- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


samedi 30 juin 2018

Écriture autocontrainte, trentième jour

Rimes imposées: parjure, amour, mélancolie
 

J'écrirai sans cesse, de longs vers, je le jure,
Je rimerai encore et ne serai parjure,
Et cela en beauté pour ne lui faire injure
Même lorsque je dois rimer avec amour
Comme elle m'y pousse, je rime avec humour
À défaut de pouvoir faire des vers glamours.
Mais j'espère toujours, avoir des mots jolis,
Et pour cela je dois travailler à la folie
Et surtout pour conclure avec mélancolie.


Licence Creative Commons

Écriture autocontrainte, trentième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International
d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

vendredi 29 juin 2018

Écriture autocontrainte, vingt-neuvième jour

Rimes imposées: océan, statue, armure

Pour écrire ces vers il serait malséant
De rester immobile assis sur mon séant
Ne fouillant plus des mots l'infini océan
Je prends le risque ainsi de finir courbatu
Mais pour offrir mes vers aux pieds de sa statue
Je suis prêt à cela, et à bien plus, vois-tu.
Je revêtirai donc de chevalier l'armure
Pour la glorifier, comme dans un murmure
Lui chanter mes rimes, aux couleurs de la murrhe.


Licence Creative Commons

Écriture autocontrainte, vingt-neuvième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International
d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

Écriture autocontrainte, vingt-huitième jour

Rimes imposées : feu, maman, crayon, bonbon

Mes mots, je ne sais bien, ne mettront pas le feu
Nul besoin pour lire mes vers de pare-feu
Ni pour les contenir de quelque coupe-feu.
J'espère que mes mots ne seront aboiements
Et rendront fière pour le moins ma maman
Réglant une rime pour le moins brillamment.
Pour écrire mes vers, je reprends mon crayon
Traçant des poèmes disposés en rayon ;
Dignes d'une table, jolie, de réveillon.
Je voudrais ma prose douce comme un bonbon
Avec des images captées au vol, au bond
Et agréable à lire en buvant un Bourbon.


Licence Creative Commons

Écriture autocontrainte, vingt-huitième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International
d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

Écriture autocontrainte, vingt-septième jour

Rimes imposées : doudou, animal, Mario

Mais devrais-je avec moi, conserver mon doudou
Comme un petit enfant rêvant de roudoudou
Pour pouvoir vous dédier des mots amers ou doux.
Et cela représente un plaisir animal
Faire jaillir des mots, comme un beau cri primal
Pour avoir un texte qui puisse être optimal.
Mais mes vers toutefois ne seront impériaux
Et je ne rêve pas, pas plus sénatoriaux,
Mais tout juste digne d'un plombier dit Mario.


Licence Creative Commons

Un court texte avec les mots d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International
d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

mardi 26 juin 2018

Un court texte avec les mots

Un court texte avec les mots: papier toilette règles (au sens menstruations), rencontre, envie, polisson, fatigue, chamane, joie, soporifique, caliente, babar, suffit.

Cette soirée avait mal commencé, il s'était arrêté pour boire un verre dans un bar à l'ambiance soporifique ; mais que peut-on attendre d'un bistro arborant fièrement ce nom, chez Babar, tellement classe qu'il n'y a même pas de papier toilette ? Ce n'était sûrement pas le lieu idéal pour un polisson espérant une belle rencontre ; l'on aurait plutôt imaginé là quelque chamane se remettant de sa fatigue. Quelle ne fut donc sa joie de voir apparaître cette belle. Ils se sourirent, il suffit de peu parfois pour éveiller l'envie. Aux mots succédèrent effleurements, caresses, baisers. Elle lui susurra alors au creux de l'oreille j'ai mes règles, si cela ne te dérange pas, c'est parti. La nuit qui suivit fut muy caliente !

Licence Creative Commons

Un court texte avec les mots d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

Écriture autocontrainte, vingt-sixième jour

Rimes imposées: gallinacé, forêt, bleu

En écrivant ces vers, je me sens angoissé,
Ne suis-je pas plutôt en train de croasser,
Ou bien de parader comme un gallinacé.
Ne devrais-je chercher, dans des mots la forêt
Des accords plus hardis, des vers moins timorés
Au risque de passer pour un petit goret.
Je ne lâcherai pas, je chercherai morbleu,
Je forgerai des mots sans répit sacrebleu
À la fin j'écrirai pour elle des vers bleus


Licence Creative Commons

Écriture autocontrainte, vingt-sixième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

lundi 25 juin 2018

Écriture autocontrainte, vingt-cinquième jour

Rimes imposées: chrysalide, hérisser, débonnaire

La gangue de mes mots, telle une chrysalide
Sortira-t-il des vers qui ne soient invalides
Et dont les rimes soient d'une beauté solide ?
Je voudrais encore pour vous mes mots tisser
Que jamais ils ne puissent le poil vous hérisser
Pour cela je devrais mon style épicer.
Je ne peux pour elle de phrases débonnaires
Vraiment me contenter, ni de mots ordinaires
Pour chanter le talent de cette partenaire.


Licence Creative Commons

Écriture autocontrainte, vingt-cinquième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

Écriture autocontrainte, vingt-quatrième jour

Rimes imposées: profane, sacrer, balançoire

Mais vous l'avez compris, de Popins je suis fan,
J'aime ces contraintes, sa beauté diaphane,
Pour elle j'écrirai des poésies profanes
Mais en fait je devrais mes mots faire sacrer
Voulant les embellir pour pouvoir les encrer
Sans me faire détester, ni me faire exécrer.
De profane à sacré, une vraie balançoire,
Mais que ne ferais-je pour célébrer sa gloire,
Et que toutes et tous la gardent en mémoire.


Licence Creative Commons

Écriture autocontrainte, vingt-quatrième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

dimanche 24 juin 2018

Zeugmes, ou presque…

Suite à une rencontre inopinée et sexuelle avec son amant jeune et pervers, elle se retrouva couverte de honte et de sperme après une éjaculation faciale et abondante. Elle remit sa jupe noire et outrageusement courte, fourra son string tout aussi noir et trempé dans son sac doré et déjà bien rempli et qu'elle prit avec sa main et empressement. Elle fila un bas et à son rendez-vous avec son amie libertine et brune. Elle arriva à l'heure et à une terrasse de café. Elle s'assit croisant ses longues jambes et le regard de son amie. Celle-ci l'écoute, buvant un mojito et ses paroles. Elle allume une cigarette et une lueur de désir dans les yeux de son amie, elle attire à elle un cendrier et les regards. Son amie la caresse du regard et de la main. Elle saisit cette main et l'occasion pour lui dire dans un sourire et un français châtié son désir.

Licence Creative Commons

Zeugmes, ou presque… d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

Écriture autocontrainte, vingt-troisième jour

Rimes imposées: stéréotypé, citron. velours

Mais il faut éviter le stéréotypé
De la phrase banale enfin s'émanciper
Pour que l'inspiration ne soit jamais grippée.
La bonne solution n'est en rien le litron,
Qui ne peut permettre que de finir pochtron
J'écrirai donc mes vers en buvant du citron.
Je voudrais que mes mots coulent sur du velours
Afin de ne jamais passer pour un balourd,
Faisant danser les mots en n'étant jamais lourd.


Licence Creative Commons

Écriture autocontrainte, vingt-troisième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

Écriture autocontrainte, vingt-deuxième jour

Rimes imposées: moiteur, érudit, architecture

Ne voulant pas passer pour un fornicateur
Et pas d'avantage pour un provocateur
Je ne vous dirai pas que là de sa moiteur
Je rêve sans cesse, j'en suis abasourdi.
Oui, elle m'obsède, ma charmante lady,
Et j'aurais d'autres mots, si j'étais érudit
Pour chanter ses talents, d'une belle écriture
Dont je travaillerais la belle architecture
Écrire pour Popins, merveilleuse aventure.


Licence Creative Commons

Écriture autocontrainte, vingt-deuxième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

vendredi 22 juin 2018

Écriture autocontrainte, vingt-unième jour

Rimes imposées: Œdipe, cavalier, saxophone

J'aime pour vous rimer, mais Popins, là, Œdipe,
Qui a eu cette idée ? Faire rimer Œdipe,
Quelqu'un qui avait donc un complexe d'Œdipe ?
C'est là assurément un choix très singulier
Avec un mot pareil, pourrait-on délier
Son imaginaire tel un noir cavalier ?
Si je ne peux rimer, avec un anglophone
Un occitanophone ou un germanophone
Je n'ai plus qu'à jouer, alors du saxophone.


Licence Creative Commons

Écriture autocontrainte, vingt-unième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

Écriture autocontrainte, vingtième jour

Rimes imposées: boucan, question, semences.
 

Mais quand elle lira, seule, mes vers ou quand
Elle les entendra, qu'au cri du toucan
Ils ne ressemblent jamais, pas plus à un boucan.
Dans cette activité, pas la moindre inaction,
De cesser de rimer, il ne serait question.
Au risque d'attraper là une indigestion,
Je veux pouvoir mes mots rependre avec démence,
Comme dragon ailé épandant ses semences,
Et que la diffusion de mes vers soit immense.


Licence Creative Commons

Écriture autocontrainte, vingtième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

mardi 19 juin 2018

Écriture autocontrainte, dix-neuvième jour

Rimes imposées: bien, héritier, comparer

Que mes mots l'honorent, je l'espère ô combien.
Car ils ne sont écrits toujours que pour son bien,
J'écrirai pour elle, même des mots lesbiens.
Je ne prétends être nullement l'héritier
De vrais grands poètes, je n'y suis à moitié,
Et je m'attèlerai à ce si beau chantier.
Mais je n'espère pas qu'on puisse comparer
A ceux d'un écrivain mes mots empoussiérés,
Car je veux pour elle mes mots exubérer.


Licence Creative Commons

Écriture autocontrainte, dix-neuvième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

lundi 18 juin 2018

Un quatuor animé

L'idée de ce texte m'est venue après avoir vu un quatuor, sans corde, sur un GIF animé. Deux hommes, deux femmes. Un homme est au premier plan à droite, de trois quarts dos, il sourit et regarde vers le fond en direction des trois autres. L'autre homme est au fond à gauche, souriant aussi. Une blonde est devant lui, nue semble-t-il, c'est la seule à être nue, et elle le suce avec application, d'autant plus qu'une seconde femme, brune, habillée elle, mais avec un décolleté fascinant, a la main sur sa tête et lui donne le rythme. Elle sourit à l'homme au premier plan et ce sourire est somptueux.
Ils sont quatre et l'on peut supposer que ce sont deux couples qui jouent ensemble, mais quels sont les couples, et en fonction de la composition des couples, quel serait le sens de ce sourire ?
Le compagnon de la brune souriante pourrait être l'homme au premier plan, et elle lui sourirait pour lui dire qu’elle aime voir dans son regard à lui le désir d'une autre femme, mais que c'est elle qui mène le jeu et qu'elle va le sucer divinement.
Son compagnon pourrait être l'autre homme, celui qui se fait sucer. Elle sourirait alors au compagnon de la fellatrice, qui regarde sa compagne sucer un autre homme, car elle a envie de lui devant son compagnon.
Et enfin, la brune souriante pourrait être la compagne de la blonde et son sourire pourrait signifier, ma compagne le suce mieux que toi.
Qu'en pensez-vous ?


Licence Creative Commons

Un quatuor animé d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International
d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

Écriture autocontrainte, dix-huitième jour

Rimes imposées: autrefois, présent, rigolade, vent

Les mots contraints furent un plaisir autrefois,
J'ai quelques contraintes cependant quelquefois,
Mais reviendront les mots de Popins toutefois.
En espérant ce jour, écrivons au présent,
Et pour elle, toujours, soyons hyper présents
Ecrivons nos rimes qui seront son présent.
Ecrire ainsi des vers n'est donc pas que rigolade,
Car je ne voudrais pas qu'ils partent en marmelade
Ni qu'ils ne finissent en affreuse salade.
Cela ne sera pas pour moi démotivant,
Je serai toujours là, pour Popins écrivant,
Ces mots qu'en hommage lui portera le vent.


Licence Creative Commons

Écriture autocontrainte, dix-huitième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

dimanche 17 juin 2018

Trois phrases

Trois phrases contenant les mots : huile, arbre, herbe, savon, verveine, chat, chien, cheval, levain, cendre, nuage

Sous la douche, elle avait en main son savon à l'huile d'olive qui évoquait pour elle sa Provence et les senteurs d'herbes aromatiques, et commença à en enduire le corps de son amant, nu dressé devant elle comme un arbre. Elle versa ensuite sur ses cheveux un shampoing à la verveine dont l'odeur la charmait et la faisait ronronner comme petit chat, tout en songeant que tout à l'heure tel un chien il la prendrait. Elle effleura son sexe, il se mit à bander comme un cheval, son sexe se dressant sous l'effet de cet effleurement divin levain, il la prit aussitôt, intensément, elle en jouit sublimement, emportée sur un nuage de jouissances, et n'en redescendit que le corps et les sens ravagés lui semblant n'être plus que ruines et cendres.

Licence Creative Commons

Trois phrases d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

Écriture autocontrainte, dix-septième jour

Rimes imposées: voluptueux, douceur, claque, foutre

Je suis probablement un peu présomptueux
De vouloir pour Popins tracer vers somptueux
Ce qui est constamment plaisir voluptueux.
Écrire ainsi pour elle est pour moi douceur,
Il m'est exquis d'être de mes vers polisseur,
Pour cette douce amie, de rimes fournisseurs
Mais ne suis-je parfois à côté de la plaque,
Aurais-je patiné soudain sur dans une flaque,
Indubitablement, je mérite une claque.
Aurais-je ma tête cognée contre une poutre
J'ai oublié une rime et pas la moindre en outre
J'ai omis pour Popins de faire rimer foutre !


Licence Creative Commons

Écriture autocontrainte, dix-septième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

samedi 16 juin 2018

Un sonnet impudique pour une joueuse de mots

Un poème contenant les mots: sexe, con, vît, seins, lèvres, bite, clitoris.

Ouverte et offerte, belle comme un iris,
Toujours elle est source d'un désir qui m'enfièvre.
Envie de la lécher, sentir entre mes lèvres
Se gonfler de plaisir, son rose clitoris.

Elle exerce un attrait qui n'a rien d'abscons
Et soudain je suis pris, là, d'une ardeur subite
Je bande comme un âne et veux fourrer ma bite,
Écartant ses cuisses, tout au fond de son con.

Comment, à ce moment, ne pas être ravi,
La regardant ainsi empalée sur mon vit
Raide, dressé, tendu, s'enfonçant dans son sexe

Elle me chevauche, faisant danser ses seins,
Avec une ardeur telle à sonner le tocsin,
Et jouissons tous deux, mon sexe dans son sexe.


Licence Creative Commons

Un sonnet impudique pour une joueuse de mots d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

Écriture autocontrainte, seizième jour

Rimes imposées: songe, valser, nacré

Offrant ses contraintes, apparue dans un songe,
Elle est notre muse, cela dit sans mensonge,
Donc bien sûr à elle sans cesse donc je songe.
Ses jeux si beaux offerts, pour nous tous propulser
A faire tous les mots avec bonheur valser,
Et sans en aucun cas vouloir vous révulser.
Ce bonheur d'écrire est en moi bien ancré
J'aime à l'écriture voir mon temps consacré
Pour me livrer heureux à ce plaisir nacré.


Licence Creative Commons

Écriture autocontrainte, seizième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

vendredi 15 juin 2018

Écriture autocontrainte, quinzième jour

Rimes imposées : couler sable frisson

Mon objectif n'est pas en mots de roucouler
Mais de laisser mes vers très librement couler,
En espérant toujours n'être pas blackbouler,
Je voudrais avant tout qu'ils lui soient agréables
Et ne jamais risquer de finir sur le sable
Bien loin des contraintes, de Popins, délectables
Peut-être vais-je donc passer pour polisson,
Ecrire pour Popins me donne un doux frisson
Cela nous devrions  Chanter à l'unisson


Licence Creative Commons

Écriture autocontrainte, quinzième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

jeudi 14 juin 2018

Écriture autocontrainte, quatorzième jour

Rimes imposées : désuet, théâtre, nonchalant, canne
Mais écrire des vers serait donc désuet
Comme, diraient certains, danser le menuet,
Mais peu me chaut cela, je n'en serai muet.
Et je déclamerai même au théâtre
Qu'importe si ainsi j'en semblais idolâtre
J'ai un seul objectif, chanter ma Cléopâtre.
Je ne voudrais sembler nullement nonchalant,
Je mettrai donc en jeu tout mon maigre talent
Rimant pour elle ainsi quelque hommage galant.
Si mes vers sont mauvais ne me cherchez chicane,
Je n'en maîtrise pas, hélas, tous les arcanes,
Je ne mérite pas d'en recevoir la canne.


Licence Creative Commons

Écriture autocontrainte, quatorzième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

Une courte histoire ordonnée

Une courte histoire avec, dans l'ordre, les mots : papier, supernova, Wagner, cyprine, radieuse, carotte, siffler, capuchon, un seul mot par phrase.

Dès qu'il la prend et la tient contre lui, elle tremble de désir et se liquéfie, pourquoi diable a-t-elle mis une petite culotte, elle est déjà trempée comme un papier buvard. Quand il la baise, ce n'est pas des étoiles qu'elle a dans les yeux, c'est un ballet de supernova. Il la possède comme un sauvage sorti de sa forêt, mais, souvenir cinématographique peut-être, il la pilonne ce matin au rythme de la Chevauchée des Walkyrie de Wagner. Elle explose de plaisir, elle hurle sa jouissance, sa cyprine dégouline sur ses cuisses. Elle le regarde épanouie, radieuse. Il lui sourit et lui susurre qu'elle est délicieuse et qu'il a toujours su qu'elle adorait sa crosse carotte des bois. Il l'embrasse, se rajuste, et repart, lui jette un dernier regard plein de tendre complicité et s'éloigne en commençant à siffler un air joyeux. Elle se dépêche, elle est en retard, mère grand doit l'attendre, elle n'ose pas lui dire qu'elle rencontre son grand méchant loup dans la forêt, elle rajuste son petit capuchon rouge et file.

Licence Creative Commons

Une courte histoire ordonnée d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

mercredi 13 juin 2018

Écriture autocontrainte, treizième jour

Rimes imposées : prisme, miroir, lien, échéance

Voir Popins en reine, mais à travers quel prisme ?
Source de tant de mots souvent pleins d'érotisme
Et parfois joliment virant au fétichisme.
Mirer ses qualités comme dans un miroir,
Pour au travers des mots toujours ainsi vouloir
De toutes les façons mettre en avant sa gloire.
Pas un seul dilemme, surtout pas cornélien,
Pour écrire des vers loin d'être nervaliens
Et ne jamais rompre de ses jeux le lien.
Je me suis pour cela donner une échéance
Et je rimerai donc avec bienséance
Jusqu'au jour où Popins reprendra ses séances.


Licence Creative Commons

Écriture autocontrainte, treizième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

mardi 12 juin 2018

Alexandrins avec Contraintes

Alexandrins dont  les premiers mots commencent par les lettres : Contraintes.
Et avec les mots : caché, défi, joueuse, salamalec, bonus, foireux


Comment donc pourrais-je tenir cela caché,
Oui aux jeux sur les mots, je suis donc attaché.
N'en doutez nullement, j'adore les défis
Tenez-le pour acquis, je n'en fais jamais fi.
Réagir donc je dois à la belle joueuse
Offrant cette contrainte agréable et joyeuse.
Il ne faut me noyer en maints salamalecs
Ni aller me perdre près de quelque cromlech.
Tenter donc par mes mots d'obtenir un bonus
Espérant séduire cette belle Vénus
Si pour elle mes vers ne sont pas trop foireux.


Licence Creative Commons

Alexandrins avec Contraintes d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

Écriture autocontrainte, douzième jour

Pour que l'inspiration ne jamais reste sèche,
Faut-il que j'aie sur moi toujours quelque antisèche,
Ou qu'enfin j'écrive avec l'encre de seiche ?
Et puissé-je jamais ne passer pour un cancre,
Au vu de mes rimes pour lesquelles dans l'encre
Je trempe ma plume. Devrais-je jeter l'ancre
Évitant que mes mots dérivent en travers,
Ou bien à la campagne aller me mettre au vert,
Ou alors simplement, sortir pour boire un verre ?


Licence Creative Commons

Écriture autocontrainte, douzième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

lundi 11 juin 2018

Une robe bleu marine…

Un texto reçu sur son portable, "Devant la fontaine. J'ai une taille et une silhouette normale, je suis brune les cheveux un peu fous, je porte une robe bleu marine. Vous me reconnaîtrez ?" Il est devant la fontaine, se tourne, retourne personne, et soudainement elle est là, devant lui, brune les cheveux un peu fous, une robe bleu marine, plutôt jolie, un sourire dans les yeux. Il lui propose d'aller boire un verre à une terrasse un peu plus loin. "Comme vous voulez" lui répond-elle, il sourit encore et la guide, il aime cela.
Ils sont assis côte à côte, il parle de tout, de rien, commence trois histoires en même temps qui s'emmêlent, ouvre des parenthèses pour une nouvelle anecdote qui n'en finit pas, qui rebondit sur une autre, et revient parfois à une des histoires en cours. Elle sourit, elle sourit, il parle, la regarde sourire, la trouve séduisante et il parle encore.
Ils marchent côte à côte, il parle encore et encore, elle sourit, il se tourne vers elle en parlant, ils se frôlent, il frémit à chaque effleurement, il parle et la désire. Il lui parle et a envie d'elle, de la serrer contre lui, d'avoir contre lui ce corps qu'il devine sous la robe. Il lui parle et a envie de trousser sa robe pour sentir sa peau nue. Il lui parle et la désire infiniment…

Licence Creative Commons

Une robe bleu marine… d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

Finalement, six alexandrins

Trois mots en débuts de vers, caresser, chat, choisir; trois mots en fin de vers, espoir, tentation, cacher. En alexandrins, sans précision du nombre.

Caresser, belle idée, même sur un griffoir,
Ou sur le canapé, j'y crois, j'ai bon espoir.
Chat taquin en jouit avec délectation,
Car ne sait résister à quelque tentation.
Choisir la caresse, pour de plaisir flasher,
Puis, repu de bonheur, retourner se cacher.


Licence Creative Commons

Finalement, six alexandrins d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

Écriture autocontrainte, onzième jour

Si mes vers sont mauvais, devrais-je me cloîtrer,
Me terrer quelque part, ou bien m'expatrier,
Car des lecteurs pourraient, lors, me défenestrer.
Pour éviter cela, faire bonne fortune,
Aux dieux de l'Olympe, y compris à Neptune,
J'en appellerai donc pour une aide opportune.
J'interpellerai Mars, là, sur quelque échauguette,
Pour enfin obtenir la magique baguette ;
Qui comblera Popins. Aucun jeu de braguette
Ne doit être vu là, utile préambule,
J'oscille entre les sens, lexical funambule,
Dont les mots vers Popins s'envolent comme bulles.


Licence Creative Commons

Écriture autocontrainte, onzième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

dimanche 10 juin 2018

Encore une image

Après de longs échanges où ils flirtaient du bout des mots, comment diable lui était venue cette idée de lui proposer une photo de ses seins ? Qu'importe, il accepta aussitôt et elle le fit. Une photo de ses seins arriva tout de go. Une photo de ses seins où l'on ne voyait que son sourire, non pas que ses seins en soient absents, ou ne méritent attention, bien au contraire. Elle est nue, semble-t-il, le bord supérieur de la photo exclut, de peu son nez, les épaules en marquent les côtés, et au premier plan ses seins. Elle semble allongée sur le ventre sur un canapé peut-être, ses seins appuyés si l'on en voit bien le galbe, les aréoles sont absentes.
Et elle sourit. Pourquoi sourit-elle ainsi ? Regarde-t-elle son partenaire devant elle ? Admire-t-elle sa virilité dressée vers elle et qu'elle va bientôt déguster du bout de la langue avant de l'engloutir raide à pleine bouche ? Ou bien sent-elle son partenaire derrière elle ? Ses mains posées sur ses fesses, son gland effleurant son sexe trempé de désir et attend-elle avec délice ce moment où il va fougueusement s'enfoncer en elle ?
Elle sourit !

Licence Creative Commons

Encore une image d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

Écriture autocontrainte, dixième jour

A rimer en tous sens, sous peine de scandale,
Il ne faut se perdre dans des mots le dédale,
Ne surtout pas finir égaré sur la dalle.
Il faut, le long des mots, toujours garder le cap,
Le choix d'alexandrins n'est pas un handicap
Pour glorifier Popins, revêtue de sa cape.
Le chemin est ardu, parfois semé d'embuches
Il faut être prudent pour ne prendre une bûche,
Mais encenser Popins  qui est notre dabuche.
Que mes mots rimés aient la douceur d'une crème,
Et la suavité unique du Saint-Chrême
Et soient ainsi pour elle un hommage suprême.


Licence Creative Commons

Écriture autocontrainte, dixième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

samedi 9 juin 2018

Trois tercets en ine, our, oir

Et enfin apparaît une noire berline,
Élégante, elle en sort, cape de zibeline
Escarpins fabuleux et démarche féline.

À la voir si belle, mon sang ne fait qu'un tour,
Elle est somptueuse dans ses si beaux atours
De ses jolies courbes, j'admire les contours.

Elle porte un bijou sur ses seins en sautoir
Je me rêve près d'elle assis sur l'accoudoir
Plaisantant, badinant, lui tendant un drageoir


Licence Creative Commons

Trois tercets en ine, our, oir d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

Écriture autocontrainte, neuvième jour

Écrire en douze pieds n'est-ce pas un supplice
Y trouvez-vous encore un quelconque délice
Quand vous faites rimer le charme d'un lys ?
Demanda-t-elle sans malice.
Je peux, dis-je, et sans complice
Faire en huit pieds rimer un lys.
Mais abandonnons là ce sujet éphémère
Vouloir écrire ainsi n'est pas une chimère
Et j'attendrai ce but, seul, sans intérimaire.
Avançant chaque jour, s'il le faut à genoux,
Sans trouver de rimes, quand le mot est genoux !
Mais je déposerai mes vers à ses genoux.


Licence Creative Commons

Écriture autocontrainte, neuvième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

vendredi 8 juin 2018

Écriture autocontrainte, huitième jour

De la rime est-ce la dure loi d'airain,
Ce dur labeur non vu au fond d'un souterrain,
Repolissant les mots, à grands coups de clairain ?
Pour faire ce travail, il n'est de logiciel,
Écrivant des vers coulants comme du miel,
Cela, on le fait seul, les yeux levés au ciel.
De ces tâches mes mots gardent les cicatrices,
Mais je vous les offre sans la moindre avarice,
Pour chanter la gloire de leur destinatrice


Licence Creative Commons

Écriture autocontrainte, huitième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

Écriture autocontrainte, septième jour

Je devrais faire mieux, sur un cyclo-rameur
M'entrainer à rimer, sans craindre la rumeur
Sans honte me traitant, de cabot, de frimeur.
Mais comment rapprocher céleri-rémoulade
Et talent de Popins, sans risquer l'engueulade,
Pour ces vers paraissant être une marmelade.
Dans la course au Nobel, être compétitif
Je n'ai jamais songé, sans être négatif,
Je voudrais simplement être un peu créatif.
A point nommé arrive pour rimer une rose,
Fleur magique "Qui ce matin avait déclose
Sa robe de pourpre au soleil." Sublime rose !


Licence Creative Commons

Écriture autocontrainte, septième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

mercredi 6 juin 2018

À propos de citations

Vous l'avez noté j'aime jouer, parfois abominablement j'en conviens, avec les citations. Pour cela j'ai pris pour habitude de relever des citations au fil de mes lectures. Parfois à la lecture de certaines phrases il me vient immédiatement une idée, je la note et je sais déjà ce que je vais écrire. D'autres simplement me semblent si jolies que je les ramasse comme l'on ramasse un coquillage, un galet sur une plage, puis je les range en quelque tiroir que j'ouvre à l'occasion. J'en contemple le contenu. J'attrape une phrase, la fais tourner entre mes doigts, en ressens le poli sur ma peau, puis, souvent, je la repose, je referme le tiroir Jusqu'à un jour où une idée me vient, si claire, si limpide que j'aurais dû l'avoir dès le premier jour, et j'écris…
Ce texte lui est né en lisant une phrase qui aurait pu donner naissance à bien d'autres textes " Elle dit que je suis un inventeur de variantes."

Licence Creative Commons

À propos de citations d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

Écriture autocontrainte, sixième jour

S'élever, disais-je, pas comme un olisbos
Érigé là, géant, au centre de la Beauce,
Ou exposé ici, sur l'île de Lesbos.
Me pardonnerez-vous de mes vers le baroque
Partant dans tous les sens, comme un simple pébroque
Par un jour de grand vent soufflant vers le Maroc ?
J'en conviens ils semblent là sortis de la lessiveuse,
Mais ce n'est nullement idéale couveuse
De tenter de rimer dans la voie sinueuse
Des neuf mots proposés par quelque mandataire.
Qu'il soit capitaliste ouvrier prolétaire.
Le résultat hélas en est rudimentaire.


Licence Creative Commons

Écriture autocontrainte, sixième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

mardi 5 juin 2018

Écriture autocontrainte, cinquième jour

En tout premier lieu boire une blonde Picon,
Et sans plus hésiter, saisir mon hélicon,
Pour, ainsi équipé, franchir le Rubicon.
S'élancer librement, marcher vers l'horizon,
Au diable ergastule, ne craindre la prison,
Pour encenser Popins sans nulle trahison,
Vestale de nos mots, reine de l'onirisme
Qui gère avec bonheur, et avec altruisme
Nos libres contraintes sans aucun conformisme.
De ces vers, pour elle, rimés, l'obsolescence
Je ne crains, car mes mots, trouveront la puissance
Pour s'élever à elle avec grande plaisance.


Licence Creative Commons

Écriture autocontrainte, cinquième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

lundi 4 juin 2018

Retour en TGV

Qu'importe d'où je venais et où je m'en retournais, que je sois ce jour-là dans un TGV suffit à ce récit. Je voulais simplement connecter mon ordinateur au réseau Wifi du train, je consulte donc la liste des réseaux wifi et, ô miracle de la technique, je découvre que Juliette et Natacha voyagent non loin de moi, si j'en crois les noms donnés aux différents smartphones repérés par mon ordinateur. Quel jeu délicieux pendant la suite du trajet entre lecture et écriture de se demander qui est Juliette, qui est Natacha, la jeune et séduisante femme brune, la blonde hautaine, la femme mûre somnolant sur son roman ?
Quel bonheur lorsque la technologie devient une incitation à rêver.

Licence Creative Commons

Retour en TGV d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

Écriture autocontrainte, quatrième jour

Ces mots ainsi offerts, sachez les apprécier,
Même s'ils vous semblent issus d'un épicier,
Car j'écris sur le fil, tenant un balancier.
Manquant d'équilibre, j'ai quelque peu le trac,
Et vous livre des vers dignes d'un bric-à-brac,
Des rimes mélangées et quelque peu en vrac.
Et mon écriture en devient sibylline
Visant une belle rêvée en crinoline
Magnifique amazone, sensuelle et féline.
Si mes mots ne vous siéent, alors je capitule,
Jetez-moi au cachot, ou dans un ergastule
Ou bien fessez-moi donc à grands coups de spatule.


Licence Creative Commons

Écriture autocontrainte, quatrième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

dimanche 3 juin 2018

Écriture autocontrainte, troisième jour

Il est d'une importance extrême et capitale
Une diffusion extra-continentale,
Et même s'il le faut par l'Aéropostale,
Pour qu'ils soient enfin lus par tous, même Karpov.
Accoudé au comptoir ou fond de l'alcôve
Dont la rime est rare on revient à Karpov.
Mais il faut qu'ils soient lus dans l'arrière-cuisine,
Dans un bus, à table, sur un banc, à l'usine,
À cheval, en vélo, ou sur une draisine.


Licence Creative Commons

Écriture autocontrainte, troisième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

samedi 2 juin 2018

Écriture autocontrainte, deuxième jour

Ces mots devront rimer avec grande harmonie
S'enchaîner proprement et sans cacophonie
Sans cela que je sois voué aux gémonies.
Ne condamnez pas ces fruits de ma démence,
Ne vous enfuyez pas, moutons en transhumance,
Pour les lire ayez une grande clémence,
Que mes vers vous soient doux, sucrés comme un sirop.
Et je reste lucide, ils ne seront viraux,
Mais pourront être lus par des contre-amiraux.


Licence Creative Commons

Écriture autocontrainte, deuxième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

vendredi 1 juin 2018

Ecriture autocontrainte, premier jour

Pause des Oulimots, nous voici illico
Égarés, orphelins, condamnés au tricot,
Ou à chercher ici de vifs coquelicots.
Ce serait dites-vous, activités fort bêtes,
Ne jouant plus des mots, tel un analphabète,
Sautant de-ci de-là et faisant des courbettes.
Rester sans contraintes serait embarrassant,
Imaginant cela, ne fit qu'un tour mon sang.
J'eus alors une idée qu'aussitôt m'empressant
Je mis sur le papier traçant une arabesque.
En vrais alexandrins, mais quelque peu gaguesques,
Rendre grâce à Popins pour cette idée dantesque.
Et qu'elle soit ainsi hissée au firmament.
La rime, dans ce but, suivra élégamment,
Les mots des contraintes chronologiquement.


Licence Creative Commons

Ecriture autocontrainte, premier jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International