- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


vendredi 31 août 2018

Écriture autocontrainte, quatre-vingt-douzième jour

Rimes imposées : calendrier

Voici un bel hasard du au calendrier,
C'est sur cette rime que je vais publier
Ces tous derniers vers sortis de mon encrier.
Demain des Oulimots l'on prend le tablier !


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jeudi 30 août 2018

Écriture autocontrainte, quatre-vingt-onzième jour

Rimes imposées : invitation

Ce jeu sur les mots fut une récréation,
Avec les Oulimots, ayant filiation.
L'histoire a commencé par une invitation
De Popins proposant une association
À ces jeux, acceptée avec trépidation.
Pour accepter nul besoin de médiation
J'ai suivi pour jouer toutes indications
De Popins, au fil de ses divagations.


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mercredi 29 août 2018

Écriture autocontrainte, quatre-vingt-dixième jour

Rimes imposées : effluve, filigrane, spéléologie

Belle perspective la rime avec effluve
Mais je ne trouve que ce triste pédiluve !
Vous pouvez lire là, et pas en filigrane
Le mal à écrire qui donne mal au crane.
La nouvelle rime sans idéologie
Permet de jolis mots tels sa morphologie
À aller chercher même en spéléologie
Pour encore faire d'elle l'apologie.


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mardi 28 août 2018

Écriture autocontrainte, quatre-vingt-neuvième jour

Rimes imposées : outrance

D’aucuns ont pu trouver dans mes vers quelque outrance
Je ferais donc preuve de trop de déférence.
Mais de mes propos la grande cohérence
Je vous demande ici de me faire créance.
Je continuerai donc avec persévérance
A lui dédier mes vers avec grande vaillance,
Des verres bien sûr emplis de belle flamboyance.
Vous n'éviterez pas d'une proche séance
Que je vous livrerai avec grande élégance.


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lundi 27 août 2018

Soirées perdues, ou pas…

Selon un article que j'ai découvert sur internet, pendant 4 ans, un couple chinois a essayé d'avoir un enfant en se trompant de méthode. Pour être tout à fait précis, le couple âgé de vingt-quatre et vingt-six ans s'est laissé examiner après quatre ans de rapports sexuels infructueux et souvent douloureux. La spécialiste consultée a fini par comprendre que depuis quatre ans, le couple n'avait pratiqué que la sodomie.
Cette information rappelle certes cruellement l'importance d'une véritable éducation sexuelle pour toutes et tous et "lorsqu’on vient d’en rire, on devrait en pleurer !"La citation, vous l'aurez reconnue, est issue d'un texte d'Alfred de Musset, et dont le titre est, bien sûr "Une soirée perdue."
Pour ce jeune couple ce furent de nombreuses soirées de perdues, d'autant plus qu'à la lecture de l'article il semble que ces sodomies à répétition ne furent pas toujours jouissives.

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Écriture autocontrainte, quatre-vingt-huitième jour

Rimes imposées : plume

Je voudrais des mots légers comme une plume
Lui offrir sans cesse, forgés sur mon enclume.
Qui seraient pour elle reliés en un volume.


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dimanche 26 août 2018

Écriture autocontrainte, quatre-vingt-septième jour

Rimes imposées : exergue, consensuel

Je ne peux que Popins mettre ici en exergue
Même si pour cela je dois dans un erg
À jamais me perdre, ou sur un iceberg/
Et j'espère un avis de vous consensuel
Au sujet de Popins, la belle et sensuelle,
Qui génère un attrait quelque peu sexuel !
Cette idée est pour moi vraiment œcuménique
Donc admise par tous tant son charme est unique,
Cette idée n'est donc pas ici anachronique !


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samedi 25 août 2018

Boire un verre ?

Au moment de prendre ou ne pas prendre encore un verre, une citation me vient, encore une direz-vous, me vient à l'esprit. " Non merci, je préfère m'arrêter là, ma tante Amanda prétendait qu'il ne faut jamais cesser de boire tant qu'on est encore capable de penser qu'il vaut mieux arrêter de boire." Une déclaration, à n'en pas douter, qui n'est pas de nature à inciter à cesser de boire. Mais j'aime tant les citations que j'ai songé à une autre " La saoulerie, selon la remarque de Forain, n'est pas la volupté. Le cochon est sobre."
Pour paraphraser un slogan bien connu, faudrait-il en conclure, boire ou baiser, il faut choisir !

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Fourmis

Au risque de décevoir les admirateur·rice·s de Bernard Werber, ce billet n'a pas pour objet sa trilogie, le cas échéant je ne peux donc que vous suggérer d'interrompre là cette lecture.
Je voudrais évoquer ici un superbement abominable jeu de mots qui, je dois le préciser, ne m'a pas rendu jaloux cette fois-ci n'étant pas italianophone. Le jeu de mots en question est rapporté dans un livre que je viens de lire en rentrant de vacances. Je vous précise pour ceux·elles qui ne le sauraient pas qu'en italien le mot fourmi se traduit par formica et que le verbe forniquer se traduit par fornicare. Donc dans cet ouvrage est mentionné un homme déclarant que toute sa vie il avait attention de ne pas écraser les fourmis !

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Écriture autocontrainte, quatre-vingt-sixième jour

Rimes imposées : palper, tolérance

Je ne veux nullement me faire disculper,
Quel bonheur de rimer avec le mot palper,
Pour la belle Popins, sans me faire scalper !
J'espère donc de vous une vraie tolérance
Et que vous aimerez de mes vers la monstrance.


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vendredi 24 août 2018

Écriture autocontrainte, quatre-vingt-cinquième jour

Rimes imposées : mâchonner

Pas question pour autant là de démissionner
Je veux faire encore mes rimes fonctionner,
Choisir de jolis mots et les sélectionner.
En ayant un crayon toujours à mâchonner,
À défaut de pouvoir m'auto fellationner.


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jeudi 23 août 2018

Écrire une histoire en six mots

Écrire une histoire en six mots. Le défi assurément est de taille. Il convient donc de le relever. Mais je vais tricher quelque peu. Je vais utiliser de nombreuses phrases. Chacune ne comportera que six mots. Je narrerai ainsi une histoire ancienne. Vous la trouverez su mon blog. Son titre est "tôt le matin."
Cela se passa au siècle dernier. Je travaillais alors vers les Halles. Un matin, j'étais parti tôt. L'été commençait, il faisait beau. Je marchais joyeux dans la rue. Je venais de sortir du métro. Alors je l'aperçus, superbe vision. Elle était grande, une belle allure. Elle semblait sortir d'une soirée. Elle me parut quelque peu éméchée. Je la croisai, magnifique tentation matinale. Mais je poursuivis vers le bureau. Marchant derrière, un homme la suivait. Décidément il ne la méritait pas. Je fis demi-tour et le doublai. Je la rattrapai et l'abordai. Je ne savais que lui dire. Je fus hélas alors très banal. "Vous êtes réellement beaucoup trop séduisante. Ne vous promenez donc pas seule. N'importe qui pourrait vous draguer." Sa réponse claqua sèche et froide. "Et vous, qui êtes-vous donc ? N'êtes-vous n'importe qui ?"  Je ne puis que lui répondre. "Non, vous n'aviez pas remarqué ?". Elle éclata d'un merveilleux rire. Au bureau, mes collègues m'attendirent. Je fus réellement très en retard.


Tôt le matin 


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Écriture autocontrainte, quatre-vingt-quatrième jour

Rimes imposées : clystère

Me voilà à nouveau hélas destinataire
D'une rime étrange dont je suis légataire,
L'idée d'ainsi rimer m'est délétère.
Devrais-je donc trouver un doué prestataire
Écrivant mes rimes, étant mon secrétaire ?
Pour ma part je ne peux faire rimer clystère
D'une utile façon qu'avec le mot waters.


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mercredi 22 août 2018

À la médiathèque…

Il fait chaud aujourd'hui à Paris. Malgré cela je partis allégrement prendre le RER pour aller rapporter quelques livres, en emprunter d'autres, activités somme toute bien classiques dans une médiathèque. Sur le quai, attendant la rame, mon regard fut attiré par une charmante brune dont la robe dévoilait à merveille ses jambes nues et qui, perchée sur talons à la limite d'être haut, faisait les cent pas. Lorsqu'elle se retourne je constatais avec ravissement que son sourire avait tout autant de charme que son cul moulé dans la robe. Les wagons du RER étant climatisés, cela m'aida à reprendre mes esprits, c'est alors qu'une jeune dame monta à la station suivante, j'aurais quelques difficultés à vous la décrire, je me souviens principalement que ses seins somptueux étaient plus à l'extérieur, qu'à l'intérieur de son décolleté. J'arrivai enfin à la médiathèque essayant de canaliser mes pensées qui avaient, je dois bien l'avouer, une légère tendance à s'envoler. Devant la porte me tournant le donne une jeune femme blonde lisant une information affichée, sa main lissant sa robe, à moins qu'elle ne caresse distraitement son ravissant petit cul.
Comment voulez-vous après cela que je n'ai pas une légère tendance dans mes lectures à extraire, détourner, dévoyer de jolies phrases ?

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Écriture autocontrainte, quatre-vingt-troisième jour

Rimes imposées : charlotte

Vous savez que mes mots ne sont pas que parlotte
Ils ne sont nullement simple camelote,
Mais ne demandent pas le port d'une charlotte
N'étant aseptisés. Et course à l'échalote
Ne sont pas mes rimes, qui cependant ballottent.
Je continuerai donc tel un zélé zélote
À écrire des vers sans la moindre tremblote,
Qui seront offerts à la belle matelote,
Qu'elle ait porté ou non quelque jolie culotte.


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mardi 21 août 2018

Amitié, et plus si affinité…

Pour les jeunes, les mots du titre étaient une formule classique dans les petites annonces, mais cela, c'était avant, avant internet. Mais je n'ai pas pour intention de vous faire ici un exposé sur la sémantique des annonces de rencontre. L'idée de ce billet est tout simplement de vous offrir une citation concernant l'amitié et plus si affinité, l'amitié et le sexe. "Ceux qui vous racontent qu'on ne peut pas mélanger l'amitié avec le sexe sont des crétins, c'est le contraire qui doit prévaloir, pas de sexe sans amitié et vice-versa." N'est-ce pas là une belle formule qui pourrait ouvrir bien des débats…

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Écriture autocontrainte, quatre-vingt-deuxième jour

Rimes imposées : machin, réglisse

Nous sommes en été, mais voilà le crachin
Qui peut seul rimer ici avec machin.
Vous comprendrez donc qu'aussitôt je glisse
Vers la rime à venir, sans le moindre complice,
Pour que mes mots enfin mes mots joliment je polisse.
Je lui offrirai donc avec quelque malice
Pour la glorifier outre quelques beaux lys
A sucer tendrement quelque douce réglisse.


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lundi 20 août 2018

Écriture autocontrainte, quatre-vingt-unième jour

Rimes imposées : gloire

Je n'ai mis mon avis jamais sous l'étouffoir
C'est bien pour célébrer des Oulimots la gloire,
De leur fondatrice le grand talent notoire,
Que je brandis très haut de mes mots l'étendoir.
En écrivant ces vers pour elle, j'ose croire
Que leur dégustation sera jubilatoire
Pour vous qui les lisez que ce soit au comptoir
Debout sur un trottoir ou au laboratoire.
Même si mes écrits vous semblent dérisoires
Ils m'ont procuré sans le moindre déboire
Un intense plaisir, quasi jaculatoire.


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dimanche 19 août 2018

Écriture autocontrainte, quatre-vingtième jour

Rimes imposées : chicaner, colère

Que peut-on avancer avec un statu quo ?
N'y aurait-il pas là un vaste quiproquo ?
Convenez qu'il y a de quoi être en colère
Pour cette sale rime aussi patibulaire !
Les quelques vers écrits en seraient circulaires,
Alors que je voudrais des poèmes stellaires.
Je renonce et conclus sur quelque lalalère !


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samedi 18 août 2018

Trois cent soixante-cinq !

Je me dois d'être totalement franc avec vous, ce billet n'a aucun intérêt pour vous. Trois cent soixante-cinq est, vous le savez, le nombre de jours dans une année, à l'exclusion des années bissextiles, mais aussi le nombre de billets que j'ai publié depuis le début de l'année, et que peut-être certain·e·s d'entre vous ont lus.
Depuis que j'ai créé mon blog en 2010, c'est la première fois que je réussis à publier au moins un billet par jour pendant un an. Ce billet n'a qu'un seul objectif, m'autoglorifier.
Je vous avais prévenu·e·s, ce billet n'a aucun intérêt pour vous !

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Écriture autocontrainte, soixante-dix-neuvième jour

Rimes imposées : chicaner

Je ne m'installe pas au clavier pour flâner
Je n'écris pas des vers ici pour chicaner,
Ni pour vous tanner ou même vous damner,
Et je ne cherche pas à me dédouaner.
Je ne rime ici que pour l'enrubanner.


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vendredi 17 août 2018

Très engageante…

Ces derniers moi j'ai peu publié de billets s'appuyant sur des citations mais, n'en doutez pas, je lis encore et toujours. J'ai lu récemment un roman écrit vers 1850 dans lequel le narrateur évoque une soirée dans laquelle une des convives porte des engageantes.
Ce mot tout simplement délicieux signifie tout à la fois aguichante, plaisante mais aussi désigne des manchettes de femme, en lingerie ou dentelle, mais les deux sens peuvent sans aucun doute se combiner pour désigner une personne diablement attirante !

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Écriture autocontrainte, soixante-dix-huitième jour

Rimes imposées : neuf

Un désir de rimer,
Deux mains sur le clavier
Trois mois pleins pour cela
Quatre points cardinaux
Cinq sens mobilisés
Six cordes de guitare
Sept collines latines
Huit rameurs, un barreur
Neuf vers alignés là


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jeudi 16 août 2018

Tautogramme L en alexandrins

Lucie la luronne léchera longuement
Laure longiligne, lancinante lombarde.
Lucie lumineuse, langoureuse loubarde
Libertinera là libidineusement.


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Lors d'une soirée

J'ai commis, je dois le reconnaître, quelques sonnets impudiques dont la valeur poétique peut être discutée. Chacun d'eux a été dédié à une personne, et à chaque fois je ne l'ai publié qu'après accord de la dédicataire à la fois sur le sonnet lui-même et sur la dédicace qui l'accompagne. Cela est pour moi une évidence, mais il est des évidences utiles à rappeler. D'autre part, certains de ces sonnets, et je ne vous dirai pas lesquels, ont été dédiés à des personnes que je n'avais jamais rencontrées dans la vie réelle.
Quel rapport avec une soirée, à moins que je n'aie prévu une soirée de lecture de soirées impudiques, pourriez-vous me dire. Soyez sans crainte, si je digresse parfois, ces précisions introductives sont utiles à la suite de mon propos.
Lors d'une soirée, soirée n'ayant rien à voir avec mes sonnets, j'ai eu le plaisir de rencontrer quelques personnes présentes sur les réseaux sociaux. Ce fut une agréable soirée. Et lors de cette soirée, nous y voilà, je bavardais avec une charmante jeune dame pleine de qualités lorsqu'elle me rappela que je lui avais dédié un sonnet, impudique bien sûr et tout autant sodomite. Je dois vous avouer que lorsqu'elle se retourna pour aller chercher un verre, je la contemplai différemment et, je dois l'avouer, diablement lubriquement…

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Écriture autocontrainte, soixante-dix-septième jour

Rimes imposées : notation

Si vous aimez mes mots, il ne sera question
D'envisager pour eux la moindre notation,
Nulle déviation, ni d'expropriation
Des quelques créations dont la filiation
Je revendique ici et sans dérogation.


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mercredi 15 août 2018

Quatre idées reçues sur… le sperme

Le titre de ce billet, je l'avoue, est celui d'un article publié sur le site du journal Le Monde dans la rubrique Les décodeurs. Si vous ne l'avez encore lu, je ne saurais que trop vous conseiller de le faire au plus vite. Vous apprendrez que l'idée que le sperme soit un antidépresseur naturel est basée sur une étude peu fiable, qu'il n'a jamais été démontré que le sperme posséderait des vertus anti-âge, que l'idée que le sperme ferait maigrir est fondée sur une fausse étude scientifique, et que c'est un étudiant qui a inventé la rumeur selon laquelle le sperme protégerait que cancer du sein. Mais l'objet de mon billet n'est pas sur le contenu de l'article mais sur la manière dont Le Monde a repris cette information sur Twitter : " Une fellation chaque matin éloigne le médecin. "C'est FAUX.
Je ne mets nullement en doute le sérieux et le professionnalisme de la journaliste qui a écrit cet article, mais j'ai évoqué ce point avec un ami médecin. Il est formel, à titre personnel, une fellation chaque matin ne l'éloignerait nullement, bien au contraire, et il repasserait volontiers le soir pour une sodomie !

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Écriture autocontrainte, soixante-seizième jour

Rimes imposées : allégorie

Après le mot d'hier, avec quelque euphorie
La rime d'aujourd'hui aux jolis coloris
Dans mon âme et mon cœur, hélas endoloris,
Pour la pauvre rime clouée au pilori.
Mais aujourd'hui je chante avec l'allégorie !


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mardi 14 août 2018

Écriture autocontrainte, soixante-quinzième jour

Rimes imposées : peuple, pénurie, contrainte, guetter, proposition, source, nouveau, envoyer, joie

La rime introuvable donc est de retour, peuple
Des mots rimant ainsi, il y a pénurie.
Vous conviendrez donc qu'une telle contrainte
Je ne peux traiter là. Il me reste à guetter,
Espérant voir venir quelque proposition
Qui puisse être enfin d'inspiration la source.
Pour rimer j'ai besoin d'un mot beau et nouveau
Que demain j'espère me fera envoyer,
Et je le recevrai avec bonheur et joie !
Voici un exemple de sérenpidité,
Je ne sais où je suis, mais quelle absurdité !


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lundi 13 août 2018

Écriture autocontrainte, soixante-quatorzième jour

Rimes imposées : intime

Après un séjour en Charente-Maritime
Sur une île jolie, tenue en haute estime,
Me revoici à mon logement légitime.
Pour écrire un texte qui ne sera ultime.
Vous serez de mes vers la prochaine victime.
Car je vous apprécie et ne vous mésestime,
Et ne vous offrirai un pâle verbatim
De pauvre qualité ne valant qu'un centime.


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dimanche 12 août 2018

Tautogramme N en alexandrins

Noémie nymphe nue nageait nonchalamment,
Nullement négligeant Nestor non neulliacois.
Nuitamment Nestor naviguait noblement.
Noémie niquera Nestor naïf niçois.


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Écriture autocontrainte, soixante-treizième jour

Rimes imposées : interdit

Il me faudrait avoir l'esprit bien engourdi
Pour tenter de rimer là avec samedi,
Il y aurait de quoi en être abasourdi.
Un tel emploi rimé devrait être interdit.


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samedi 11 août 2018

Écriture autocontrainte, soixante-douzième jour

Rimes imposées : imposture

Ma démarche est sincère et sans nulle imposture.
Certes mes mots ne sont grande littérature
L'on peut se demander s'ils valent leur lecture,
Mais ils seront toujours une honnête peinture
De ce que je ressens, même en villégiature,
Pour celle qui lança cette belle aventure
Des joyeux Oulimots, superbe ouverture
Vers des jeux sur les mots la magique culture.


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vendredi 10 août 2018

Écriture autocontrainte, soixante-onzième jour

Rimes imposées : hypocrisie

Je dois vous l'avouer, là, sans hypocrisie,
Devant ce mot me gagne une paralysie.
Dois-je pour la rime aller en Tunisie,
Pour la beauté du vers filler en Kirghizie ?
Je pourrais évoquer pour rimer la phtisie,
Ou bien moins morbide citer l'aphrodisie.
Mais tous ces fades mots sont vers de peigne-zizi,
Je me réfugie donc à Vassy-sous-Pisy !


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jeudi 9 août 2018

Écriture autocontrainte, soixante-dixième jour

Rimes imposées : esprits

Et me voilà devant faire rimer des esprits,
Comment ne pas avoir envie d'une sortie,
Propre par laquelle je puisse être parti
Sans aucun risque d'aller dans les orties ?
Des dangers de ces vers, j'étais certes averti,
Du risque de rimes aussi mal assorties,
Elles semblent issues d'un esprit perverti !


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mercredi 8 août 2018

Écriture autocontrainte, soixante-neuvième jour

Rimes imposées : écho

Mais pour enfin donner à mes mots plus d'écho
Dois-je me résoudre à verser là mon écot
Quitte à rimer mes mots sur des produits fécaux,
Ou à convoquer là pour la forme un gecko ?
Mais je pourrais aussi, juste pour la déco
Ecrire des vers, bien léchés, en leko !


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mardi 7 août 2018

Pourquoi ?

Pourquoi écrire lorsque quasiment plus personne ne vous lit ?
Pourquoi s'échiner à tenter encore et encore d'aligner des mots, à les peaufiner pour toujours le même résultat ?
Pourquoi écouter le conseil de Boileau
"Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,
Polissez-le sans cesse, et le repolissez,
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez."
alors qu'une photo racoleuse suffit ?


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Pourquoi ? d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

Tautogramme J en alexandrins

Jacques jovial jockey jubile joliment
Justine jeune javanaise jaillira
Jacques joint jolie Justine joyeusement,
Jupe, jarretelle, Justine jouira.


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Écriture autocontrainte, soixante-huitième jour

Rimes imposées : strapontin, analement, attention, cri

Peut-on rimer assis sur quelque strapontin,
Et que peut-on rimer, à part un Bisontin. ?
Pour versifier des mots, faut-il finalement
Une pénétration, bien sûr analement ?
Si cela est le cas, sans nulle obligation
Elle doit être faite et avec attention.
Et de jouissance doit être le seul cri
Pour une sodomie, ainsi qu'il est prescrit !

lundi 6 août 2018

Vision rêvée d'une photo

Une photo noir et blanc, un fond de la pièce perdu dans le noir, un voltaire drapé de noir. Elle de profil, sa tête hors champ, assise, droite, une allure superbement élégante, si peu vêtue de noir et de transparence. Sa jambe nue, la droite, au centre de la photo, sa nudité sublimant l'image. Et sur cette jambe, posée une main d'homme, sur la cuisse, là où commence la nudité de la jambe.
Au-delà de cet instant, de cette pause, comment peut-on lire de cliché, comment imaginer son inscription dans un déroulé temporel, quel avant, quel après ?
Peut-on lire là une caresse sensuelle entre amant et amante ? Ou bien, peut-on lire une relation plus intense, l'homme dont on ne voit que la main gauche, aurait posé sa main sur celle qui s'abandonne totalement à lui, à ses désirs, elle aurait la tête renversée en arrière, regardant l'homme à qui elle se livre librement.

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Vision rêvée d'une photo d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

Écriture autocontrainte, soixante-septième jour

Rimes imposées : rédhibitoire, phénoménologie, manivelle, méat

Il est, avouez-le, vraiment rédhibitoire
De devoir rimer en phénoménologie.
Mais ne pas écrire serait hélas déchoir,
Au risque de finir avec analogie.
Certes, me direz-vous, un coup de manivelle
Peut avoir un effet au niveau du méat,
Faisant gicler des mots, comme des caravelles
Joliment élancées, voguant vers Nouméa


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dimanche 5 août 2018

Soirée de vacances

Comment ne passent vos vacances, m'a-t-elle demandé. Que répondre ? Une banalité, dire qu'elles se passent bien, sous le soleil ? Cela reste imprécis, quelque peu impersonnel, mais faut-il au contraire rentrer dans le détail ? Je pourrais certes lui raconter qu'hier avec un petit groupe de personnes, après une après-midi torride nous nous sommes retrouvés dans une vieille maison éloignée des plages et construite autour d'une cour intérieure pour y déguster des moules luisantes et chaudes comme la braise. Mais qu'irait-elle penser ?

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Tautogramme G en alexandrins

Gentille gauchère, glissant gaillardement.
Gwendoline gambade, gloussante gredine,
Et Guillaume guigne gironde Géraldine,
Guillaume griffe, grogne, gicle goulûment.


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Écriture autocontrainte, soixante-sixième jour

Rimes imposées : poinçonneur

Je pourrais vous sembler être un baratineur
À rimer sans cesse, voire, un baragouineur,
Ce serait là être quelque peu chicaneur.
Si mes mots ne sont pas dignes d'un grand crooner,
Ils sont bien au-dessus de ceux d'un jaspineur.
Mais de vos critiques, toujours je suis preneur,
À défaut d'aux Lilas, croise, le poinçonneur.


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samedi 4 août 2018

Tautogramme I en alexandrins

Il inspecte impérial indécente Isabelle,
Intime inquisition irrésistiblement.
Isabelle imagine immédiatement
Intense imbrication, inouïe, irréelle


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Écriture autocontrainte, soixante-cinquième jour

Rimes imposées : fumerolle

Dois-je m'interroger concernant mes paroles
Vont-elles s'envoler telles des fumerolles,
Ou claqueront-elles sur une banderole ?


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vendredi 3 août 2018

Tautogramme H en alexandrins

Hante harassante, hallucinante houlette,
Hélène. Hyppolite hâte habilement,
Honore hallucinée Hélène heureusement.
Hippolyte hurle, Hélène halète !


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Écriture autocontrainte, soixante-septième jour

Rimes imposées : rédhibitoire, phénoménologie, manivelle, méat
Il est, avouez-le, vraiment rédhibitoire
De devoir rimer en phénoménologie.
Mais ne pas écrire serait hélas déchoir,
Au risque de finir avec analogie.
Certes, me direz-vous, un coup de manivelle
Peut avoir un effet au niveau du méat,
Faisant gicler des mots, comme des caravelles
Joliment élancées, voguant vers Nouméa

Écriture autocontrainte, soixante-quatrième jour

Rimes imposées : caduc

Après soixante jours, n'est toujours pas caduc
Le désir de rimer, au pied de l'aqueduc,
Dans de petits paquets, embellis de bolduc,
Des mots galants et doux, dignes d'un archiduc.
Faut-il en dire plus, écrire quelque truc,
Éventuellement, le faire en volapük,
Et douloureusement, en me grattant la nuque,
Pendant mes vacances, du côté de Montcuq.


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jeudi 2 août 2018

Tautogramme E en alexandrins

Emmerich espère Élisabeth enculer,
Extraordinairement, elle est excitante,
Espoir étourdissant et envie entêtante,
Et Élisabeth espère extase étoilée !


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Écriture autocontrainte, soixante-troisième jour

Rimes imposées : nougat

Une envolée fougueuse et voilà du nougat,
Qui ne rime riche qu'avec le beluga,
Certes riche poisson, mais servi au nougat !
En rimant moins riche, voilà le pastaga !
Point besoin pour cela de quelque rouergat
Vous trouverez toujours pour le servir un gars
Qui donc le versera sans faire aucun dégât,
Même s'il porte aussi quelques rutabagas.


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mercredi 1 août 2018

Écriture autocontrainte, soixante-deuxième jour

Rimes imposées : baisers, fougue, secret

Puissent mes poèmes toujours vous apaiser
Et vous offrir toujours la douceur des baisers,
Étant sur vos lèvres d'une lecture aisée,
Qu'ils soient toujours emplis de lumineuse fougue !
J'en conviens, très souvent, je ne suis pas discret,
Mes mots ne sont tracés simplement à la craie,
Et l'objet de ces vers ne fut jamais secret.


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