- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


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mardi 28 novembre 2017

Et si c'était une nuit 1

Et si c'était une nuit, une nuit comme on n'en connait pas depuis cent mille nuits…
Serge Reggiani


Elle arrive au restaurant, lieu du rendez-vous ressentant à la fois excitation et anxiété. Elle se demande encore comment cela lui est arrivé, comment a-t-elle pu accepter un rendez-vous dans ces conditions avec un inconnu qu'elle connait si bien. Tout cela a commencé par de longs échanges sur un réseau social, et elle a aimé ses mots, ceux qu'il lui adressait et ceux des billets qu'il publiait. Et elle était séduite, et elle avait accepté ce rendez-vous. Elle se rappelle leurs premiers échanges, agréables et amicaux, puis imperceptiblement quelques allusions avaient émaillé ses propos, elle en avait souri, elle avait apprécié de se faire courtiser ainsi. Ce n'était qu'un jeu virtuel pensait-elle. Puis le jeu s'était poursuivi, il lui avait raconté ses envies, ses désirs, et l'avait amenée elle aussi à en faire de même. Elle lui avait avoué, troublée et gênée à la fois, qu'elle aime les dessous sexy, qu'elle se caresse parfois avec des jouets, qu'elle avait même porté des boules de geisha. A sa demande elle lui avait offert des photos d'elle, de plus en plus dénudée.
L'envie de cette rencontre était venue naturellement, elle avait mis pour lui une belle tenue, escarpins, jupe, chemisier, et bien sur des bas et porte-jarretelles. Elle marche encore, écoute la musique de ses talons sur le trottoir, sourit, et soudainement le voit, là devant elle, elle rougit. Il sourit se penche vers elle, l'embrasse au coin des lèvres, laisse ostensiblement son regard plonger dans son décolleté, et lui murmure " Tu es ravissante, je te désire !"
Elle est sur la banquette face à lui, il la déshabille, dévore du regard, elle rougit sans cesse. Il lui dit qu'il a envie d'elle, qu'il a envie de jouer et jouir avec elle toute la nuit. Puis souriant alors qu'ils boivent un apéritif, il lui tend un paquet. Elle le regarde étonnée, " les boules de geisha c'est bien, mais un œuf vibrant c'est autrement jouissif…" elle ne rougit plus, elle devient écarlate, elle essaye de bafouiller une réponse, mais il enchaine aussitôt " oui, tu vas le porter pendant le repas." Elle sourit, elle est terriblement troublée, elle ne sait si elle va oser, mais déjà il se lève, tire la table pour la laisser passer. Elle se met debout, marche vers les toilettes, referme la porte, se regarde dans le miroir, elle est en effet écarlate. Elle déballe un peu nerveusement l'objet. Elle remonte sa jupe, baisse sa culotte qu'elle découvre trempée. Elle introduit l'œuf en elle, se réajuste, et sort des toilettes, finalement ce n'était pas si terrible.
Elle s'approche de la table et sursaute sentant une vibration en elle. Il est debout tout sourire pour la laisser reprendre place sur la banquette. Ils bavardent, il évoque des livres, des textes, lus écrits, des désirs, ses mots sont rythmés par les vibrations dont il fait varier la fréquence et la durée. Elle passe le repas au bord de la jouissance, ondulant sur la banquette et tentant de ne pas gémir. Le café arrive enfin, il le déguste lentement, toujours souriant et la faisant intensément vibrer à chaque fois qu'elle essaye de boire. Il se lève enfin, la prend par le bras. Ils sortent du restaurant, les vibrations reprennent de plus belle. Il sourit "l'hôtel est à côté." Elle gémit doucement s'accroche à son bras, elle ne sent plus ses jambes, elle n'est plus que désir, ce désir intense, irrépressible de jouir, de jouir là tout de suite. Elle se mord les lèvres, essaye de de refréner. Le hall de l'hôtel, et enfin l'ascenseur, elle se colle à la lui, lui dit son envie de jouir. Le couloir, elle y presque. Il a la clé à la main, mais n'ouvre pas et joue intensément des vibrations. Elle est pendue à son bras, elle ne peut plus, le plaisir la submerge, elle gémit, gémit de plus en plus fort, et jouit ainsi.
Il ouvre la porte, la nuit commence à peine.

Et si c'était une nuit, deuxième partie

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