- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


lundi 30 avril 2018

Écriture contrainte cent vingtième jour

Contrainte: force, maison, bulldozer, blocage, atout, conséquence(s), convaincre, dynamisme, choc

Force est de constater que sa présence est indispensable à la tenue de notre petite maison. Sa force de travail qui n'a d'égale que celle d'un bulldozer nous permet de surmonter tout blocage qui pourrait mettre en péril la continuité des Oulimots. C'est un véritable atout pour nous tous d'avoir un tel secrétaire de rédaction pour seconder l'admirable Popins. Des conséquences néfastes qu'aurait votre absence il n'est nul besoin de nous convaincre, tant votre ardeur et dynamisme font merveille. Nous avons là en vous, cher Fetish Bar un assistant de choc.
Permettez- moi donc de vous offrir, à défaut d'un bouquet de fleurs, en ce trente avril un prolongement palydromique du texte du trente mars.

Ah Ur ! Car Eric a un  lapin   calin, snobons coloc, ô gage, cap sexes à l'heure, crac. Anna égare Val, lis. Et Luc sec, ces cultes il lave, rage Anna, car ce ru hélas, ex espace gag, ô coloc, snobons, ni lac ni pal nu à  cirer à cru, ha !

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dimanche 29 avril 2018

Écriture contrainte cent dix-neuvième jour

Contrainte: caprice, ange, étoile, crabe, fureur, artiste, maline, douleur, île
   
Que l'infini bonheur, toujours soit ton caprice,
Mon ange, de désirs infinie créatrice.
Nom de douce étoile, que tu portes si bien,
Ne soit pas oublié, et aimé ô combien.
Jamais, tel un crabe, pinçant avec fureur,
Près d'elle, être exclu, ne songe dans terreur.
Du sien est mon bonheur, tel celui d'un artiste,
Inscrit dans le désir, issu et fétichiste.
Intolérable alors et maline douleur,
Affront impossible à l'affreuse couleur,
Ce serait de devoir partir loin sur une île,
Pour moi qui trace ici, ces premiers mots habiles.

Précision, si je n'ai pas publié ce texte sur le blog des Oulimots ce n'est pas une erreur mais une question d'éthique.

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samedi 28 avril 2018

Écriture contrainte cent dix-huitième jour

Contrainte: délicat sourire vivante sentir liberté légèreté plaisir doux rencontre

Délicat, doux, plaisir, que de voir son sourire,
Vivante et belle amie, quand je tente d'écrire
De notre rencontre, l'infinie liberté
Que nous en tirâmes, et la légèreté.


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vendredi 27 avril 2018

Écriture contrainte cent dix-septième jour

Contrainte: éclat, nuisance, prétentieux, espoir, chien, outrage, cris, chuchotement, weekend

Un éclat de lune dans le ciel, comment ne pas songer alors au Chien andalou, surtout en songeant à la belle qui se promène au milieu des beautés andalouses ? Serait-ce prétentieux de ma part de penser que toutes celles, tous ceux qui me suivent ici ont déjà eu le bonheur de voir ce film étrange et déroutant ? Je ne m'aventurerais cependant pas à essayer de vous raconter ce film irracontable, je ne vous dirai pas plus, d'autres avant moi l'ont fait et mieux que je ne saurais le faire, les torrents de vomissure déversés sur ce chef-d’œuvre, comme sur J'irai cracher sur vos tombes et bien d'autres. N'écoutez pas les critiques hystérico-haineuses, ne vous fiez qu'à vos propres envies, découvrez les films ; les livres, n'attendez pas qu'ils soient exhumés des décennies plus tard, lisez donc Outrage, par exemple. Profitez donc du week-end qui vient pour lire ou voir ce film, et voyez donc aussi, tourné quelque dix ans plus tard, l'Espoir, un autre chef-d’œuvre, et sans vous porter nuisance, puis-je vous conseiller aussi Cris et chuchotement, je pensais là au film d'Ingmar Bergman, mais vous pouvez bien sûr en préférer la version parisienne.

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Quelle belle rencontre

Pourquoi s'était-il inscrit sur cette application de rencontre ? Étant farouchement dominateur il écumait régulièrement quelques sites dédiés à ce type de pratique et parfois cela permit de fort jouissives rencontres. Cependant un ami lui avait suggéré d'essayer. Selon lui de nombreuses femmes avaient des fiches très sages alors qu'en fait elles venaient là pour baiser comme des salopes, et trempaient leur petite culotte dès les premières propositions un peu hard. Quelque peu dubitatif sur ce type de démarche, il se laissa convaincre, rédigea un texte de présentation qui devait permettre de faire un minimum de tri. Malgré deux premiers échanges qui semblaient prometteurs, le résultat fut décevant, il envisageait déjà de clôturer son compte Mais soudainement une alerte, une femme quasiment de son âge, profil classique, pointe son museau.
La discussion s'engage, très vite la conversation devient très chaleureuse, et il lui demande d'ôter sa culotte pour lui parler, la réponse ne tarde pas, il n'a pas le temps de se demander s'il ne s'est pas emballé, elle n'en porte jamais le jeudi. Il est conquis, il aime cette réplique et devine un joli sourire de l'autre côté de l'écran. Les échanges s'emballent, mêlant considérations générales et désirs croisés évoqués sans aucune pudeur, la soumission de la belle s'accordant à merveille avec son côté dominateur. Elle se dévoile, à la fois en lui montrant que le jeudi elle ne porte pas de culotte mais aussi en lui indiquant qu'elle est en lien même si son maître la néglige et que de plus elle est toujours en contact avec son premier maître, son mentor, celui qui l’a éveillée à cette sensualité.
Elle ne cherche donc nullement un nouveau maître mais elle a des espaces de liberté dont elle peut jouir, l'envie d'une véritable rencontre naît très vite.

Quelques jours plus tard, le hasard les réunit, ils sont tous deux en déplacement dans la même ville, ils auront peu, trop peu de temps, mais ils veulent saisir cet instant. Il fait froid ce jour-là, il a du mal à trouver une place pour se garer, elle lui propose de le rejoindre dans la voiture, et il la voit apparaître, ravissante apparition, terriblement élégante, la portière ouverte, son sourire est magnifique, elle s'assied, sa jupe remonte haut, elle le regarde et lui susurre je suis toute à vous.
Il conduit, troublé par cette présence près de lui. Il l'invite à trousser sa jupe plus haut, dévoilant ses bas et son sexe totalement nu, offert. Il ne conduit que d'une main, l'autre caressant ce sexe offert. Il se gare dans un chemin un peu à l'écart.
Il se tourne vers elle l'embrasse, elle est douce et si troublante. Elle lui sourit, je suis une petite salope, une petite chienne, abusez de moi.
Et ils basculent dans leur monde de plaisir, elle s'ouvrant à ses envies, offrant son corps qui appelle, qui réclame plus encore, lui jouant de ce corps offert dans une quête d'absolu.
Ses mains dévoilent, mettent à nu les seins, il en suce, pince, mords les pointes au rythme des gémissements. Il glisse ses doigts dans le sexe ouvert et déjà trempé, il pousse ses doigts en elle en lisant dans son regard le plaisir d'être ainsi fouillée, son cul subira le même sort après avoir été somptueusement rougi, les claques résonants dans l'habitacle. À quel moment a-t-elle joui, combien de fois, il ne sait plus, et elle ne semble pas le savoir davantage. Le siège est trempé, ses deux mains sont luisantes du plaisir de la belle. Elle le regarde, sa coiffure est incertaine, son maquillage est devenu approximatif. Tu ressembles à une petite salope qui vient de jouir, lui dit-il. Je suis une petite salope qui vient de jouir avec un maître délicieux, aurais-je droit à une récompense, au plaisir de le sucer ?
Il lui caresse la nuque et très vite elle engloutit sa queue raide de désir, déjà au bord de l'explosion après ces moments de folie. Et il explose sa jouissance au fond de sa bouche.
Elle relève la tête, souriante, gourmande se pourléchant les lèvres, quelle belle rencontre que la nôtre, Monsieur, mais nous aurions encore tant à faire !



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jeudi 26 avril 2018

Écriture contrainte cent seizième jour

Contrainte: train, écume, musique, Rome, violon, macaron, jupe, liqueur, voilier.

Finalement ne sachant plus où aller, nous décidâmes avec ma belle de partir en train. Ces voyages ferroviaires sont magiques. Je ne pense pas là aux modernes voyages en TGV, même s'ils ont leur charme et s'il m'est arrivé d'écrire un billet sur un tel voyage d'une charmante dame. Je pensais plutôt au charme désuet des wagons-lits, à la féerique beauté de l'Orient-Express. Quel bonheur d'imaginer un tel voyage avec ma belle pendant l'âge d'or de ce train mythique. Voyager, lisant dans un merveilleux anachronisme L'écume des jours. Se laisser bercer par la musique du claquement des roues sur les rails, s'imaginer arrivant à Venise, regretter de ne visiter Rome, entendant déjà un violon place Saint Marc installés à une grande terrasse dégustant un chocolat chaud en grignotant un macaron. Puis se promener en gondole, la serrant dans mes bras, ma main glissée sous sa jupe, effleurant son sexe nu, et sentir au rythme des balancements de la gondole sa liqueur de plaisir couler sur mes doigts pendant que ses seins gonflés de désir tendent son haut, le gonflent comme une voile par grand vent.

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Localisation ?

Non, il ne va s'agir ici de maniement du GPS, de lecture de plans, ou de tout autre procédé d'orientation. Je voudrais simplement vous faire partager une réflexion issue d'une lecture " Mais tout de même, quand on voit rappliquer une petite femme comme ça, sentant bon les odeurs, et le corsage agité, ma foi, ce n'est pas sans que quelque chose vous remue dans le cœur." L'écriture est très jolie, et je n'ai rien à redire quant au style mais quand même, il me semble dans un tel cas, bien souvent ce n'est pas dans le cœur que quelque chose remue mais dans le caleçon que la bite s'éveille, s'étire, s'érige.

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Vaseline

Je suis récemment entré dans une pharmacie, rien de fascinant jusque-là mais il faut bien meubler pourriez-vous penser. J'ai demandé à une charmante vendeuse de la vaseline. Elle s'est légèrement penchée sur le comptoir en me demandant pour quel usage. J'ai bien envisagé un instant de lui répondre que c'était pour lubrifier un plug et que si elle voulait en rester le résultat j'étais à sa disposition. Mais j'ai bien senti que ce n'était une bonne réponse, je lui ai donc sobrement indiqué que je courrais et que, comme beaucoup de coureurs, j'utilise la vaseline pour atténuer le frottement entre les cuisses lors des longues sorties. Un peu interloquée, elle eut un charmant sourire et me précisant que c'était un produit destiné à un usage externe et que le cas échéant existaient d'autres produits lubrifiants.
Fort sympathique cette pharmacie !

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Elle peint

Il la regarde peindre, elle est debout, dos à lui, face à la toile. Elle est ravissante ainsi, aussi attirante que dans son souvenir. Il aime par-dessus tout l'optimisme avec lequel elle aborde la vie, la peinture et le sexe, sa manière d'être, pétillante de joie.
Il la regarde peindre, elle peint sur la toile une femme de dos, elle peint ses fesses. Il contemple, vision délicieusement décalée, à la fois les fesses sur la toile et ses fesses à elle. Il lui dit qu'elle est terriblement troublante ainsi. Il entend son sourire lorsque d'une phrase tendre elle lui répond qu'elle aime les troubler ainsi.
Il est tout près d'elle, elle peint. Il lui embrasse la nuque, obstinée elle peint toujours. Vos fesses sont plus belles, plus tentantes que les siennes, lui susurre-t-il. Elle tourne la tête, le regard pétillant, l'air sincère, qu'en savez-vous ? Vous ne les voyez pas Et elle peint encore. Il trousse lentement sa jupe, caresse ses fesses, puis s'accroupit, et les embrasse, les lèche. Elle peint toujours, mais imperceptiblement change de position, ouvrant ses cuisses. Il embrasse son sexe, sensuelle caresse de sa langue sur ses lèvres, il déguste, lape, boit jusqu'à l'enivrement sa cyprine qui lui coule dans la bouche. Il agrippe ses cuisses à pleine main pour maintenir ce lien entre sa bouche et ce sexe dégoulinant de désir. Il sent son bassin qui ondule, il entend ses gémissements qui s'intensifient. Et elle explose de plaisir ainsi sur sa langue, inoubliable jouissance.

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mercredi 25 avril 2018

Écriture contrainte cent quinzième jour

Contrainte: procrastiner, en musique ici
 

Se pencher sur les contraintes du texte à écrire alors que l'on est en vacances et découvrir que la contrainte du jour commence par le mot "procrastiner." La contrainte est certes complétée par un lien vers une chanson de Bruno Mars. Je dois avouer qu'à ce moment-là, je ne vois pas bien le rapport entre l'un, le mot, et l'autre, la chanson. J'ai donc supposé qu'il s'agissait d'un message fort peu subliminal à prendre la consigne au pied de la lettre et donc de prendre quelque belle au pied du lit ou du mur plutôt que de prendre des mots aux pieds mesurés pour les rimer.
Vous ne m'en voudrez donc pas de quitter mon clavier pour aller courir non pas une petite dizaine de kilomètres mais la gueuse.

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mardi 24 avril 2018

Sonnet impudique pour une belle soumise

Soudain elle apparaît merveilleuse marquise
Superbement vêtue, habillée de cuir noir,
Juchée sur ses talons, penchée sur l'accoudoir,
Voluptueuse elle est tout simplement exquise.

Elle est à son maître totalement acquise
S'abandonner à lui est donc son seul vouloir,
À ses pieds aussitôt, elle se laisse choir,
Quand elle est convoquée et de sa voix requise.

Par avance de lui, elle a tout accepté,
Car comme seul seigneur, avec vraie volupté
Elle l'a reconnu, sans aucunes limites.

Pour lui elle est chienne, soumise à ses désirs,
Pour lui elle est jouet, offerte à ses plaisirs,
Son appartenance n'est vraiment pas un mythe.


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Écriture contrainte cent quatorzième jour

Contrainte: Grèce/Graisse - Colosse/Colonne - Rhodes/Rodez - Nuit/Inuit

Après ces jeux sur les mots divers et variés, je repris donc le cours de mon récit et décidai avec ma charmante mais non moins lubrique amie de m'enquérir de notre prochain lieu de villégiature, et nous hésitâmes longuement.
Deux grandes options s'offraient à nous, partir aux pays des Hellènes ou dans le Sud-ouest, retrouver moun païs. La première option nous promettait le bleu de la mer, le soleil, l'huile d'olive, les petits légumes farcis les ports et les temples en ruines, la seconde, la campagne, le calme, le soleil aussi, les magrets, la cuisine au gras de canard ou de porc, un choix Grèce/graisse. Avouez donc que ce choix est cornélien, digne des tragédies grecques, où aller, que faire ? Comment choisir ? Rhodes/Rodez ? Les deux villes ont leur charme avouez-le, l'une d'elles accueillait l'une des sept merveilles du monde dont, rassurez-vous, je ne vous demanderai pas de réciter in petto la liste, la colossale statue en bronze d’Hélios, l'autre a sa cathédrale, certes moins belle que celle d'Albi, son musée Soulage et ses cafés notamment l'un tout près, bien connu des Ruthénois, les Colonnes, alors que choisir Colosse/Colonne ?
Nous avons longuement discuté, débattu sans arriver vraiment à décider, elle proposa une autre possibilité, le seul point commun entre les deux premières options était le soleil donc pourquoi ne pas envisager a contrario le pays où le soleil ne lève pas pendant de longs jours, l'au-delà du cercle polaire, chez ce que l'on nommait à tort Esquimaux, alors pourquoi pas nuit/Inuit ?

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lundi 23 avril 2018

Écriture contrainte cent treizième jour

Contrainte: violette, macaron, emprise. Galvaudé, prière. Diablement, jouir, déambulations, libre

Quelle forme choisir ? A l'encre violette
Dois-je tracer mes mots ? Sortir de ma mallette
A coller sur mes verts, quelque vert macaron ?
Folle emprise cela ! En vain je tourne en rond.
Procédé galvaudé, j'ai essayé la rime.
A qui ma prière, avant que je déprime,
Puis-je enfin adresser. Car j'ai diablement
Peu d'idées, et je dois, bien trop rapidement
Rendre un texte contraint, faisant jouir qu'il puisse
Afin que ma lectrice en trempe l'entrecuisse.
Sans me perdre en vaines déambulations,
Dans l'instant il me faut une solution !
Je n'ai pu écrire, pour sauver l'équilibre,
Qu'un très bref billet, et de contrainte libre

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23 avril !

En octobre 1995, l’UNESCO proclamait le 23 avril, Journée mondiale du livre et du droit d’auteur.
Alors aujourd'hui, plus encore que les autres jours, faites-vous plaisir, découvrez des plaisirs inédits, des sensations merveilleuses, des voluptés inouïes, des satisfactions incroyables, une félicité sans borne, lisez un livre !

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dimanche 22 avril 2018

Écriture contrainte cent douzième jour

Contrainte: boutonnière, cochère, rampe, antenne, inéluctablement, foin , tourneboulé, fromage, bonbon

Boutons de cet endroit, la sombre canonnière
Cochon qui s'en dédit, menés par quelque archère,
Rameutons des renforts, tous de la même trempe.
Antécédent fâcheux, cette nef achéenne.
Inéluctable choc, prenons un armement.
Focalisons-nous tous, et sonnons le tocsin.
Tourne-toi vers l'intrus, afin qu'il soit boulé.
Frottons-lui les oreilles, redorons notre image.
Bon vent à cet esquif, tous allons au charbon !

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Déjeuner de travail

J'ai eu récemment avec une charmante dame un déjeuner de travail, je ne vous préciserai pas dans quel cadre, ce n'est pas le propos ici, dans un fort agréable restaurant. Lors de ce déjeuner, elle m'a indiqué au hasard d'une phrase qu'elle ne jouait que rarement au poker en précisant que la dernière fois qu'elle y avait joué, elle avait perdu et c'était un strip-poker. Quelques instants plus tard, certes à propos de dégustation de vins, elle me révélait qu'elle aimait mieux avaler que recracher. N'est-ce pas un peu surprenant ?

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samedi 21 avril 2018

Écriture contrainte cent onzième jour

Contrainte: désir, Boudoir, dentelle, soie, pastel, lisse, gifle, agenouiller, esclave

Désir délectable, démonter délicieuse Daisy. Bouleversant boudoir, bouge bougre, bouscule boulotte Bouchara, Dentelles dantesques dans d'anciens dancing, dandys dandinant, dansotant dangereusement. Soie, soirée soignée, soiffards soi-disant soyeux. Pascale passionnante pastourelle passe pastel, pastille, pastèque. Li sage lisse licencieusement. Gibraltar, gigoteur gifle gigolo, gigote, gicle. Agent agenais agenouillé agence agenda. Esclave estival esthète estime esthéticienne estonienne.

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vendredi 20 avril 2018

Écriture contrainte cent dixième jour

Contrainte: parfum arôme essence respiration envoûtant (e) fiole enivrer goût intime

Parfum ensorcelant, ornement sensuel
Parmi tous les vôtres qui toujours vous précède,
Arôme persistant, quand vous passez telle une
Aronde au vol léger, qui vous suit toujours.
Essence sublime, qui reste un élément
Essentiel, unique, de votre charme fou.
Respiration coupée, en vous voyant passer,
Resplendissante au loin, saisissante beauté.
Envoutant, captivant, ainsi est votre effluve,
Envahissant nos sens, infiniment troublés.
Fiole de senteur, temple de vos secrets,
Fioriture là, vous mettant en valeur.
Enivrer tous les cœurs, tel est votre blason
En inimitable, adorable charmeuse.
Goût unique entre tous que celui de sa peau.
Gouffre de volupté et de plaisir celui
Intime de ce con, niché entre vos cuisses,
Intitulé minou et chatte tour à tour.


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jeudi 19 avril 2018

Ses verres

Étant fort occupé avec les jeux d'écritures contraintes, sonnets impudiques et autre facéties, j'en oublierai presque de vous faire partager des phrases arrachées à des livres où elles reposaient en paix pour vous les offrir en pâture après les avoir affreusement déformées. Je vous précise tout d'abord que le titre est extrait d'une chanson de Bobby Lapointe, qui lui savait jouer avec les mots.
J'étais donc ce matin dans le RER avec un livre à la main, rien que de très banal, et j'ai découvert une magnifique formule pour qualifier un maître. Il était " sévèrement joyeux, joyeusement sévère." N'est-ce pas à la fois une merveilleuse formule et une merveilleuse approche de la domination ?

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Écriture contrainte cent neuvième jour

Contrainte: Paris, blonde, brune, suite, rire aux éclats, chant du cygne, perles, bain et Sir.

Paris aux beaux jours, quand le printemps revient, l'indicible plaisir de marcher dans les rues, de croiser une belle femme, qu'elle soit blonde, brune ou rousse, qu'importe, se réjouir du sourire lu sur ses lèvres et songer à la rejoindre, lui raconter une anecdote, n'importe laquelle, nulle importance, juste pour qu'elle sache que l'on ne cherche qu'à la faire rire aux éclats.
Mais est-ce bien raisonnable, des années sont passées, peut-être sera-t-elle mon chant du cygne, peut-être sera-t-elle dans une heure nue à mes pieds dans une chambre d'hôtel si peu vêtue de ses dentelles et son collier de perles, à moins qu'elle ne m'ait jeté avec l'eau du bain, peut-être me confiera-t-elle ainsi, tête baissée qu'elle aime être aux pieds de l'homme qu'elle appelle Sir.

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mercredi 18 avril 2018

Écriture contrainte cent huitième jour

Contrainte: sceau, assaut, sursaut, seau, cerceau, asso, saut, arceau, sot

Ce sceau sous l'assaut en sursaut chut au seau sans cerceau de l'asso de saut, sous l'arceau, c'est sot !

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mardi 17 avril 2018

Lieu de rendez-vous

Ils devaient se retrouver dans un café pour un échange professionnel, pour cela elle avait proposé un café tout près du métro, la brioche dorée.
Arrivant il reçut un SMS " Arrivée, je vous attends dans la brioche dorée."
Il sourit et pensa qu'il aurait proposé le rendez-vous dans un autre établissement, la belle poule, ou la belle ronde.

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Écriture contrainte cent septième jour

Contrainte: rhum, bouchon, anal, bouche, montre, cigarette, vagin, plaisir, crainte

Il prend une bouteille de rhum, en arrache le bouchon et boit une rasade, propose à une gueuse un plaisir anal, l'embrasse à pleine bouche et lui montre son traquenard déjà raidi, elle se penche et lui taille une pipe pendant qu'il fume sa cigarette, tout en fouillant le vagin de ses doigts, ensuite pour son plaisir, ensuite, rien à crainte, il l'enculera.
Dure vie de flibustier.

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lundi 16 avril 2018

Évoquer un déjeuner…

Évoquer un déjeuner, combien de fois n'ai-je évoqué un déjeuner, n'est-ce pas devenu un sujet banal ? Et pourtant aucun déjeuner ne ressemble à un autre déjeuner, vous me permettrez donc d''évoquer encore une fois un déjeuner ici, un nouveau déjeuner qui ne ressemblera à aucun autre des déjeuners que j'ai vécu, ni à aucun déjeuner que je vivrai encore.
J'avais donc bu un café avec une charmante dame rencontrée au hasard d'une discussion sur un réseau social bien connu. Nous avions eu une fort agréable discussion, parlant de tout et de rien, mais bien sûr quelque peu de livres lus ou à lire.
Quelque temps après elle suggéra que l'on déjeune ensemble, nous finîmes, après avoir ajusté nos agendas respectifs, par la date idoine Je choisis un restaurant, un établissement fort sympathique où j'ai mes habitudes. La date approchait, et deux jours auparavant, cruel destin, j'apprends que le restaurant était fermé ce jour-là… les dieux de l'Olympe se seraient-ils ligués contre moi, à moins que ce ne soit un complot mondial dirigé par le KGB, qui n'existe plus je suis au courant, ou les Illuminati, qui n'existent pas d'avantage. Nous nous rabattîmes donc sur une fort agréable pizzeria, dans une petite salle à l'étage délicieusement confortable. Pour celles et ceux qui le souhaitent, je peux vous transmettre les coordonnées des deux établissements en question.
Elle était tout aussi charmante que dans mon souvenir, un délicieux sourire et un regard pétillant. N'attendez pas, je ne vous détaillerais pas sa tenue, mais n'oubliez pas qu'il n'est pas besoin d'un décolleté vertigineux pour que des seins soient joliment mis en valeur. Il faut certes avouer que, lorsque la dame ses yeux plongés dans les miens évoquait les plaisirs de la fellation, je ne savais plus si je devais continuer à plonger dans son regard ou glisser vers sa bouche qui devenait soudainement encore plus sensuelle ou bien baisser un peu plus les yeux pour contempler sa poitrine.
Vous l'avez compris un merveilleux déjeuner où l'on oscille entre discussion littéraire, badinage, séduction et envie de fourrager dans la petite culotte de la dame, où l'on se sait si l'on va continuer de la courtiser élégamment ou la culbuter cul par-dessus tête, ou les deux à la fois…

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Écriture contrainte cent sixième jour

Contrainte: Nouveauté, exploration, obscur, peur, douleur, appréhension, dérapage, apothéose, rentrer

Nous étions excités, mais nous ne voulions le
Veau d'or adorer là, mais baiser, boire le
Thé, baiser à nouveau. Sans tenter pour autant
Exploit érotique, mais juste épuiser nos
Rations de plaisir. Cela pour jouir sans
Obstacle, entrave, car étant de folies
Curieux sans nul frein, voulons explorer, sans
Peur, toutes les folies, et tour à tour dur et
Doux dans nos divers jeux. Tenter sans jamais se
Leurrer sur nos désirs, essayer sans cesse et
Après réessayer, pour jouir tous les deux
En découvrant des jeux, et en chantant Lauda
Sion salvatorem. Puis après ce cantique
clamé non par jeu mais pour pouvoir ainsi
Raccrocher sur ce vers, la syllabe, et ne
Pas en finir ici, avec l'inspiration
Gelée; bloc stérile. Mais il faut revenir
A de plus jouissifs mais pour autant non moins
Poétiques aspects des jeux en buvant un
Thé sagement assis, mais pendant ce temps elle
Ose sous le guéridon, de sa main me branler
Rendurcissant mon vit, ainsi prêt à péné-
Trer son con, son cul, tous deux ouvert, offerts.


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dimanche 15 avril 2018

Écriture contrainte cent cinquième jour

Contrainte: ultime, Gyrans, hautbois, vibrer, gamme, tantrique, Skene, tagliatelles, harmonique

Nous avions envie de jouir encore dans une ultime étreinte, quoique l'ultimité de cette étreinte soit très relative, nous n'avions ni l'un ni l'autre l'intention de ne plus recommencer à baiser après cette étreinte, c'était simplement la dernière de cette série. Peut-être était-ce un effet de la fatigue mais nous bougions lentement au rythme de Desmodium gyrans, en écoutant un concerto pour hautbois. Nous nous caressions lentement, nous effleurant du bout des doigts, du bout des lèvres nous faisant vibrer l'un l'autre, explorant toute la gamme des caresses. Elle me caressait avec une lenteur volontaire, avec des gestes de grande prêtresse du sexe, s'inspirant d'une approche tantrique. Nous jouîmes tous deux, je fus inondé par son éjaculation, ses glandes de Skene fonctionnaient à merveille, par contre mon vit avait perdu sa prestance glorieuse, dressé fièrement et avait plutôt la raideur de tagliatelles bien cuites, pour le moins une jouissance harmonique.

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samedi 14 avril 2018

Écriture contrainte cent quatrième jour

Contrainte: friguloter, cajacter, miauler, hennir, cajoler, glousser, cacarder, jase, geai

Sans avoir pris le temps de la déculotter
Il caresse son cul, ses seins, avec délice,
Pour enfin l'enconner et la mettre au supplice.
Dans les bois on entend, les geais friguloter.

Plus loin une belle, décidant d'inspecter
Beaucoup plus en détail, de son amant la bite
Tout à coup l'avale sur une envie subite.
Dans les bois on entend, tous les geais cajacter.

Quelque part, deux hommes, sans plus se contrôler,
Jouent gaillardement, en haut d'un monticule,
Une belle catin, à tour de rôle enculent.
Dans les bois on entend, les faucons miauler.

Une femme, plus loin, espère parvenir,
Se faisant défoncer avec enthousiasme,
Par un homme au gros vit, à un sublime orgasme
Dans les bois on entend, tous les chevaux hennir.

Près de l'eau, deux femmes qui vont batifoler
S'enlacent, s'embrassent, se couvrent de caresses,
Jouant des doigts, des mains, comme de vraies bougresses
Dans les bois on entend, tous les geais cajoler.

Il a terriblement envie de la trousser,
Cela ne l'a pas pris de manière subite,
Depuis longtemps il veut lui enfoncer sa bite.
Dans les bois on entend, quelques perdrix glousser.

Cet homme la désire et veut la hussarder
Elle a un joli cul, si joliment accorte ;
Qu'il veut la défoncer, debout entre deux portes.
Dans les bois on entend, tous les geais cacarder.

Elle le désire, elle veut l'embraser
Elle lui lèche alors, et la queue et les couilles
Et, sur elle il gicle, de foutre la barbouille
Dans les bois on entend, les nombreux geais jaser

Elle veut devenir de ses désirs l'objet,
Et du cul assouvir ses plaisirs sodomites,
Pour ses perversités ; se donner sans limites.
Dans les bois on entend, fringoler tous les geais.

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vendredi 13 avril 2018

Écriture contrainte cent troisième jour

Contrainte: amour, inattendu, grandissant, jour, rencontre, force, douceur, fougue, surprenant

Parlez-moi d'amour, redites-moi des mots tendres, chantait une grande dame Juliette Greco. Je comprends que cela pourrait paraître pour le moins inattendu à certains qui me lisent depuis plus ou moins longtemps, ce n'est pas en effet le ton habituel de mes billets qui est plutôt badin, grivois ou plus encore. Je ne vais pas ce vendredi treize, vous conter ma vie mais je dois vous avouer suite à un désir commun croissant j'ai eu ce jour une rencontre avec une charmante dame. Mais je ne vous en dirai pas plus, même si vous me le demandiez à force ouverte, je ne vous dirai pas si douceur ou fougue furent présentes à ce rendez-vous qui n'en fut pas moins délicieusement surprenant.

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jeudi 12 avril 2018

Écriture contrainte cent deuxième jour

Contrainte : Dessin attribué à Foujita


Illustration extraite de « Plaisir attrappé » de Maria Combourg, édité par Eric Losfeld, années 1950

Impudique sur lui, membré comme un cheval,
Ce vit démesuré, frottant contre sa vulve,
Suce à pleine bouche, n'ayant empli sa vulve
Ces cheveux érigés, formant queue de cheval




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