- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


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vendredi 30 septembre 2016

Méli-mélo, vendredi 30 septembre

Un méli-mélo publié à l’heure pour évoquer une semaine qui pourrait, presque, se résumer à un rhume qui n’en finit pas de ne pas finir. Mais c’est dans les interstices de ce presque que se trouvent les plus beaux instants. Un simple rhume ne m’empêchera de lire, de rêver, d’écrire. Lors d’une de mes nombreuses, trop nombreuses lectures en cours, j’ai découvert une jolie formule chez Henry Miller jeune. Il évoque, en effet, un homme qui a suivi une femme "dont la poitrine l’effarait". Selon le dictionnaire de l’Académie française, effarer signifie provoquer un état de stupeur et d’effroi ; troubler profondément. Comment ne pas songer alors à cette femme dotée d’un tel pouvoir, d’une telle poitrine?
Le plus étrange, troublant n’est pas cette expression et les images qu’elle a pu susciter mais le fait que le jour même où je lisais cela, j’avais un échange avec une amie dont la somptueuse, voluptueuse poitrine, loin de m’effarait, mets mon cœur en joie. Est-il utile de préciser que l’emploi du mot cœur est là une métaphore ? Et peut-être devrais-je un jour en écrire plus sur les désirs, envies, ainsi suscitées.
En conclusion, avant que vous ne vous offusquiez de l’accord atypique en fin de cette dernière phrase, ce n’est pas une erreur mais une application de la jolie règle dite de proximité. Que vos jours et vos nuits soient donc belles !



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Méli-mélo, vendredi 30 septembre d' Un joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International.

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