C'est l'automne, la journée se termine, le ciel est bas, gris de nuages, gris des fumées des cheminées d'usine qui crachent sans cesse. Le temps est froid et humide, il est fatigué, la journée fut longue et monotone. Il marche lentement les épaules baissées. Il rentre chez lui, personne ne l'attend, l'appartement sera vide et froid, froid de l'absence d’Elle. Il se couchera tôt et demain se lèvera tôt, le ciel sera encore gris de nuages et des fumées. Mais demain ce ne sera pas pour aller travailler, demain Elle arrive, demain il l'attendra à l'aéroport, et Elle apparaîtra, souriante, séduisante dans une petite robe noire. Il pense à Elle, il sourit, il a envie d'Elle et la journée de demain sera une journée de désirs, de jeux, de plaisirs. Le ciel est gris et il sourit…
Écriture contrainte, troisième année, vingt neuvième semaine d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International
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