Un souvenir d'un temps ancien, d'un temps que certain·e·s n'ont pas connu, d'un temps sans téléphone portable, sans internet, un temps où lorsque l'on voulait écrire on prenait une feuille de papier et un stylo, bille ou plume, selon les goûts. Un souvenir d'un week-end de folies, de sexe et de désirs passé avec une belle au cul chaud et à l'imagination débridée. Un souvenir d'un moment magique de pur bonheur, de pure jouissance où nous explorâmes nos folies, nos désirs inavoués jusque-là. Un souvenir d'un moment après lequel elle écrivit un si joli message annonçant déjà de nouveaux moments de pure folie. Un message que nous déchirâmes après l'avoir lu. Mais je me rends compte soudain que j'ai oublié de préciser un détail, la belle ne me vouvoyait nullement, nous étions plusieurs destinataires, ce week-end n'était pas un jeu en tête-à-tête.
Écriture contrainte deux cent trente-quatrième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International
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