Écriture contrainte cent quatre-vingt-unième jour

Contrainte: 9 mots en 9 lettres contenant chacun les lettres NEUF Funambule, funéraire, enfutages, enfumages, enfumeuse, génuflexe, fainéants, funicules, funérales

Neuf enfutages furent neuf enfumages, fortuitement funambule funeste génuflexe. Fainéants fustigent fendeuses funérales. Enfumeuse funéraire fulmine furieusement enfouissant  funicules funèbres.

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Écriture contrainte cent quatre-vingtième jour

Contrainte: Paradoxal, myxomatose, rictus, hyper, wapiti, hipster, éclectisme, sybarites, lumineux 

N'est-ce pas quelque peu paradoxal, plus je publie de textes moins je suis lu. Mes lecteur·rice·s potentiel·le·s craindraient- il·elle·s que mes mots ne soient contagieux et d'attraper ainsi la myxomatose ? Mon visage arbore-t-il alors un sourire amer ou un rictus, je vous en laisse juge, mais peut-être n'êtes-vous pas hyper concerné·e par ce point. Devrais-je alors pour capter votre intérêt ne plus évoquer les potentiels élans fougueux mais me concentrer sur le wapiti, cela attirerait-il vers mes mots quelque hipster égaré ? Je fais preuve, me semble-t-il, dans mes lectures et mes écrits d'éclectisme, mais dois-je aller jusque-là ou abandonner à jamais et plonger dans une vie de délices avec une bande de sybarites, abandonnant à jamais mes rêves d'écriture et mon lumineux destin d'auteur ?

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Écriture contrainte cent soixante-dix-neuvième jour

Contrainte: Chambre, maison, office, table, jeu, récréation, classe, cadeaux, bal 

 N'attendant et n'espérant plus rien, devrons-nous donc nous enfermer ici dans la chambre?

Ou bien resterons-nous définitivement à jamais cloitré·e·s dans la maison ?

Et en se permettant sans soucis de faire un tour à l'office,

Pour grignoter, ou pire encore, sur la table.

Bien étrange jeu, diriez-vous.

Il n'est que temps de prévoir une récréation.

Incontestablement, cette pause serait délicieusement classe.

Car la vie fait rarement des cadeaux, il faut profiter des petits plaisirs.

Et pour cela il ne faut hésiter à se rendre gaîment au bal à la première occasion offerte.

Sans aucun doute les rencontres dansantes peuvent être de si jolis cadeaux.

Je n'évoque pas les bals donnés pour le départ de la classe,

Ni même ceux dignes de la cour de récréation,

N'étant qu'un bien triste jeu.

Mais n'hésitez donc pas à vous mettre à table

Avec quelque danseuse, faisant là votre office de séducteur.

Et espérant après ce moment de séduction la raccompagner jusqu'à sa maison,

Ne doutant pas un instant que cette soirée se termine par une nuit de plaisirs lubriques !

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Écriture contrainte cent soixante-dix-huitième jour

Contrainte: Étrilles, tourteau, Araignée, Bouquet, Kenavo, Surf, Phoques, Minou, Léon

On aime tant ouïr ces musiques et
Trilles lancés au vent, chantant chacun son tour,
Tôt un matin d'été, écoutant sans arrêt
G nié, oui, le point, écoutant jusqu'au bout.
Quai aux senteurs de mer, et tout près un troquet
Na ! vos enfants diraient, les grands faisant du surf.
Surf sur les vagues bleues, et sans aucun pas faux,
Que nul surfeur ne fait, en glissant entre amis,
Nous admirons leurs jeux, qui ne sont jamais laids.

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Écriture contrainte cent soixante-dix-septième jour

Contrainte: Montre-moi ta courgette, je te montrerai mon abricot.

Montre-moi ta courgette,
Je te montrerai mon abricot,
Viens avec moi fillette,
Pour des plaisirs bien plus qu'amicaux
Faisons des pirouettes
Et tu banderas comme Rocco.
Ouvre-moi tes gambettes
Je pousserai des cocoricos.
Nous ferons la brouette
Et tu me défonceras franco.
Quand je t'aurai bien faite,
Nous gouterons aux plaisirs buccaux,
Ma queue sur ta luette
Pour recevoir de mon foutre l'écot.

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Écriture contrainte cent soixante-seizième jour

Contrainte: Armoire, livre, linge, changer, soleil, herbe, plafond, nuage, bijou

Une armoire, que fait-on d'une armoire ? Voudriez-vous que je vous livre la solution ? L'on peut sous une pile de linge y cacher un sac plein d'écus ou de livres sterling. L'on peut aussi pour changer, laisser l'ange y ranger un livre, deux livres, trois livres, des tas de livres. Ce linge rangé-là qui vous servira à vous changer devrait avoir bien sûr séché au soleil, il devrait avoir une odeur, une vraie odeur pour changer, de foin coupé et d'herbe fraiche.

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Écriture contrainte cent soixante-quinzième jour

Contrainte: amour, vie, temps, coupe, montre, nourricière, bien, dormir, enlacer

Que dit-on de l'amour,
Dans le cours de la vie ?
Que s'écoule le temps
Qui le cours des jours coupe.
Temps compté par ma montre.
Mer nourricière
Loin de toi pour mon bien
Je dois ce soir dormir
Et ce corps enlacer.

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Écriture contrainte cent soixante-quatorzième jour

Contrainte: ivresse, tournis, pompon, tour, encore, lendemain, fête, année, bonheur

Ivresse du manège à donner le tournis
Pompom à attraper, pour faire un nouveau tour !
Encore en profiter, et jusqu'au lendemain.
Fête féérique, qui revient chaque année.
Bonheur d'être ensemble, pour ce jour de bonheur.
Année qui commence, par de beaux jours de fête.
Lendemain à venir où l'on voudra encore
Tour à tour danser et du marin le pompom,
Tournis vertigineux, toucher malgré l'ivresse.

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Écriture contrainte cent soixante-treizième jour

Contrainte: 

Photographie  Grasse, le 27/07/2018

Me voilà donc, semble-t-il, tenu d'écrire un texte dont la contrainte est une photo, mais une contrainte toute aussi volontaire que la servitude d'Étienne de la Boétie, mais soyez sans crainte je n'évoquerai pas pour autant les appareils idéologiques d'État. Mais cette image a une légende qui l'éclaire et modifie la vision que l'on peut en avoir. Vais-je donc évoquer ici ce que je vois ou ce que j'imagine voir tout autour, voir et entendre.
Dois-je évoquer ici
un verre,
le plaisir de boire un verre,
le plaisir de boire un verre entre amis,
le plaisir de boire sous les platanes un verre entre amis,
le plaisir de boire sous les platanes un verre entre amis dans le crissement assourdissant des cigales,
le plaisir de boire sous les platanes sur la place du village un verre entre amis dans le crissement assourdissant des cigales…

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Écriture contrainte cent soixante-douzième jour

Contrainte: Mensonge Faux-semblants Trahison Orgueil Domination Partage Lâcher-prise Fouet Vanille

Et vous voulez donc que l'on vous parle sincèrement sans mensonge, ni faux-semblants. Que ne ferait-on pour satisfaire vos désirs, l'on vous parlera ici sans détour. Ce discours ne contiendra nulle trahison. Ne prenez surtout pas cette déclaration comme une marque d'orgueil, bien au contraire c'est avec grande humilité que l'on évoquera ici la domination, et loin d'une déclaration ex cathédra ce billet sera un simple partage d'expériences bien pauvres l'on doit en convenir. Aucun sujet ne devrait-on être passé sous silence dans cet ouvrage dont on espère qu'il assouvira votre curiosité. L'on traitera ici de lâcher-prise mais aussi du maniement du fouet. Un texte vous en conviendrez à ne pas mettre entre toutes les mains, si vous avez ouvert par hasard ce traité et que vous êtes vanille, l'on ne peut que trop vous suggérez de la clore au plus tôt.
Préface au Petit traité de domination à l'usage des honnêtes gens, écrit par Edmond de R. et édité à Paris en 1822 par Gravelin frères.

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Écriture contrainte cent soixante-onzième jour

Contrainte: gauche, symphonie, canapé, sans fard, honte, castrer, fidèle, bande, ventre
En 6 mots.

Je me sens un peu gauche. Ecrire une symphonie en six mots ! Je pourrais somnoler sur mon canapé. Et me voilà sans fard, ici. Même pas honte de tenter cela ! Je ne veux castrer mon imaginaire. Je reste fidèle à mes folies. Et Je bande donc mon esprit. Point question ici de mon bas-ventre.

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Écriture contrainte cent soixante-dixième jour

Contrainte: béotien rétrograder tangente arriviste furibarde itératif grégaire tendancieux érotomane.

Béotien, sien ami risquant de se sentir rétrograder, gradé si peu, simple sous-officier toujours prêt à prendre la tangente, gentes dames méfiez de cet arriviste. Vistule franchie une varsovienne furibarde, barde à ses heures d'un chant itératif, hâtif par son débit, dénonce au troupeau grégaire, guère attentif, ce personnage tendancieux, en cieux fort peu en cours assurément car érotomane. Mânes de nos ancêtres, protégez-nous !

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Écriture contrainte cent soixante-neuvième jour

Contrainte: rêve, route, demain, passé, charme, village, chienne, vidange, ouate

Trêve de rêve grevé qui crève sur la grève brève. Je prends la route en déroute sans casse-croûte et la biroute sous le bras couvert de croûtes. Dès demain, des deux mains, dès l'allée passée, allez passer le passé vers demain sans vacarme et gendarme de Parme en arme qui alarme, larme sans charme au visage du vil âge derrière le voilage dans le village. Chienne plébéienne et sienne, qui vit d'anges et pour les vendanges vidange, se tient coïte, benoite, moite sans ouate dans un squat.

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Écriture contrainte cent soixante-huitième jour

Contrainte: montgolfière, lama, évader, aube, jaune, silence, humble, embellie, jouir

Pour s'envoler au septième ciel point besoin d'aéronef ou de montgolfière pour s'élever dans le ciel bleu, point besoin non plus de gravir une montagne pour y croiser quelque lama. Il est si doux de s'évader ainsi à l'aube quand la lumière du soleil levant commence à blanchir l'horizon, quand l'on sait que va poindre bientôt la lueur jaune du jour dans le grand silence de la campagne. Etendu·e·s au pied de la vieille et humble grange, profitant de l'embellie annoncée pour cette journée, leurs jeux seront intenses, ils savent qu'ils vont merveilleusement jouir.

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Écriture contrainte cent soixante-septième jour

Contrainte: margarine, orgeat, nougat, oraison, frondaison, lac, chien, furtif, luth

Je ne voulais rimer avec la margarine,
Mais puis-je résister, sans que cela chagrine,
A ces mots annoncés Tentants comme cyprine,
Je vous livre ces vers issus de ma poitrine.

Nous boirons un pastis avec sirop d'orgeat,
Puis nous dégusterons un délicieux nougat.
Sauf si vous voulez prier quelque oraison
Là-bas dans la forêt au creux des frondaisons.

Et ensuite ce lac, proposé par Pidgy,
M'attend avec son chien près de l'eau alangui,
Pour un écrit furtif dédié à un yogi,
Aussi je prends pour luth pour rimer sur le gui !

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Écriture contrainte cent soixante-sixième jour

Contrainte: neuf anagrammes de neuf lettres : Algériens, Galériens, Grenelais, Lanigeres, Réalignes, Regaliens, Glenerais, Ralignees, Engrelais

Neuf acrostiches en neuvains d'ennéasyllabes.

À mes amis végétariens,
Les autres aussi ivoiriens,
Grégoriens ou nigériens,
Et aussi bien sûr honduriens,
Rions de tous ces petits riens.
Ignorons ces lucifériens
Et les autres Thermidoriens.
N'oublions pas les wagnériens
Sans omettre les luthériens !

Gratter des rimes n'est pas rien
À ce travail de galérien
Là-bas dans le transsibérien
Ensemble avec les galériens
Regroupons-nous, ce n'est pas rien.
Inscrivons deux, trois petits riens
Et osons, tels des propres-à-rien
Nouveaux auteurs prolétariens
Signer ces vers, ces petits riens.

Grandes soirées où je martelais
Rapidement dans le Bordelais
Et au travers d'antennes-relais,
Non installées sur un potelet,
En grand ma belle envie d'agnelet.
Le désir aussi de porcelet
Aussi intense qu'un ruisselet
Immédiatement prend le relais
Suivant aussitôt les Berthelais.

La si lumineuse Bérangère
Adorable et belle fromagère
Née nullement sur une étagère
Irradie rose sur la congère.
Grandiloquente et rousse lingère
Elle est du bonheur la messagère,
Rends à jamais mon âme légère
Et reste à jamais une étrangère
Sans nulle autre pareille bergère.

Retracerais-je ici une ligne
Élégante et bien sûr rectiligne,
Associée à une curviligne ?
La sublime beauté longiligne
Issue non pas d'une arrière ligne
Grandis sans cesse, plaisir insigne.
Née avec l'élégance d'un cygne.
Et d'adoration tout à fait digne,
Sûrement issue d'un interligne.

Réactiverai-je le lien,
Et sans être végétaliens,
Galvanisant les Bissaliens,
Aussi nos amis sochaliens ?
Les fascinants Guatémaliens
Illumineront les Saliens
Et aussi les Subsahéliens.
Narguant tous les Vénézuéliens,
Sans omettre les Italiens.

Glissons jusqu'à Levallois-Perret
Louons, dans quelque vieux cabaret
Envahi de maints coupe-jarrets,
Naturellement d'un vin clairet
Entière qualité. Sans regret
Rapière au côté ou bien fleuret,
Amis buvons avec un jarret,
Invitez-vous tous là sans apprêt,
Savourons-le près de la forêt

Rarement la rime désignée
A offert tant d'options alignées.
L'on ne peut donc en être indigné.
Illico on doit sans rechigner
Gratter les mots, à en trépigner,
Naturellement et sans grigner !
Enfin nous pourrons donc surligner
Et les mots et les verts en lignée
Superbe résultat à signer.

Et le dernier neuvain qui pourrait être laid,
Ne trouvant de rimes riches en engrelais.
Gagnerais-je aussi à, sous les bleus galets,
Rechercher des rimes, ou bien sur les remblais ?
En vain je vide mon gobelet
Là encore empli de guignolet
Ah amis buvons un beaujolais !
Inspiration ne fuit sans délai,
Sauf à partir rimer tout de go à Meslay

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Écriture contrainte cent soixante-cinquième jour

Contrainte: féerie lumière roue bateau surprise rue noir inoubliable plénitude

Féérie des jeux de lumière dans la nuit, la grande roue tournant lentement, une balade en bateau-mouche, merveilleuse surprise. Puis le retour, une rue plongée dans le noir. Inoubliable sensation de plénitude quand il la prit debout sous un porche.

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Écriture contrainte cent soixante-quatrième jour

Contrainte: bikinis, ristourne, miroitant, réminiscences, débroussailleuse, calamar, coquecigrue, billevesées, obédience

Bien inutile kimono, il nimbe, irise Sophie.
Ravi Isidore savoure tendrement, obscurément un riche nectar étranger.
Majestueux il récolte ou il trie artistiquement nos tomates.
Radicalement et magiquement il nage intensément sous ces extrêmement nuageux cieux; émerveillement sublime.
Délicieuse et belle rousse observe, un seul sait activer irrémédiablement le lien excitant utilement son esprit.
Cet ami lorgne allègrement Marguerite adorable rousse.
Calmement Oscar quête un espoir certain insufflant gaillardement, rapidement une espérance.
Benoitement il lèche l'exquis verso exposé, sensuelle extase, envoutante sensation.
Oscar baise et défonce indécemment, enculant négligemment cette esthète.

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Dolce vita…

Un film magnifique incontestablement et j'ose espérer que vous l'avez tous et toutes vu. Je ne commenterai pas pour autant ce chef-d'œuvre ici. Je voudrais simplement vous suggérer de le regarder toutes affaires cessantes si vous ne le connaissez pas encore.
Je vous offre simplement une superbe citation que je vous laisse méditer "Je voudrais être ta femme et continuer à être une putain." Par contre, je vous laisse le soin de regarder le film pour connaître la réponse…

Dolce vita… d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

Écriture contrainte cent soixante-troisième jour

Contrainte: bio, laid, bon, mort, obsolescence, ticket, sexe, hormones, cosmétique 

Disons-le clairement, rien n'y fait, l'on peut veillenir sur sa santé, surveiller son alimentation manger bio, avoir une activité sportive régulière, c'est laid comme perspective, ou pour le moins pas beau. Cela dit, il ne faut pas exagérer, ce n'est pas bon, mais ce n'est pas non plus la mort du petit cheval. Est-ce l'effet d'une obsolescence biologique programmée ? Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable, écrivait Romain Gary. Pour le cas où vous ne connaîtriez pas ce livre, dois-je vous préciser qu'il évoque non pas les zonages de tarification des transports en commun mais des difficultés en lien, sans bondage toutefois, avec le sexe, peut-être un souci lié, à nouveau, à des questions de production d'hormones. Certes des palliatifs existent, solution parfois cosmétique. Disons-le clairement, avec l'âge l'érection n'est plus ce qu'elle était !

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Écriture contrainte cent soixante-deuxième jour

Contrainte: Café Cunni

Pour faire un bon café, il faut avant tout aimer le café, aimer faire le café et avoir envie de faire plaisir à ceux, celles pour qui l'on prépare ce café. Pour faire un bon cunnilingus, il faut avant tout aimer le cunnilingus et avoir envie de donner du plaisir à celle à qui l'on fait un cunnilingus.
Il faut choisir la manière de le faire, café filtre, café turc, cafetière à piston… Ma préférence va à la cafetière italienne. Il faut choisir la position pour le faire, en soixante-neuf, elle assise et lui à genoux entre ses cuisses, elle couchée sur le dos et lui installé entre ses cuisses. Mais là, je ne vous dirai pas ma préférence.
Il faut ensuite choisir l'eau, eau de source ou eau du robinet filtrée, choisir le café, veiller à la mouture. Il ne reste donc plus qu'à doser finement eau et café, puis de déposer la cafetière sur un feu doux. Il fait ensuite, prendre son temps, l'effleurer, la déguster, du bout de la langue, découvrir son goût, son odeur, sa douceur, être sensible à toutes ses réactions.
Dès qu’elle commence à gargouiller et que le café monte il faut la retirer du feu et finalement remuer le café à l’aide d’une cuillère avant de le verser dans une tasse. Lorsque l'orgasme arrive, qu'elle jouit, il faut savoir retirer sa langue du feu au bon moment.
Il ne reste qu'à jouir du plaisir de la dégustation. Il ne reste qu'à déguster le goût de sa jouissance sur la langue.

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Écriture contrainte cent soixante-unième jour

Contrainte: La peinture signée Jean-Léon  Gérôme : La Vérité sortant du puits armée de son martinet pour châtier l’humanité

Le titre de ce tableau est une petite merveille, pour le tableau lui-même, je laisserai chacun·e se prononcer. Il date de plus d'un siècle et il faut avouer que le martinet a diablement évolué pendant ce laps de temps, celui représenté là est d'un modèle quelque peu archaïque, et surtout l'usage en est devenu ludique, certes pour ces jeux pour grandes filles et grands garçons. Les formes, des jeux et des martinets, se sont diversifiées, si jamais vous en doutiez je vous suggère de lancer une recherche avec votre moteur préféré. De plus, il faut bien le reconnaître, la tenue de la Vérité ne correspond guère à ce qu'il est convenu d'attendre comme tenue pour ce genre de jeux, ni cuir, ni latex, ni talons vertigineux. 

Aurions-nous donc face à nous une authentique volonté de faire régner la Vérité ? La Vérité sur Internet et a fortiori dans les réseaux sociaux, l'ampleur de ce nettoyage renvoi le nettoyage des écuries d'Augias au niveau d'aimable plaisanterie.

Mais je n'en oublierai pas pour autant de remercier la charmante Oulimotienne qui a choisi pour nous cette sortie…

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A propos d'une bibliothécaire

Je viens de découvrir un texte La bibliothécaire  écrit par une charmante Charlotte. Étant un grand amoureux des mots et des livres et tout aussi joueur je ne peux qu'apprécier ce texte, en être terriblement troublé. Je suis aussi, je dois vous l'avouer, presque jaloux de ne pas avoir eu l'idée de l'écrire moi-même. Je ne peux que vous suggérer de lire ce texte.
Le jeu du couple est une pure merveille, mais la plus belle idée est cette chute ouvrant de superbes perspectives. Charlotte aurait pu choisir de nous détailler cette suite et, à la lecture de ce début d'histoire, l'on ne peut qu'être certain que cette suite serait une pure merveille tout aussi ludique que jouissive. Mais à ne pas l'avoir écrit, chacun·e de nous peut rêver cette suite, se la raconter, imaginer cette bibliothécaire gravissant l'une après l'autre les marches de son escabeau, dévoilant peu à peu ses dessous aux regards d'elle et lui. Toutes les options de jeux deviennent alors possibles. Lira-t-elle un texte du haut de son escabeau joignant la beauté du texte à celle du spectacle offert à la lubricité de ses complices de jeu ? Des mains, lesquelles et combien, se glisseront-elles sous sa jupe ? Comment combineront-ils·elles plaisirs de lectures érotiques et jouissance ?
Les mots me troublent et mon imagination s'enflamme…

A propos d'une bibliothécaire d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

Écriture contrainte cent soixantième jour

Contrainte: rouleau, pirate, volet, travail, suivre, gâteau, couteau, archives, porte

Comment diable doit-on procéder pour écrire des Oulimots ? Je n'en sais foutrement rien et pourtant c'est aujourd'hui la cent-soixantième fois que j'écris ainsi, et je ne sais toujours pas comment produire ces textes avec cette impression de rouleau qui semble écraser toute velléité d'écriture sur son passage certains jours. Peut-être faut-il se comporter comme un pirate et prendre d'assaut ce navire chargé de contraintes, sonner le branle-bas de combat, ouvrir les volets pour faire sortir les bouches à feu qui vont cracher les flammes de notre inspiration ? Sacré travail direz-vous, mais suivre le rythme de production imposée par la charmante Popins n'est pas toujours du gâteau, même avec une imagination aiguisée comme un couteau.
Ce procédé peut vous sembler fantaisiste, voire délirant, mais c'est ainsi que j'ai procédé. Si vous en doutez consultez donc les résultats ainsi produits, pour cela il vous suffit d'aller aux archives et de pousser la porte !

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Écriture contrainte cent cinquante-neuvième jour

Contrainte: barbituriques, martinet, péremptoire, parallélépipède, bouquiner, inflation, attiger, gastéropode, escarmouche

Commencer un texte par des barbituriques
N'offrira une ode qualifiée d'homérique,
Même en menaçant de coups de martinet
Un quelconque aède dans un estaminet.
Rien n'y pourra changer, même un ton péremptoire,
Ne fera produire des vers jubilatoires.
A écrire sur un parallélépipède
Contenant tout entier un bleu vélocipède.
Tous les recueils de vers vous pouvez bouquiner
Et dans les grimoires encore fouiner
Vous pourrez constater des écrits l'inflation
Mais ne verrez trace de cette création !
Bien sûr il ne faudrait tout de même attiger
Et avec ces rimes espérer voltiger !
Les mots sont aussi lents qu'un vieux gastéropode
Avec pour seule option partir aux antipodes.
Tenter de versifier est comme une escarmouche
Avec des mots pareils pour une fine mouche !

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Écriture contrainte cent cinquante-huitième jour

Contrainte: étincelle, mélancolie, rose, vague, prolixe, champagne, bouche, mots, Paris

Parfois il suffit de peu, une étincelle peut mettre le feu à la plaine, le battement d'ailes d'un papillon au Brésil peut provoquer une tornade au Texas, un sourire peut nous faire sortir d'un état de mélancolie. C'est ce qui arriva lorsqu'elle lui proposa ce rendez-vous, il serait trop banal de dire que sa voix avait la douceur d'un pétale de rose, trop banal et trop vague, cela ne rendrait pas la mélodie sensuelle de sa voix. Lors du rendez-vous il faut, comme souvent, comme trop souvent peut-être, bavard, prolixe même, comme champagne jaillissait de sa bouche les mots.
Incontestablement, Paris est une fête !

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Écriture contrainte cent cinquante-septième jour

Contrainte: pipe, gourdin, chatte, gland, rondelle, bouton, con, astiquer, pomper
  

Il avait conservé la ferme héritée de ses parents, c'était devenu sa maison de campagne, là-bas sur les causses. Il aimait s'y retrouver, se rappelant les promenades aux côtés de son grand-père marchant toujours avec son chapeau noir, une pipe au coin de la bouche et toujours un solide gourdin en main, la vieille chatte se promenant toujours sous le chêne jouant avec un gland tombé à terre. Ces images lui revenaient en mémoire lorsqu'il venait y passer quelques jours, souvent avec quelque joyeuse salope, alors lors des promenades, elle lui prodiguait une fellation, suçant son membre durci. Raide de désir, il caressait alors sa vulve, avant d'enfoncer sa verge entre les fesses de la belle tout en caressant son clitoris. En rentrant de ses longues balades, il retrouvait les gestes de son aïeul, s'asseyait, se servait un verre de rouge qu'il buvait lentement en mâchonnant un quignon de pain et une rondelle de saucisson. Il écartait ensuite les cuisses de sa compagne pour la faire jouir en léchant son sexe avant qu'elle ne le reprenne à pleine bouche pour le sucer avidement et le faire gicler. Il aimait cette maison avec tous ses défauts, c'est con, même s'il fallait en astiquer les cuivres pour les faire reluire et pomper comme un malade afin d’avoir de l'eau pour arroser les plates-bandes.

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Écriture contrainte cent cinquante-sixième jour

Contrainte: océan, bain, sirène, rouleaux, printemps, vernis, soleil, pluie, envie

Le début des Oulimots semble bien loin aujourd'hui, déjà le cent cinquante-sixième texte écrit dans ce cadre. Les premiers textes racontaient une histoire de rencontre au bord de l'océan. Le narrateur, le Je rencontrait une nymphe. Quand le temps fut plus clément, sans aucun doute il est revenu pour prendre un bain avec cette sirène, pour se jeter dans les rouleaux et rire fouetté·e·s par les vagues. L'océan est si beau à la fin du printemps. Et elle est si belle quittant ses escarpins vernis pour courir sur le sable avec lui et admirer les reflets du soleil sur les flots. Et qu'importe si vient une pluie, cela ne freinera leur envie et ils s'élanceront, s'embraseront sur le sable.

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Écriture contrainte cent cinquante-cinquième jour

Contrainte: menthe, étreindre, alvéole, lâcher-prise, irrépressiblement, hanter, sucré, nectar, narcolepsie

Le repas se finit par un thé à la menthe. Il faut se l'avouer il rêvait de l'étreindre. Dans un cocon douillet, doux tel une alvéole. Il voulait la baiser, jusqu'à son lâcher-prise. Ce désir est en lui, irrépressiblement. Cette envie de son corps ne fait que le hanter. Il veut sur sa langue son doux plaisir sucré. De sa jouissance il boira le nectar. Son rêve est à sombrer là en narcolepsie.

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Écriture contrainte cent cinquante-quatrième jour

Contrainte: Photo coquelicot  

Tout est dit, et l'on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu'il y a des hommes et qui pensent, écrivait La Bruyère. Plus prosaïquement, peut-on écrire aujourd'hui un texte au sujet d'un coquelicot après Mouloudji ?

" Comm' un p'tit coqu'licot, mon âme !

Un tout p'tit coqu'licot."

Certes l'on pourrait tenter un rapprochement entre la suave beauté de cette fleur et celle d'un sexe féminin mais les mots de Mouloudji sonneraient toujours dans ma tête…

" Comm' un p'tit coqu'licot, mon âme !

Un tout p'tit coqu'licot."

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Tautogramme M. en alexandrins

Marc mignon matait merveilleuse Monique
Mure madrilène marchant magiquement.
Marc masturbe Monique manuellement
Monique, manipulée, miaule, magique !

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Écriture contrainte cent cinquante-troisième jour

Contrainte: cosmos, cercueil, parole, ressort, rien, urbain, frontière, brume, infini  

Aller loin explorer le cosmos,

Dans un vaisseau scellé tel un vrai cercueil,

Un si long voyage sans une seule personne à dire une parole,

Le plaisir de la découverte sera toujours de ce fabuleux voyage le ressort,

Voyager dans les étoiles dans le vide galactique, quoique l'on en dise, ce n'est pas rien.

Et dire le contraire serait, il faut le reconnaître, absolument peu urbain,

Car il serait si doux d'explorer de l'univers la frontière !

Rêver pouvoir des étoiles traverser la brume,

S'élancer enfin vers l'infini.

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Écriture contrainte cent cinquante-deuxième jour

Contrainte: restaurant, escalier, étage, pizza, charmante, déjeuner, courtiser, séduction, mots

Il avait bu un café avec une charmante dame rencontrée au hasard d'un échange sur un réseau social bien connu. Ils avaient eu une fort agréable discussion, parlant de tout et de rien, mais bien sûr quelque peu de livres lus ou à lire.
Quelque temps après elle suggéra qu'ils déjeunent ensemble, ils finirent, après avoir ajusté leurs agendas respectifs, par trouver la date idoine Il choisit un restaurant, un établissement fort sympathique où il a ses habitudes. La date approchait, et deux jours auparavant, cruel destin, il apprend que le restaurant était fermé ce jour-là… les dieux de l'Olympe se seraient-ils ligués contre lui, à moins que ce ne soit un complot mondial dirigé par le KGB, qui n'existe plus je suis au courant, ou les Illuminati, qui n'existent pas d'avantage. Ils se rabattirent donc sur une fort agréable pizzeria. Elle connaissait les lieux et proposa qu'ils s'installent à l'étage. Il grimpa donc derrière elle un étroit escalier, ses fesses à hauteur des yeux. Il découvrit alors cette petite salle délicieusement confortable, l'on se serait plutôt cru dans un salon, tables basses, fauteuils et si la salle était des plus agréables, la pizza choisie somptueuse. Mais il faut bien avouer qu'il s'intéressait plus par sa commensale que par le contenu de son assiette. Par contre il faut aussi reconnaître que ce Beaujolais-villages l'a bien aidé à délier sa langue, déjà fort agile.
Elle était tout aussi charmante que dans son souvenir, un délicieux sourire et un regard pétillant et ses seins étaient joliment mis en valeur, sans avoir besoin d'un décolleté vertigineux. Vous l'avez compris un merveilleux déjeuner où l'on oscille entre discussion littéraire, échange de mots badins, séduction et envie de fourrager dans la petite culotte de la dame, où l'on se sait si l'on va continuer de la courtiser élégamment ou la culbuter cul par-dessus tête, ou les deux à la fois…

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