- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


mardi 30 juin 2020

Cinquante-unième jour de sortie de confinement

Il est d'étranges journées pleines de surprises, d'étonnements et celle d'hier fut de celles-là, une belle journée, longue, exténuante, une très belle journée. Aujourd'hui est plus calme, plus paisible ; le temps s'égrène en des petits riens qui meublent ces journées à l'issue desquelles l'on pense n'avoir rien fait alors que l'on s'est occupé sans cesse. De plus ces petits riens laissent souvent l'esprit libre qui peut ainsi s'évader, voguer, vaguer et l'on se retrouve l'esprit à mille lieues songeant à des délices charnels, effleurant sensuellement quelque objet qui n'a pour seule qualité d'être, à cet instant-là, sous la main. L'on en sourit, mais l'on n'en reprend pas moins le fil de ses idées qui deviennent parfois à tel point lubriques, libidineuses qu'il n'est d'autre solution que de devoir interrompre ses riens en cours pour se saisir non plus d'un quelconque objet mais de l'effet de ses pensées, l'effleurement ayant là de délicieux effets…
Effleurez, mais soyez prudent·e·s.



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lundi 29 juin 2020

Cinquantième jour de sortie de confinement

Lundi, une nouvelle semaine, le mois de juin se termine, nous vivons une étrange période, le temps me semble suspendu et s'étirer voire se distendre au pas de l'ennui. Et pourtant, si tous les jours, toutes les heures se ressemblent étrangement, il n'en est deux identiques. Chaque jour, chaque heure nous offre son lot de surprises, d'étonnements, de nouvelles bonnes, mauvaises ou pire encore indifférentes.
Lundi, une nouvelle semaine commence pleine d'incertitudes, truffée de potentialités, riche de promesses, le mois de juin se termine et le mois de juillet qui s'ouvre à nous sera ce que nous en ferons, un festival, même s'ils sont annulés cette année, de couleurs, de sons, d'odeurs, de goûts.
Lundi, vivons intensément cette journée, comme toutes les autres journées du reste de nos vies, le mois de juin se termine, rendons cette fin lumineuse, et faisons du mois de juillet un féerique festival dès son premier jour !
Vivez, mais soyez prudent·e·s.




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dimanche 28 juin 2020

Quarante-neuvième jour de sortie de confinement

Dimanche, sortir faire quelques courses et pour la première fois depuis bien longtemps je n'écrirai de commentaires sur ma queue, enfin celle devant la supérette, puisque ce matin elle avait disparu, la queue, pas la supérette. Je n'ai cependant pas été trop dépaysé, il restait en effet une petite queue devant la boulangerie.
Je me suis promené un peu dans les rues alentour, des rues vides ou presque, de rares passant·e·s qui comme moi semblaient tuer le temps en flânant sous ce timide soleil. J'aime marcher ainsi au hasard, sans but précis, redécouvrir sans cesse la ville qui m'entoure.
Et ce soir, je serai dans mon fauteuil, devant la télévision, de nombreuses chaînes nous ont concoctés une soirée électorale où, à quelques rares et parfois lumineuses exceptions près, les mêmes acteur·rice·s nous rejouerons la même pièce. Pour ma part, je regarderai Arte qui a prévu pour cette soirée de programmer un film de René Clémet Paris brule-t-il ? Soirée électorale, disiez-vous ?
Regardez la télévision, mais soyez prudent·e·s.




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samedi 27 juin 2020

Quarante-huitième jour de sortie de confinement

Encore une fois, je suis terriblement en retard pour publier mon billet quotidien, rien de très original, pourriez-vous me dire, mes week-ends étant consacrés depuis des semaines à des travaux d'aménagements je suis très souvent en retard pour mes publications de fin de semaine. Cependant, cette fois-ci je n'ai aucune excuse, pour la première fois depuis des semaines, je n'ai pas participé aux travaux d'aménagement. Dois-je vous préciser que je n'ai pas déclaré forfait mais que la partie intensive est terminée et qu'il ne reste plus que quelques aménagements mineurs.
J'ai tout simplement passé ma journée à ne rien faire, ou presque, j'ai lu, et ce n'est pas rien. Je me suis simplement contenté de lire un thriller états-unien, sans grand intérêt, mais bien écrit, de quoi passer le temps agréablement et se vider la tête. Et j'attends maintenant avec impatience la pendaison de crémaillère, en espérant que les charmantes voisines seront présentes ce jour-là, soit profitant de leur terrasse, peut-être même pourraient-elles être invitées…
Lisez, mais soyez prudent·e·s.




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vendredi 26 juin 2020

Quarante-septième jour de sortie de confinement

Il pleut ce matin, enfin, il tombe quelques gouttes. Pour l'instant, même pas de quoi arroser le jardin, aurait dit ma grand-mère. Et cela est agréable après la journée d'hier qui fut un peu chaude, en ces journées-là, les jupes peuvent être plus courtes, les décolletés échancrés, les couleurs pimpantes !
Mais hier, alors que j'avais prévu de prendre le RER pour me déplacer, j'ai finalement marché, vous le savez peut-être mais le trafic est fortement perturbé sur la ligne B sur RER, une voiture de l'arrière d'un train étant sortie du rail, l'avant du train étant, quant à lui, resté sur la voie, alors que trois autres voitures se sont retrouvées à cheval entre le ballast et une autre voie Je vous rassure toutefois, d'une part il n'y a pas eu de blessé et d'autre part, j'ai marché à l'ombre.
Par contre, si les jours de belles chaleurs l'on ne peut que se réjouir que les tenues vestimentaires deviennent moins sages, voire beaucoup moins sages, il serait souhaitable que les rames de RER continuent d'avoir une tenue correcte et ne partent pas batifoler en faisant le ballast buissonnier.
Faites le trajet buissonnier, mais soyez prudent·e·s.




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jeudi 25 juin 2020

Quarante-sixième jour de sortie de confinement

Le mercredi dix-huit mars, à seize heures vingt-huit pour être tout à fait précis, je publiais mon premier billet de confinement. Je vous rassure, je ne note pas les heures de publication, mon hébergeur s'en charge pour moi et je viens simplement de vérifier l'information. La durée annoncée de ce confinement était alors de quinze jours, je ne pensais pas un instant alors que je publierais le jeudi vingt-quatre juin le centième billet lié à cette période. Cette pandémie aura au moins eu cet intérêt de me rappeler que je peux publier quotidiennement sur une durée relativement longue, même si parfois les textes méritent d'être travaillés plus longuement, voire totalement réécrits, même si ces billets quotidiens ont occupé une grande part de mon temps d'écriture et ont fini par représenter les quatre cinquièmes des billets publiés ces cent derniers jours. Ils m'ont surtout redonné envie d'écrire à un moment où je doutais, je crois donc que je vais continuer encore…
Ecrivez, lisez, mais soyez prudent·e·s.




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mercredi 24 juin 2020

Quarante-cinquième jour de sortie de confinement

Lors de mes dernières sorties, je n'ai pu que constater, comme tout le monde, que de nombreuses personnes portent des masques dans l'espace public, ce que l'on ne saurait leur reprocher. Dans le même temps, le soleil est de retour et nous avons de jolies journées d'été, et les corps se dénudent un peu plus, s'offrent à la fois aux regards et au soleil. Parfois le spectacle est saisissant d'une passante dont la jupe légère dévoile largement les cuisses déjà hâlées tandis qu'en joli décolleté laisse découvrir la naissance, voire plus, d'une charmante poitrine, seul son sourire restant soustrait à la vue, quoiqu'il arrive que de superbes sourires pétillent dans le regard.
En croisant une charmante inconnue masquée, une idée m'est venue. Avec ces journées ensoleillées, allons-nous découvrir de nouvelles marques de bronzage en complément des marques de maillot, parfois fort restreintes ou inexistantes, des traces de marcel verrons-nous fleurir des traces de masques sur les visages ?
Dévoilez-vous, masquez, mais soyez prudent·e·s.



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mardi 23 juin 2020

Quarante-quatrième jour de sortie de confinement

Une excellente nouvelle, la réunion a pu avoir lieu hier soir, avec certes peu de participants, mais elle s'est déroulée à peu près normalement, si l'on excepte bien sûr que les quelques personnes présentes étaient dispersées aux quatre coins de la salle de réunion. Je dois vous avouer que, par contre, au moment du pot d'après réunion, le respect des distances fut peu respecté, et les discussions animées.
Mais, le plus agréable ne fut pas tant la soirée elle-même ni le moment d'échange autour du verre, ou des quelques verres bus ensemble, mais sans aucun doute le trajet, le plaisir de me déplacer en ville, de reprendre les transports en commun, et aussi de regarder les passantes. L'intérêt du masque est de pouvoir avoir un sourire béat, voire un sourire de benêt sans que cela ne se voit trop. Par contre, il faut être prudent lorsque l'on contemple une belle, lorsque l'on atteint le niveau du loup de Tex Avery, plus aucun masque ne peut dissimuler la langue déroulée comme une lance de pompier.
Baladez-vous, regardez, mais soyez prudent·e·s.




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lundi 22 juin 2020

Quarante-troisième jour de sortie de confinement

Un joli soleil éclaire ce lundi, une nouvelle semaine commence et le temps semble reprendre son cours normal pour beaucoup d'entre nous. Cette formulation laisse clairement entendre toutefois que c'est n'est pas vraiment le cas pour moi, et de plus je ne veux pas d'un retour à l'anormale.
C'est lundi et je bois paisiblement mon thé assis devant ma fenêtre, avant de repasser une chemise pour partir en réunion. Lundi dernier j'évoquais dans mon billet ma dernière réunion dans le cadre de mon activité actuelle, mais elle n'a pas eu lieu, faute de quorum, et est convoquée ce soir. Je vais donc reprendre les transports en commun, masqué bien sûr comme un concombre, et finir à pied pour profiter de cette belle journée, pour me balader, pour flâner en souriant à la vie qui passe.
Un joli soleil éclaire ce lundi et la ville est plus belle, et la vie est plus belle, un joli soleil éclaire ce lundi et j'ai envie d'Elle.
Profitez du soleil, mais soyez prudent·e·s.




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dimanche 21 juin 2020

Quarante-deuxième jour de sortie de confinement

Un dimanche l'on ne peut plus banal, encore des travaux d'aménagements, travaux qui, cette fois-ci, sont quasiment terminés. Et nous sommes aussi le vingt-un juin, fête de la musique., pour être précis, la trente-neuvième fête de la musique, une fête de la musique étrange en cette sortie de confinement qui n'en finit pas. Je dois aussi vous avouer que depuis de longues années, la fête de la musique me lasse, un effet de l'âge peut-être me direz-vous, mais il y a autre chose, je regrette la spontanéité des premières fêtes de la musique, celles d'avant les podiums géants aux sonos surdimensionnées. Je me souviens encore de cette première fête de la musique vécue à Toulouse, j'étais avec une amie, nous avons dansé dans les rues de Toulouse des danses bretonnes, nous avons ensuite dans les bras l'un de l'autre dansé toute la nuit, tout ce qu'il restait de la nuit. La soirée fut belle et la nuit fut courte et intense. Le vingt-un juin étai un lundi, et le lendemain ma journée de travail fut éprouvante.
Dansez, mais soyez prudent·e·s.




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samedi 20 juin 2020

Voilà l'été

C'est l'été, selon le calendrier, ce samedi est le premier jour d'été. Le fait que l'été commence aujourd'hui, le jour du solstice d'été est un choix qui pourrait se discuter. La seule certitude est que le solstice d'été a lieu aujourd'hui, samedi vingt juin à vingt-trois heures et quarante-trois minutes pour être précis.
"Voilà l' été, j' aperçois le soleil
Les nuages filent et le ciel s' éclaircit
Et dans ma tête qui bourdonnent
Les abeilles!
J'entends rugir les plaisirs de la vie
C'est le retour des amours
Qui nous chauffent les oreilles
Il fait si chaud
Qu'il nous poussent des envies
C' est le bonheur rafraîchi d' un Cocktail
Les filles sont belles et les dieux sont ravis"
Souvenir de jeunesse, entendu à nouveau il y a peu, même si le chanteur d'antan n'était plus là.
C'est l'été et les corps sont beaux, ensoleillés et dévoilés, exacerbant les désirs, c'est l'été, quelle belle saison pour s'abandonner aux plaisirs de la vie…



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Quarante-unième jour de sortie de confinement

Samedi, encore un samedi de travaux d'aménagement, avec un joli soleil qui pointe. Mais un samedi où l'on commence un peu tard, ce qui me laisse un peu de temps pour lire un peu et aligner des mots pour mon billet du jour en attendant d'enfiler mes chaussures de chantier et de partir d'un bon pas parcourir la courte distance qui me sépare de cet appartement dont les travaux occupent quelque peu mes week-ends.
Un samedi qui est aussi le premier jour d'été, enfin pour être précis, qui est le jour du solstice d'été, mais cela n'est pas l'objet de ce billet et j'espère écrire cette année encore un texte sur l'arrivée de l'été.
Un samedi avec un soleil assez joli pour espérer que les charmantes voisines profitent du soleil pendant les travaux.
Un samedi certes très actif mais qui n'empêchera nullement mon imagination de s'enflammer, de s'emballer, de s'embraser, et peut-être en restera-t-il quelques idées que je pourrai utiliser pour mes écrits à venir.
Un samedi où l'on commence tard, disais-je, mais aussi un samedi où l'on fait des pauses qui me permettent de publier de ce texte sans avoir à attendre la fin de journée.
Bricolez, écrivez, mais soyez prudent·e·s.




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vendredi 19 juin 2020

Quarantième jour de sortie de confinement

Vendredi, dernier jour avant le week-end, ne croyez pas quand j'écris cela que je me félicite d'un retour à l'anormale. Pour diverses raisons, qui ne sont pas l'objet de ce billet, depuis quelque temps, sans plus de précision, la distinction entre jours ouvrés et week-end s'estompe. Et si je pointe donc ainsi régulièrement les débuts de week-ends, et notamment de longs week-ends, c'est simplement pour conserver un rythme au fil des jours. De la même façon, je me lève le matin, au moins les jours ouvrés, même lorsque je n'ai pas ou quasiment pas d'activité prévue, pas d'activité imposée serait plus juste. En effet, et je vous l'ai déjà indiqué, j'ai de nombreuses activités qui m'attendent, depuis bien trop longtemps pour certaines, et j'ai de quoi occuper sans problème mes journées, mes soirées et me nuits, même si parfois l'envie, le courage, l'inspiration me manquent.
En résumé, après quelques digressions, c'est vendredi, j'ai plein de projets notamment d'écriture, et il serait temps que je me mette sérieusement au travail.
Digressez, écrivez, mais soyez prudent·e·s.




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jeudi 18 juin 2020

Trente-neuvième jour de sortie de confinement

Une nouvelle journée, ensoleillée, paisible, trop peut-être, mais évoquais-je hier ou aujourd'hui en écrivant cela, je ne suis pas certain de le savoir moi-même, parfois encore les journées s'enchainent similaires et lentes.
J'ai lu, jamais assez, je sais maintenant que je n'aurai pas le temps d'arriver à bout de ma liste de livres à lire, mais j'ai lu avec un immense plaisir. J'ai profité du soleil pour retrouver le bonheur de lire dans mon petit bout de jardin, à l'ombre, l'ombre est douce et accueillante quand le soleil est présent.
J'essaye aussi d'écrire, là aussi pas assez, comme toujours, et comme toujours j'ai de nombreux, trop nombreux, projets en cours qui n'avancent pas assez vite ou qui s'embourbent totalement, par contre, et je ne sais pourquoi, si j'aime lire à l'ombre dehors, j'écris à l'intérieur, l'on a tous ses petites manies, et cela ne fait que s'aggraver avec les années qui passent.
Les jours passent, et je vis.
Vivez, mais soyez prudent·e·s.




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mercredi 17 juin 2020

Trente-huitième jour de sortie de confinement

Après ma soirée de lundi consacrée à une réunion qui n'a jamais eu lieu, hier je me suis promené dans Paris après avoir repris le RER pour la première fois depuis la vie d'avant. Je ne pensais pas que ce serait un tel plaisir d'entendre à nouveau la petite musique des portillons d'accès, une étrange ambiance toutefois avec tous ces visages masqués. Ce fut cependant un plaisir de marcher dans les rues de Paris sans touristes, un peu plus vide qu'en d'autres mois de juin certes, de découvrir des terrasses de café, de restaurant apparues ici ou là. Un peu plus vide, mais il faisait quand même suffisamment beau pour que de nombreuses personnes soient dehors assises à des terrasses, marchant dans les rues.
Plaisir de marcher ainsi, plaisir de voir des tenues d'été dévoilant des peaux, des tatouages, des corps, des courbes. Sensualité de ces instants fugitifs. Bonheur de s'assoir, de boire une bière, de sourire en pensant aux belles journées à venir, à tous les moments de partage, de complicité à venir…
Baladez-vous, buvez une bière, mais soyez prudent·e·s.





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mardi 16 juin 2020

Trente-septième jour de sortie de confinement

Étrange journée finalement que celle d'hier, aller à une réunion, la première d'après confinement, pour une réunion qui finalement, faute de quorum, n'a pas eu lieu. À tel point que j'allais commencer ce billet par ces mots : une soirée perdue, mais je n'ai pu écrire cela, ces mots sont le titre d'un poème d'Alfred de Musset. J'espère que vous le connaissez, pas Alfred, le poème, si ce n'est le cas, vous pouvez le lire ici ou . De ce poème sont notamment extraits deux vers que je cite souvent " Quelle mâle gaieté, si triste et si profonde /Que, lorsqu’on vient d’en rire, on devrait en pleurer !"
Une étrange journée se terminant par une étrange réunion où masqué·e·s et éloigné·e·s les un·e·s des autres, nous attendîmes en vain, espérant inutilement. Et ma soirée ne fut même pas sauvée, par quelque apparition au cou svelte et charmant, si vous n'avez pas suivi, il est temps de lire ce poème, ainsi la soirée ne sera pas totalement perdue pour tout le monde.
Perdez une soirée, mais soyez prudent·e·s.



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lundi 15 juin 2020

Trente-sixième jour de sortie de confinement

Lundi, la semaine reprend, une semaine banale avec les journées qui vont s'écouler lentement derrière mon ordinateur. Cependant, cette semaine va comporter, pour moi, une petite nouveauté. En effet, ce soir je suis en réunion, une réunion, une vraie réunion, pas au travers un écran, une réunion avec des vrais gens assis dans une vraie salle, tout le monde en même temps, certes nous porterons des masques, nous resterons à distance les uns des autres, mais ce sera une vraie réunion comme l'on en faisait dans le monde d'avant. Une belle journée donc, même si cette réunion sera sans aucun doute un peu difficile, voire très difficile. Mais elle aura une saveur particulière et je l'apprécierai particulièrement avec un petit pincement au cœur, ce sera sans doute la dernière réunion dans le cadre de mon activité actuelle.
Je ne vous en dirai pas plus sur ce sujet, n'oubliez pas, ces billets conservent un ton léger, une tonalité badine.
Allez en réunion, , mais soyez prudent·e·s.




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dimanche 14 juin 2020

Trente-cinquième jour de sortie de confinement

Dimanche, quelques mots rédigés à la hâte, non pas griffonnés sur un papier mais saisi devant un écran, le stéréotype attendra, la fenêtre ouverte, un timide soleil, un ciel bleu, et le chant des oiseaux, en dehors de cela un calme presque absolu si ce n'est de temps en temps le bruit d'une rame de RER juste pour ne pas oublier que je ne suis pas à la campagne. Quel beau dimanche pour la saison, chantait Jacques Brel, sans aller jusque-là, et sans vous apporter des bonbons, un beau début de journée en attendant de partir bricoler encore et toujours plongé dans les mêmes aménagements.
Et je ne désespère pas de retrouver des journées, des week-ends plus calmes, de me balader, de déambuler dans les rues de Paris. Après cette idée de déambulation dont vous reconnaîtrez l'inspiration, vous me permettrez, j'en suis certain de conclure par une autre chanson de Jacques Brel.
"Au troisième temps de la valse
Nous valsons enfin tous les trois
Au troisième temps de la valse
Il y a toi, y a l'amour et y a moi
Et Paris qui bat la mesure
Paris qui mesure notre émoi
Et Paris qui bat la mesure
Laisse enfin éclater sa joie."


Valsez, mais soyez prudent·e·s.




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samedi 13 juin 2020

Trente-quatrième jour de sortie de confinement

Le week-end commence, et la température remonte un peu, très peu, mais elle remonte lentement, doucement, trop lentement, trop doucement. Cependant il faut profiter de toutes les bonnes nouvelles quelle qu'elles soient, de tous les plaisirs que nous offre la vie, même les petits plaisirs, même les plaisirs les plus infimes, surtout en ces périodes sombres.
Pendant ce week-end je ne vais guère profiter de cette amélioration météorologique, puisque ce week-end sera encore une fois consacré à des travaux d'aménagement qui n'en finissent pas, me tenant quelque peu éloigné des écrans, et ne me permettant pas de battre le pavé parisien ce samedi.
Un week-end pendant lequel je n'oublie pas pour autant d'écrire, un week-end où je ne désespère pas de trouver le temps de lire quelque peu, mais surtout un week-end pendant lequel je penserai aux jours à venir, aux beaux jours qui viendront, un week-end où je penserai tout simplement à Elle.
Aménagez, battez le pavé, mais soyez prudent·e·s.




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vendredi 12 juin 2020

Trente-troisième jour de sortie de confinement

Trente-trois jours déjà que nous avons commencé à sortir de ce confinement, et je suis en retard pour publier mon billet. Et je suis en retard pour une raison des plus stupides qui soient, je ne sais quel sujet évoquer aujourd'hui.
Dois-je vous parler encore une fois de la queue qui s'étire tous les jours devant la supérette ? Ou bien devrais-je évoquer les aléas climatiques qui nous font douter d'être au mois de juin ? À moins que je n'évoque encore une fois les jours qui défilent au pas de l'ennui ? Je pourrais aussi, pour conserver le ton léger que je me suis fixé comme cap pour ces billets, vous conter ma sortie humide, sous la pluie, de ce matin, ou mentionner mes dernières lectures voire mes livres à lire, ma longue liste de livres à lire.
Ces différents sujets ne m'ont guère inspiré ce matin, et je suis encore devant mon clavier sans la moindre idée, sans le moindre fil à tirer pour dérouler la pelote. Peut-être tout simplement parce que je pense à Elle, et qu'elle occupe voluptueusement mes pensées.
Écrivez, pensez, mais soyez prudent·e·s.



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jeudi 11 juin 2020

Une question d'âge

Je vieillis, vous  l'ai-je dit ? Et, ne me répondez pas que l'âge c'est une question de mental, tous les matins mes genoux au lever me rappellent mon âge.
Au-delà de ces grincements articulaires, en vieillissant l'on s'interroge sur ce que l'on a vécu, ou pas vécu. Vous connaissez, j'espère, le superbe texte d'Antoine Pol chanté par Georges Brassens, les Passantes. Dans la même veine, j'ai découvert une belle phrase, encore une fois dans l'une de mes nombreuses lectures, et bien sûr je vous la livre ici "J'entre dans un âge où l'on se retourne pour faire le compte de ce que l'on a manqué ou réussi. Je suis un voyageur qui a perdu la trace de sa route. Le vent m'amènera où il le juge mais je resterai maître de mes choix. Et je les assumerai."
Une telle trouvaille au moment où je travaille à la rédaction de mon autobiographie ne pouvait que me charmer, et m'amener à me poser de nombreuses questions, et j'assumerai les réponses.



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Trente-deuxième jour de sortie de confinement

Parfois des mots, de simples mots illuminent une journée, parfois des mots, de simples mots font naître un sourire, un éclat lumineux dans les yeux, et rendent toutes choses plus belles. Le bonheur, c'est simple comme un coup de fil, selon le slogan publicitaire de France télécom, dois-je préciser pour les plus jeunes ou les moins âgé·e·s, cela dépend de quel côté l'on se place, que France télécom, le premier juillet deux mille treize, est devenue Orange, jolie couleur n'est-ce pas ?
Parfois des mots, de simples mots déclenchent une explosion de bonheur qui nous submerge, qui emporte tout sur son passage, qui balaye la grisaille du monde, qui efface la froide dureté du temps et soudain je vois les fleurs décloses dans mon jardin, et soudain j'entends les oiseaux pépier dans les grands arbres, et soudain l'espace autour de moi est plein de vie, et soudain le soleil, bien que tout aussi froid qu'hier, réchauffe mes envies, mon désir d'Elle, et j'écris en songeant à Elle.
Songez, mais soyez prudent·e·s.




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mercredi 10 juin 2020

Trente-unième jour de sortie de confinement

Un froid soleil en ce matin du mois de juin, et je ne doute pas moins qu'hier. Cependant je continue mes billets, et j'ai pris quelques bonnes résolutions, résolutions que je ne suis pas certain de tenir comme toutes bonnes résolutions. Je vais donc continuer mes billets jusqu'à je ne sais quelle date, peut-être la fin de l'état d'urgence sanitaire, en espérant qu'il dure moins longtemps que le plan Vigipirate qui, sauf erreur de ma part, est actif depuis neuf mille quatorze jours.
Et pour ne pas trop vous lasser en ressassant sans cesse les mêmes sujets, je vais écrire plus régulièrement sur d'autres sujets, principalement des élucubrations autour de citations diverses, et je vous précise que j'en ai quelques unes en stock collectées pendant le confinement, mais aussi des récits vécus ou non. Dans le même temps je vais poursuivre la rédaction de mon autobiographie. Enfin, j'ai prévu de tenter de mettre un peu d'ordre dans mon blog.
Je doute mais ne continue pas moins de vivre.
Doutez, mais soyez prudent·e·s.




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mardi 9 juin 2020

Furieusement érotique

Si vous me lisez plus ou moins régulièrement vous avez dû remarquer que j'avais, comme tout le monde ou presque, des tics, des habitudes de langage, des manies, des mots dont j'abuse. Parmi ces mots figure quelques adverbes dont "furieusement", un très bel adverbe que j'apprécie furieusement. Cependant cela ne justifie pas d'écrire un billet, même en période de postconfinement. Par contre, j'ai découvert, encore une fois, une pépite lors d'une lecture. " Elle avait repoussé ses cheveux derrière son oreille droite dans un geste furieusement érotique. Cette oreille découverte offrait la qualité de révélation d'une femme qui soulèverait ses jupons."
Cette image me laisse furieusement rêveur, et plus encore, pas vous ?



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Trentième jour de sortie de confinement

Lorsque, le mercredi dix-huit mars, j’ai publié mon premier billet de confinement, je n'aurais pas imaginé ne serait-ce qu'un instant que début juin j'écrirais encore des billets de sortie de confinement en ce début de mois de juin. Et je vous avoue aujourd'hui que je me pose une question, une question existentielle que d'aucun a déjà, dans un contexte autrement plus difficile, déjà mieux formulée que moi, Ah mais ! Ça ne finira donc jamais ?
Combien de billets vais-je écrire avant que nous sortions enfin de cette sortie de confinement qui n'en finit pas de ne pas finir ? Combien de billets pourrais-je écrire encore sans radoter en vous racontant sans cesse les journées devant l'écran, les journées d'aménagement, les quelques balades en ville, les désirs, les envies d'Elle ?
Je suis comme une truie qui doute, pour rependre un titre de livre, et je vous laisse interroger votre moteur de recherche préféré.
Interrogez, mais soyez prudent·e·s.



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lundi 8 juin 2020

Saint Médard

Vous connaissez, je présume, toutes et tous, le dicton concernant Saint Médard et la météo, s’il pleut à la Saint Médard, Il pleut quarante jours plus tard. Petite précision historique, Saint Médard fut évêque de Noyon, et son père portait le fabuleux prénom de Nectar.
Ce prénom fait à merveille le lien avec une autre lecture moins habituelle j'en conviens de ce dicton. En effet, "à la Saint Médard", à une variante de genre près, pourrait devenir facilement "au sein mets dard." Cette pratique, les notaires et Espagnols vous le confirmeront, est de nature à justifier en jaillissement le prénom du père et créer une humidité plus ou moins intense et localisée.
Il n'y a donc qu'un pas à franchir, ce que je n'hésiterai pas à faire, pour en déduire que la véritable lecture est que si vous mouillez en manipulant un dard entre vos seins, vous mouillez quarante jours plus tard.



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Vingt-neuvième jour de sortie de confinement

Le week-end est fini, un week-end de deux jours seulement, j'avais déjà commencé à prendre de mauvaises habitudes entre l'Ascension et Pentecôte. Et après une week-end d'intense activité, je retrouve mon clavier, ma chaise, mon coin devant la fenêtre avec une activité fascinante pour aujourd'hui, une déclaration d'impôt à remplir, plus deux autres. J'aime tellement cela, je ne m'en lasse pas, et de plus cette année, je gère cela à distance, un vrai bonheur.
Si vous ajoutez à cela deux ou trois réunions, à distance, et encore une fois une flopée de mails, c'est fou comme l'on peut envoyer, et donc recevoir de mails. Mais, comme je reste désespérément optimiste, je ne doute pas de trouver le temps d'aller faire une petite balade, au moins faire le tour du quartier, pour prendre l'air, pour regarder la ville, pour respirer. Tout comme je suis certain de trouver le temps d'écrire, et de lire, j'ai tant de projets à réaliser, tant de textes à écrire, tant de livres à dévorer.
Restez optimiste, mais soyez prudent·e·s.



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dimanche 7 juin 2020

Vingt-huitième jour de sortie de confinement

Vous étonnerais-je si je vous dis que j'ai passé encore une fois ma journée d'hier à participer aux aménagements, et que ce n'est pas fini et que j'y retourne aujourd'hui, encore une fois, et sûrement pas la dernière. Le pire étant que les charmantes voisines avaient d'autres activités, ce que, vu les conditions climatiques, je ne saurais leur reprocher, d'autant plus que je pense, à moins que je ne craigne d'avoir encore quelques occasions de les apercevoir.
Je ne vous oublie pas et publie mon billet du jour avant de partir pour une journée de dur labeur, de discussions à n'en plus finir sur la manière de monter un tiroir, d'installer un meuble, de découper un plan de travail, et autres facéties d'ordre techniques. Mais aussi une journée, je l'espère, de fous rires, de complicité, et de jolis moments et qui se terminera autour de bières et de pizzas. Et je confesse que les repas en période de déménagement ou d'aménagement
Aménagez, bricolez, mais soyez prudent·e·s.




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samedi 6 juin 2020

Vingt-septième jour de sortie de confinement

Finalement, la journée d'hier ne fut pas telle que je l'imaginais, en effet, si le temps d'hier était bien gris pour un mois de juin, la journée fut, contrairement aux prévisions que j'avais pu lire, bien peu pluvieuse. Je n'ai pas marché avec moins de plaisir en dérivant au fil des rues. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas passé, perdu comme diraient certains, mon temps ainsi. J'aime me promener seul dans Paris, sous le ciel de Paris, j'aime flâner sur les grands boulevards, il y a tant de choses, tant de choses, tant de choses à voir, mais j'aime surtout traîner dans les petites rues, dans les ruelles, dans ce qui reste d'un Paris d'avant, je n'en dédaigne pas pour autant le plaisir de la balade le long de la Seine et sous les ponts de Pairs, grimper les escaliers de la Butte qui sont durs…
J'aime aussi, j'aime surtout savoir que bientôt ce avec Elle, ce sera Paris qui bat la mesure, Paris qui mesure notre émoi Et déambulerons dans les rues de Paris.
Déambulez, chantez, mais soyez prudent·e·s.




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vendredi 5 juin 2020

Vingt-sixième jour de sortie de confinement

Visiblement le temps est à la pluie et pour quelques jours. "Les marchands d'pépins et de waterproufs se frottent les mains, faut bien qu'ces gens bouffent !" comme chantaient les Frères Jacques. Je ne vais donc pas me laisser abattre, au sens figuré bien sûr, par ces considérations météorologiques. Je vais donc ressortir mes chaussures, attraper mon coupe-vent et sortir. Je vais éviter le RER, trop de monde les jours de pluie. Je vais marcher tranquillement vers Paris, dans les flaques d'eau, regarder les passants, et les passantes. Je vais me promener dans les rues sans but, je vais faire de la dérive. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas les joies de la dérive, je ne peux que vous suggérer de vous plonger dans la lecture des œuvres de Guy Debord, j'ose espérer que vous le connaissez.
En résumé je vais donc profiter du temps qui passe, tout simplement, et ce sera une belle journée.

Baladez-vous, dérivez, mais soyez prudent·e·s.



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jeudi 4 juin 2020

Vingt-cinquième jour de sortie de confinement

Vous avouerais-je que les conditions climatiques ont quelque peu douché, au sens propre du terme, mes velléités de sortie aujourd'hui ? Même ma queue fait grise mine sous la pluie, ma queue étant en l'occurrence, dois-je le préciser encore, la queue devant la supérette à côté de chez moi, queue que j'ai souvent évoquée ici, pour le reste tout va bien, merci. Certes les places disponibles doivent être nombreuses aux terrasses des cafés mais avec ce temps un expresso aurait vite des allures de mauvais café allongé. Et je n'ose imaginer les conditions de transports en commun, il ne me resterait donc que le bonheur de marcher sous la pluie et dans les flaques.
Vous l'aurez compris sans peine, je pense que ma journée va ressembler aux journées de confinement comme deux gouttes d'eau. Mais de cela il n'y a pas de quoi écrire un billet, ni faire toute une histoire, d'eau bien sûr, qui s'était transformé en "bien sir", lapsus ou intervention du correcteur qui ne badine pas avec ces plaisirs.
Sortez, ne sortez pas, mais soyez prudent·e·s.




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mercredi 3 juin 2020

Vingt-quatrième jour de sortie de confinement

Une journée passée, encore une fois, derrière un clavier, même pas de charmantes voisines dorant langoureusement au soleil. Une journée des plus banales, une journée à répondre à des mails sérieux mais sans la moindre conviction, une journée à téléphoner à diverses personnes pour expliquer un point de vue, argumenter, essayer de convaincre alors que je n'y crois plus moi-même, une journée à lire des rapports pour en faire des synthèses que personne ne lira, une journée à répondre à d'autres personnes pour écouter leurs remarques, questions, interrogations, doléances diverses et d'une variété infinie, une journée à rédiger des notes sur un projet dont il ne me chaut guère. Une journée fascinante donc, vous l'avez compris.
Mais aussi une journée à regarder par la fenêtre, au-delà de la fenêtre, en pensant à Elle, en pensant aux kilomètres et aux jours qui nous séparent encore, en pensant au jour qui nous rapprochera.
Passez des journées banales ou belles, mais soyez prudent·e·s.




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mardi 2 juin 2020

Vingt-troisième jour de sortie de confinement

Le week-end est fini, une nouvelle semaine certes écourtée commence, une semaine et une nouvelle phase de déconfinement. Et en ce week-end de Pentecôte, vous l'avez noté, je n'ai fait cette année aucune allusion aux vertus de la langue enflammée, trop occupé à mes travaux manuels. Je précise en aparté pour celles et ceux, l'on peut rêver qui le regretteraient, qu'il n'est pas trop tard pour lire les textes des années précédentes dans lesquels je traitais, avec plus ou moins de bonheur, ce thème, en 2015, 2016, 2018 ou 2019.
Même plongé dans mes activités manuelles, je pense à vous, et à Bobby Lapointe qui chantait " Celles qui croient que mon Marcel Ça n'est qu'un manuel Elles connaiss'nt rien :Ya pas qu'ses mains qui font des choses bien" En effet je ne suis pas qu'n manuel et je fais, ou j'essaye, de faire des choses bien avec ma langue pour des extases linguales ou linguistiques…
Jouez de la langue, mais soyez prudent·e·s.



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lundi 1 juin 2020

Vingt-deuxième jour de sortie de confinement

Encore une belle journée ensoleillée et encore une journée de travaux d'aménagement, et ne refusons pas les petits bonheurs, les charmantes voisines continuaient de se dorer nonchalamment au soleil.
Pour le reste, vous le savez demain une nouvelle étape du déconfinement s’ouvre à partir du demain et pour une durée de trois semaines, l’occasion de revenir progressivement à la vie normale, parait-il. À partir de demain il sera donc possible de se rendre dans un bar, ou un restaurant mais en terrasse seulement, c'est un début, il semble hélas que Météo France annonce des passages pluvieux à partir du milieu de la semaine. Les transports en commun seront toujours pour le moins difficile.
Mais une excellente nouvelle à noter, les médiathèques de la ville de Paris vont commencer à reprendre leur activité, je vais pouvoir enfin refaire le plein de livres, même si je ne peux pas encore me promener entre les rayonnages et glaner au hasard. Je ne bouderai pas mon bonheur pour autant.
Empruntez des livres, mais soyez prudent·e·s.




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