- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


mercredi 21 décembre 2022

 Avent et avant

Peut-être l’ai-je déjà dit, peut-être suis-je en train de radoter, je suis né dans une famille très traditionaliste, très catholique. Avant, l’avent avait donc du sens pour moi. Je ne vous narrerais pas pour autant dans quelles circonstances et à quel rythme j’ai pris quelques distances avec la religion ! L’avent est donc devenu comme pour beaucoup une simple période de calendriers, si les premiers étaient emplis de chocolats et autres gourmandises, d’autres types de calendrier sont apparus depuis dont les contenus vont de la bière aux pâtés végétariens en passant par les sextoys et quelques autres facéties.
Nous voilà arrivés à la question sous-entendue dans le titre, avant l’avent était-il mieux ? Il le fut sans aucun doute à l’époque où je n’avais pas encore perdu toutes mes illusions. Mais la vie est ainsi, parfois cruelle.
Mais surtout, avant l’avent était mieux, parce qu’avant j’étais plus jeune et mon corps ne me trahissait pas avec cette intensité. Je ne vous détaillerai pas ici toutes les trahisons dont une carcasse vieillissante est capable. Certes l’on peut tricher et ruser, une charmante lectrice avec laquelle j’évoquais les difficultés rencontrées avec mes genoux, m’a suggéré d’éviter tout simplement la levrette. Les défaillances cependant sont toujours là et se succèdent avec une belle allégresse.
Ce billet est moins léger que mes écrits habituels, peut-être est-ce parce qu’il est écrit au creux de la nuit la plus longue de l’année. Mais le solstice d’hiver, ce 21 décembre à 21 heures, 48 minutes et 10 secondes, est aussi le moment où le jour gagne face à la nuit. Je vais donc faire preuve d’optimisme et, abandonnant les projets de résolution de début d’année qui ne sont jamais suivis d’effet, me contenter de vous indiquer que j'ai des projets, ou des envies d’écriture. J’espère que seul mon corps continuera à me trahir et que j'arriverai à mener à bien ces projets.
 

mardi 20 décembre 2022

Promenons-nous dans les bois

J’étais pour quelques jours dans le sud-ouest. J’avais retrouvé Céline, une amie, complice . C’était une belle journée de début d’été et nous nous étions donné rendez-vous dans un petit restaurant pour un déjeuner qui fut délicieux agrémenté d’un vin frais et de jeux de séduction.
Nous décidâmes ensuite d’une promenade à la campagne, nous avons un sentier qui traversait un petit bois. De loin, nous aperçûmes une voiture garée dans le chemin qui longeait ce bois un peu en contre bas.
C’était pour être tout à fait précis une 504. Une femme était allongée sur le capot, jupe troussée haut, cuisses ouvertes, si l’on ne pouvait distinguer  son visage en partie caché par ses longs cheveux, ses seins lourds étaient offerts à la vue.
 
L’on voyait la tête de l’homme entre les cuisses et vu les gémissements, il semblait manier fort bien la langue. Puis il s’est relevé, son pantalon sur les chevilles, a saisi sa compagne par les hanches pour la pénétrer.
Les gémissements ont laissé place à des cris plus ou moins contenus. Céline s’est collée à moi et m’a susurré à l’oreille « baise-moi »
Elle était aussi troublée et excitée que moi, je l’ai prise debout, elle se tenait à un arbre. Ce fut intense. Je ne sais s’ils nous ont vus, mais il est probable qu’ils aient entendu ses cris, qui répondaient en écho à ceux de la belle sur le capot.


vendredi 28 octobre 2022

De retour ?

J’ai été absent longtemps, j’espère que certain·e·s penseront trop longtemps. J’aurais dû vous dire que je m’absentais, mais je ne l’ai pas fait et j’en suis navré. Parfois, la vie nous happe, nous met la tête sous l’eau. Mais, si tant est que cela puisse intéresser quelqu’un·e, rien de bien grave, juste un gros coup de mou, de moins bien. Et je suis de retour peut-être pour de bon cette fois.
Pour tenter de me faire pardonner cette longue absence, je vous offre un billet, autour d’une citation, comme j’aime. Cette citation est tirée d’un ouvrage d’une personne que j’admire : "Mais quand je vois combien peu de gens lisent l’Iliade d’Homère, je prends plus gaiement mon parti d’être peu lu." Ces quelques mots me donneront peut-être l’envie d’écrire à nouveau. L’avenir, qui est un farceur, nous le dira…


dimanche 24 avril 2022

Se faire pincer ?

Il avait déjeuné avec Elle, sa Maîtresse, celle aux pieds de laquelle il jouissait de mille tourments. Et ce fut comme toujours un moment délicieux durant lequel elle avait joué de lui, de ses envies, suscitant mille désirs. Juste avant qu'ils ne repartent vers leurs obligations professionnelles respectives, elle lui avait donné à la fois un rendez-vous pour le week-end à venir et un cadeau, des pinces avec lesquelles elle jouerait ce jour-là.
Il partit rêvant déjà de ces plaisirs à venir pour rejoindre sa cliente, faire avec elle un point rapide et l'accompagner ensuite au rendez-vous. À l'entrée du bâtiment, après avoir passé la sacoche au détecteur de métaux, l'agent de sécurité lui demanda ce qu'étaient ces pinces. Sa cliente se retourna alors vers lui, son avocat, demandant " Y aurait-il un problème Maître ?" L'agent de sécurité lui sourit alors, lui fit un clin d'œil et le laissa passer !


mercredi 20 avril 2022

Un bureau de poste

Une ballade sous le soleil, le plaisir de marcher, de flâner, de déambuler, sans but ou presque, et soudainement se rappeler que j'avais quelque chose à faire, rien de grandiose, juste un courrier à poster et bien sûr pas de timbre. Après une rapide recherche sur mon Smartphone je me suis dirigé vers le bureau de poste le plus proche, et en entrant quelle ne fut pas ma surprise de ne voir aucun automate pour affranchir mon courrier. Je restais un instant immobile interloqué avant d'être interpellé par une voix féminine me demandant ce que je voulais. Et j'appris ainsi que dans ce bureau c'était cette jeune et charmante femme qui était chargée des affranchissements " comment avant" précisa-t-elle.
Étant le seul usager, nous passâmes quelques instants à bavarde, et le regard souriant et pétillant elle m'invita à revenir la prochaine fois, ce que je lui promis. Je me serais presque demandé si je n'avais pas l'immense bonheur de me faire ainsi draguer pas quelque peu. Mais pendant cet échange, je dois avouer que je ne perdais pas de vue son smartphone posé devant elle et la vidéo qu'elle regardait d'une jeune femme jouant de son merveilleux et somptueux décolleté et qui lui ressemblait étrangement.
Peut-être ai-je un courrier urgent à poster très vite ?

mardi 15 mars 2022

Oulimots Février 2022

Jeudi 3 février 2022
Écriture contrainte, cinquième année, cinquième semaine


Contraintes: Orgueil, gourmandise, paresse, luxure, avarice, colère, envie, eau, fleur


Est-ce par orgueil que j'ai un jour de 2018 accepté ce défi, est-ce par gourmandise que j'ai continué par gourmandise ce jeu, je ne sais. Mais peut-être est-ce un effet de ma profonde paresse de me contenter d'égrener ces fichus péchés tout au long des phrases. À moins que ce ne soit ma luxure extrême qui m'incite à produire ces textes en espérant ainsi séduire quelques belles. Par contre n'évoquez pas mon avarice, cela me mettrait dans une colère noire. Je ne suis pas avare de moyens lorsque j'écris, même si le résultat est rarement à la hauteur, par contre, je le confesse volontiers, j'ai quelque peu, ou furieusement envie de quelques personnes qui me lisent.
Vous comprendrez qu'après un tel effort, je vous abandonne aussitôt pour aller siroter une petite eau-de-vie de derrière les fagots, en attendant, en vain certes, le bouquet de fleurs du vainqueur.

Jeudi 10 février 2022
Écriture contrainte, cinquième année, sixième semaine


Contraintes: Parole, derrière, monde, traiter, murmure, information, besoin, nuit, guider

Une parole, une seule, pour lui ordonner de dévoiler son cul non pas derrière la maison mais ici devant alors que du monde pourrait passer. Elle aime se faire traiter ainsi. Elle en jouit et, sans un murmure, trousse haut sa jupe, se cambre, exhibe son cul pendant qu'il lui bande les yeux. Sans avoir plus d'information, elle sent des mains posées sur son cul offert, tout ce qu'elle sait c'est ce besoin impérieux de se faire baiser, enculer, d'être son objet de désir et d'en jouir intensément. La nuit sera longue de plaisirs et d'orgasmes, et il sera là pour la guider.

Jeudi 17 février 2022
Écriture contrainte, cinquième année, septième semaine


Contraintes: Ange, ennemi, pensées, mots, fleurs, porte, changer, demoiselle, chimique

Beau comme un ange déchu, ennemi de la pudeur, l'esprit empli de sulfureuses pensées, il alignait des mots intenses, fleurs vénéneuses, qu'il porte, pour changer des bouquets de roses, à quelque belle demoiselle son vit dressé et déjà couvert d'un latex peut-être chimique.

Jeudi 24 février 2022
Écriture contrainte, cinquième année, huitième semaine


Contraintes: Gel, rajeunir, projecteur, sauter, quatre, émergence, dérapage, tristesse, lame

Tout est prévu, espère-t-il, les préservatifs, le gel lubrifiant. Cela va le rajeunir de se retrouver sous la lumière d'un projecteur pour sauter cette belle qui l'attend déjà à quatre pattes. Ce n'est pas pour autant l'émergence d'une star du porno, simplement un glissement du désir, sans dérapage, une envie sans le moindre regret, sans la moindre tristesse qui l'emporte telle une lame de fond.

lundi 14 mars 2022

Joueur Parisien, mode d'emploi

Pour éviter toute confusion, il me semble important de clarifier ce que vise le terme "Joueur Parisien" ici. Le Joueur Parisien est d'une part une personne physique, moi, qui agite fébrilement ses doigts sur un clavier pour tenter d'obtenir un texte présentable et d'autre part une entité abstraite, blog et présence sur les réseaux sociaux, entité abstraite qualifiable peut-être de personne morale. Je ne voudrais cependant pas lancer ici un débat juridico sémantique sur cette expression "personne morale" et sur l'existence même de la personnalité morale, "je n’ai jamais déjeuné avec une personne morale" aurait déclaré le doyen Léon Duguit, mais je ne ferai aucun commentaire sur la moralité, immoralité, amoralité des personnes avec qui j'ai pu déjeuner.

Vous l'avez donc compris, ce mode d'emploi vise donc le blog et la présence sur les réseaux sociaux.
Le blog, crée très précisément le 30 janvier 2010, regroupe les textes depuis cette date, 1.942 textes de longueur et intérêt pour le moins variable. Et, vous l'avez remarqué, le rythme de publication est des plus variables, de 12 publications en 2012 à 549 en 2018.
La présence sur les réseaux sociaux est nettement plus récente, à l'origine sur Facebook puis Twitter et ne servait qu'à mettre le lien vers les billets du blog au rythme des publications. Aujourd'hui, sur Facebook, Twitter et Instagram, chaque publication sur le blog est mentionnée avec une accroche, début du texte et lien vers le billet sur le blog.
De plus sur Twitter, d'autres publications existent.
Tous les matins est publié un bonjour, toujours de même type, se terminant par le lien vers le blog, l'on ne sait jamais, cela pourrait amener une nouvelle vue sur le blog.
Des #MNDQ, micronouvelles de cul, textes courts, 280 caractères au maximum, sont publiées à un rythme variable.
Des participations au jeu des Micronouvelles sont aussi publiées, presque quotidiennement pour l'instant, ainsi que toutes les semaines ou presque une participation dans le cadre des Oulimots.
Sur Facebook et Instagram quelques #MNDQ sont publiées aussi.
Et enfin les #MNDQ et les Oulimots sont présents sur le blog à une fréquence approximativement mensuelle.

Et, si cela manque de clarté, vous pouvez toujours poser des questions.

vendredi 4 mars 2022

Écrire sans stéréotype

Si vous me suivez depuis quelque temps, de manière plus ou moins régulière, vous devez savoir que je m'interroge régulièrement sur l'écriture, sur mon écriture, sur la pertinence et l'intérêt de mon écriture. Mais aujourd'hui la question que je me pose est quelque peu autre. Peut-on écrire sans stéréotype ? Peut-on écrire des textes érotiques sans stéréotype ? Pour rappel, le stéréotype est défini par le CNRTL comme une association stable d'éléments, groupe de mots formant une unité devenue indécomposable, réemployée après avoir perdu toute expressivité et avec une fréquence anormale.
Pour illustrer cette question, peut-on écrire un texte érotique sans que le protagoniste n'ait une vigoureuse érection, sans que le décolleté de la dame soit vertigineux, sans qu'elle soit furieusement bisexuelle ?
Comment écrite une nouvelle qui ressemble à la vraie vie où les choses ne sont pas idéales, des histoires de cul qui puent la transpiration et les fluides corporels, j'espère que vous appréciez la formule. Une nouvelle où lorsque l'on enfonce le doigt dans le cul, il ne sort pas toujours propre, où lorsque l'on veut baiser debout on chope un mal de dos, où l'on galère parfois à enfiler une capote, où l'on s'étouffe avec un poil en suçant ou léchant, voire où l'on coince le prépuce dans le dentier…
Sans basculer du stéréotype glorieux au stéréotype catastrophiste, comment trouver un équilibre et être plus près de la vraie vie ?



mardi 1 février 2022

Oulimots Janvier 2022

Jeudi 6 janvier 2022
Écriture contrainte, cinquième année, première semaine


Contraintes: bonheur, sept, vie, ici, dehors, minuit, caillou, esprit, bouger

Vous dirais-je le bonheur à me retrouver en ce début d'année à tenter de répondre à cette nouvelle contrainte quelque sept ans après mon premier texte ainsi contraint. Non j'exagère, ce n'est pas si vieux mais je n'avais rien trouvé d'autre sauf à vous aligner les sept péchés capitaux, orgueil, avarice, luxure, envie, gourmandise, colère, paresse. Mais, me direz-vous à juste titre, à vouloir aligner sept péchés j'aurais pu au moins créer une liste de sept péchés capiteux, leur redonner une nouvelle vie hic et nunc, ici et maintenant. En dehors de cela je n'ai aucune autre inspiration et il est tard, déjà minuit, il est temps que j'envoie mon billet Je pourrais encore meubler avec la liste des mots se terminant en ou et dont le pluriel est en x, bijou, caillou, chou, genou, hibou, joujou, pou, liste de sept mots avez-vous remarqué, mais hélas un petit huitième a fait son apparition, ripou. Tout cela, vous en conviendrez manque d'esprit mais il est temps pour moi de bouger et d'envoyer cela.
Mais promis, je ferai mieux la prochaine fois et fournirai bientôt une liste des sept péchés capiteux !

Jeudi 13 janvier 2022
Écriture contrainte, cinquième année, deuxième semaine


Contraintes: Rose, cicatrice, appel, champion, désarmer, aspect,  sabre,  casser, roi

Avez-vous connu la revue Les feuillets roses. L'effeuillée rose, une revue qui, faut-il le préciser, n'a aucun rapport avec la bibliothèque de même couleur ? L'arrêt de sa publication a laissé une cicatrice indélébile dans la littérature érotique. Ne devrions-nous lancer un appel pour chercher un héros, un champion capable de désarmer toutes les oppositions afin de faire revivre cette revue sous le même aspect, un repreneur tranchant comme un sabre, prêt à tout casser, en quelque sorte un roi !

Jeudi 20 janvier 2022
Écriture contrainte, cinquième année, troisième semaine


Contraintes: Sensation, rugueux, festivités, médical, jeu, appeler, dehors, exil, fouler

Les yeux bandés, tous les sens concentrés sur cette sensation, un objet rugueux qui effleure ses fesses nues, un claquement sec succède bien vite à caresse marquant le début des festivités provoquant murmures approbateurs parmi les personnes assistant au spectacle. Bientôt le matériel médical entrera en jeu aussi. Puis quelques mots vont appeler celles et ceux qui le souhaitent à jouer de son corps offert et abandonné. Mais aucune inquiétude n'existe dans son esprit, si d'aucuns ne respectaient pas les règles ils seraient aussitôt jeter dehors en exil. Alors que pendant ce temps, des escarpins pourront fouler son corps humilié jusqu'à la plus extrême jouissance.

Jeudi 27 janvier 2022
Écriture contrainte, cinquième année, quatrième semaine


Contraintes: Faux, dernier, ouragan, marcher, promesse, fleur, embrasser, leçon, toujours


Il serait faux de penser que ce sera le dernier cet ouragan qui pour l'instant se contente d'avancer, de marcher vers, promesse de fureur. Ceci n'est nullement une annonce météo, mais un ressenti à son approche, fleur sulfureuse qui dans quelques instants va se coller à moi pour m'embrasser, ensuite ce sera un déchaînement orgasmique, un festival d'imagination lubrique, elle pourrait donner des leçons au rédacteur du Kamasoutra, elle me noiera comme toujours dans un flot de désirs, d'envies, de folies.

dimanche 23 janvier 2022

#7PechesCapitaux

Sept textes pour sept péchés capitaux, suite à une initiative invitant à produire sept photos pour illustrer les sept péchés capitaux, n'ayant nul talent pour la photo j'ai donc écrit sept textes regroupés ici.

Lundi Avarice
Aurore était une femme qui avait beaucoup de charme, un charme tel que l'on savait que l'on lui répondrait positivement avant même qu'elle ait formulé sa question, une femme qui assumait sa sexualité et la vivait avec allégresse.
Mais il faut vous dire la vérité, sous son allure enjouée, elle cachait un noir secret, elle était d'une avarice extrême, elle n'aurait jamais partagé, prêté le moindre jouet, godemiché, vibromasseur, plug ou autre et pourtant elle possédait une superbe collection.

Mardi Colère
Colas sortit du métro d'un pas rapide et décidé vers un rendez-vous avec une belle inconnue avec laquelle il échangeait depuis des semaines et enfin le grand jour était arrivé. Elle l'attendait pour boire un verre et bien plus sans aucun doute
Pour l'appeler il attrapa son smartphone, il le vit, il rougit, il pâlit à sa vue ; la batterie était déchargée. Le sourire disparut aussitôt de son visage, il entre dans une colère noire, tapa du pied, cria, hurla, tempêta en vain, il était fou de rage contre lui-même.

Mercredi Envie
Enguerrand regardait cette brune non loin de lui, des rondeurs laissant présager de somptueux délices et que dévoilait un décolleté vertigineux, un regard pétillant ses jambes croisées haut offrant à ses regards le blanc de sa peau au-delà des bas.
Encore une fois, il convoitait la femme de son prochain, ou du moins sa compagne, mais c'était plus fort que lui, il ne pouvait contrôler cette envie, cette attirance permanente vers les femmes accompagnées. C'est pour cela qu'il était ce soir dans un club libertin.

Jeudi Gourmandise
Godefroy avait un livre de chevet, le con d'Irène, cela résumait à merveille sa passion, son obsession, il aimait plonger entre les cuisses d'une femme et la déguster, la dévorer longuement, intensément. Il avait ainsi acquis un certain talent.
Lors de soirées, il n'émergeait de l'entrecuisse d'une belle que pour s'enfouir sous la première jupe disponible. C'est ainsi que, sans même relever les yeux, il plongea sous une robe de cuir et découvrit une nouvelle friandise en dégustant la plus belle travestie de la soirée.

Vendredi Luxure
Ludivine au visage angélique avait une obsession, la recherche obsessionnelle du plaisir sexuel, sous toutes ses formes, et elle avait une imagination débordante, quel que soit le nombre, le genre de ses partenaires.
Un jour l'on essaya de la convertir à d'autres extases, en lui faisant découvrir le côté jouissif de la musique. Et depuis, elle ne suce, ne se fait enculer, ne jouit qu'en écoutant Carmina Burana. Et ses voisins se plaignent toujours du bruit !

Samedi Orgueil
Oreste était un bel homme qui avait un succès fou avec les femmes, enfin avec certaines femmes, et certains hommes aussi. Il avait cependant une qualité dont il était très fier, à coté de lui Rocco passait pour un petit garçon.
Un jour un homme quelconque s'approcha de lui, et le fit tout d'abord exploser de rire, puis pleurer amèrement. Il finit par avouer que dans un premier temps cet homme lui avait dit que la sienne était plus grosse, puis il lui montra, et son orgueil en prit en coup.

Dimanche Paresse
Patricia était une brune fascinante, un regard pétillant, un sourire ravageur, de longues jambes, une somptueuse poitrine que dévoilaient ses décolletés vertigineux, un cul d'enfer, personne n'aurait dû pouvoir lui résister.
Mais, elle était d'une paresse infinie, traînait au lit, trouvait épuisant de se préparer pour sortir, et finalement était seule dans son grand lit. Heureusement pour elle, des applications existent, elle peut séduire, et baiser, sans avoir à faire l'effort de quitter son lit.


vendredi 21 janvier 2022

J'ai rêvé de vous

Hier soir nous avons échangé des textes que nous avions écrits tous deux, le mien traitait de jeux de domination. Vous l'avez apprécié, le trouvant chaud. Assez naturellement nous avons évoqué nos pratiques, envies et le dialogue fut des plus troublants. Malgré l'intensité de nos échanges, nous nous souhaitâmes une douce nuit et de jolis rêves.
Je dois vous avouer aujourd'hui que mes rêves furent des plus délicieux puisque vous étiez le sujet de mes rêves. J'ai rêvé que je vous donnais une fessée, une fessée des plus classiques. Je vous couchais en travers de mes genoux. Vous étiez délicieusement cambrée, je troussai votre jupe découvrant ces dentelles tendues sur votre cul. Je les fis glisser le long de vos cuisses, vos jambes, sur vos chevilles, offrant à mes mains la douceur de votre cul que j'effleurais tout d'abord avant de commencer à les claquer doucement. Puis rapidement, ma main claqua avec plus de vigueur, vos petits cris devinrent de longs gémissements alors que votre croupe devenait écarlate.
Un rêve très beau, mais étais-je réellement endormi en le rêvant ?


jeudi 6 janvier 2022

Vœux 2022

En ce mois de janvier je vous présente tous mes vœux pour cette nouvelle année.
Une année que je vous souhaite pleine de bonheurs, de folies, de jouissances en tous sens.
Une année intense en découvertes et expériences nouvelles, dans le domaine de la lecture bien sûr, et le cas échéant je peux vous offrir des listes infinies de livres à lire absolument, mais aussi en gastronomie pour éveiller et titiller vos papilles.
Une année tout aussi intense en découvertes et expériences nouvelles dans le domaine des plaisirs sensuels, sexuels, même si pour certain·e·s d'entre vous le champ des expériences nouvelles possibles se restreint d'année en année avec une jouissive allégresse, et non, encore une fois, je ne citerai aucun nom.
Jouissez, sortez de votre zone de confort, tentez, franchissez vos barrières, osez l'inavouable, de tous vos sens jouez et jouissez sans cesse. Jouissez à deux, à trois, à quatre, ou à plus, ou moins, jouissez avec un homme, une femme, deux hommes, deux femmes, un homme et une femme, une femme et un homme… Jouissez sur une langue, dans une main, avec un jouet, sur des doigts, dans un cul, dans une bouche, entre des seins, sucez, léchez, embrassez, mordez, pincez, claquez, gémissez, couinez, faites-vous fouillez, pincer, enculer, mettez vos doigts, votre langue partout et là aussi, encore.
Enivrez-vous de jouissance, noyez-vous dans les orgasmes, perdez pied en prenant le vôtre, lâchez prise, abandonnez-vous, laissez votre corps exulter.
Bandez, mouillez, frémissez, vibrez, palpitez, offrez votre bouche, votre sexe, vos seins, vos mains, votre cul, votre peau, tout votre corps.
Soyez chien et chienne à la fois et tour à tour, soyez dominant·e, soyez soumis·e, jouez mille rôles, jouissez en sans fin, explorez le champ des possibles qui est immense. Écoutez vos désirs les plus enfouis; les plus secrets, les plus fous, les plus scellés.
Osez ! Vivez !
Et ainsi je vous ai présenté mes vœux pour cette année deux mille vingt-deux en deux mille vingt-deux caractères (espaces compris).

mercredi 5 janvier 2022

Intense soirée (2)

Sheba se délecte de sucer les doigts d'Hadrien avec application, elle aime cette manière qu'il a de pousser lentement mais vigoureusement les doigts dans sa bouche, elle suce à en perdre la respiration. Elle ferme les yeux et se concentre sur ses sensations, sur les envies qui la submergent.
Hadrien glisse sa main droite en les cuisses de Sheba, elle est déjà mouillée de désir, il effleure doucement son sexe nu et offert, caresse les lèvres, les écarte et prend possession.
" Tu aimes te faire prendre, te faire fouiller comme la petite chienne que tu es, tu aimes être emplie. Regarde-toi, tu te tortilles comme une petite salope en chaleur."
Sheba, la bouche pleine et la langue fort occupée se contente de gémir. Hadrien retire doucement ses doigts, des deux mains à la fois, et dans un sourire, intervertit les mains pour les réintroduire en Sheba.
"Vas y suce encore, suce ta mouille, ta chatte dégouline et tu baves en suçant." Et les doigts s'enfoncent plus avant prenant possession plus encore de ce corps ouvert, offert, abandonné. Sheba gémit plus fort et se tortille.
"J'aime quand tu te laisses aller, quand tu perds pied, quand tu t'enchiennes. Et ne t'inquiète pas, je vais aussi m'occuper de ton petit cul. Je vais le claquer, le rougir, le déguster, le mordre, le marquer avant de le prendre, de le fouiller. "
Sheba n'est plus qu'un frémissement, un gémissement continu et sourd. Effectivement, elle bave en léchant les doigts d'Hadrien tout en coulant du plaisir qui monte en vague. Elle se cambre offrant sa croupe. Elle imagine déjà les mains, les dents d'Hadrien, mais aussi le sifflement du cuir qui précède le claquement mat sur sa peau. Elle sait qu'elle gémira, criera de plaisir, elle sait que, comme à chaque fois, elle se cambrera plus encore, lui tendra son cul.

 

Intense soirée épisode 1