Contrainte : œuf, perle, étable, wagon, animé, hoquet, ruban, mât, canon.
Après ces échanges virulents, je restais perplexe, comment poursuivre, comment écrire maintenant, j'hésitais, devais-je organiser une réunion de toutes celles, de tous ceux qui sont concerné·es par cette question quitte à ce que la salle de réunion soit pleine comme un œuf, ou devrais-je reprendre les aventures érotiques de la belle, la faisant aller dans un restaurant avec un œuf vibrant en elle ?
À court d'idée je décidais donc d'écouter un peu de musique mais là aussi j'hésitais, quelle perle choisir, les Pécheurs de perles de Georges Bizet, ou Jacques Brel et ses perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas.
Je résolus donc de tenter d'organiser une réunion, je me heurtais bien vite à des problèmes d'intendance ne trouvant de salle susceptible d'accueillir l'ensemble des représentant·e·s de ma personnalité. Je dus donc chercher une salle en milieu rural, voire une simple étable, mais y espérer une naissance relèverait du déjà-vu. D'autre part je ne voudrais tenter le diable ni le tirer par la queue même si, et certain·e·s en sourient à l'avance elle serait sulfureuse et bifide.
J'entassais tout ce joli monde dans des wagons réglementaires, hommes quarante, chevaux huit, en long.
Je ne vous narrerai ici le voyage qui fut fort animé, le train étant tiré péniblement par une vieille machine à vapeur antédiluvienne qui à chaque pente faillit expirer dans un hoquet.
Elle arrive cependant victorieusement au bout de sa course et franchit la ligne d'arrivée en coupant triomphalement le ruban.
Nous poussâmes alors des cris de joie en constatant que de plus était organisée tout près d'une fête foraine avec notamment un mât de cocagne auquel tout le monde ne put tenter de grimper car, comme chacun·e le sait, il ne faut pas grimper au mât de cocagne quand on a le cul sale. Ce qui est, vous en conviendrez sans peine, un argument canon !
Après ces échanges virulents, je restais perplexe, comment poursuivre, comment écrire maintenant, j'hésitais, devais-je organiser une réunion de toutes celles, de tous ceux qui sont concerné·es par cette question quitte à ce que la salle de réunion soit pleine comme un œuf, ou devrais-je reprendre les aventures érotiques de la belle, la faisant aller dans un restaurant avec un œuf vibrant en elle ?
À court d'idée je décidais donc d'écouter un peu de musique mais là aussi j'hésitais, quelle perle choisir, les Pécheurs de perles de Georges Bizet, ou Jacques Brel et ses perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas.
Je résolus donc de tenter d'organiser une réunion, je me heurtais bien vite à des problèmes d'intendance ne trouvant de salle susceptible d'accueillir l'ensemble des représentant·e·s de ma personnalité. Je dus donc chercher une salle en milieu rural, voire une simple étable, mais y espérer une naissance relèverait du déjà-vu. D'autre part je ne voudrais tenter le diable ni le tirer par la queue même si, et certain·e·s en sourient à l'avance elle serait sulfureuse et bifide.
J'entassais tout ce joli monde dans des wagons réglementaires, hommes quarante, chevaux huit, en long.
Je ne vous narrerai ici le voyage qui fut fort animé, le train étant tiré péniblement par une vieille machine à vapeur antédiluvienne qui à chaque pente faillit expirer dans un hoquet.
Elle arrive cependant victorieusement au bout de sa course et franchit la ligne d'arrivée en coupant triomphalement le ruban.
Nous poussâmes alors des cris de joie en constatant que de plus était organisée tout près d'une fête foraine avec notamment un mât de cocagne auquel tout le monde ne put tenter de grimper car, comme chacun·e le sait, il ne faut pas grimper au mât de cocagne quand on a le cul sale. Ce qui est, vous en conviendrez sans peine, un argument canon !
Écriture contrainte soixante douzième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International
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