À la fin d'une soirée des plus calmes et paisibles, je me suis plongé dans l'écriture tout en jetant un œil, encore une sale manie, sur la télévision, mais là aussi, devrais-je peut-être prévoir de rédiger un billet sur mes sales manies, notamment celle d'annoncer des billets que je ne rédige pas. En attendant ces billets à venir, j'avais donc les mains sur le clavier, un œil sur l'écran de l'ordinateur et l'autre sur celui de la télévision. Je me suis ainsi, un peu par hasard, à regarder un film, Un éléphant, ça trompe énormément. Vous avouerais-je que j'ai vu ce film pour la première fois au cinéma, à sa sortie ce qui me classe définitivement dans la catégorie des vieux. Mais peu me chaut cela, mes genoux me rappellent intensément mon âge chaque fois que je me lève. Par contre, je n'aurais jamais cru que ce film déclencherait une telle nostalgie, et pas uniquement parce que Claude Brasseur vient de décéder, le dernier des quatre acteurs de ce film. Une période révolue, bien avant le temps d'avant, une période où j'étais jeune, un bel autrefois.
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