J'ai fait une grande balade bien plus longue que celle qui m'a déjà mené au bout du jardin. Je suis allé, cette fois, jusqu'au conteneur poubelle, une véritable odyssée, un voyage au bout du monde, la grande aventure. La rue était quasiment déserte, mais j'ai croisé un être humain, un vrai. J'ai vu arriver une silhouette, féminine à n'en pas douter. Si les talons claquaient gaîment sur le trottoir, la tenue ne laissait aucun doute sur la période pandémique que nous vivons, capuche du sweat remontée, masque. Qui était-elle, une passante, une voisine ? Je ne voyais que ses yeux, et que ce regard était beau. Nous nous sommes croisés, en respectant la distance préconisée soyez sans crainte. J'ai poursuivi mon périple.
Je dois vous avouer que je me suis retourné, un dernier coup d'œil avant de me confiner à nouveau. Je ne le regrette pas, quel joli cul que le sien superbement moulé dans son jean et ondulant au rythme de ses pas. Et j'ai eu à ce moment-là la réponse à ma question, ce n'était pas une passante, mais une voisine, à défaut de reconnaître ces jolis yeux, j'avais reconnu ce merveilleux cul. On ne se refait pas.
Sortez vos poubelles mais restez chez-vous.
Dix-neuvième jour de confinement d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International
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