- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


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mercredi 2 mai 2018

Écriture contrainte cent vingt-deuxième jour

Contrainte : printemps, vigne, marin, daurade, mât, salé, vent, infini et main

Quand le printemps arrive enfin, n'est-il pas temps de partir avec ma belle marcher dans les vignes ? Le simple plaisir de se promener au soleil couchant, sentir l'air marin,  flâner dans les petits chemins en se dirigeant lentement vers le port en la tenant par la taille. Ce petit port est magnifique, quelques bateaux qui se balancent. Au bord de la jetée, un restaurant avec en terrasse quelques vieux pécheurs assis buvant un verre en se racontant pour la millième fois les pêches qu'ils ont faites, et les pêches qu'ils auraient aimé faire. La serveuse jolie et souriante nous propose une daurade qui vient juste d'arriver avec la marée. Elle nous installe dans un coin de la terrasse, vous serez tranquilles comme cela les amoureux. Nous buvons un vin blanc sec en contemplant le mât du navire devant nous au gré du vent. Nous nous regardions, lisions dans nos yeux un désir infini et nous nous tenions la main.

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