- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


jeudi 30 novembre 2017

Deux propositions….

Une longue journée de travail, émanée de réunions, rien d'original, rien qui ne justifie un billet à publier. Mais deux propositions formulées à quelques heures d'intervalle par deux charmantes, terriblement charmantes dames ont égayé ma journée, "Il faut faire des tentatives" suivie de  " J'ai envie d'essayer avec vous quelque chose que je n'ai jamais fait"
Certes la première visait un choix d'organisation professionnelle et la seconde le choix d'un itinéraire, mais c'étaient de bien belles déclarations !


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mardi 28 novembre 2017

Et si c'était une nuit 1

Et si c'était une nuit, une nuit comme on n'en connait pas depuis cent mille nuits…
Serge Reggiani


Elle arrive au restaurant, lieu du rendez-vous ressentant à la fois excitation et anxiété. Elle se demande encore comment cela lui est arrivé, comment a-t-elle pu accepter un rendez-vous dans ces conditions avec un inconnu qu'elle connait si bien. Tout cela a commencé par de longs échanges sur un réseau social, et elle a aimé ses mots, ceux qu'il lui adressait et ceux des billets qu'il publiait. Et elle était séduite, et elle avait accepté ce rendez-vous. Elle se rappelle leurs premiers échanges, agréables et amicaux, puis imperceptiblement quelques allusions avaient émaillé ses propos, elle en avait souri, elle avait apprécié de se faire courtiser ainsi. Ce n'était qu'un jeu virtuel pensait-elle. Puis le jeu s'était poursuivi, il lui avait raconté ses envies, ses désirs, et l'avait amenée elle aussi à en faire de même. Elle lui avait avoué, troublée et gênée à la fois, qu'elle aime les dessous sexy, qu'elle se caresse parfois avec des jouets, qu'elle avait même porté des boules de geisha. A sa demande elle lui avait offert des photos d'elle, de plus en plus dénudée.
L'envie de cette rencontre était venue naturellement, elle avait mis pour lui une belle tenue, escarpins, jupe, chemisier, et bien sur des bas et porte-jarretelles. Elle marche encore, écoute la musique de ses talons sur le trottoir, sourit, et soudainement le voit, là devant elle, elle rougit. Il sourit se penche vers elle, l'embrasse au coin des lèvres, laisse ostensiblement son regard plonger dans son décolleté, et lui murmure " Tu es ravissante, je te désire !"
Elle est sur la banquette face à lui, il la déshabille, dévore du regard, elle rougit sans cesse. Il lui dit qu'il a envie d'elle, qu'il a envie de jouer et jouir avec elle toute la nuit. Puis souriant alors qu'ils boivent un apéritif, il lui tend un paquet. Elle le regarde étonnée, " les boules de geisha c'est bien, mais un œuf vibrant c'est autrement jouissif…" elle ne rougit plus, elle devient écarlate, elle essaye de bafouiller une réponse, mais il enchaine aussitôt " oui, tu vas le porter pendant le repas." Elle sourit, elle est terriblement troublée, elle ne sait si elle va oser, mais déjà il se lève, tire la table pour la laisser passer. Elle se met debout, marche vers les toilettes, referme la porte, se regarde dans le miroir, elle est en effet écarlate. Elle déballe un peu nerveusement l'objet. Elle remonte sa jupe, baisse sa culotte qu'elle découvre trempée. Elle introduit l'œuf en elle, se réajuste, et sort des toilettes, finalement ce n'était pas si terrible.
Elle s'approche de la table et sursaute sentant une vibration en elle. Il est debout tout sourire pour la laisser reprendre place sur la banquette. Ils bavardent, il évoque des livres, des textes, lus écrits, des désirs, ses mots sont rythmés par les vibrations dont il fait varier la fréquence et la durée. Elle passe le repas au bord de la jouissance, ondulant sur la banquette et tentant de ne pas gémir. Le café arrive enfin, il le déguste lentement, toujours souriant et la faisant intensément vibrer à chaque fois qu'elle essaye de boire. Il se lève enfin, la prend par le bras. Ils sortent du restaurant, les vibrations reprennent de plus belle. Il sourit "l'hôtel est à côté." Elle gémit doucement s'accroche à son bras, elle ne sent plus ses jambes, elle n'est plus que désir, ce désir intense, irrépressible de jouir, de jouir là tout de suite. Elle se mord les lèvres, essaye de de refréner. Le hall de l'hôtel, et enfin l'ascenseur, elle se colle à la lui, lui dit son envie de jouir. Le couloir, elle y presque. Il a la clé à la main, mais n'ouvre pas et joue intensément des vibrations. Elle est pendue à son bras, elle ne peut plus, le plaisir la submerge, elle gémit, gémit de plus en plus fort, et jouit ainsi.
Il ouvre la porte, la nuit commence à peine.

Et si c'était une nuit, deuxième partie

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samedi 25 novembre 2017

Black Friday

Non je ne vais vous inciter à participer à une grande opération commerciale à quelques semaines à peine de la grande foire de Noël. Je ne vous demanderai pas plus de précisions sur vos éventuels achats.
Je souhaitais donc simplement évoquer l'étymologie du mot "Friday" qui serait donc à l'origine le jour de Freyja, déesse nordique de l'amour et du mariage. Le black Friday jour noir de l'amour ?


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vendredi 24 novembre 2017

La beauté

Nous connaissons tous, enfin je l'espère, le magnifique sonnet de Charles Baudelaire, un des textes dont je ne me lasse pas. Mais je ne vais ni vous le citer ici, ni avoir l'outrecuidance de vous le commenter, je souhaitais juste partager avec vous une phrase découverte au détour d'une lecture "Elle est belle de cette beauté émouvante de ceux qui sont beaux, et qui l'ignorent."
Une beauté peu commune…


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jeudi 23 novembre 2017

Une belle nuit

Pour raconter un superbe moment, en l'occurrence une belle nuit, entre deux amants, il est finalement deux manières soit écrire leurs ébats, leurs folies, soit se contenter d'une phrase découverte dans un roman "Les deux amants ne remarquèrent pas la progression du jour."
N'est-ce pas splendide ? Mais pour ne pas frustrer celles et ceux qui auraient préféré la première option, un autre texte est en cours d'écriture.


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mercredi 22 novembre 2017

Que dire ?

Le titre du billet n'est pas tout à fait exact, il s'agit en effet plus d'écrire que de dire mais, si je détourne quelque peu les citations, je ne peux toutefois les modifier à man aise. Le titre est donc issues d'une maxime célèbre "Tout est dit, et l'on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu'il y a des hommes et qui pensent. Sur ce qui concerne les mœurs, le plus beau et le meilleur est enlevé; l'on ne fait que glaner après les anciens et les habiles d'entre les modernes." Si tout est dit, que dire de plus ? Sur quel sujet pourrais-je oser écrire quelques phrases qui aient un minimum de pertinence. Vous comprendrez sans peine mon angoisse, mon trouble, mon inquiétude. Soudainement le ciel s'est éclairé, entendons-nous bien je n'évoque pas ici une lumière divine mais une trouée dans un ciel d'orage. Le ciel s'est éclairé, disais-je, et une révélation m'est apparu dans un livre, " ce sont ses deux premières et vrais expériences de vie amoureuse, donc elle sonde, tâtonne à l'aveuglette, d'abord trop acide et prudente, puis trop emballée et sucrée ( il en faudrait une troisième, pour être sure de taper dans le mille), comme quelqu'un qui ferait cuire des macaronis sans connaitre le temps de cuisson: la première fois ils sont trop durs, la deuxième fois trop collants. (Penser à rédiger un court traité de comparaison raisonnée entre les pâtes et l'amour.)
Il existe donc des sujets qui n'ont pas été traités par les grands auteur•es classiques, certes la cuisson des pâtes n'est pas mon thème de prédilection  mais c'est une première avancé, une ouverture dans laquelle j'ai hâte de m'engouffrer.


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lundi 20 novembre 2017

Vers de mirliton

J'apprends avec stupeur qu'en votre honneur personne
Jamais avec bonheur n'a fait rimer des mots
Écrivant seul assis au fond de son hameau
Des vers avec bonheur pour la si jolie friponne

Nul n'aurait donc pour vous entonner un trombone
Ou pire encore pour des chants idéaux
Clamés le balcon tel un beau Roméo
Même sans grand talent, sous forme brouillonne

Il m'appartiendrait ici le premier
De déclamer des mots assis sous un pommier
Faisant danser des vers pour vous au clair de lune

Tentant là de dire le beau ravissement
Grandiose plaisir, grand éblouissement
De vous connaitre enfin, vous belle dame brune


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samedi 18 novembre 2017

Pour Elle

Je voulais vous offrir une citation, une belle citation
"Et j'ai feuilleté pour lui
Un livre d'images
Qu'était pas du tout écrit
Pour les enfants sages."
Ces mots sont merveilleux et c'est à Elle, à une grande dame que nous les devons, à la longue dame brune de mes pensées, et vous l'avez compris ma plus belle histoire d'amour c'est Elle.


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jeudi 16 novembre 2017

Une autre qui lit…

Elle aime lire les mots qu'il écrit. C'est par ses mots qu'elle l'a découvert et depuis elle lit les billets qu'il publie plus ou moins régulièrement. Ce soir, elle est chez elle. Elle a bien regardé dans l'après-midi, mais rien de nouveau sur le blog. Elle surfe maintenant sur internet, clavarde sur les réseaux sociaux avant de décider avant d'aller se coucher à jeter un dernier regard sur le blog. Il a publié un billet ! Elle trouve le titre joli, "une qui lit.." c'est un peu elle, de dit-elle. Et la lecture commence.
   Elle lisait assise devant son bureau vêtue comme souvent d'une jupe noire mettant en valeur en les découvrant joliment ses jambes et d'un chemisier blanc somptueusement décolleté.
Elle sourit, cette tenue est évocatrice, elle imagine déjà la scène, avec un tel début elle présent une belle suite
   Elle lisait avec ses lunettes perchées sur le bout de son nez, ce détail le fit sourire quand il entra et la vit. Il aimait la regarder, il la trouvait si belle et plus belle encore plongée dans sa lecture. Il s'approcha d'elle, derrière elle, sans bruit, posa ses mains sur les épaules de la belle. Il l'embrassa tendrement dans le cou et lui susurra " quand je te vois ainsi, j'ai furieusement envie de toi, de te prendre pendant que tu lis."
Elle aime ce moment où ses mots résonnent en elle, où elle sent le désir la submerger, l'inonder. Elle ne peut résister, sa main effleurant ses seins, glissant juste sur eux.... flottant un instant dans l'air avant de se poser sur la cuisse...  remontant lentement, sa petite culotte est humide.
   Elle se retourna en souriant. Il embrassa, mordilla sa nuque. Elle se leva, il la prit par les épaules, la courba en avant, vers son livre, lui enjoignant de lire encore, se colla à elle, il était déjà raide de désir. Il glissa ses mains sous la jupe, la troussa haut sur ses hanches. "Continue à lire"
Continue à lire, oui, mais avec une main fait glisser la petite culotte, en ouvrant les cuisses pour mieux pouvoir se caresser.
   Sa voix, belle et douce, les mots. Le désir qui les habite tous  deux. Elle poursuivit sa lecture, de plus en plus cambrée, ses fesses tendues vers lui.
Elle se tortille sur son fauteuil devant l'écran, les cuisses ouvertes, impudique, les doigts glissant dans son sexe, titillant son clito. L'autre main, elle caresse un sein, la pointe en est dure de désir.
   Il s'enfonça lentement, doucement entre ses fesses. Elle gémit et repris sa lecture. Il accéléra son va et vient en elle.
Elle gémit aussi devant son écran. Elle pince la pointe de son sein. Son autre main caresse son clito, elle est trempée de désir.
   La lecture devint plus hachée, rythmée par ses coups de rein. Il la prit de plus en plus intensément, furieusement jusqu'à ce que la lecture ne soit plus qu'un long cri de jouissance.
Et elle explose de plaisir sur son fauteuil.
Ses mots sont jouissifs, elle le lui a si souvent écrit…


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Une autre qui lit… d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

mardi 14 novembre 2017

Une qui lit…

Elle lisait assise devant son bureau vêtue comme souvent d'une jupe noire mettant en valeur en les découvrant joliment ses jambes et d'un chemisier blanc somptueusement décolleté.  Elle lisait avec ses lunettes perchées sur le bout de son nez, ce détail le fit sourire quand il entra et la vit. Il aimait la regarder, il la trouvait si belle et plus belle encore plongée dans sa lecture. Il s'approcha d'elle, derrière elle, sans bruit, posa ses mains sur les épaules de la belle. Il l'embrassa tendrement dans le cou et lui susurra " quand je te vois ainsi, j'ai furieusement envie de toi, de te prendre pendant que tu lis." Elle se retourna en souriant. Il embrassa, mordilla sa nuque. Elle se leva, il la prit par les épaules, la courba en avant, vers son livre, lui enjoignant de lire encore, se colla à elle, il était déjà raide de désir. Il glissa ses mains sous la jupe, la troussa haut sur ses hanches. "Continue à lire" Sa voix, belle et douce, les mots. Le désir qui les habite tous  deux. Elle poursuivit sa lecture, de plus en plus cambrée, ses fesses tendues vers lui. Il s'enfonça lentement, doucement entre ses fesses. Elle gémit et repris sa lecture. Il accéléra son va et vient en elle. La lecture devint plus hachée, rythmée par ses coups de rein. Il la prit de plus en plus intensément, furieusement jusqu'à ce que la lecture ne soit plus qu'un long cri de jouissance.


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lundi 13 novembre 2017

Un job en or….

Je n'évoque pas ici mon job, je me contente encore une fois d'une citation "Ils étaient très bien payés et avaient du temps, Powel passait le sein à gérer ses amants." Mais n'est-ce pas le job dont l'on rêverait tous, toutes, en précisant que l'on est libre de gérer amants ou amantes, voire d'écrire des textes pour alimenter encore et encore son blog et fournir des billets à d'insatiables lecteurs et lectrices. Je vous confirme donc, pour éviter toute confusion, que je ne suis pas bien payé !


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dimanche 12 novembre 2017

Neuf cents

Juste un chiffre, ce billet est la neuf centième publication sur mon blog, je vous précise pour éviter tout commentaire que je ne compte pas mes publications, l'hébergeur s'en charge pour moi. Neuf cents billets depuis le 30 janvier 2010, soit en moyenne un billet tous les trois jours, trois heures et quarante-neuf minutes, ce qui est incontestablement une information totalement inutile.
Voici donc six ans neuf mois neuf jours cinq heures et huit minutes que j'ai publié le premier billet, étrange idée, et je n'aurais surement pas parié à l'époque que j'écrirais pendant une aussi longue période. Depuis lors de l'eau et des amours ont coulé sous le pont Mirabeau, vingt fois sur le métier j'ai remis mon ouvrage, et bien des fois en mon ardente veille j'ai interrogé ma pauvre Muse, ma fleur, mon immortelle, seul être pudique et fidèle, pour toi hypocrite lecteur•trice, — mon semblable, — mon frère, ma sœur !
Et puissent Apollinaire, Jules Barbier, Baudelaire,  Boileau, et Michel Carré me pardonner…


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vendredi 10 novembre 2017

Candaule

Encore une fois un billet écrit autour d'une citation, j'aime tant vous offrir, vous montrer ces mots si jolis. "C'était moins pour lui que pour montrer sa femme à ses côtés, pour faire admirer ses yeux – ses yeux et sa gorge. Une forme étrange de vanité lui faisait prendre plaisir à exhiber son épouse dans des décolletés à la limite de l'audace, voire au-delà, afin de donner aux autres une idée de ses bonheurs privés. C'était ainsi une sorte de roi Candaule, une roi Candaule plus discret à certains égards, mais à d'autres plus avide d'un public." Comment aurais-je pu en l'occurrence ne pas évoquer le plaisir de montrer, en quelque sorte, je vous le concède, une variante littéraire du candaulisme.
Puisque nous sommes dans les plaisirs littéraires je rappelle, notamment à tous les adeptes du candaulisme que les plaisirs de Candaule ont eu une fin terrible dans la version d'Archiloque de Paros. En effet le roi Candaule qui trouvait sa femme si belle montra cette dernière à Gygès. Les choses de gâtèrent rapidement, ce dernier ayant poignardé le roi à la demande de la reine. Mais que cela ne vous empêche nullement de vous livrer à vos plaisirs favoris !


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mardi 7 novembre 2017

Darder

N'est-ce pas là un joli mot trop peu utilisé ? Je ne vais pas pour autant rédiger un plaidoyer en faveur des mots délicieusement surannés, d'autres que moi les manient, cajolent et diffusent  avec brio. Je me contente de vous offrir cette citation " voyant son amant, espiègle, couler un regard sur son cou et ses épaules ou le darder avec polissonnerie sur ses seins et ses cuisses " Et je vous avoue qu'en écrivant ces mots, j'imagine le plaisir que j'aurais à darder mon regard sur les seins et les cuisses de la belle qui m'a fait découvrir l'auteur du roman dont sont extraits ces mots.


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dimanche 5 novembre 2017

Une soirée

Non, mon propos n'est pas de vous narrer ici une de mes soirées si belle qu'elle ait pu être. Je veux juste vous offrir une belle citation "On sortait avant le repas pour aller prendre l'apéro à la terrasse d'un café. Choisi un endroit plein de vie, bon sang, un endroit qui fleure l'intrigue et l'adultère. Puis dirige toit lentement vers le temple du plaisir."
Elle est d'autant plus belle qu'à la fois elle fournit quelques conseils ou recommandations et quelle laisse totalement libre chacun•e de choisir son temple sans exclusive aucune !


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vendredi 3 novembre 2017

Retour de l'océan…

Quelques jours au bord de l'océan, quelques jours de lectures diverses. Quelques jours au bord de l'océan mais sans croiser une belle sirène. Quelques jours au bord de l'océan et quelques belles découvertes gastronomiques et viticoles. Quelques jours au bord de l'océan et quelques courses sur le sable et les chemins environnant.
Mais ces quelques jours furent aussi l'occasion de rêves plus ou moins éveillés, plus ou moins endormis. Mais ces quelques jours furent aussi l'occasion d'écrire des textes plus ou moins aboutis, des textes que vous pourrez lire bientôt, pour certains…


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jeudi 2 novembre 2017

Halloween

Vous avez remarqué, et apprécié j'espère, que je n'ai écrit aucun billet sur Halloween cette année. Et pourtant sans évoquer l'aspect purement mercantile de cette fête récemment importée à grands coups de série télévisée étatsuniennes, certains points auraient pu être utilement, ou futilement évoqués ici. J'aurais pu évoquer à propos d'Halloween quelque adorable jolie sorcière dont je croise avec bonheur les mots sur un écran depuis des années, j'aurais pu évoquer un vieux sorcier trainant ses guêtres, si tant est que les sorciers portent des guêtres, Gandalf au secours ! et clavardant, le vieux sorcier,  pas Gandalf, je vous rappelle que Tolkien est mort en 1973, avec une jeune et jolie princesse.
Je ne publierai donc pas de texte concernant Halloween mais j'ai encore une fois trouvé la matière à de nouveaux billets à venir…


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mercredi 1 novembre 2017

Ce soir j'aime la marine…

Pour vous éviter toute confusion, le tire n'est pas de moi, c'est un extrait d'une chanson de Jean Ferrat, je vous laisse le soin de trouver laquelle. Je suis en pour quelques jours au bord de l'océan, quoi de plus naturel donc que d'évoquer la marine, non pas la marine française chère à Pagnol et à sa partie de manille, ni même la marine russe de chantait Jean Ferrat, mais la marine yougoslave. J'ai en effet découvert un superbe texte concernant un aspirant de marine yougoslave allant au cinéma avec son amie.
" Oudtokovith était titré à quatre épingles dans son impeccable  uniforme blanc. Il se tenait assis raide comme un piquet. De sa main gauche, toujours gantée, il tenait sur ses genoux (ainsi que le règlement l'exigeait) sa casquette blanche à l'ancrée brodée, blottie dans un nid de feuilles de laurier et d'olivier. Quant à sa main droite, il la tenait ancrée en profondeur dans le chemisier en soi, tout aussi blanc, mais déboutonnée de la Tchiritch. Celle-ci soupirait, sous pression, la moindre parcelle de son corps tendue à craquer, et elle tanguait étrangement… Comme un navire que les assauts de la tempête tantôt poussent vers le quai, et tantôt repoussent en menaçant de rompre les amarres et de l'entrainer au loin, dans l'infini des océans.
La Tchiritch poussait des soupirs si tempétueux que les coutures de son chemisier en soi en craquaient et que les boutons sautaient…"
Je me dois de vous préciser que j'ai découvert ce texte grâce une amie qui m'en a fait découvrir l'auteur et dont la pertinence des avis littéraires n'a d'égal que son charme. Et je me dois surtout de vous avouer que j'ai une furieuse envie d'une telle séance de cinéma avec elle…


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Une photo d'elle et lui

Une photo choisie par une charmante amie, terriblement suggestive, dois-je préciser que lorsque j’écris quelle est terriblement suggestive je vise la photo, pas la charmante amie, quoique…
Mais au fond, que montre-elle, un homme, une femme, et l'on ne les voit que très partiellement. Le cadrage est tel que la photo ne les montre que d'un peu au-dessus des genoux jusqu'au-dessus de la ceinture. Ils sont face à face. L'homme en pantalon, chemise, belle montre au poignet, élégant, elle robe ou jupe, l'on ne sait, noire très courte ou troussée haut, dévoilant le haut de ses bas, et dans l'intervalle entre robe et bas la nudité de ses cuisses. La main de l'homme a saisi, non pas la femme, mais le haut du bas, il semble le tenir fermement. La photo a figé le geste, et l'on ne sait ce qu'est la suite de ce mouvement. L'on ne peut que le deviner érotique, traduisant un désir, mais chacun•e peut, doit se l'imaginer, se le construire au gré de ses propres envies, désirs, fantasmes. Une image terriblement suggestive !

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Une photo d'elle et lui d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

Un connaisseur

En vacances vous disais-je mais avec une pile de livres à lire donc fort logiquement dans ces lectures j'ai trouvé quelques citations à extraire, détourner, vous offrir. Ayant aussi évoqué dans ce précédent billet quelque accorte touriste ou ilienne, la phrase suivante est arrivée sous mes yeux à bon escient puisque l'auteur y évoque en parlant de l'un de ces amis "ce connaisseur en beauté féminine (des déesses de la fertilité noires aïnus aux Japonaises tatouées et à petites sens spécialisées dans les rites sadomasochistes.)"
Je vous laisse le soin de chercher le sens du mot "aïnus" et le cas échéant de faire tous les mauvais jeux de mots possibles.
Mais au-delà de ces potentiels jeux de mots, ne trouvez-vous un formidable pouvoir évocateur à ces mots ?


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