Étrange journée, un premier mai confiné, un premier mai sans vendeurs de muguet au bord des rues, sans cortèges syndicaux, un premier mai qui ressemble à demain et à hier en apparence. Un premier mai où même ma queue s'est résorbée, enfin non, où même la queue devant la supérette s'est résorbée, en effet lorsque l'on ne peut pénétrer à quoi servirait une longue queue ? Vous avez bien compris que j'évoquais là la pertinence de la queue devant la supérette et non pas des pratiques sexuelles. Non pas qu'il me répugne à évoquer de telles pratiques, bien au contraire, vous l'avez déjà remarqué. En matière de pratiques sexuelles, mais déjà le terme est mal choisi, ce n'est pas parce que l'on a une queue, longue ou courte qu'importe, que la pénétration, qu'elle soit vaginale, anale ou buccale, est l'alpha et l'oméga. Et, en effet, plus encore, en cette période de confinement, car vous l'avez remarqué la pénétration à distance est devenue un exercice virtuel. Mais je dois vous avouer, que même à distance, même virtuellement, avec ou sans pénétration, les plaisirs sont infinis avec Elle.
Pénétrez, ne pénétrez pas, mais restez chez vous.
Quarante-cinquième jour de confinement d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International
Vous pénétrez mon esprit avec vos billets
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