- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


mardi 31 mai 2016

De belles images

Dialogue entendu dans un restaurant

- J'ai de belles images de queues
- Mais ce serait mieux avec un bandeau noir.

Mais le livre en question n'était pas une publication sado-maso, c'était tout simplement un ouvrage consacré à l'alimentation pendant l'occupation.


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mercredi 25 mai 2016

Du bon usage du vélo

Chacune et chacun a pu le remarquer, l’usage du vélo dans nos rues s’est beaucoup développé ces derniers temps. Je ne peux que m’en féliciter, cela prend moins de place, fais moins de bruit et poilue moins d’une voiture. Parmi les nombreuses raisons qui poussent certaines personnes à pédaler ainsi avec allégresse dans nos rues, l’on trouve certes l’exercice régulier d’une activité physique mais aussi la volonté de participer ainsi, à son échelle à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, à la lutte contre le réchauffement climatique. Je ne doute pas de l’effet que l’usage du vélo peut avoir pour lutter contre ledit réchauffement, toutefois je me dois d’apporter une précision. J’ai croisé encore une fois une ravissante cycliste sur un vélo hollandais, elle portait une jupe fluide et courte qui à chaque coup de pédale offrait une vision changeante mais toujours délicieuse. J’ignore l’effet exact de cet usage du vélo sur le réchauffement climatique mais il a avant tout un impact très net sur mon réchauffement personnel !



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dimanche 22 mai 2016

Un train…

Avez-vous The Lunch Box ? Vous devriez, c’est un superbe film indien écrit et réalisé par Ritesh Batra, sorti en 2013 et présenté cette même année au Festival de Cannes. Je pourrais vous dire qu’il raconte une belle histoire d’amour et de cuisine, et je ne saurais que trop vous conseiller de courir le voir au plus vite. Ce film contient une très jolie réplique "Parfois, le mauvais train vous emmène au bon endroit."
Je n’aurais pas rédigé un billet sur cette seule réplique sans l’incident qui m’est arrivé un matin. J’ai pris ce matin-là, comme tous les matins, un RER pour me rendre à mon travail. La semaine avait été chargée, j’étais sans aucun doute épuisé, et j’ai eu un banal malaise. Bien qu’il s’agisse sans aucun doute d’un banal malaise vagal, c’est assez spectaculaire. Plusieurs passagers se sont fort gentiment préoccupés de moi. Au moment où je m’apprêtais à descendre, une passagère inquiète a préféré m’accompagner. Je me suis ainsi retrouvé assis sur banc de quai de gare à discuter avec une charmante inconnue qui de plus m’a offert un bonbon.
Parfois, le bon train vous emmène à un endroit différent.




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lundi 16 mai 2016

Pentecôte

Le week-end de Pentecôte se termine enfin pour celles et ceux qui ont eu un long week-end. Après mon billet sur l'Ascension il serait normal que j'enchaine donc sur l'évènement qui a suivi dix jours après. Mais, vous vous en souvenez peut-être, je vous ai déjà servi un billet sur la langue de feu et son effet l'année dernière.
IL serait toutefois inconvenant de se taire le jour où les apôtres se mirent à parler et qui plus "se mirent à parler d’autres langues." Je vous rassure cependant immédiatement, je ne vais pas essayer de m'exprimer en une autre langue, et vous n'aurez pas un billet en allemand, néerlandais, swahili, xhosa, japonais ou maori.
Je vous dirai donc simplement le plaisir des jeux de langues, quel que soit le sens que l'on donne à cette expression et surtout quand tous les types de jeux de langues sont possibles avec le ou la même partenaire…



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mardi 10 mai 2016

Être combien ?

Un dialogue entendu dans un restaurant entre un serveur et des clients.
"On est trois.
C’est un bon nombre."
Bien évidemment, la question qui vient aux lèvres est, pour quoi faire ? Il serait facile d’apporter là quelques réponses, mais avant cela, j’espère que vous ne m’en voudrez pas de faire un léger détour par Rome. Je ne sais si je vous l’ai dit, j’ai étudié le latin jusqu’au bac. Il m’en reste quelques souvenirs, vous l’avez sans aucun doute déjà remarqué, "quousque tandem abutere, Catilina, patientia nostra ? quam diu etiam furor iste tuus nos eludet ? quem ad finem sese effrenata iactabit audacia ?" Et le jour du bac, j’ai traduit avec brio le passage des Alpes par Hannibal.
Pour en revenir à notre restaurant, je me souviens d’un texte que nous avons traduit qui répondait à une question existentielle grave, quel est le nombre de convives idéal pour un repas. La réponse est simple, le nombre de convives doit être compris entre celui des Grâces et celui des Muses donc entre trois et neuf. Cette réponse n’est pas uniquement un clin d’œil ou un tour de passe-passe. Les Romains prenaient leurs repas couchés, comme le savent tous les bons lecteurs d’Astérix. Autour d’une table il devait y avoir trois lits, pour laisser un côté accessible pour le service, chaque lit pouvant accueillir jusqu’à trois convives. Ce qui nous permet de revenir au dialogue initial, l’idéal est bien d’être au moins trois pour un repas, et le cas échéant sur le même lit…


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lundi 9 mai 2016

L’été meurtrier, suite…

Une lectrice a réagi à mon dernier billet "Ce n’est pas le moment qui m’a le plus frappée dans le film." Je me suis donc demandé quel pouvait être le moment qui l’aurait le plus frappé. Je n’ai pas la prétention d’avoir trouvé la réponse, mais une scène pourrait, me semble-t-il, prétendre être qui l’aurait le plus frappée.
L’ancienne maîtresse d’école d’Éliane Wieck, Évelyne Didi, invite au restaurant cette dernière dont le rôle est tenu par Isabelle. Au cas où vous n’auriez pas vu ce film, la scène est la suivante :
- On voit votre soutien-gorge sous votre corsage.
Et effectivement on le voit fort bien.
Je suis sûre que vous ne l’auriez pas mis si j’étais venue chez vous.
- Mais enfin…
- Faites-moi plaisir pour mon anniversaire. Allez l’enlever aux lavabos.
- Tu es folle, il y a des gens.
- S’il vous plaît.
- Je t’avertis, je le fais !
Elle se lève, revient quelques instants après et sous le corsage, si l’on ne voit plus le soutien-gorge les seins sont délicieusement visible. Elle s’assied, boit un verre, cachant quelque peu ses seins avec ses mains
- Ah.
Elle se redresse.
- N’empêche que je l’ai fait.
- Ouais, la prochaine fois, c’est votre derrière qu’il faudra montrer.

Je reconnais que cette scène est nettement plus jolie que celle visée dans mon premier billet, mais je me pose à nouveau une question. Devrais-je proposer à cette lectrice un tel repas au restaurant.




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dimanche 8 mai 2016

L’été meurtrier.

Dois-je vous préciser qu’il s’agit là d’un superbe film de Jean Becker sorti en 1983 ? J’espère que vous l’avez déjà vu. Isabelle Adjani dans ce film est impressionnante, absolument ravissante et troublante.
Dans ce très beau film, il y a un joli passage, une magnifique manière de prendre un vent.
Dans un bal de village, en 1976 Fiorimondo, Alain Souchon, demande à Éliane Wieck, à Isabelle Adjani
"On danse ?
Qu’est-ce que vous voulez faire ? Grimper aux arbres ?"

jeudi 5 mai 2016

Ascension au 7ème ciel:)

Une amie a publié ici un billet portant le titre que je viens de lui emprunter pour le mien et dans lequel elle évoque une ascension au septième ciel avec Les Chandelles comme point de départ.
Il me semble important d'ajouter une précision. L'Ascension, comme vous le savez, est décrite dans l'évangile selon Saint-Luc chapitre 24, versets 50 à 54 qui concluent cet évangile
 "50 Eduxit autem eos foras usque in Bethaniam et, elevatis manibus suis, benedixit eis.
51 Et factum est, dum benediceret illis, recessit ab eis et ferebatur in caelum.
52 Et ipsi adoraverunt eum et regressi sunt in Ierusalem cum gaudio magno
53 et erant semper in templo benedicentes Deum."
Pour le cas où vous liriez difficilement le latin, la traduction donnée par Louis-Isaac Lemaistre de Sacy,
"50 Puis il les emmena jusque vers Béthanie et, levant les mains, il les bénit.
51 Or, comme il les bénissait, il se sépara d’eux et fut emporté au ciel.
52 Eux, après s’être prosternés devant lui, retournèrent à Jérusalem pleins de joie,
53 et ils étaient sans cesse dans le temple à bénir Dieu."
Vous pouvez donc le constater si l'Ascension est bien une montée au ciel, fut-il le septième, c'est un montée en solitaire, en quelque sorte un plaisir solitaire.



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lundi 2 mai 2016

Page blanche…

Cela ressemble certes à un poncif mais, soyons honnêtes, sans être écrivain, il m’arrive de rester devant une page qui pour être virtuelle n’en est pas moins blanche. Et je dois avouer être parfois, souvent, bien incapable de m’en sortir, malgré des tentatives aussi incongrues que désespérées, autrement que par quelque affligeante banalité qui finissent à la corbeille, toute aussi virtuelle que la page.
Je viens de découvrir dans un roman la réponse de l’un des personnages, écrivain, à cet angoissant problème " Blocage mental ; voilà ce que c’est : Les pages blanches sont aussi stupides que les pannes sexuelles liées à la performance : c’est la panique du génie, celle-là même qui rend votre petite queue toute molle lorsque vous vous apprêtez à jouer à la brouette avec une de vos admiratrices et que vous ne pensez qu’à lui procurer un orgasme tel qu’il sera mesurable sur l’échelle de Richter."
Outre le fait que je n’ai pas de telles admiratrices je dois avouer que cette explication ne m’a pas rassuré. Sauf erreur de ma part le Viagra n’est efficace que pour la partie brouette !




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