- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


mercredi 22 décembre 2021

Esprit de Noël

Pour rester dans la tonalité ambiante, j'avais décidé d'écrire un billet autour de l'idée de Noël, en évitant toutefois les poncifs, sapins érigés, boules offertes au regard, père Noël, père Fouettard, ou les deux à la fois. Rapidement à court d'idée, j'ai décidé de me réfugier dans celles d'autres auteurs plus talentueux que moi. J'ai alors pensé à Georges Brassens :
"On se souviendra d'elle,
On s'en souviendra,
D'la premièr' fill'
Qu'on a pris' dans ses bras.
Toi, qui m'as donné le baptême
D'amour et de septième ciel,
Moi, je te garde et, moi, je t'aime,
Dernier cadeau du Pèr' Noël!"
Mais alors m'est étrangement venue en tête une autre chanson, dans un registre fort différent :
" Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir"
Et me voilà bien loin de l'idée initiale et de la présumée magie de la fête de Noël. Alors pour conclure sur une note plus gaie, vous ai-je dit que, jeune étudiant, j'avais rencontré une belle qui se prénommait Fernande ?
" Quand je pense à Fernande
Je bande, je bande
Quand j'pense à Félicie
Je bande aussi
Quand j'pense à Léonore
Mon Dieu je bande encore
Mais quand j'pense à Lulu
Là je ne bande plus
La bandaison papa
Ça n'se commande pas"

mardi 21 décembre 2021

La nuit la plus longue

Je ne vous apprends rien, sans aucun doute, le 21 décembre est donc le jour le plus court donc nous visons les nuits les plus longues, 15 heures et quarante-cinq minutes, à quelques secondes près. En termes météorologiques, ces nuits ne sont certes pas les plus froides, mais bien loin d'être les plus chaudes.
Frédéric le Grand, lors des nuits où il gelait à pierre fendre, se frottait les mains et déclarait " Voici une nuit qui va me donner de nombreux soldats !"
Que penser alors de ces nuits dont la longueur pourrait laisser présager qu'elles sont muy calientes ?
Et vous, vos nuits ces jours-ci ?

samedi 11 décembre 2021

Intense soirée (1)

Il est des personnes qui s'apprécient, et plus encore, mais dont la relation s'inscrit en pointillé dans la durée. Hadrien et Sheba se connaissaient depuis longtemps, ils partageaient de nombreuses passions communes notamment pour les livres, les mots, la lecture mais aussi pour les pratiques sexuelles intenses, et les jeux de soumission domination. Pour autant ils se rencontraient à un rythme très irrégulier, peut-être cela participait-il à maintenir une magie, une folie dans leur relation.
En ces temps incertains cela faisait plusieurs mois qu'ils ne s'étaient vus. Un soir, au hasard d'une publication sur un quelconque réseau social, leur dialogue repris et très vite ils décidèrent de se revoir. Le rendez-vous fut rapidement fixé chez lui, et il conclut
" A samedi donc, et je suis certain que tu porteras une tenue de petite salope !"
Et c'est ainsi que quelques jours plus tard, l'on put voir un taxi déposer une femme aux long cheveux attachés, vêtue d'une long manteau noir et perchée sur de merveilleux escarpins. Avec un sourire aux lèvres et un frémissement elle appuya sur l'interphone, un grésillement et sa voix"
"Oui ?
- C'est moi, Sheba
- Oui, et ?
- C'est moi Sheba, ta petite salope, ajouta-t-elle en frémissant déjà.
- Ah oui ? répondit-il visiblement enjoué.
- Et je viens me faire baiser comme une chienne, s'il vous plait ?
- Monte salope !"
La porte s'ouvrit, elle s'engouffra, l'ascenseur, le palier déjà éclairé, la porte entrouverte, elle se glissa. Il était là, souriant la regardant. D'une main il caresse sa joue.
" Toujours aussi séduisante, toujours aussi bandante, et j'espère toujours aussi salope.
- Toujours pour vous, je suis votre salope.
- Quitte ton manteau, ta robe !" La voix d'Hadrien claque.
Sheba s'exécute aussitôt. Son manteau, sa robe glissent à terre tour à tour. Sa nudité est exacerbée par ses bas et son porte-jarretelles noirs ainsi qu'un collier pendant entre ses seins. Hadrien sourit, il caresse les petits seins tendus de Sheba, en effleure les pointes et les pince. Le sourire de Sheba grimace un peu.
" Tu es donc venue te faire baiser, petite chienne ?
Oui, j'ai envie d'être votre chienne, de me faire baiser, de m'abandonner à vos envies les plus perverses, de m'offrir à vous."
Sa phrase se termine avec trois doigts d'Hadrien glissant dans sa bouche, en prenant possession, en la fouillant. Il lui sourit
"Suce, suce mes doigts petite salope…"

Intense soirée épisode 2

 


mardi 7 décembre 2021

Quel texte écrire ?

Je recommence peu à peu à écrire, peut-être l'avez-vous remarqué. Et comme chaque fois que j'essaye d'aligner des mots je m'interroge sur la forme, le style à adopter, et comme à chaque fois je doute. J'évoquais donc ce sujet avec une charmante et sulfureuse lectrice. Elle m'a alors écrit :"Vos écrits sont jolis ils reflètent de beaux fantasmes mais aussi une certaine timidité." Il n'était donc pas envisageable que je lui propose d'essayer un texte moins timide. Et sa réponse fut " Oui j'aime l'érotisme mais vraiment poussé… au maximum… j'aime quand ça frappe… quand ça choque… quand ça froisse…"
Me voilà donc tentant de répondre à la suggestion de la belle, songeant à elle, les images se bousculent dans ma tête, même si les mots sont moins prompts à jaillir. Le plus difficile est de ne pas laisser mon esprit s'envoler, s'enflammer en imaginant la belle s'offrant, s'abandonnant cul et âme à mes envies les plus intenses. L'idée de son corps vibrant, gémissant, coulant, criant de désir m'inspire et me trouble à la fois. Mes mains glissent tour à tour sur le clavier et sur mon sexe dressé et je ne sais quel sera le premier jaillissement, mon texte ou mon foutre.


dimanche 5 décembre 2021

Dans l'ascenseur

J'allais voir souvent un ami qui vivait en banlieue au dernier étage d'un immeuble tout aussi haut que vieillissant. L'ascenseur était tout aussi vieux que le bâtiment et avait bien mal résisté aux assauts du temps. Certes il affichait fièrement une capacité d'accueil de quatre personnes mais l'on ne pouvait que se demander de quel gabarit elles devaient être vu l'étroitesse de la cabine. De plus, l'éclairage était des plus intimistes et, bien souvent la cabine ne daignait décoller du rez-de-chaussée que lorsque le poids des occupants était du côté gauche, en vieillissant nous avons tous nos petites manies. Et lorsque l'ascenseur se mettait en branle, la cabine était quelque peu secouée lors de la montée.
Un soir au moment où, après une bien longue attente, la cabine arrivait enfin, j'entendis un bruit de talons hauts derrière moi et vis une femme aux courbes avantageuses se diriger vers l'ascenseur, bien évidemment je la laissai entrer la première, comme tous les habitués elle s'installa côté gauche. Mais après que nous eûmes tous deux appuyé sur les boutons, rien ne se passa. Elle me sourit et m'invita à me déplacer, à me rapprocher d'elle pour faciliter le départ. Nous fîmes donc le trajet ainsi, dans une semi-pénombre, nos corps s'effleurant au rythme des secousses de la cabine. Arrivés à son étage, elle descendit, et dans un grand sourire me lança " Belle soirée !"
Le hasard faisant bien les choses, je retrouvais la belle quelques jours plus tard, à moins que je n'aie un peu forcé le destin en attendant au pied de l'immeuble. Nous entrâmes dans l'ascenseur.
"Peut-être devrais-je rapprocher de vous cette fois aussi, lui suggérais-je
- Bien sûr, nous décollerons mieux, venez contre moi."
Curieusement à chaque secousse nous nous rapprochâmes un peu plus. La soirée fut des plus délicieuses !
 

dimanche 24 octobre 2021

Citation du jour

Il y a bien longtemps que je n'ai écrit et publié un billet construit, plus ou moins bien j'en conviens, autour d'une citation. Cela ne signifie nullement, pour celles et ceux qui auraient pu en douter, que je lise moins, je ne vous donnerai pas pour autant la liste des ouvrages que j'ai lus depuis le treize janvier qui est, sauf erreur de ma part, la date à laquelle j'ai mis en ligne mon dernier billet basé sur une citation, d'une part elle serait un peu longue, d'autre part elle ne présente guère d'intérêt.
Après ces fastidieux prolégomènes, pour celles et ceux qui n'ont pas encore décroché et pour les en remercier, je vous offre deux citations issues du même ouvrage et qui en sont respectivement la première et la pénultième phrase du même ouvrage : " J'ai fait provision de frustration physique jusqu'à ce que je commence à me masturber tard, relativement tard, à dix-neuf ans" et " Il aime me sodomiser mais il ne m'a jamais demandé mets-toi à genoux et prends-moi dans ta bouche. "
Une bien agréable lecture, mais je ne vous dirai pas, ou du moins pas ici, à qui j'ai pensé, voire rêvé, en découvrant cette dernière déclaration.

mardi 5 octobre 2021

Un concert

Elle aurait été bien incapable de dire comment et quand cela avait commencé, quelques banalités échangées, mais quelque chose, quelque mot avait dû attirer son attention pour qu'aujourd'hui elle attende, espère toujours un message de lui. Un message dans lequel il jouerait du bout de ses mots de ses envies, de ses désirs, surtout les plus inavoués, et dès qu'elle le lisait, elle vibrait et s'inondait de désir. Pour lui, elle mettait son impudeur en image qu'elle lui offrait au gré de ses demandes empressées et délicieusement perverses.
Ce soir, elle espérait échanger avec lui, mais une de ses amies lui avait proposé un concert, un concert dont elle avait rêvé sans avoir eu de place, et là presque un miracle, cette proposition. Elle n'avait su refuser.
Pendant le concert, elle pensait aussi à lui sans égard pour l'état de sa petite culotte. À tel point qu'elle n'y tint plus. Et c'est ainsi, qu’elle se retrouve, dans les toilettes, ses seins lourds dénudés, les pointes dressées, lui offrant une image d'elle abandonnée et offerte.

vendredi 24 septembre 2021

Merci !

Comme vous avez pu le constater j'ai peu ou pas publié de textes depuis de longues semaines ou mois. Au départ juste une lassitude puis, alors que je pensais reprendre l'écriture une série d'évènements tout aussi personnels que des plus désagréables m'a tenu éloigné du clavier, au moins pour le genre d'écrits que vous connaissez.
Si je n'ai pas écrit, je n'ai pas moins lu, dévoré des tas de livres, mais jamais assez, romans en tous genres, et parfois érotique ou même furieusement érotiques, essais sur les sujets les plus divers.
Je voudrais donc remercier celles et ceux qui m'ont contacté d'une manière ou d'une autre pour s'étonner, voire s'inquiéter de mon silence, qui m'ont encouragé, incité à reprendre l'écriture, à ne pas me laisser aller, à ne pas sombrer. Je ne citerai aucun nom " j'suis peut-être vulgaire, mais j'suis discret" mais je pense particulièrement à celle qui m'a donné des coups de pied au cul tout aussi virtuels qu'efficaces pour me faire sortir de mon trou et m'a fait découvrir entre autres un jardin en plein Paris et bien d'autres merveilles dont son regard n'est pas la moindre, à celui et celle avec qui j'ai bu un thé à la menthe avant de partir en quête de bissap, à celle que je n'ai pas encore rencontrée et que pourtant je connais tant, à celle amoureuse des vers de Baudelaire, de la langue française et qui me fait le bonheur de trouver mes mots bien écrits, à celle dont le regard est si beau que j'en oublierai de plonger dans son décolleté lorsqu'elle se penche vers moi pour m'écouter, à celle-ci et à celle-là, et tous les autres et à toutes les autres.
Encore une fois merci, et cette fois-ci, c'est promis je ne lâche plus mon clavier !


jeudi 12 août 2021

Les vacances sont terminées

Pour être plus précis, mes vacances sont terminées. J'espère charmantes lectrices et charmants lecteurs que vous avez pu prendre des vacances, que vous allez les prendre ou que vous êtes en vacances et que tout se passe pour le mieux pour vous.
Mes vacances sont donc terminées, et je suis de retour dans mon petit nid douillet, j'apprécie cette expression désuète pour simplement indiquer que je suis de retour chez moi, en région parisienne.
Mes vacances sont terminées et je suis de retour des images plein la tête et surtout des idées de texte plein la tête, il ne me reste donc plus qu'à me jeter frénétiquement sur mon clavier et à essayer d'aligner des mots.
Mes vacances sont terminées et il me faut encore un peu de temps pour vous livrer un premier texte.

mardi 20 juillet 2021

Emmenez-moi…

Connaissez-vous cette chanson de Charles Aznavour, même si la plupart de mes lectrices et lecteurs n'étaient pas nés lors de la sortie de cette chanson ? Pour le cas où vous ne seriez pas déjà en train de fredonner cet air, je vous suggère de l'écouter au plus vite, votre moteur de recherche préféré qui, j'ose espérer, n'est pas Google, vous fera écouter cela immédiatement. Vous découvrirez alors notamment cette phrase :  "II me semble que la misère Serait moins pénible au soleil."
Je quitte pour quelques jours la région parisienne pour quelques jours, sans plus de précisions. Et songeant à cette chanson je fredonne, il me semble que l'écriture serait moins pénible au soleil. Cela sera-t-il vrai ? Je ne sais. Peut-être trouverai-je quelques sources d'inspiration pendant ces journées de vacances ? Vous le saurez bien vite, mais je peux vous assurer dès aujourd'hui que je pars avec quelques projets de textes donc j'espère finir la rédaction dans les heures, dans les jours qui viennent.

Stay tuned !

jeudi 15 juillet 2021

Et soudain au bar

Et soudain au bar je la vis sur un haut tabouret, belle, souriante, une flûte de champagne à la main. Sa robe découvrait à merveille ses courbes, je la contemplais et mon imagination s'enflamma, et mon esprit s'envola.
J'imaginais la douceur de sa peau sous mes doigts, le délicat frémissement lorsque je l'effleure, la douce caresse sur son épaule dénudée, ses yeux vert émeraude plongés dans les miens, sa bouche vermeille entrouverte appelant mes lèvres, la fraîcheur de ce premier baiser profond, long, langoureux, mes mains glissant sur elle, s'arrondissant sur ses seins superbes fruits doux et sensuels, son souffle mêlé au mien, nos corps collés l'un à l'autre, mes mains posées sur ses reins, sentir contre moi sa chaleur, sentir l'intensité du désir qui vrille en moi, la coller à moi, mes mains agrippées à ses fesses et lui susurrer au creux de l'oreille dans un râle mon envie d'elle.
Après ces quelques instants de rêverie des plus délicieux, je réalisai soudain que j'étais resté planté là les yeux braqués sur elle. Rassemblant mon courage et mon esprit je me dirigeai vers elle, quelques pas, trop peu de pas pour trouver une entrée en matière originale, elle me regardait approcher le regard inquisiteur. Soudain une idée me vint et je me penchai vers elle.
" Tu es belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre, lui murmurai-je, un sourire éclata dans son regard.
- Vous m'impressionnez en citant Baudelaire, mais ne trouvez-vous pas un peu prématuré de me tutoyer ?
- C'est assez terrible de paraphraser Baudelaire, mais en vous tutoyant je l'aurais rendu bancal, et cela aurait été impardonnable."
J'entendis alors le plus beau rire qu'il ne m'a jamais été donné d'entendre. Et je dois avouer que, bien que fasciné par ce rire, je laissais mon regard plonger dans son somptueux décolleté. Comment ne pas se perdre dans cette perspective de plaisirs infinis, d'intenses voluptés ?

jeudi 29 avril 2021

#jeudiconfession

#jeudiconfession, je dis confession, confession sur l'envie d'écrire ou confession sur l'envie d'envie.
Depuis la mi-mars, je n'ai quasiment rien écrit, mais celles et ceux qui me suivent depuis longtemps savent que ce n'est pas la première fois que je cesse d'écrire et pour des périodes plus longues, même si je pense que personne ne me suit depuis assez longtemps pour cela. Pendant cette période j'ai reçu quelques messages, rares et donc d'autant plus délectables, me demandant pourquoi j'avais cessé d'écrire et me suggérant même parfois de reprendre l'écriture.
Je serais bien incapable de vous dire pourquoi j'ai cessé d'écrire, une lassitude, un manque d'envie, mais cela, j'en conviens, n'est guère plus clair. Reprendre l'écriture, c'est une option, mais sous une forme et un rythme différents. J'ai de nombreux, trop nombreux projets en cours, abandonnés depuis longtemps, je devrais les trier, en abandonner certains définitivement et essayer d'en mener certains à bout.
Peut-être devrais-je commencer par la rédaction de mes mémoires dont des extraits pourraient être publiés dans le cadre des #jeudiconfession.
Peut-être, et peut-être je dis confession un autre jour.

mercredi 17 mars 2021

Poésie printanière 5

Un regard émeraude et lumineux
Et un décolleté vertigineux,
Toujours une apparition fascinante
A jamais diaboliquement tentante !

mardi 16 mars 2021

Poésie printanière 4

Muse si belle au regard émeraude
Comment ne pas vouloir t'offrir une ode
Pour chanter le printemps
Pour louer ta beauté
Dont le ciel exaltant
Marque la primauté.

lundi 15 mars 2021

Poésie printanière 3

 Ses tenues somptueuses
Offrent à la folie
Ses courbes voluptueuses
De façon si jolie.

dimanche 14 mars 2021

Poésie printanière 2

 Après ces jours passés, confinés trop longtemps
Après ces noirs matins, quelques rais de lumière,
Verrai-je donc venir dans l'allée cavalière,
Ma muse, mon soleil, un matin éclatant ?
Tous mes vers les plus fous naitront de son sourire,
Qui fait renaitre en moi ce vif désir d'écrire.

3,14

J'ai publié récemment un article évoquant l'arrivée du Printemps des Poètes, m'en voudrez-vous si après cela, ma publication du jour concerne non pas un poème mais un nombre, π . En effet, mais peut-être ne le savez-vous pas, le quatorze mars est la journée internationale de pi, le quatorze mars s'écrivant chez les anglo-saxons 3/14.
Je pourrais donc vous faire un exposé sur le nombre pi, vous renvoyer à un billet ancien consacré aux nombres sexy, ou tout simplement mentionner ici les premières décimales de pi: 3,
1415926535 8979323846 2643383279 5028841971 6939937510 5820974944 5923078164 0628620899 8628034825 3421170679 8214808651 3282306647 0938446095 5058223172 5359408128 4811174502 8410270193 8521105559 6446229489 5493038196 4428810975 6659334461 2847564823 3786783165 2712019091 4564856692 3460348610 4543266482 1339360726 0249141273 7245870066 0631558817 4881520920 9628292540 9171536436 7892590360 0113305305 4882046652 1384146951 9415116094 3305727036 5759591953 0921861173 8193261179 3105118548 0744623799 6274956735 1885752724 8912279381 8301194912 9833673362 4406566430 8602139494 6395224737 1907021798 6094370277 0539217176 2931767523 8467481846 7669405132 0005681271 4526356082 7785771342 7577896091 7363717872 1468440901 2249534301 4654958537 1050792279 6892589235 4201995611 2129021960 8640344181 5981362977 4771309960 5187072113 4999999837 2978049951 0597317328 1609631859 5024459455 3469083026 4252230825 3344685035 2619311881 7101000313 7838752886 5875332083 8142061717 7669147303 5982534904 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samedi 13 mars 2021

Poésie printanière 1

Après un triste hiver, un désir de printemps
Trop longtemps contenu déferle,
Qui me pousse à tracer des mots comme des perles
En de si doux alignements.

jeudi 11 mars 2021

Écriture contrainte, quatrième année, dixième semaine

Contraintes: sottise, erreur, péché, lésine, esprits, corps, remords, mendiants vermine.

Sottise que ces mots, erreur cette expérience,
Péché d'orgueil certain, lésine en conscience,
Esprits tumultueux, corps et âmes assortis,
Remords d'avoir tenté, mendiants vers la sortie,
Vermine sans idée.

mardi 9 mars 2021

Dans quelques jours le printemps

Pour être tout à fait précis, le printemps commence cette année le samedi vingt mars à dix heures trente-sept minutes et vingt-sept secondes, mais avouez que cette information ne mérite pas un billet.
Mais, et c'est autrement plus important, le Printemps des poètes commence le treize mars. Désiré-je traiter ces quelques dix-sept jours comme l'avent, je ne le sais encore.
Peut-être…

jeudi 4 mars 2021

Écriture contrainte, quatrième année, neuvième semaine

Contraintes: vin, titre, meilleur, ange, respirer, doux-amer, voix, bras, orange

Avez-vous cru qu'il est vain de rappeler que lorsque le vin est tiré, quelle que soit la manière dont il est titré, quel que soit son titre d'alcool, il faut le boire, qu'il soit dans les vingt meilleurs crus ou une abominable piquette tout juste digne d'être distillé permettant à chaque ange de respirer sa part. L'obtention ainsi d'une liqueur au gout doux-amer est peut-être dans ce cas la meilleure voie en versant de l'orange dans le distillat. J'entends certes déjà la voix de certains d'entre vous qui ne sont pas des anges, prêts à me tomber dessus à bras raccourcis, me reprochant l'air que j'ai dû respirer pour proférer de telles absurdités. Dois-je préciser alors que je n'apprécie guère le vin d'orange, fut-il des meilleurs.



jeudi 25 février 2021

Écriture contrainte, quatrième année, huitième semaine

Contraintes: blanche, ronde, portée, silence, bémol, piquée, ut, mineur, canon

Blanche, valant deux noires, en musique,
Ronde en quatre temps emplit la mesure
Portée en noir sur blanc et sur cinq lignes
Silence entre une pause et un soupir,
Bémol, signe d'un bel abaissement
Piquée, un beau détachement pointé,
Ut il est indispensable à la clé
Mineur, naturellement la mineur.
Canon, dernier arguments des rois, non ?

lundi 22 février 2021

Calendrier Avent 2020

Premier décembre

Et vous me regardez, face à moi souriante,
D'une belle impudeur, dénudant vos seins lourds,
Offrant à mes désirs leur douceur de velours,
Et dont je contemple la beauté irradiante.

Deux décembre

Je contemple ses yeux, ses yeux vert émeraude,
Puis mon regard glisse dans son décolleté
Vallée de voluptés où l'envie me taraude
De laisser nos deux corps de plaisir exulter !

Trois décembre

L'une est blonde toute en rondeurs,
L'autre une brune, la peau mate
Leurs corps entremêlés reposent sans pudeur
Du plaisir portant les stigmates.

Quatre décembre

À genoux, silhouette évanescente
De translucides voiles dévêtue,
Telle une ancienne idolâtre statue,
Suscite en moi des pensées indécentes.

Cinq décembre

Sa peau douce appelle de beaux effleurements
A la fois audace et raffinement extrême
Pour se perdre en d'intenses égarements
S'épanouissant en une extase suprême

Six décembre

Et sa jupe fendue,
Vision inattendue,
Dévoile à chaque pas
De merveilleux appâts.

Sept décembre

Sa veste avait glissé dénudant son épaule
J'en découvris alors la suave rondeur
Elle m'éblouissait de toute sa splendeur
Et, déesse sublime enflamme mes ardeurs.

Huit décembre

De lui désirante
Courant l'enlacer.
Dans le froid glacé
Elle marche ardente

Neuf décembre


Orante telle une vestale impure,
Offerte telle un somptueux cadeau
Aux pieds de son amante qui, au dos,
Lui gravera du plaisir les griffures.

Dix décembre

D'indécentes et pures arabesques
De la langue il dessine sur le corps
De l'amante, de plaisirs picaresques
Comblée, mais dont les yeux supplient "encore"

Onze décembre

Allongés sur des draps froissés,
Leurs deux corps enlacés,
Rassasiés de jouissance,
Plongés dans leurs silences

Douze décembre

Merveilleusement chavirante,
Ornée de ses noires cuissardes
Elle suscite en moi une envie dévorante,
La prendre, là, à la hussarde.

Treize décembre

Raide, vibrant de désir,
Nu, agrippé à ses hanches,
Vers cet infini plaisir
Que cambrée elle déclenche.

Quatorze décembre


Eperdu de désir, il enlace sa brune
A s'en évanouir
En savourant son sexe à la douceur de prune
Pour la faire jouir

Quinze décembre

Ses pas claquent le macadam,
Sur ses escarpins elle ondule.
Il la voit passer incrédule,
"Vous êtes si belle, Madame!"

Seize décembre

A lui elle s'offre, somptueuse madone,
Sur son lit,
Et à tous ses désirs, les plus fous, s'abandonne
Alanguie

Dix-sept décembre

Leurs doigts, bouches, langues jouant sur leurs peaux nues,
Leurs corps abandonnés, d'une belle indécence
Offerts à leurs folies, ouverts sans retenue,
Lumineux, éperdus, tous trois, de jouissance

Dix-huit décembre


A genoux, dévêtue, majestueuse et blonde
En prière païenne,
Vouée à son Amant, impudique gironde,
Et qui pour Lui s'enchienne.

Dix-neuf décembre

Une somptueuse démone,
Son cul rougi par la fessée
Sans retenue elle se donne
Offerte à la verge dressée

Vingt décembre

Entre les arbres vision fugitive
Courbée, dévoilant sa chute de rein
A celui qu'elle fit son suzerain
Et qui en elle ardemment s'agite

Vingt un décembre


Nue, sur son canapé, mollement étendue,
Tout en effleurement de ses doigts se caresse
Regardant ses amants, vits de désirs tendus,
Se dégustant l'un l'autre avec délicatesse

Vingt-deux décembre

Spectacle ensorceleur,
Toutes deux tête-bêche
Se dégustant leurs fleurs
Sous leurs langues si fraîches

Vingt-trois décembre

Fascinante Lady
Pour elle je m'enflamme
D'un désir inédit
Tant mon corps la réclame

Vingt-quatre décembre

Je veux offrir enfin pour clore ces quatrains
Comme un chevalier à la lointaine dame,
Qui enchante son corps, qui enchante son âme,
Les mots de mon plaisir, et qu'en rêve j'étreins

jeudi 18 février 2021

Écriture contrainte, quatrième année, septième semaine

Contraintes; cerise, manette, lunette, correspondance, volet, fauteuil, souris, chocolat, cahier

Cerise, le printemps, joli petit fruit rouge,
Manette, jeu, écran, plus de points de vie, rouge,
Lunette colorée, monde devenu rouge,
Correspondance entre la lettre I et rouge,
Volet clos, chambre obscure, au centre un grand lit rouge,
Fauteuil, lieu d'abandon, envie vraie, désir rouge,
Souris courant dans l'herbe, mais une souris rouge,
Chocolat, noir, amer, enveloppé de rouge,
Cahier, mots, noir sur blanc, sous couverture rouge.


dimanche 14 février 2021

14 février

"L’homme est un apprenti, la douleur est son maître,
Et nul ne se connaît tant qu’il n’a pas souffert.
C’est une dure loi, mais une loi suprême,
Vieille comme le monde et la fatalité,
Qu’il nous faut du malheur recevoir le baptême,
Et qu’à ce triste prix tout doit être acheté."
Ces vers sont beaux, ils sont d'Alfred de Musset et extraits de la Nuit d'Octobre, je ne sais à quelle date je les ai lus pour la première fois mais ce qui est certain c'est que plus de la moitié de la population française n'était pas encore née, ce qui vous donne une approximation de ma date de naissance, si tant est que cela puisse intéresser qui que ce soit.
Et surtout ces vers me semblent tout à fait appropriés à ce quatorze février dont le saint du jour est, comme chacun·e le sait, non pas un, mais deux saints, les co-saint patrons de l'Europe, saints Cyrille et Méthode ; encore une fois, pour plus d'informations je vous renvoie à votre moteur de recherche préféré, en espérant toutefois que ce n'est pas Google. Certains esprits chagrins m'objecteront peut-être, mais encore faudrait-il que ce texte soit lu, que le saint du jour est aussi et surtout saint Valentin. J'entendrais cela volontiers si cet enfoiré de Valentin n'entretenait pas des relations aussi étroites avec Hermès, dieu des commerçants mais aussi des voleurs des voyageurs et des orateurs, tout un programme. Faut-il ajouter qu'un des attributs d'Hermès est le pétase, et non pas la pétasse, et je ne ferai aucun commentaire sur les Valentins de buffet de gare.
Plus sérieusement, en supposant que je puisse être sérieux dans mes billets, si j'ai choisi ces vers pour ma première publication depuis quelques jours ce n'est nullement un hasard. Sans aucun doute ils traduisent une vieille constante de mon état d'esprit. Mais cela n'a guère d'importance et aucun intérêt, à juste titre, pour les quelques lecteurs et lectrices qui lisent parfois mes textes. J'ai en effet choisi de publier dans un registre oscillant entre érotisme, et pornographie avec des variations, des effets de style et autres facéties.
Cependant, à plusieurs reprises, négligeant le porno-érotisme, je me suis interrogé sur le sens que je pouvais donner à mon écriture. Pour préciser le contexte de ces interrogations et au risque de me répéter, mon blog c'est plus de dix ans d'existence, plus de mille neuf cents publications, le nombre moyen de vues sur mes dernières publications est de trente-six, il y a trois ans environ elle était de plus de cent cinquante. Internet est un outil merveilleux qui permet à chacun d'exposer ses créations, internet est un outil monstrueux où chacun expose ses créations, internet est un magma épouvantable où toutes ces expositions sont offertes en masse au même niveau et regardées ou non regardées, consommées dans l'instant et oubliées tout aussitôt que vous ayez jeté quelques mots en vrac sur un écran ou vingt fois sur le métier remis votre ouvrage, l'avez poli sans cesse, et repoli, ajoutant quelquefois, et souvent effaçant.
Que publier dans de telles conditions ? Est-il encore pertinent de faire semblant de rimer des alexandrins qui, in fine, sont quelque peu boiteux ? Faut-il écrire encore une fois des scènes érotico-pornographiques au risque de resucer sans cesse les mêmes mots ?
Ne me demandez surtout pas pourquoi j'ai partagé des interrogations avec vous, interrogations auxquelles je n'ai aucune réponse pour l'instant.

jeudi 11 février 2021

Écriture contrainte, quatrième année, sixième semaine

Contraintes: tout, misère, plage, seul, moderne, retour, voix, sens, vie

Tout va toujours très bien malgré sa sale toux,
Misère de santé, cependant la miss erre,
Plage de temps perdu ? Elle met à plat "Je".
Moderne elle cherche et fait, de mots d'air, nœud.
Seul ce mot dans les neuf garde son sens, un seul !
Retour brutal sur terre après un heureux tour,
Voix brisée dans ce temps mais sans trouver la voie,
Sens perdu dans la quête éperdue des cinq sens,
Vie vouée au plaisir et au désir du vit !

jeudi 4 février 2021

Écriture contrainte, quatrième année, cinquième semaine

Contraintes: demande, absence, tendre, besoin, neige, romance, épique, souffle, ardente.

Je me demande, à l'instant où je décide d'arrêter de publier mes billets si cette absence sera remarquée. Certes, j'ai reçu quelque tendre remarque me suggérant de poursuivre. Je ne sais si l'envie, je n'ose dire le besoin, d'écrire est toujours là ou si une neige noire a tout recouvert. Ni romance érotique, ni délire porno épique ne me viennent sous mes doigts, aucune idée ne souffle à mon esprit.
Et cette nuit, assis devant une table chargée de livres, mon ordinateur portable ouvert devant moi, j'ai en tête le début du Faust de Gounod, "Rien! En vain j'interroge, en mon ardente veille, la nature et le Créateur; Pas une voix ne glisse à mon oreille Un mot consolateur!"


lundi 1 février 2021

Feuilleton érotique, suite et fin

Résultats du vote :
1 Agathe demande à Cathy de sucer Tonio, 1 voix ;
2 Agathe demande à Cathy de la lécher, 0 voix.


Alors qu'Agathe susurre dans le creux de l'oreille de Cathy "Suce-le petite salope !" les brumes conjuguées de la nuit et de l'alcool se dissipent peu à peu. Sous ce porche deux ombres s'effacent et l'on ne discerne plus qu'une seule silhouette, le rêve est passé et le réel l'a rattrapée, elle s'éloigne à pas lents et lourds, les épaules tombantes pour retrouver son appartement qui l'attend vide et froid.
Ainsi se clôt définitivement cette tentative de feuilleton.

 

Cette publication arrivant après une semaine pendant laquelle je n'ai rien publié, quelques mots en conclusion, quelques mots sans grand intérêt sans aucun doute.
Je publie sur ce blog depuis plus de onze ans, pour être précis le trente janvier deux mille dix, et ce billet sera le mille neuf cent huitième avec une fréquence des plus variables, douze publications en deux mille douze, et cinq cent quarante-neuf en deux mille dix-huit. Je me suis souvent, très souvent, peut-être trop souvent interrogé sur la poursuite de ces travaux d'écriture. J'aime écrire certes mais le peu d'audience, mon blog mesure avec une triste efficacité le nombre de vues, et la quasi-absence de réactions ne sont guère encourageants. Celles et ceux qui me suivent le savent peut-être, à la sortie du confinement, j'avais décidé d'un rythme hebdomadaire de publication, texte érotique le lundi, citation le mercredi, Oulimots le jeudi et fil de l'eau le vendredi, rythme modifié avec le reconfinement, le fil de l'eau étant remplacé par un billet quotidien. Est-il utile de vous préciser que cela n'a eu aucun effet notable sur le nombre de vues et les réactions, si ce n'est quelques rares remarques pour regretter l'absence de textes plus longs.
J'ai tenté alors de dynamiser avec un feuilleton érotique interactif offrant aux lectrices et lecteurs des options pour la suite de l'histoire sans guère plus de succès. J'ai donc arrêté de publier ce feuilleton depuis deux semaines, j'ai arrêté aussi le billet sur les citations. La semaine suivante j'ai cessé toute publication.
Si les statistiques de lecture sont parfois cruelles, le résultat de cet arrêt de publication fut des plus cinglants, je n'espérais pas des dizaines de retours et je fus servi avec trois personnes qui ont réagi. Vous en conviendrez, cela n'est pas de nature à me donner envie de publier à nouveau.

jeudi 28 janvier 2021

Écriture contrainte, quatrième année, quatrième semaine

Contraintes: sillon, rosée, herbe, aurore, pénétrer, sabot, graines, authentique, logis

Sillon humide et blond,
Rosée ourlant ses lèvres,
Herbe nous accueillant,
Aurore prometteuse
Pénétrer sa chaleur,
Sabots jetés au loin
Graines de jouissance,
Authentique abandon,
Logis doux à mon vit.

dimanche 24 janvier 2021

Quarante-unième jour du deuxième couvre-feu

Plongé dans les mots, une journée plongée dans les mots. Lire voluptueusement une merveille, non, deux merveilles en alternance, savourer l'écriture, les mots, les phrases le rythme, tout en crevant de jalousie de ne pas savoir écrire. Lire pendant des heures, se laisser emporter par le récit, ou le non-récit, laisser son esprit flotter, non je n'ajouterai pas comme un bateau ivre. Et finir par tourner la dernière page, et regretter qu'elle soit la dernière, et chercher frénétiquement la liste des œuvres pour poursuivre la découverte, et préparer tout de go la liste des bouquins à emprunter dès mardi à la médiathèque.
Après cela, j'ai repris quelques travaux d'écriture, écriture contrainte, et comme j'aime les contraintes, dans le domaine de l'écriture en l'occurrence, j'ai lu, relu Le Jabberwocky de Lewis Carroll, enfin dans ses traductions françaises, mon anglais étant quelque peu défectueux. J'ai poursuivi par une découverte de la fratasie.
Une belle journée !

samedi 23 janvier 2021

Quarantième jour du deuxième couvre-feu

Une belle fin de journée, vous avez noté, je suis farouchement positif ces temps-ci. Une belle fin de journée pour une raison très terre à terre, ce soir sur France 3 à vingt-une heure une minute, selon l'horaire officiel, Meurtre à Albi. Comme vous le savez, d'une part je ne suis nullement chauvin, d'autre part, je suis originaire du Sud-Ouest, et je suis né à Albi, non je ne vous dirai pas en quelle année. Par contre je vous laisse admirer les images, Albi est une ville superbe, la région aussi et les prises de vues sont un bonheur. Je ne peux que vous inciter à vous faire plaisir. Pour ma part, j'attends avec impatience l'été pour aller passer quelques jours dans le Midi, dans moun païs, qui sans aucun doute est le plus beau pays au monde, celui où j'ai eu vingt ans.


vendredi 22 janvier 2021

Trente-neuvième jour du deuxième couvre-feu

La journée se termine, et une bonne nouvelle, je n'ai pas publié cette semaine mon feuilleton érotique du lundi ni mon billet de citation du mercredi. Dois-je à ce moment-là vous préciser que ce n'est pas cela la bonne nouvelle. Je craignais que l'absence de ces billets tant attendus toutes les semaines par mes nombreuses lectrices et nombreux lecteurs ne suscitent quelques mouvements de mauvaise humeur à côté desquels la prise du Palais d'Hiver, les Trois Glorieuses, la révolte de Spartacus passerait pour une aimable discussion entre gens du monde autour d'une tasse de thé. Il n'en a rien été, c'est cela la bonne nouvelle, l'ensemble de mes lecteurs et lectrices ont su conserver leur calme et n'ont même pas protesté, à moins que personne n'ait remarqué cette absence de publication.
Une bonne nouvelle, ne trouvez-vous pas ?


jeudi 21 janvier 2021

Écriture contrainte, quatrième année, troisième semaine

Contrainte: diable, oiseau, lune, paradis, nuit, mission, ombre, distance, dormir

Si belle, vêtue à la diable,
Absolument inoubliable,
Des îles, merveilleux oiseau
Que j'imagine aussi maso,
Nue et offerte sous la lune,
De cuir vêtue, superbe brune.
À la porte des paradis
Source des désirs inédits
Elle a une seule mission
De tous plaisirs la gradation,
Jouant, entre soleil et ombre,
De jouissances sans encombre
Et abolissant la distance
Entre plaisir et pénitence.
Comment pourrais-je ainsi dormir
Sentant mon sexe s'affermir ?

Trente-huitième jour du deuxième couvre-feu

Encore une balade aujourd'hui mais, je vous le précise avant que vous ne posiez la question, sans croiser ou apercevoir la belle aux balancements désynchronisés, pour le cas où cela vous semblerait peu clair, voire obscur, je vous suggère de vous référer à mon billet d'hier. Et de plus, la promenade fut, ce jour, des plus humides, et je n'évoque pas là l'état de quelque culotte, ni même un état en l'absence de toute espèce de dessous, je fus juste accompagné non par une charmante dame mais par une pluie continue, de plus, comme vous le savez sans aucun doute sauf à vivre sur une autre planète peuplée de faits alternatifs, les endroits pour se mettre au sec sont devenus rares. Mais, pour le cas fort improbable où vous inquiéteriez pour ma santé, soyez sans crainte, je me suis abrité quelque temps dans une médiathèque, l'on ne se refait pas, et encore une précision, je n'évoquai pas, bien sûr, ma santé mentale pour laquelle il n'y a nulle raison de s'inquiéter, tout le monde va bien dans ma tête.


mercredi 20 janvier 2021

Trente-septième jour du deuxième couvre-feu

Une journée comme la précédente, un ciel aussi gris, une ambiance aussi morose, et le temps qui va. Je me suis donc promené comme tous les jours. Je marchais donc dans les rues, non loin de chez moi, mais cela n'a guère d'importance, parfois toutes les rues se ressemblent ternes de banalité. Mais j'aperçus devant moi une jeune femme, elle était blonde, blond foncé ou châtain clair, l'important, ce que je notais aussitôt est qu'elle portait ses cheveux attachés, une tresse assez courte qui rythme de son balancement les pas de la belle. Soudain un détail attire mon attention plus encore, elle avait un fort joli cul moulé à merveille dans un jean, un cul des plus inspirants, cela, je l'avais déjà remarqué, le détail que je n'avais pas remarqué était que le balancement de la tresse se faisait exactement à contretemps du balancement de son cul. Délicieux contretemps qui me laisse rêveur pendant le reste de ma balade. Une belle journée !


mardi 19 janvier 2021

Trente-sixième jour du deuxième couvre-feu

Encore une journée de confinement meublée de rien, de nombreux petits riens, de ces riens qui vous occupent vos journées, qui font aussi qu'au soir venu vous ne savez pas ce que vous avez fait de ces heures qui se sont écoulées. Encore une journée qui ressemble hélas aux précédentes et, il y a fort à parier, aux suivantes dont l'on peut craindre qu'elles ne soient que trop nombreuses. J'ai, bien sûr, agrémenté ma journée d'une promenade, pour ne pas changer, jusqu'à la médiathèque. Savez-vous que la ville de Paris a quelque peu modifié son règlement concernant le nombre de prêts ? Je vous donne cette information même si je ne pense pas que vous soyez nombreuses et nombreux à fréquenter les médiathèques de la ville de Paris, quoiqu'il soit pour le moins tout aussi délicieux que déroutant de croiser là-bas un de mes lecteurs ou l'une de mes lectrices.
En attendant ce jour, qui ne viendra sûrement jamais, demain je retourne à la médiathèque, pour être précis, je vais à une autre médiathèque de la ville de Paris.

lundi 18 janvier 2021

Trente-cinquième jour du deuxième couvre-feu

Encore une journée de confinement, une journée comme les autres, comme toutes les autres, je ne vous dirai pas, encore une fois, que je me suis baladé, que j'ai lu, que j'ai écouté passer le temps, "la vie s’écoule, la vie s’enfuit, les jours défilent au pas de l’ennui". Et comme d'habitude lorsque je me suis promené, j'ai écouté des podcasts, et à cette occasion j'ai entendu une phrase superbe qui n'attendra pas un mercredi pour que je vous l'offre, je ne vois pas comment elle pourrait s'intégrer dans un de mes billets basés sur une citation. Pour en revenir au sujet du jour, j'ai donc entendu une phrase de Jules Laforgue, encore une fois, si jamais vous ne le connaissez pas, reportez-vous donc à votre moteur de recherche préféré ou envoyez-moi un message, une phrase terriblement adapté à ma situation actuelle, "Ah ! Que la vie est quotidienne !"
Et, je suis d'accord avec vous, ce n'est pas mon billet le plus réjouissant que j'ai pu écrire.

dimanche 17 janvier 2021

Trente-quatrième jour du deuxième couvre-feu

La neige n'a pas duré, et tout est redevenu comme avant, la féerie s'est envolée au rythme de la fonte, et la journée fut des plus banales. Si vous vous posiez la question, j'ai passé la journée plongé dans les livres. Si je n'étais pas certain que la culture et la lubricité de certains d'entre vous sont sans limites, j'écrirais volontiers avoir passé la journée quasi entière à bouquiner. Pour les autres, celles et ceux dont la lubricité a quelques limites, je préciserai que le mot bouquiner fait partie de ces délicieux mots polysémiques. Sans aucun doute, vous connaissez le sens le plus commun, rechercher les vieux livres aux étalages des libraires ou des bouquinistes, lire de vieux livres, aimer à lire ; lire. Mais peut-être ignorez-vous l'autre sens, couvrir la femelle en parlant de certains animaux, lièvre, lapin, bouc, etc. Vous comprendrez donc pourquoi j'hésite à dire avoir bouquiner et passez ainsi pour un vieux bouc lubrique !


samedi 16 janvier 2021

Trente-troisième jour du deuxième couvre-feu

Ce samedi est donc le premier jour de passage du couvre-feu à dix-huit heures, je dois vous avouer que cela n'a guère modifié mes activités quotidiennes. La seule différence, pour le moins notable, est que ma balade eut lieu aujourd'hui sous la neige qui offre une vision différente du paysage de mes trajets quotidiens. Par contre, il faut avouer qu'avec ces conditions climatiques entre les tenues adaptées au froid et les masques l'on ne devine plus grand-chose des silhouettes que l'on croise. A priori pas de quoi stimuler l'imaginaire à moins que ce ne soit le contraire. En effet, entre la vue limitée par les chutes de neige et les corps cachés par les vêtements, tout est envisageable et l'imagination peut s'enflammer. Encore un peu et l'on se verrait dans le rôle du docteur Jivago et l'on s'attendrait à voir apparaître un train tiré dans la plaine par une locomotive à vapeur, ou bien à entendre les clochettes d'un traîneau lancé à vive allure. De quoi terminer la balade la tête dans les étoiles.

vendredi 15 janvier 2021

Trente-deuxième jour du deuxième couvre-feu

Alors que je devrais écrire le trois cent quatrième billet relatif aux confinements et autres mesures diverses et variées, je n'ai aucune idée concernant le thème à traiter. Pour être plus précis, je n'ai plus aucune idée, en effet, cet après-midi, et je m'en souviens très bien j'avais une idée, une idée lumineuse, pertinente, séduisante, originale, fascinante, seyante, singulière, judicieuse, truculente, captivante. Mais, si je me souviens très bien avoir eu cette idée, je n'ai plus la moindre idée du thème que j'avais trouvé.
Que faire dans un cas pareil ? Abandonner, renoncer, pour la première fois, à la publication de mon billet ? Comment pourrais-je faire cela, comment pourrais-je abandonner mes nombreux lecteurs et mes nombreuses lectrices, enfin les quelques rares personnes qui me lisent, comment pourrais-je renoncer après tous ces jours, tous ces billets ?
Alors il ne me resta qu'une seule solution, vous dire mon désarroi.


jeudi 14 janvier 2021

Écriture contrainte, quatrième année, deuxième semaine

Contrainte chat, jouet, chinois, retard, rose, espace, enceinte, punition, main

Maintenir chaque chose en place avec ce caht était une gageure, il considérait tout objet comme son jeuot et n'avait qu'un seul objectif tout chambouler que ce soit à la cuisine, casseroles, poêles, passoire, conihis, ou dans le jardin entre tulipe et rsoe, il s'appropriait chaque ecpase qui devenait aussitôt son ecinnete entièrement chambardée, il ne craignait nulle pitunoin pour le désordre et était certain que la mian ne se tendrait vers lui que pour des caresses.


Trente-unième jour du deuxième couvre-feu

Et même les cinq à sept ne sont plus désormais possibles, mais notons l'aspect positif, les siestes crapuleuses sont toujours autorisées. Les mauvais esprits, ou les mauvaises langues feront remarquer que les éjaculateurs précoces ont encore largement le temps d'un cinq à sept en cinq sec, je leur objecterai que si ledit éjaculateur précoce est aussi un gentleman à n'en pas douter il a développé d'autres aptitudes et est devenu a minima une bonne langue et qu'il lui faudra donc un peu plus de temps que les sept minutes, douche comprise. Et ainsi l'on revient donc au point de départ, en effet, les raisons de se réjouir sont en effet pour le moins limitées et c'est bien la seule que j'ai pu trouver aujourd'hui en écoutant la conférence de presse. Je concluais hier en vous indiquant que j'allais me noyer dans la lecture, et je pense que cela pourrait devenir mon activité principale pour les jours à venir, pour éviter les crampes au poignet.


mercredi 13 janvier 2021

Trentième jour du deuxième couvre-feu

Encore une journée, une journée à attendre, à attendre demain, à attendre les prochaines annonces. Nous saurons donc demain quelle sera la suite, mais ce n'est pas là le sujet du jour, je vous l'ai déjà dit, j'ai décidé de rester léger et donc de ne nullement spéculer sur ce que seront les mesures applicables dans les jours à venir.
J'ai donc passé ma journée à lire, et à essayer d'écrire, sans grand résultat, ma citation du jour habituellement publiée le matin ne fut terminée qu'en début de soirée quant à mon billet du jour, je peine encore à le boucler à une heure avancée, même si j'ai déjà publié bien plus tard encore. Et je n'ose évoquer mes travaux de rédaction de nouvelles, travaux qui n'avancent hélas que trop lentement, que trop laborieusement. Mais, je ne désespère pas, enfin pas totalement, et je finirai, un jour, bientôt.
Mais pour ce soir, je vais me noyer dans la lecture.


Citation du mercredi

Combien de fois ai-je évoqué les difficultés à trouver des mots adéquats pour dire, pour écrire serait peut-être plus exact, la beauté, la séduction d'une femme. Je parle là cette séduction qui vous vrille l'âme, qui vous bouleverse, qui vous enflamme, et même pour cela mes mots sont faibles lorsque je me remémore les merveilles écrites par Racine:
"Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue;
Un trouble s’éleva dans mon âme éperdue;
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler;
Je sentis tout mon corps et transir et brûler"
Mais je digresse à nouveau et m'éloigne de mon sujet. Non seulement ma prose n'est pas apte à traduire cette séduction, mais de plus je trouve régulièrement de magnifiques formules, telle celle-ci "Une grande fille maquillée. Les yeux cernés de bleu. Les lèvres rouges. Elle avait le regard alerte. Une femme superbement vulgaire. Vètue de rien. Une fille du diable. En nippes mais rayonnantes. C'était elle que je voulais. "

mardi 12 janvier 2021

Vingt-neuvième jour du deuxième couvre-feu

Trois cents jours, c'est par ces mots que je commençais mon billet d'hier, sept mille deux cents heures, quatre cent trente-deux mille secondes, vingt-cinq millions neuf cent vingt mille secondes à attendre, à espérer des jours meilleurs mais aussi des nuits meilleures. Le temps s'est écoulé au ralenti, le moral étant en berne, dans l'incertitude totale du lendemain. Mais l'on peut toujours rêver, ou du moins essayer de rêver à un monde d'après, un monde qui en aura enfin fini avec le coronavirus SARS-CoV-2, un monde où l'on pourra enfin sortir, se balader dans les rues, ou dans les campagnes et forêts, où l'on pourra aller boire un verre, voire plusieurs verres, aller au restaurant, danser, chanter, draguer et se prendre au passage quelques râteaux, s'envoyer en l'air, baiser à deux, trois, quatre ou plus, partouzer, jouer quels que soient les jeux, BDSM ou vanille, enculer, se faire enculer, lécher, sucer, en un mot, et avec votre ou vos partenaires jouir intensément !


lundi 11 janvier 2021

Vingt-huitième jour du deuxième couvre-feu

Trois cents ! Je vous rassure, je vais bien, je ne suis pas sénile, enfin pas encore, il y a quatre jours, je commençais mon billet en annonçant deux centièmes et je ne prétends nullement quatre jours plus tard proclamer avoir rédigé mon trois centième billet. Mais par contre, c'est le trois centième jour depuis que je publie mes billets liés au Covid. Ce dix-huit mars est bien loin où je décidais de publier mon premier texte, l'on ne pouvait imaginer à ce moment-là que nous plongions dans un quelque chose indéfinissable. Mais, je n'oublie pas que je me suis engagé, un de ces engagements que l'on ne peut que tenir puisque pris vis-à-vis de moi-même, à conserver un ton léger, quoiqu'il en coute pour reprendre à mon compte une formule devenue rituelle. Après trois cents jours, je persiste à penser que les mauvais jours finiront et que reviendront le temps du lilas et le temps des cerises qui est bien court.
" Vivez si m'en croyez, n'attendez à demain."

Feuilleton érotique, épisode 5

Résultats du vote:
1 Agathe continue à caresser Cathy sur le tabouret ; 1 voix;
2 Ils partent tous les trois et s'arrêtent sous un proche ; 0 voix;
mais le vote indique exactement la 1 puis la 2.


Les doigts d'Agathe se font plus insistants, plus pressants, elle caresse les lèvres de Cathy avant d'effleurer du bout du doigt son clitoris. Cathy gémit doucement en se mordant la lèvre. Agathe sourit.

" Je te l'avais dit Tonio, une vraie petite salope et de plus terriblement obéissante. Regarde-la se tortiller sur son tabouret comme une chienne en chaleur.
Tu ne dis rien Cathy ? Tu n'as pas envie de te faire mettre par le beau Tonio, il bande pour toi !
- Oui, lâche Cathy, j'ai envie
- Dis le lui, montre-le-lui, réplique Agathe en prenant la main de Cathy pour la poser sur l'entrejambe de Tonio.
- J'ai envie de cette queue !" 

Tonio, un grand sourire aux lèvres et un aussi grand braquemart dressé, caresse les fesses de Cathy qui ondule de plus belle. Agathe se penche sur elle et l'embrasse à pleine bouche.
"Il commence à faire un peu chaud ici, et tu vas finir par inonder ce tabouret. On pourrait aller promener cette petite chienne, qu'en penses-tu Tonio ?"
Sans attendre la réponse de celui-ci, elle se dirigea vers la sortie, trainant Cathy. Ils furent rapidement tous trois dehors.
"Marche devant nous, et montre ton cul au beau Tonio, petite salope !"
Et Cathy marchait ainsi devant eux, tenant à deux mains sa jupe remontée dévoilant ainsi son cul qui se balançait au rythme de ses pas, jusqu'à arriver à la hauteur d'un porche, à ce moment-là la voix d'Agathe claqua" Sous le porche !"


Deux possibilités pour la suite
1 Agathe demande à Cathy de sucer Tonio ;
2 Agathe demande à Cathy de la lécher.


dimanche 10 janvier 2021

Vingt-septième jour du deuxième couvre-feu

Une journée, encore une fois des plus banales, entre promenade, cuisine, écriture, lecture, dans cet ordre ou dans un autre, avec ou sans répétition, mes emplois du temps se ressemblent cruellement au long de journées des plus banales s'égrenant au ralenti. Vous l'avez déjà compris, j'espère, si vous cherchez des comptes rendus d'aventures inédites, de tribulations aussi inédites que captivantes qui vous tiendraient en haleine, qui vous laisseraient bouche bée attendant impatiemment la parution du billet suivant que vous dévoreriez pour découvrir la suite tout aussi fantasmagorique arrêtez de me lire, au moins pendant ces périodes de couvre-feu, confinement, postconfinement, sortie de confinement ou autres appellations à venir. J'espère que vous avez noté, non pas la citation détournée, c'était hier, mais la touche d'optimisme intense apportée à ce billet par la précision apportée par la proposition introduite par la formule au moins.


samedi 9 janvier 2021

Vingt-sixième jour du deuxième couvre-feu

Je me suis baladé aujourd'hui, rien d'original me direz-vous à juste titre, pour être plus précis, je me suis baladé dans un parc de la région parisienne. Un temps froid et sec, un grand soleil d'hiver éclairait le parc. Tout en marchant, j'aperçus deux jeunes femmes qui faisaient des photos. Pour être tout à fait précis, l'une des jeunes femmes photographiait l'autre, le parc servant donc de décor. Je dois vous avouer avoir ralenti pour les regarder de loin travailler, la jeune femme, celle qui se faisait prendre, en photo bien sûr, avait une superbe allure et de plus encore lorsqu'elle ôta son manteau découvrant une tenue des plus seyantes qui dévoilait fort agréablement ses appâts, flirtant de merveilleuse façon avec les limites de la décence. Je repris alors ma balade les laissant toutes deux poursuivre leur shooting.
Je serais heureux si un jour au détour d'un clic je découvrais le résultat, mais en attendant, j'ai glissé pour vous une citation détournée, avez-vous noté ?


vendredi 8 janvier 2021

Vingt-cinquième jour du deuxième couvre-feu

Les billets quotidiens vont donc continuer quelques jours, sans prévision sur le nombre de jours, avec une pensée pour nos ami·e·s de dix nouveaux départements qui vont perdre la possibilité de goûter aux joies du cinq à sept, mais tout n'est pas perdu, la sieste crapuleuse est encore possible. Pas de quoi se réjouir j'en conviens, mais en ces temps de pandémie plus que jamais, il convient de profiter de tous les petits bonheurs possibles. Si votre partenaire, ou vos partenaires n'est pas ou ne sont pas disponible·s à l'heure de la sieste essayez donc les plaisirs du sexe par téléphone, ou la version son et lumière, plus moderne, en vision. Et si votre partenaire ou vos partenaires est ou sont totalement réfractaire·s à la jouissance à distance ou si vous n'avez pas de partenaire, caressez-vous, masturbez-vous avec allégresse et votre jouet préféré, ou vos jouets préférés, ou sans jouet, à pleine main, du bout des doigts. Toutes les manières de jouir sont belles à prendre.
Soyez prudent·e·s, et jouissez !

jeudi 7 janvier 2021

Écriture contrainte, quatrième année, première semaine

Contrainte retrouvailles, confinement, cœur, amour, distance, correspondance, téléphone, train, baiser.

Pour fêter leurs retrouvailles et la fin de l'année, ils avaient rendez-vous à la sortie du confinement et de son hôtel, ils se sont ouvert l'un à l'autre leur cœur et leur cul, ils partageaient le même amour du plaisir et du chocolat, tout en étant l'un de l'autre à distance tout aussi respectueuse que géographique, soutenus par une correspondance de leurs goûts autant qu'épistolaires et unis grâce au téléphone portable et ses albums, mais enfin, ils furent en train et en TGV de rouler l'un vers l'autre pour échanger un baiser et baiser dans un merveilleux échange.


Vingt-quatrième jour du deuxième couvre-feu

Deux centième, cinquante-quatre billets de confinement du dix-huit mars au dix mai, soixante-un billes de sortie de confinement du onze mai au dix juillet, quinze billets hebdomadaires au fil de l'eau du dix-sept juillet au vingt-quatre octobre, quarante-six billets de reconfinement du trente octobre au quatorze décembre et enfin vingt-quatre de billets de deuxième couvre-feu du quinze décembre à aujourd'hui, soit deux cents billets liés au Covid-19.
Ironie du calendrier, j'écris ce billet en écoutant, d'une oreille quelque peu distraite je l'avoue, la conférence de presse du premier ministre qui finalement ne nous a pas appris grand-chose. Le seul élément que j'en retiens est que vous risquez fort, lectrices et lecteurs, de supporter encore quelque temps, trop longtemps j'en conviens, mes billets covidiens même si parfois, vous l'avez remarqué sans aucun doute, je m'essouffle. Lorsque j'écris cela, dois-je vous préciser, j'évoque mon inspiration et non pas mon état de santé.
A demain donc !

mercredi 6 janvier 2021

Vingt-troisième jour du deuxième couvre-feu

Vingt-troisième jour du deuxième couvre-feu mais nous sommes aussi le 17 nivôse 229, jour de la marne, merci @Calendrier_Rep, et nous sommes enfin le 6 janvier 2021, jour de L’Épiphanie, étrange rapprochement avec le calendrier républicain, j'en conviens. Pour éviter toutes remarques intempestives, L’Épiphanie est une fête chrétienne qui a lieu le 6 janvier, dans les régions où L’Épiphanie n'est pas un jour férié, elle peut se fêter le deuxième dimanche après Noël, c'est le cas en France où elle a donc été fêtée cette année le 3 janvier. Tout cela pour vous rappeler que c'est aujourd'hui que l'on tire les rois, il n'y a cependant aucune raison pour que seuls les rois se fassent tirer, et puis-je vous avouer que j'ai eu l'idée de ce billet dans le RER en direction de Bourg-la-Reine ? Mais lectrices et lecteurs, reines ou rois si vous vous faites tirer, soyez prudentes et prudents et quoiqu'il arrive n'avalez pas !
Pas de malentendu, c'est de la fève qu'il était question…

Citation du mercredi

Vous ne le savez que trop, je ne me lasse pas de vous offrir des citations arrachées à leur contexte ici ou là en essayant de les assortir de quelques mots de commentaire. Mais le plus difficile reste à trouver une accroche pertinente et je dois vous avouer n'avoir jamais trouvé la moindre citation lors de mes lectures concernant ce point sans cela je vous l'aurais aussitôt offerte, mais, sur ce point-là, je ne désespère pas.
Mais pour l'instant vous allez vous contenter de ma trouvaille du jour dont l'intérêt principal n'est pas dans ce qui est écrit mais dans ce que ces mots peuvent laisser deviner, imaginer comme contexte. "C'est chose monstrueuse que d'éprouver du plaisir à être ainsi traitée" ne trouvez-vous pas ?


mardi 5 janvier 2021

Vingt-deuxième jour du deuxième couvre-feu

Attendre demain, c'est par ces mots que je concluais mon billet hier soir, et demain est arrivé, semblable au jour d'avant, et sans aucun doute au jour qui suivra. Je continue à arpenter les rues autour de mon domicile, je crois que je les connais toutes maintenant. Je suis allé dans une médiathèque parisienne, non loin de Bastille, un quartier agréable, enfin qui a été agréable, marcher dans les rues froides et longer sans cesse des devantures de bars, de cafés, de restaurants fermés ou convertis à la vente à emporter est quelque peu lugubre. "Dire qu'on traverse Paris Et qu'on dirait Berlin" chantait Jacques Brel. Je vous concède que chantonner cela n'était pas la meilleure idée pour se remonter le moral dans de telles conditions mais l'on ne se refait pas à mon âge. De plus celles et ceux, que j'espère nombreuses et nombreux, qui connaissent cette merveilleuse chanson savent comment elle se termine.
"Et maintenant bon Dieu
Tu vas bien rigoler
Et maintenant bon Dieu
Et maintenant j'vais pleurer"

lundi 4 janvier 2021

Vingt-unième jour du deuxième couvre-feu

Écrire ces billets quotidiens en ces temps incertains où l'activité se réduit est un exercice étrange, un exercice qui amène jour après jour à s'interroger sur le sens même de ce que l'on fait. J'avais l'impression de radoter un peu dans mes derniers billets, je les ai donc relus et ai constaté qu'effectivement, je rabâche. Mais est-ce surprenant quand on écrit sur ce que l'on fait, ce que l'on vit et que l'on fait peu et que l'on vit peu ?
Comme je l'ai écrit, un peu trop souvent sans aucun doute, mes journées se passent en balades seul, parfois à la médiathèque où les seuls échanges humains se limitent à des bonjours, bonsoirs et autres, quelques courses et autres activités des plus concrètes, lectures dans lesquelles je plonge avec délice et un peu d'écriture, sans grande illusion. Des journées où la principale occupation de fonds est peut-être tout simplement d'attendre demain.



Feuilleton érotique, épisode 4

Résultats du vote:
1 Cathy ôte sa culotte yeux baissés sur son tabouret ; 2 voix,
2 Cathy demande à aller aux toilettes pour ôter sa culotte ; 0 voix,
3 Cathy supplie Agathe de ne pas lui imposer cela dans ce bar, 0 voix.

Cathy baisse les yeux à nouveau, et commence à se lever.
" Non, lâche Agathe, tu le fais là, sur le tabouret, le beau Tonio va adorer.
- Quelle belle idée, sourit Tonio.
- Mais tout le monde peut me voir, j'ai honte, souffle Cathy.
- Tu es une petite chienne, et tu adores ça !"
Cathy se tortille, remonte haut sa jupe, glisse ses mains, et fait glisser un rien de dentelles noires le long de ses cuisses, puis se baisse pour le saisir.
Alors qu'elle se redresse, la main d'Agathe se pose sur sa cuisse à la limite du bas et de la peau nue " Laisse ta jupe ainsi, puis se tournant vers Tonio, n'est-elle pas troublante ainsi cette petite salope ? Tu peux toucher, elle n'attend que ça.
- Vraiment ?
Oui, s’il vous plaît…"
Tonio lui effleure les seins, les pouces caressant les tétons, les yeux baissés Cathy gémit doucement. La main d'Agathe remonte sous la jupe et frôle le sexe nu et déjà humide de Cathy.
" Je crois qu'il est temps de passer aux choses sérieuses Tonio, cette petite chienne a besoin que l'on s'occupe d'elle !"


Deux possibilités pour la suite
1 Agathe continue à caresser Cathy sur le tabouret ;
2 Ils partent tous les trois et s'arrêtent sous un proche.

dimanche 3 janvier 2021

Vingtième jour du deuxième couvre-feu

En début d'année il est, semble-t-il, de bon ton de prendre de bonnes résolutions pour l'année à venir. Vu mon conformisme des plus notoires, je devrais donc prendre une série de bonnes résolutions et pour être des plus conformistes encore une fois les publier pour que l'ensemble de mes lectrices et lecteurs, j'adore cette expression qui pourrait laisser croire, à tort, que j'ai un très nombreux lectorat.
Je pourrais donc vous annoncer que je reprendrai une activité physique régulière, que j'écrirai d'une manière plus assidue, que je développerai mes capacités culinaires, que je trouverai un nouveau boulot dans lequel je pourrai m'épanouir, que j'arrêterai d'écrire des billets débiles, que je lirai les livres que j'ai inscrit, pour certains depuis bien trop longtemps, sur la liste des livres à lire absolument et quelques autres résolutions. Mais, je suis trop fainéant, pas assez motivé et je sais déjà que je ne tiendrai aucun des résolutions que je pourrais prendre. Je vais donc éviter cette année de vous infliger ma liste de bonnes résolutions, et donc poursuivre la publication de billets débiles.


samedi 2 janvier 2021

Dix-neuvième jour du deuxième couvre-feu

Une année qui commence, une année qui commence aussi en lecture, comment pourrait-il en être autrement ? L'année deux mille vingt fut une belle année de lecture avec cent cinquante-cinq livres lus, je ne vous ferais pas ici une liste complète, et je viens de finir la lecture de mon premier livre de l'année dont j'avais commencé la lecture quelques jours avant, un superbe livre, mais aussi un livre qui fait le pont entre ces deux années. J'ai la ferme intention de poursuivre mes lectures durant cette nouvelle année, j'ai une liste de livres à lire abominablement longue qui devrait même au rythme de lecture actuel m'occuper encore de longues années, à condition que je perde cette détestable habitude de rajouter des livres sans cesse. Pour être tout à fait franc avec vous je crains fort de ne pouvoir terminer la lecture de tous mes livres à lire sauf à tenter de faire concurrence à Mathusalem.
Voilà donc au moins un point sur lequel l'année deux mille vingt-un commence aussi bien que s'est écoulée l'année précédente.


vendredi 1 janvier 2021

Dix-huitième jour du deuxième couvre-feu

En ce premier janvier, permettez-moi de vous souhaiter à toutes et tous, et surtout aux autres, une très belle année deux mille vingt-un, pleine de joies, de bonheurs, de réussite, de santé pour chacun et chacune de vous et pour toutes celles et tous ceux qui vous sont proches.
Que cela ne vous empêche pas de prendre soin de vous et des autres, des autres qui ne sont que vos autres vous-même, vos alter ego et qui devraient être aussi vos alter égaux.

Écriture contrainte, troisième année, cinquantième semaine

Contrainte Pluie, caillou, anémone, malade, question, secret, silence

Ecrire sous la pluie
Cette idée est de lui
Dure comme un caillou
Et digne d'un voyou.
Qui offre une anémone
A la belle démone.
Mais me voilà malade
Devant cette salade,
Me posant la question
Rentrer dans mon bastion
Et baiser en secret
Tout en restant discret
Mais non pas en silence
Mais avec virulence !