- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


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jeudi 21 juillet 2016

Premières lignes

Indubitablement, lorsque l’on ouvre un livre, les premiers mots, les premières lignes ont un impact certain, donnent un ton, laissent une impression durable. En l’occurrence, le premier paragraphe se concluait ainsi " Portait-elle cette robe-ci ou ce tailleur-là ? Avait-il pris cette drogue-ci ou bu ce verre-là. Préférait-il cette vulve-là ou ce trou de balle-ci?"
Et je dois reconnaître que ce superbe roman est de plus truffé de joyeuses formules " au moment où Dorian commença à besogner son arrière-train, le visage d’Octavia s’anima et, sur la vacuité sidérale de ses traits, la conscience du plus terrestre des outrages vient s’inscrire en surimpression."
Vers la fin de ce roman, l’on découvre une petite merveille de déclaration "Quand les gens disent si jeunesse savait, etc., ils veulent dire en réalité qu’ils aimeraient retrouver leur vigueur et leur physique d’antan pour pouvoir les gaspiller vraiment avec une pleine conscience de l’éphémère." Serait-ce donc là la version moderne de "Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie" ?




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