- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


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mercredi 21 décembre 2022

 Avent et avant

Peut-être l’ai-je déjà dit, peut-être suis-je en train de radoter, je suis né dans une famille très traditionaliste, très catholique. Avant, l’avent avait donc du sens pour moi. Je ne vous narrerais pas pour autant dans quelles circonstances et à quel rythme j’ai pris quelques distances avec la religion ! L’avent est donc devenu comme pour beaucoup une simple période de calendriers, si les premiers étaient emplis de chocolats et autres gourmandises, d’autres types de calendrier sont apparus depuis dont les contenus vont de la bière aux pâtés végétariens en passant par les sextoys et quelques autres facéties.
Nous voilà arrivés à la question sous-entendue dans le titre, avant l’avent était-il mieux ? Il le fut sans aucun doute à l’époque où je n’avais pas encore perdu toutes mes illusions. Mais la vie est ainsi, parfois cruelle.
Mais surtout, avant l’avent était mieux, parce qu’avant j’étais plus jeune et mon corps ne me trahissait pas avec cette intensité. Je ne vous détaillerai pas ici toutes les trahisons dont une carcasse vieillissante est capable. Certes l’on peut tricher et ruser, une charmante lectrice avec laquelle j’évoquais les difficultés rencontrées avec mes genoux, m’a suggéré d’éviter tout simplement la levrette. Les défaillances cependant sont toujours là et se succèdent avec une belle allégresse.
Ce billet est moins léger que mes écrits habituels, peut-être est-ce parce qu’il est écrit au creux de la nuit la plus longue de l’année. Mais le solstice d’hiver, ce 21 décembre à 21 heures, 48 minutes et 10 secondes, est aussi le moment où le jour gagne face à la nuit. Je vais donc faire preuve d’optimisme et, abandonnant les projets de résolution de début d’année qui ne sont jamais suivis d’effet, me contenter de vous indiquer que j'ai des projets, ou des envies d’écriture. J’espère que seul mon corps continuera à me trahir et que j'arriverai à mener à bien ces projets.
 

mardi 20 décembre 2022

Promenons-nous dans les bois

J’étais pour quelques jours dans le sud-ouest. J’avais retrouvé Céline, une amie, complice . C’était une belle journée de début d’été et nous nous étions donné rendez-vous dans un petit restaurant pour un déjeuner qui fut délicieux agrémenté d’un vin frais et de jeux de séduction.
Nous décidâmes ensuite d’une promenade à la campagne, nous avons un sentier qui traversait un petit bois. De loin, nous aperçûmes une voiture garée dans le chemin qui longeait ce bois un peu en contre bas.
C’était pour être tout à fait précis une 504. Une femme était allongée sur le capot, jupe troussée haut, cuisses ouvertes, si l’on ne pouvait distinguer  son visage en partie caché par ses longs cheveux, ses seins lourds étaient offerts à la vue.
 
L’on voyait la tête de l’homme entre les cuisses et vu les gémissements, il semblait manier fort bien la langue. Puis il s’est relevé, son pantalon sur les chevilles, a saisi sa compagne par les hanches pour la pénétrer.
Les gémissements ont laissé place à des cris plus ou moins contenus. Céline s’est collée à moi et m’a susurré à l’oreille « baise-moi »
Elle était aussi troublée et excitée que moi, je l’ai prise debout, elle se tenait à un arbre. Ce fut intense. Je ne sais s’ils nous ont vus, mais il est probable qu’ils aient entendu ses cris, qui répondaient en écho à ceux de la belle sur le capot.