- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


lundi 31 août 2020

Tendre et sauvage…

Ils sont au restaurant, c'est leur premier rendez-vous. Ils bavardent, effleurent divers sujets, mais au-delà leur discussion est un jeu de séduction, elle et lui manient les mots avec bonheur et en jouent à merveille. Elle lui déclare dans un sourire aimer lorsque c'est tendre et sauvage, ces mots font pétiller son regard.
En sortant du restaurant il la prend dans ses bras pour de douces caresses, caressant ses joues, l'embrassant tendrement dans un suave baiser qui se prolongea bien vite, dans une chambre d'hôtel, en de longs et délicieux jeux enflammés et tendres qui s'ensauvagèrent. Ils se terminèrent en apothéose lorsqu'il la troussa, avant de faire glisser sa culotte sur ses cuisses pour découvrir et fesser ses fesses rondes et blanches. Elle lui tendit alors sa croupe en une invitation muette, il s'agrippa à ses hanches pour la pénétrer profondément. Le rythme de ses va-et-vient, d'abord lent s'accéléra et il explosa de plaisir en elle.
Repus de plaisir ils s'enlacèrent.

vendredi 28 août 2020

Fil de l'eau, septième vendredi

Première semaine de reprise, et alors que je me félicitais il y a quinze jours de tenir mon rythme de publication, j'ai eu un petit retard de publication, le texte érotique est arrivé avec retard. La vie reprend son cours, paisible et monotone, déjà une première balade à Paris pour rendre des livres à la médiathèque. Les masques sont présents mais ne cachent pas les sourires qui pétillent dans les regards, les masques sont présents, mais les corps bronzés de l'été se montrent, s'exposent, se dévoilent, s'offrent au regard. De belles journées ensoleillées encore, mais les masques présents nous rappellent que le temps d'avant ne reviendra pas de sitôt, que nous allons devoir apprendre à vivre avec de nouvelles contraintes, à vivre différemment. Mais tout cela ne saurait m'empêcher de continuer à lire et dévorer des livres, de m'efforcer d'écrire encore et encore, et de rêver à la beauté du monde.

jeudi 27 août 2020

Écriture contrainte, troisième année, trente-cinquième semaine

Contrainte :

 

Nue, immobile, figée, ou nue saisie dans un mouvement ? Un gobelet, des pinceaux qui pourraient laisser supposer qu'elle pose pour un, une peintre, et l'on imagine devant elle un chevalet, une toile, de l'autre côté de la toile, lui ou elle peignant son corps nu, ses courbes en voluptueux traits de couleur, sa peau, ses seins tendus de désir, une peinture d'un érotisme intense. Mais peut-être faisons-nous fausse route en imaginant cela, peut-être aucun chevalet, aucune toile dans la pièce, pas de trace de quelque peintre que ce soit. Peut-être est-elle nue face à un, une, des, joueurs, joueuses. Peut-être est-ce la seule à être nue, face à elle un appareil photo pour conserver des images de ces jeux. Peut-être les pinceaux laisseront-ils sur son corps d'impudiques traces. Peut-être frissonnera-t-elle de plaisir sous leurs regards fiévreux et avides.
Elle est nue, elle attend, et nous ne pouvons que rêver cette attente.


mercredi 26 août 2020

Citation du mercredi

Au long des lectures l'on peut découvrir des trésors nombreux et variés et, vous le savez, j'aime en collecter certains pour ensuite alimenter mes billets. Cependant, dans certains cas, en relisant ces mots, je m'interroge parfois sur le sens que l'on peut leur donner, sortis de leur contexte. C'est le cas de la citation du jour "C'avait été une nuit monstrueuse ; exactement comme avec une femme vulgaire et antipathique, qu'on n’aime pas mais qui vous plaît terriblement."
Une phrase étrange ainsi offerte, aux lectures multiples, permettant toutes les interprétations, laissant place à toutes les folles audaces de l'imaginaire, ouvrant la porte à toutes les folies, à toutes les débauches réelles ou fantasmées, incitant aux transgressions les plus intenses.
Et pour toi, lectrice, lecteur, que serait une nuit monstrueuse ?

mardi 25 août 2020

Elle lit…

Elle choisit amoureusement un livre, passant les titres en revues en promenant son doigt sur la tranche. Elle s'installe dans son fauteuil, toujours le même, son fauteuil de lecture dont elle apprécie le confort. Elle ajuste ses lunettes et commence sa lecture, les mots l'emportent, elle sourit, elle a fort bien choisi, un texte troublant à souhait, intense et fort, comme elle aime. Son regard pétille, sa langue caresse ses lèvres, sa respiration s'accélère peu à peu. Elle ondule son bassin au rythme de sa lecture. Elle ne tient plus le livre que d'une main, l'autre glisse lentement sur ses cuisses, s'agrippe à la jupe, la trousse haut. Elle pose sa main entre ses cuisses, sa petite culotte est trempée. Elle gémit doucement, sa respiration se fait halètement. Elle écarte du bout des doigts ce rien de tissu noir, et se caresse doucement. Elle se cambre, son clitoris réclame une caresse, ses doigts sont plus insistants. Elle laisse échapper de petits cris de plaisir. Elle tient toujours son livre, elle lit, elle aime lire ainsi.

vendredi 21 août 2020

Fil de l'eau, sixième vendredi

Une semaine commencée au bord de l'océan et qui se termine en région parisienne, les vacances sont bien finies. Je suis rentré avec des souvenirs, des images plein la tête, mais aussi avec un sac empli de livres achetés ou récupérés ici ou là.
Les vacances sont finies et la vie reprend son train habituel, bien loin du stridulement des cigales, des vagues de l'océan, je vais retrouver les rues de Paris, ses quais, le plaisir de flâner, de dériver sans but. J'ai aussi retrouvé ma table, ma chaise et j'ai prévu de poursuivre assidûment mes travaux d'écriture.
Encore une fois, une reprise, après les vacances d'été, pleine de bonnes résolutions, mais encore une fois des doutes sur ma capacité à tenir ses bonnes résolutions.
Encore une fois je vais me demander pourquoi j'écris, je publie, je douterai et je poursuivrai sans savoir davantage quel sens ont mes publications.

jeudi 20 août 2020

Écriture contrainte, troisième année, trente-quatrième semaine

Contrainte :

 

Jeux de miroirs photographiés, à moins que ce ne soit jeux de photographies dans des miroirs. Images multipliées se répondant l'une l'autre. Corps de dos, de face, dévoilé et dénudé, glissement du vêtement offrant à la vue de corps de l'autre dans le miroir du miroir. Quel autre, ou quelle autre, jeu du je multiplié dans les images reflétées, mais aussi jeu du je photographe et photographié et jeu de l'androgynie du je. Combien de jeux dans cette image, mais aussi combien de je, je photographie-t-il je, ou est-ce une second je qui entre en jeu et photographie le premier je dont je jeu est de sembler être le je qui photographie. Etranges jeux dans lesquels je me perds entre jeu multiples et possibles multiplicité des je de l'autre côté du miroir.