- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


mardi 20 juillet 2021

Emmenez-moi…

Connaissez-vous cette chanson de Charles Aznavour, même si la plupart de mes lectrices et lecteurs n'étaient pas nés lors de la sortie de cette chanson ? Pour le cas où vous ne seriez pas déjà en train de fredonner cet air, je vous suggère de l'écouter au plus vite, votre moteur de recherche préféré qui, j'ose espérer, n'est pas Google, vous fera écouter cela immédiatement. Vous découvrirez alors notamment cette phrase :  "II me semble que la misère Serait moins pénible au soleil."
Je quitte pour quelques jours la région parisienne pour quelques jours, sans plus de précisions. Et songeant à cette chanson je fredonne, il me semble que l'écriture serait moins pénible au soleil. Cela sera-t-il vrai ? Je ne sais. Peut-être trouverai-je quelques sources d'inspiration pendant ces journées de vacances ? Vous le saurez bien vite, mais je peux vous assurer dès aujourd'hui que je pars avec quelques projets de textes donc j'espère finir la rédaction dans les heures, dans les jours qui viennent.

Stay tuned !

jeudi 15 juillet 2021

Et soudain au bar

Et soudain au bar je la vis sur un haut tabouret, belle, souriante, une flûte de champagne à la main. Sa robe découvrait à merveille ses courbes, je la contemplais et mon imagination s'enflamma, et mon esprit s'envola.
J'imaginais la douceur de sa peau sous mes doigts, le délicat frémissement lorsque je l'effleure, la douce caresse sur son épaule dénudée, ses yeux vert émeraude plongés dans les miens, sa bouche vermeille entrouverte appelant mes lèvres, la fraîcheur de ce premier baiser profond, long, langoureux, mes mains glissant sur elle, s'arrondissant sur ses seins superbes fruits doux et sensuels, son souffle mêlé au mien, nos corps collés l'un à l'autre, mes mains posées sur ses reins, sentir contre moi sa chaleur, sentir l'intensité du désir qui vrille en moi, la coller à moi, mes mains agrippées à ses fesses et lui susurrer au creux de l'oreille dans un râle mon envie d'elle.
Après ces quelques instants de rêverie des plus délicieux, je réalisai soudain que j'étais resté planté là les yeux braqués sur elle. Rassemblant mon courage et mon esprit je me dirigeai vers elle, quelques pas, trop peu de pas pour trouver une entrée en matière originale, elle me regardait approcher le regard inquisiteur. Soudain une idée me vint et je me penchai vers elle.
" Tu es belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre, lui murmurai-je, un sourire éclata dans son regard.
- Vous m'impressionnez en citant Baudelaire, mais ne trouvez-vous pas un peu prématuré de me tutoyer ?
- C'est assez terrible de paraphraser Baudelaire, mais en vous tutoyant je l'aurais rendu bancal, et cela aurait été impardonnable."
J'entendis alors le plus beau rire qu'il ne m'a jamais été donné d'entendre. Et je dois avouer que, bien que fasciné par ce rire, je laissais mon regard plonger dans son somptueux décolleté. Comment ne pas se perdre dans cette perspective de plaisirs infinis, d'intenses voluptés ?