Il est d'étranges journées pleines de surprises, d'étonnements et celle d'hier fut de celles-là, une belle journée, longue, exténuante, une très belle journée. Aujourd'hui est plus calme, plus paisible ; le temps s'égrène en des petits riens qui meublent ces journées à l'issue desquelles l'on pense n'avoir rien fait alors que l'on s'est occupé sans cesse. De plus ces petits riens laissent souvent l'esprit libre qui peut ainsi s'évader, voguer, vaguer et l'on se retrouve l'esprit à mille lieues songeant à des délices charnels, effleurant sensuellement quelque objet qui n'a pour seule qualité d'être, à cet instant-là, sous la main. L'on en sourit, mais l'on n'en reprend pas moins le fil de ses idées qui deviennent parfois à tel point lubriques, libidineuses qu'il n'est d'autre solution que de devoir interrompre ses riens en cours pour se saisir non plus d'un quelconque objet mais de l'effet de ses pensées, l'effleurement ayant là de délicieux effets…
Effleurez, mais soyez prudent·e·s.
Effleurez, mais soyez prudent·e·s.
Cinquante-unième jour de sortie de confinement d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International
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