur. Un kimono de soie. Se dit également de la tenue de toile qu’on porte pour pratiquer certains arts martiaux. Kimono de judoka. En apposition. Manches kimono, manches amples et non rapportées.
Cette définition est bien sûr celle de l’Académie française, quoique l’on puisse se demander si les académiciens sont des experts en la matière. Personne n’imaginerait en effet un, ou une académicienne venir sous la coupole en kimono.
À première vue si l’on cherche à croiser érotisme ou badinage à kimono la première image qui viendrait serait celle d’une Japonaise vêtue d’un somptueux kimono. Étonnamment mon premier souvenir lié à un kimono et à un désir concerne les arts martiaux, le karaté pour être précis. Il y a bien longtemps, j’étais jeune, pendant un banal exercice j’avais eu un instant d’inattention qui avait quelque peu mis en difficulté ma cloison nasale. La raison en était tout simplement l’apparition dans mon champ visuel d’une jeune femme qui m’impressionnait terriblement à l’époque. J’avais eu ainsi mon moment de gloire, étendu sur le sol lorsqu’elle s’était penchée vers moi pour s’enquérir de mon état. Elle ne s’était alors pas plus intéressée à moi, hélas. Je dois à la véracité du récit préciser que quelques années plus tard je l’avais retrouvée dans une soirée lors de la laquelle elle s’était à nouveau penchée vers moi d’une façon nettement plus jouissive.
Malgré cette première expérience, je suis comme beaucoup sensible, très sensible au charme des kimonos et des jolies Japonaises, et vous avouerais-je à ce sujet avoir récemment accompagné une charmante amie voir une exposition de photos de geishas ? Mais, en l’occurrence le côté érotique était sans aucun doute plus lié à la délicieuse friponne que j’accompagnais qu’aux images, fussent-elles de kimono.



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Méli-mélo, vendredi 30 septembre

Un méli-mélo publié à l’heure pour évoquer une semaine qui pourrait, presque, se résumer à un rhume qui n’en finit pas de ne pas finir. Mais c’est dans les interstices de ce presque que se trouvent les plus beaux instants. Un simple rhume ne m’empêchera de lire, de rêver, d’écrire. Lors d’une de mes nombreuses, trop nombreuses lectures en cours, j’ai découvert une jolie formule chez Henry Miller jeune. Il évoque, en effet, un homme qui a suivi une femme "dont la poitrine l’effarait". Selon le dictionnaire de l’Académie française, effarer signifie provoquer un état de stupeur et d’effroi ; troubler profondément. Comment ne pas songer alors à cette femme dotée d’un tel pouvoir, d’une telle poitrine?
Le plus étrange, troublant n’est pas cette expression et les images qu’elle a pu susciter mais le fait que le jour même où je lisais cela, j’avais un échange avec une amie dont la somptueuse, voluptueuse poitrine, loin de m’effarait, mets mon cœur en joie. Est-il utile de préciser que l’emploi du mot cœur est là une métaphore ? Et peut-être devrais-je un jour en écrire plus sur les désirs, envies, ainsi suscitées.
En conclusion, avant que vous ne vous offusquiez de l’accord atypique en fin de cette dernière phrase, ce n’est pas une erreur mais une application de la jolie règle dite de proximité. Que vos jours et vos nuits soient donc belles !



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Profondément raté !

- Moi, j’aime qu’il soit très puissant en bouche.Alors qu’il l’écoutait jusque-là d’une oreille pour le moins distraite, il semble brusquement se réveiller, comme un braque marquant l’arrêt. Il plonge son regard vers ses lèvres, en rêvant d’autres plongeons. Et lui susurre
- Ah, Deep Throat, ce film est un de mes grands souvenirs de jeunesse.
- Je parlais du vin !


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mardi 27 septembre 2016

Suite du X…

À la suite de mon billet intitulé Optimum ; une lectrice, charmante au demeurant, m’a vertement reproché de ne pas connaître la classification sociologique de William Wtrauss ni le roman culte "génération X" Douglas Coupland, tout en précisant "être érotomane c’est bien." Sur ce dernier point je m’en voudrais de la contredire, tout à l’heure encore lorsque dans un restaurant un client demande au serveur si c’est lui qui a une grosse, je n’ai envisagé un seul instant qu’il évoque là les motos garées en face.
Sur le fond, je n’ai effectivement évoqué ni William Wtrauss ni Douglas Coupland, le rouge m’en monterait au front, avec ou sans X. J’aurais pu aussi évoquer outre la génération X, la génération du front, qui est aussi celle du feu selon le côté du front où l’on se situe et cela sans connotation anatomique, mais en référence à la Première Guerre mondiale. J’aurais pu aussi évoquer l’effet du X sur le front en cas d’éjaculation faciale. J’aurais pu dévier du X vers la croix Saint-André et ses usages. J’aurais pu effrontément explorer tant de voies inconnues, tant de x aurait un-e mathématicien-e…



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dimanche 25 septembre 2016

Le hasard…

J’évoquais hier dans un billet, une femme sortant d’une porte cochère, talons hauts jupe courte et moulante. Serait-ce donc le hasard qui m’aurait conduit à lire un roman dans lequel figure cette description si jolie qui lui siérait à merveille "Elle avait quelque chose de distant, d’inaccessible, qui tendait son corps comme un arc entre la cascade de sa chevelure et la pointe de son talon. Son corps généreux, prisonnier dans un chemisier aérien et une jupe très stricte, semblait à chacun de ses pas vouloir se libérer, exploser dans la salle d’attente toute entière" même si en l’occurrence elle était dans la rue. Etrange concours de circonstances qui m'amènent à croiser cette amie au détour d'un porche puis sa description au détour d'un paragraphe. J'en reste rêveur. Et ce qui est certain c’est que je m’en serais voulu de la faire attendre.




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samedi 24 septembre 2016

Une belle journée à Paris

C’était une belle journée à Paris, une belle journée d’un été qui dure. Un été indien diraient certain-es, mais vous ne m’en voudrez pas je l’espère de ne pas utiliser ce terme, malgré toute l’estime que je peux avoir pour Joe Dassin et Marie Laurencin. Je marchais donc joyeusement dans les rues ensoleillées de Paris. L’allure des femmes est si belle sous un joli soleil. Une porte cochère s’est ouverte au moment où j’arrivais. Une femme en sortit, talons hauts jupe courte et moulante. Je la regardais avec délices. Je marchais, sans même l’avoir fait exprès, derrière elle, et je prenais plaisir à la regarder onduler. Vous avouerais-je qu’il me fallut plusieurs pas pour reconnaître ces fesses, c’était bien elle, une que je connais fort bien.
Une belle journée d’un été qui dure !



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vendredi 23 septembre 2016

Méli-mélo, vendredi 23 septembre

Plein de bonnes résolutions et décidé à ne pas être en retard, dès potron-minet je me suis assis devant mon clavier pour rédiger ce méli-mélo. Et pourtant la nuit fut un peu courte. Hier soir j’étais à une soirée d’anniversaire en compagnie d’un délicieux syrah et d’une charmante dame, à moins que ce ne soit en compagnie d’un charmant syrah et d’une délicieuse dame. Mais cela ne m’a pas empêché de me lever ce matin pour aller courir avec allégresse et d’un pas léger, ou presque, quelque douze kilomètres.
Avant cela la semaine fut, comme toujours, remplie de lectures dont j’ai retenu quelques phrases qui feront peut-être l’objet de billet. Dans l’un des romans dont la lecture est en cours, au sujet d’une femme dont l’homme est parti ; l’auteur a une magnifique réflexion "Du coup, constatant les vices inhérents de son caractère, il s’était enfui avec une femme. Et pas n’importe laquelle. Celle vers qui Jaime se serait elle aussi précipitée si elle avait été lesbienne." L’amour n’est-ce pas regarder ensemble dans la même direction ?



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jeudi 22 septembre 2016

Travers montpelliérain

Encore une fois, tout est parti d’un propos saisi au vol, deux commerciales étaient en grande discussion, professionnelle semble-t-il. Et l’une déclare qu’à Montpellier ça part en travers. Pas de quoi fouetter un chat, sans rien dire des chattes, pourriez-vous dire. Que nenni, quelle erreur serait la vôtre. Certes j’ai parfois des idées saugrenues mais, quand même. Prenez le temps de suivre quelques instants. Montpellier comme chacun-e le sait, ou devrait le savoir possède un CHU, le CHU Lapeyronie. Ce nom est celui du premier chirurgien de Louis XV, François Gigot de Lapeyronie. Outre sa qualité de premier chirurgien est fort connu pour avoir décrit la maladie de Lapeyronie, ou induration plastique des corps caverneux. Peu fréquente, heureusement, elle se caractérise par l’apparition d’une ou plusieurs plaques fibreuses au niveau de l’enveloppe des corps caverneux de la verge : l’albuginée. Souvent responsable de douleurs et d’une courbure de la verge en érection, cette maladie retentit sur la fonction sexuelle avec un impact psychologique non négligeable. En effet, "ça" par en travers, et l’on comprend mieux alors le désarroi de ces charmantes commerciales !



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lundi 19 septembre 2016

Dressage ?

Je finis de dresser Pierre-Henri.
Ne faites pas de commentaires sur le prénom, c'est celui d'un très vieil ami dont je vous parlerai, peut-être un jour, si vous êtes sages.
Mais pour en revenir au véritable sujet de ce billet, dois-je vraiment vous indiquer où et quand j'ai entendu cette phrase ? Non, ce n'était pas lors d'une soirée SM. C'est tout simplement, dans un restaurant, la réponse de la cuisinière finissant de préparer l'assiette du susnommé.
Sic transit gloria mundi !




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samedi 17 septembre 2016

Méli-mélo, samedi 17 septembre

Mon dernier méli-mélo s’ouvrait sur une note optimiste, le texte était en effet prêt à la date prévu. Hélas cette fois-ci j’ai une semaine de retard, ce qui pour un billet à fréquence hebdomadaire est un immense retard. Serait-ce un jour capable de tenir le rythme ?
Quelques points à noter donc dans ces nombreuses journées, points certes anecdotiques mais de nature à redonner le sourire pendant cette période de reprise un peu trop agitée pour mon goût.
Assistant à un vernissage je fus abordé par une dame " je vous connais, mais je ne sais pas qui vous êtes." Ce qui il faut l’avouer est une bien charmante entrée en matière.
Lors d’un repas, une amie en grande forme jouait allègrement de la langue. Dois-je préciser je ne fais référence ici ni à une préparation gastronomique telle que la langue de bœuf à la Ferry ni à des pratiques aussi sexuelles que joyeuses. Donc cette amie qui enchaînait les jeux de mots avec bonheur a conclu sur une chute surprenante. Elle a en effet claironné qu’elle avait une verge joyeuse. À notre air ébahi, elle a rectifié se contenant alors d’une verve. Ainsi vont les mots.
Mon retard est tel que je n’irai pas plus loin ce jour.



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mercredi 14 septembre 2016

Optimum

J’ai découvert récemment, et par hasard Le magazine de l’Optimum. Et je dois avouer que le titre de la première page de ce numéro a aussitôt attiré mon attention, comment pourrait-il en être autrement quand ce magazine affiche ainsi "la génération X monte au front." Vous pouvez imaginer mon désarroi, ma surprise, mon ébahissement, ma confusion, mon égarement, ma stupéfaction, ma stupeur, mon ahurissement. Je croyais jusqu'à ce moment-là que le X désignait le hard. Et, vous en conviendrez, c'est rarement en direction du front que monte un hardeur !




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lundi 12 septembre 2016

Une histoire de Tee-shirt

J’ai aperçu il y a quelques jours une femme, charmante au demeurant, mais là n’est pas le sujet. Elle portait un tee-shirt avec une inscription que je dois avouer ne pas avoir bien lu au premier coup d’œil. J’ai cru en effet voir inscrit "Femme normale mais pas anale." Certains esprits chagrins auraient aussitôt noté que cela pourrait passer facilement pour un oxymore. Mais, avant de se lancer dans une telle digression, je me dois de vous indiquer que le texte exact était "Femme normale mais pas banale" j’avais sans aucun doute lu un peu trop rapidement. Cependant un tel texte n’est pas moins intéressant. Comme vous le savez sans aucun doute, l’adjectif banal a deux sens distincts. Habituellement il est utilisé pour désigner ce qui manque d’originalité, de personnalité, et c’est bien ce sens-là qui est pertinent ici. Mais banal pouvait être utilisé en parlant du bien commun dont les habitants du village ont la libre jouissance, et ainsi la formule du tee-shirt devient délicieusement ambiguë.
En quelque sorte une banale histoire de tee-shirt !



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lundi 5 septembre 2016

Intraduisible !

Il m’est parfois, souvent arrivé de me demander, et plus rarement que l’on me demande comment j’avais eu l’idée d’un billet. Cette fois-ci je le sais. L’idée m’est venue en lisant un superbe article évoquant la manière de restituer l’œuvre de Shakespeare en français. L’auteur de l’article évoque Tim Lomas qui a lancé en janvier 2016 le positive lexicography project un dictionnaire en ligne de mots "intraduisibles" décrivant le bonheur.
Parmi ces mots figure le mot mamihlapinatapai, en yagan, langue amérindienne parlée en Terre de Feu. Il signifie un regard échangé entre deux personnes dont chacune espère que l’autre va prendre l’initiative de quelque chose que toutes deux désirent, sans qu’aucune des deux n’y parvienne. Un mot certes intraduisible mais ô combien pertinent pour décrire une situation que nous avons tous connue.
Il ne reste donc plus pour qu'il soit vraiment intraduisible à passer à l'acte, non je n'ai pas dit, bien que je l'ai pensé très fort, de trousser allègrement la belle !


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samedi 3 septembre 2016

Méli-mélo, samedi 3 septembre

Cette fois-ci je suis en progrès, le méli-mélo est prêt à la date prévue.
Encore une fois une semaine paisible, avec toutefois un événement que l’on pourrait sans aucun doute de significatif, mais je ne vous en dirai pas plus ici, l’idée de stimuler votre imaginaire m’est délicieuse. Et je ne doute pas que les résultats de ces stimuli ne soient fascinants, même s’ils restent bien éloignés de la réalité.
Cette semaine fut aussi riche en lecture avec une charmante citation qui aurait pu si j’étais plus assidu au travail donner lieu à un billet. "Ce n’est pas la femme qui est infidèle, ce sont ses jambes. Non, non, ce n’est pas la femme, c’est sa jupe et ses seins, ses yeux et sa bouche qui cherchent un amant…" N’y a-t-il pas là matière à réflexion ?
Mais entre deux lectures, j’ai aussi quelques activités et, comme beaucoup certes, en ce début d’année scolaire, je suis allé à un forum de rentrée des associations sportives, culturelles. Rien que ce très classique, de jeunes et jolies sportives, et charmante dames venant inscrire leur progéniture à quelque activité, mais surtout une démonstration de danse antillaise, fascinante à se frotter ainsi, l’on en aurait cru qu’ils allaient baiser debout sur la scène.
Pour finir une dernière citation, sortie cette fois d’un film, un toast porté par un marin "A nos petites amies et à nos femmes qu’elles puissent ne jamais se croiser." Là aussi matière à réflexion !



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