Contrainte: abîme, écume, soie, silence, abroger, parfum, labyrinthe, tatouage, bleu.
Après avoir été remis sur le droit, mais quelque peu tortueux, chemin de l'écriture et dégusté mon jus de fruit, me voici au pied du mur, là où l'on reconnaît le maçon, même si en l'occurrence je suis plutôt au pied du clavier. Je suis subitement plongé dans un abîme de perplexité, comment reprendre le fil du récit ?
Dois-je raconter en détail ce que fit ma compagne avec ces deux belles ou dois-je effleurer le sujet et me contenter de glisser sur l'écume de mots ?
Puis-je me contenter de vous dire qu'elles furent très vite toutes les trois terriblement troublées, ou préciser qu'elles mouillèrent très vite comme des salopes à en ravager la soie de leurs dessous si elles en avaient portés. ?
Leurs jeux nombreux, variés, imaginatifs doivent-ils être passés sous silence ou exposé avec moult détails ?
D'un trait de plume, ou d'une touche de clavier faut-il abroger la description détaillée de leurs ébats ou vous la livrer in extenso ?
Est-il pertinent de vous dire le parfum suave de la transgression ou vous raconter crûment leurs enculades ?
Vais-je vous perdre dans le labyrinthe de leurs imaginations débridées ou effleurer le sujet ?
Quelle option prendre, vous décrire la beauté des zébrures soulignant le tatouage sur une croupe, ou évoquer la présence d'une cravache en vous laissant imaginer ?
Devant toutes ces questions qui me taraudent, je suis comme un débutant, comme un bleu et me tourne vers toi, "Hypocrite lecteur, — mon semblable, — mon frère."
Après avoir été remis sur le droit, mais quelque peu tortueux, chemin de l'écriture et dégusté mon jus de fruit, me voici au pied du mur, là où l'on reconnaît le maçon, même si en l'occurrence je suis plutôt au pied du clavier. Je suis subitement plongé dans un abîme de perplexité, comment reprendre le fil du récit ?
Dois-je raconter en détail ce que fit ma compagne avec ces deux belles ou dois-je effleurer le sujet et me contenter de glisser sur l'écume de mots ?
Puis-je me contenter de vous dire qu'elles furent très vite toutes les trois terriblement troublées, ou préciser qu'elles mouillèrent très vite comme des salopes à en ravager la soie de leurs dessous si elles en avaient portés. ?
Leurs jeux nombreux, variés, imaginatifs doivent-ils être passés sous silence ou exposé avec moult détails ?
D'un trait de plume, ou d'une touche de clavier faut-il abroger la description détaillée de leurs ébats ou vous la livrer in extenso ?
Est-il pertinent de vous dire le parfum suave de la transgression ou vous raconter crûment leurs enculades ?
Vais-je vous perdre dans le labyrinthe de leurs imaginations débridées ou effleurer le sujet ?
Quelle option prendre, vous décrire la beauté des zébrures soulignant le tatouage sur une croupe, ou évoquer la présence d'une cravache en vous laissant imaginer ?
Devant toutes ces questions qui me taraudent, je suis comme un débutant, comme un bleu et me tourne vers toi, "Hypocrite lecteur, — mon semblable, — mon frère."
Écriture contrainte quarantième septième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International
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