Premier décembre
Et vous me regardez, face à moi souriante,
D'une belle impudeur, dénudant vos seins lourds,
Offrant à mes désirs leur douceur de velours,
Et dont je contemple la beauté irradiante.
Deux décembre
Je contemple ses yeux, ses yeux vert émeraude,
Puis mon regard glisse dans son décolleté
Vallée de voluptés où l'envie me taraude
De laisser nos deux corps de plaisir exulter !
Trois décembre
L'une est blonde toute en rondeurs,
L'autre une brune, la peau mate
Leurs corps entremêlés reposent sans pudeur
Du plaisir portant les stigmates.
Quatre décembre
À genoux, silhouette évanescente
De translucides voiles dévêtue,
Telle une ancienne idolâtre statue,
Suscite en moi des pensées indécentes.
Cinq décembre
Sa peau douce appelle de beaux effleurements
A la fois audace et raffinement extrême
Pour se perdre en d'intenses égarements
S'épanouissant en une extase suprême
Six décembre
Et sa jupe fendue,
Vision inattendue,
Dévoile à chaque pas
De merveilleux appâts.
Sept décembre
Sa veste avait glissé dénudant son épaule
J'en découvris alors la suave rondeur
Elle m'éblouissait de toute sa splendeur
Et, déesse sublime enflamme mes ardeurs.
Huit décembre
De lui désirante
Courant l'enlacer.
Dans le froid glacé
Elle marche ardente
Neuf décembre
Orante telle une vestale impure,
Offerte telle un somptueux cadeau
Aux pieds de son amante qui, au dos,
Lui gravera du plaisir les griffures.
Dix décembre
D'indécentes et pures arabesques
De la langue il dessine sur le corps
De l'amante, de plaisirs picaresques
Comblée, mais dont les yeux supplient "encore"
Onze décembre
Allongés sur des draps froissés,
Leurs deux corps enlacés,
Rassasiés de jouissance,
Plongés dans leurs silences
Douze décembre
Merveilleusement chavirante,
Ornée de ses noires cuissardes
Elle suscite en moi une envie dévorante,
La prendre, là, à la hussarde.
Treize décembre
Raide, vibrant de désir,
Nu, agrippé à ses hanches,
Vers cet infini plaisir
Que cambrée elle déclenche.
Quatorze décembre
Eperdu de désir, il enlace sa brune
A s'en évanouir
En savourant son sexe à la douceur de prune
Pour la faire jouir
Quinze décembre
Ses pas claquent le macadam,
Sur ses escarpins elle ondule.
Il la voit passer incrédule,
"Vous êtes si belle, Madame!"
Seize décembre
A lui elle s'offre, somptueuse madone,
Sur son lit,
Et à tous ses désirs, les plus fous, s'abandonne
Alanguie
Dix-sept décembre
Leurs doigts, bouches, langues jouant sur leurs peaux nues,
Leurs corps abandonnés, d'une belle indécence
Offerts à leurs folies, ouverts sans retenue,
Lumineux, éperdus, tous trois, de jouissance
Dix-huit décembre
A genoux, dévêtue, majestueuse et blonde
En prière païenne,
Vouée à son Amant, impudique gironde,
Et qui pour Lui s'enchienne.
Dix-neuf décembre
Une somptueuse démone,
Son cul rougi par la fessée
Sans retenue elle se donne
Offerte à la verge dressée
Vingt décembre
Entre les arbres vision fugitive
Courbée, dévoilant sa chute de rein
A celui qu'elle fit son suzerain
Et qui en elle ardemment s'agite
Vingt un décembre
Nue, sur son canapé, mollement étendue,
Tout en effleurement de ses doigts se caresse
Regardant ses amants, vits de désirs tendus,
Se dégustant l'un l'autre avec délicatesse
Vingt-deux décembre
Spectacle ensorceleur,
Toutes deux tête-bêche
Se dégustant leurs fleurs
Sous leurs langues si fraîches
Vingt-trois décembre
Fascinante Lady
Pour elle je m'enflamme
D'un désir inédit
Tant mon corps la réclame
Vingt-quatre décembre
Je veux offrir enfin pour clore ces quatrains
Comme un chevalier à la lointaine dame,
Qui enchante son corps, qui enchante son âme,
Les mots de mon plaisir, et qu'en rêve j'étreins
Quelques précisions...
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