- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


jeudi 30 avril 2020

Quarante-quatrième jour de confinement

Une journée quelque peu agitée, à tel point que je suis terriblement en retard aujourd'hui pour vous livrer ce billet que je sais que vous attendez impatiemment et toujours aussi nombreuses et nombreux. Ne vous emballez toutefois pas, l'agitation évoquée ici n'a aucune connotation érotique, pour le dire crûment, je n'ai nullement agité ma main autour de ma queue, voire ailleurs… J'ai passé une grande part de la journée à tenter de finaliser un texte, fort sérieux celui-là, avec une collègue fort charmante et qui, visiblement pour me motiver, m'a rappelé plusieurs fois que nous avancions au doigt mouillé. En ces temps de confinement, mon imagination devenue hautement inflammable s'est emballée. Je l'avoue, j'ai rêvé ce qu'elle pouvait bien faire alors que nous échangions. Je vous laisse imaginer mes difficultés à écrire dans de telles conditions.
J'ai toutefois réussi enfin à finir, il m'a été possible de m'agiter avec vigueur, envie et enthousiasme pour faire gicler ces mots de ce billet que je vous offre un peu tardivement.
Agitez-vous mais restez chez vous.



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mercredi 29 avril 2020

Quarante-troisième jour de confinement

Une bonne nouvelle aujourd'hui, enfin hier mais après mon billet du quarante-deuxième jour, les bibliothèques et médiathèques pourront ouvrir leurs portes dès le onze mai. " C'est peut-être un détail pour vous, mais pour moi, ça veut dire beaucoup."
Je n'aurais jamais cru être ému à ce point à la simple idée de pouvoir rapporter des livres dans une bibliothèque pour en emprunter de nouveaux, ce plaisir de flâner entre les rayons pour les choisir, ou peut-être de flâner sur le site de la médiathèque dans un premier temps, mais qu'importe, retrouver le plaisir des livres, le plaisir de la lecture, des mille et une vies à vivre, des multiples possibles, de l'évasion infinie.
Ce ne sera certes qu'un pas vers la vie que l'on espère retrouver, un premier pas, un joli pas en attendant le jour dont je rêve celui où l'évasion sera réelle, où il sera possible de la retrouver, de la voir me sourire là, devant ce café, où je me pencherai vers elle, pour plonger dans son décolleté juste avant que mes lèvres et ses lèvres ne se rencontrent et que nos langues se caressent dans un ballet voluptueux, prélude à d'intenses plaisirs.
Lisez, espérez mais restez chez vous.



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mardi 28 avril 2020

Quarante-deuxième jour de confinement

Sept semaines. Sept semaines pendant lesquelles le simple fait d'acheter du pain devient la sortie de la journée, les sourires ont disparu sous les masques et les mots en sont étouffés, nous nous tenons tous à distance, les corps s'évitent, s'esquivent. Sept semaines à penser à ces journées où nous ne comprenions pas que se promener, boire un verre à la terrasse d'un café était un tel bonheur, à ces journées où il était si facile de pouvoir se rencontrer, à passer de l'autre côté du miroir.
Mais aussi sept semaines à savourer les moments de bonheur. Des livres merveilleux, pour certains redécouverts, des échanges savoureux y compris avec des personnes que l'on avait perdues de vue, et des rencontres dématérialisées, de belles rencontres, tout cela laissant présager de lumineux lendemains où nous déambulerons dans les rues de Paris.
Mais aussi sept semaines de tout petit bonheur quotidien, l'odeur du café le matin, la saveur d'un chocolat à quatre heures, les regards aperçus, et la certitude que la vie va reprendre et que nous en jouirons !
Mais en attendant, restez chez vous.




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lundi 27 avril 2020

Quarante-unième jour de confinement

Quarante-un jours donc que je suis confiné, sagement confiné. Je ne sors que pour faire quelques courses, et vider les poubelles, des activités passionnantes, s'il en est. Je n'ai jamais été aussi sage, vous en conviendrez sans peine.
Bon, j'avoue, il m'est arrivé, en sortant les poubelles de mater le cul d'une charmante voisine, pas souvent, enfin chaque fois que je l'ai croisée, mais hélas nous n'avons pas les mêmes horaires. Bon, j'avoue, il m'est arrivé aussi de mater des culs, des culs et un peu plus, sur internet. Bon, j'avoue, il m'est arrivé de déraper quelque peu dans les textes que j'écris et il semblerait qu'il leur arrive d'acquérir une certaine connotation sexuelle. Bon, j'avoue, il m'arrive d'avoir des dialogues, des échanges de mots un peu chauds, qui ont pu finir en scénarios qu’aucuns, sans mon consentement, voulurent nommer érotiques. Bon, j'avoue, il m'arrive à ces mots enflammés de dresser l'oreille, mais pas uniquement l'oreille. Bon, j'avoue, il m'arrive à ces mots incandescents de laisser glisser une main loin du clavier. Bon, j'avoue, il m'arrive de gicler mon plaisir en mots brûlants et en jets de foutre.
Mais, avouez, je n'ai jamais été aussi sage.
Soyez sage, ou pas, mais restez chez vous.




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dimanche 26 avril 2020

Quelques mots, sur une photo, point de vue 6

La photo, point de vue 6 est visible ici

Elle, au premier plan sur la droite, elle de trois quarts dos. Ses cheveux coupés court, son oreille dégagée, un double piercing discret, elle élégante, une belle dame. Un collier, non pas un collier de perle, malgré sa belle allure, elle ne porte pas aujourd'hui un collier de bourgeoise distinguée, mais un collier qui affirme son appartenance. Mais elle ne s'est pas contentée d'un collier de chienne, d'un collier de cuir noir, elle porte un collier en métal rigide. Et pour qu'il n'y ait aucune ambiguïté, il est muni d'un anneau porté devant et duquel part une chaîne fixée par un mousqueton. La chaîne glisse et disparaît entre ses superbes seins dévoilés par un haut noir.
L'image serait déjà belle ainsi, mais elle est assise face à un grand miroir joliment encadré de bois et posé au sol ainsi l'offrant tout entière au regard. La chaine glisse en effet entre ses seins, elle en tient l'extrémité dans sa main, les doigts de ses mains dont les poignets sont ornés de bracelet de cuir noir s'enlacent. Elle n'est vêtue, ou dévêtue que de son haut noir et des bas noirs sur ses cuisses outrageusement ouvertes. La chaine avant de rejoindre la chaine plonge à la hauteur de son sexe souligné par cette chaine.
Son regard est baissé, baissé en signe de soumission dans l'attente, baissé contemplant son image dans le miroir ? Instant saisi avant de s'envoler dans des jeux ou pose esthétique ? Dans le miroir, apparaissent des mains, un appareil photo, est-ce la réponse à la question ? Est-ce le photographe réalisant avec sa belle modèle une belle et troublante image ? Mais peut-être n'est-il pas que photographe ? Peut-être…
Une belle image, troublante, envoûtante, et mon imagination s'emballe…





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Quarantième jour de confinement

Quarantième jour de quarantaine certes, et tous les vrais marins vous le diraient nous entrons là dans les quarantièmes rugissants, "sous quarante degrés, il n'y a plus de loi, mais sous cinquante degrés il n'y a plus Dieu."
Quarantième, et je suis balayé par les rafales de désir, ces vents venus l'on ne sait d'où, ces vents irrésistibles et impérieux devant lesquels tout plie, ces vents auxquels nul ne résiste jamais.
Quarantième, et je suis noyé par les flots d'envies, par ces vagues qui courent enflant démesurément pour mieux me submerger.
Quarantième et je rugis mon désir, mon désir d'Elle, mon désir d'Elle source de mes désirs, mon désir d'Elle tout autant balayée par des rafales de désir, submergée par des houles d'envie, et je rugis mon désir d'Elle, et les mots la cherchent et trouvent ses mots, et mes mots et ses mots s'enlacent, et je rugis mon désir d'Elle et mes mains la cherchent et la rêvent, et ses mains me cherchent et me rêvent.
Quarantième et nous rugissons de plaisir.
Rugissez, mais restez chez vous.



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samedi 25 avril 2020

Trente-neuvième jour de confinement

Déjà trente-neuf jours, écrit-elle, à ressasser des souvenirs, à se branler et à espérer enfin autre chose. Il faut reconnaître que factuellement c'est exact. Mais, l'on peut voir les faits différemment, dois-je préciser que je n'évoque pas ici des faits alternatifs comme le cow-boy d'opérette ?
Ressasser des souvenirs ? Moi, je revis de belles histoires, de merveilleux souvenirs, quelques fiascos qui maintenant me font rire et sourire, des expériences inédites, fabuleuses, des moments de pure folie, d'extase, de jouissance, de bonheur, et je les écris. Petite autopromotion, vous ai-je dit que j'allais écrire mon autobiographie ?
Se branler ? Oui, mais moi, je me caresse, je prends mon temps, je redécouvre mon corps, mes jouets, et si mon imaginaire s'enflamme facilement, certaines images, mots échangés y contribuent aussi, et aussi des mots échangés, murmurés au creux de la nuit.
Espérer enfin autre chose ? Il y aura un après, différent de l'avant, mais il va exister et ce sera à nous de le construire et de le vivre. Je suis assez vieux pour avoir vécu, et bien vécu avant le Sida, et je fais donc partie de ceux qui ont appris à faire autrement. Et nous allons faire autrement, mais oui, nous baiserons et nous nous ferons baiser, nous sucerons et nous nous ferons sucer, nous lécherons et nous nous ferons lécher, nous enculerons et nous nous ferons enculer, et bien plus, et nous jouirons !
Jouissez, mais restez chez vous.




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vendredi 24 avril 2020

Trente-huitième jour de confinement

Et je songe à ces journées passées confiné, qu'avons-nous fait, qu'ai-je fait ces jours dérobés à l'enchaînement des jours ? Qu'ont-ils déchaîné ? J'avais au premier jour des projets plein la tête, plein les yeux. Je pensais me plonger intensément dans la lecture écluser ma pile de livres à lire, dans l'écriture, écrire le chef-d’œuvre du vingt-unième siècle. Mais je dois avouer que j'ai au final trop peu lu, moins que dans des temps plus normaux, et certes écrit plus que les derniers jours préconfinement mais au rythme que j'aurais souhaité.
Il est donc temps que je m'investisse plus dans mes travaux d'écriture, et saisisse à pleine main ma belle plume, que je la trempe dans des mots de désir pour la redresser, que je la sente se raffermir dans ma main prête à servir, que je la sente frémissante sous mes doigts, vibrante du plaisir d'écrire la jouissance, prête à faire jaillir par saccade des mots, brûlante d'envie de cracher à longs jets des phrases de plaisir et dans un dernier mouvement du poignet tracer sur la page blanche l'orgasme d'une éjaculation.
Giclez, mais restez chez vous.



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jeudi 23 avril 2020

Trente-septième jour de confinement

Trente-sept jours de confinement, trente-sept ! Comment ne pas avoir en tête en écrivant cela un titre de film, 37°2 le matin. Je ne ferai cependant pas ici une critique cinématographique, et ce n'est pas ce que vous attendez de moi. Je ne vous dirais pas avec qui je l'ai vu pour la première fois au cinéma, ni ce que nous avons pu faire pendant le film, ce n'est pas l'objet de ce billet. Mais je vous rassure, deux bonnes nouvelles, je ne suis pas enceinte et je vais bien.
Mais, il y a toujours un "mais", sans cela il n'y aurait pas de billet du jour. Mais, je suis, sans aucun doute, fiévreux ce matin. Pour être plus précis, je brûle, un feu intérieur me dévore, je brûle d'envie, je brûle de désir. L'absence d'Elle m'a enflammé, a enflammé, mon corps, mon cul, mon âme, et ma queue. Mon désir est en ébullition, proche de l'éruption, prêt à jaillir en brûlantes éjaculations.
Elle seule pourra éteindre ce feu qui me consume en me laissant me désaltérer à la source vive de son plaisir, en m'offrant son nectar de jouissance.



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mercredi 22 avril 2020

Trente-sixième jour de confinement

Je m'installe pour écrire ce billet, et les mots s'affichent à l'écran Pas d'originalité pour ce début, me voici au trente-sixième jour, et là, des mots surgissent à mon esprit, et, fichus doigts indociles qui glissent n'importe où, et ma phrase devient, me voici au trente-sixième dessous. Dans un premier temps, je suis interloqué, d'où viennent ces mots ? Devrais-je l'allonger sur le divan de tonton Sigmund ? Je relis le texte, et la lumière jailli dans mon esprit ! Une épouvantable erreur de frappe, tout simplement, que je corrige aussitôt !
Me voici au trente-sixième, dessous ! Tout change, et en ce trente-sixième jour quel bonheur d'être dessous, d'être dessus, d'être à côté, d'être debout, assis, couché, à genoux, à quatre pattes, ou dans n'importe quelle position, si mon corps est collé au sien, si ma peau brûle contre la sienne, si nos corps et nos désirs s'imbriquent, si nos mains, nos doigts, nos langues et nos bouches se cherchent et se trouvent, si nos sexes sont incandescents de désir, si nous baisons, si nous nous enchiennons.
Dessous ou dessous, restez chez vous.




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mardi 21 avril 2020

Une image en confinement

Un cul, au premier regard on voit un cul, son cul. Elle a un très joli cul et l'on ne voit que lui. Pourtant il n'est pas au centre géométrique de l'image, il est sur la partie droite. Puis l'on découvre peu à peu la beauté de l'image.
Elle a pris cette photo, elle-même, elle a choisi de mettre son cul en valeur. Elle est couchée sur le côté, dans un lit et se photographie dans un vaste miroir, porte coulissante d'un dressing peut-être. Le haut de son corps est perpendiculaire au miroir, la main tenant le smartphone posé sur sa hanche, l'on n'aperçoit de sa tête que les cheveux.
A l'arrière-plan une fenêtre, les rideaux sont tirés, mais laissent filtrer la lumière s'entrouvrant à mi-hauteur, évoquant une vulve lumineuse.
Ses jambes, en angle droit avec le buste, vers la gauche, vers le centre de la photo donc, sont belles, gainées de bas noirs, uniquement des bas, noirs avec un rien de rouge tout en haut. Une autre tache de rouge, dans le miroir reflétant au pied du lit une petite culotte rouge qui a glissé au sol là.
La partie gauche de la photo, un panneau gris, uni, une autre possible porte coulissante d'un dressing. Et, à bonne hauteur, ou plutôt à la bonne hauteur, ventousé, un gode noir, un gode réaliste de jolies dimensions.
Et la photo prend tout son sens, la belle esseulée, lasse de son confinement, qui a ouvert sa boîte à trésor, qui a sélectionné amoureusement le jouet du jour, elle l'a placé, a commencé à jouer, a fait glisser sa petite culotte déjà trempée, et lentement s'est empalée, lentement, profondément, puis a accéléré le mouvement, intense, profond, accompagné de gémissements, de halètements pendant que ses mains parcouraient son corps, jusqu'à l'explosion de plaisir et retrouver sur le lit, pantelante.



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Trente-cinquième jour de confinement

C'était une belle et longue queue pour ce trente-cinquième jour de confinement, et je me demandais si ça finirait par rentrer, et pourtant j'avais très envie. Mais cette fois-ci, je fus raisonnable et abandonnais la supérette pour me contenter d'aller chez le primeur où bien moins de monde attendait, et je fus vite introduit, en compagnie de deux clientes, sans aucun doute, charmantes sous leurs masques.
L'une indiquait au commerçant qu’elle voulait des carottes et des courgettes de belle taille, et mon imagination s'est emballée. Je l'imaginais confinée, lassée de ses doigts, les sex-toys n'étant classés, à tort, dans les achats de première nécessité, choisissant ses légumes pour des usages non alimentaires mais tout aussi essentiels.
Rentré chez moi, je pensais à elle, jouissait-elle impudiquement empalée sur une courgette, pendant qu'à quelques appartements de là, j'écris de billet, allait-elle poursuivre sa revisite de l'injonction de consommer cinq fruits et légumes par jour ? Étant, quelque peu troublé, vous ne m'en voudrez pas d'interrompre là mon billet, pour une activité plus manuelle.
Rêvez, masturbez-vous, mais restez chez vous.





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lundi 20 avril 2020

Sonnet impudique pour Elle et son sublime cul

D'aucun avec talent a rendu un hommage
En vers fort bien tournés, sans aucun compromis,
Nous exposant, d'Irène, et en polychromie,
Nu, le sublime con, sans le moindre grimage.

Ce ne sont que mes mots, mais il serait dommage
De ne pas vénérer, de votre anatomie
Ce temple du plaisir et de la sodomie,
De ce sublime cul, vous offrant des images

Je ne peux le voyant, m'empêcher de rosir,
Devant tant de beauté, je brûle de désir,
Et n'irai l'avouer, au curé à confesse.

Je voudrai à deux mains, enfin ce cul saisir,
Pour y fourrer ma queue, durcie, tout à loisir,
Et gicler mon foutre niché entre vos fesses.





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Trente-quatrième jour de confinement

Si je commençais mon billet d'hier par une excellente nouvelle, aujourd'hui ce n'est pas le cas, j'ai encore oublié une date, serait-ce un effet de l'âge ? " A mesur' que je deviens vieux / Je m'en aperçois mieux / J'ai le cerveau qui flanche / Soyons sérieux disons le mot /C'est même plus un cerveau / C'est comm' de la sauce blanche" chantait Boris Vian.
C'était hier la fête de la Quasimodo, premier dimanche après Pâques, et comme vous le savez toutes et tous, ce nom vient des premiers mots de l'introït de ce jour : "Quasi modo geniti infantes, alleluia :", comme des enfants nouveau-nés, alléluia…
Rien de bien bandant, ou mouillant pour éviter les effets de genre, me direz-vous. Certes, mais comment ne pas, à cette occasion, songer à Notre Dame de Paris, Quasimodo tirant son nom de la fête de Quasimodo, pour plus de précision relire le roman de Victor Hugo, ou demandez-moi. Surtout, comment ne pas songer à la belle Esmeralda ? Et, ne venez pas ici, évoquez une quelconque comédie musicale, mais le film de Jean Delannoy, dans lequel apparaît notamment Boris Vian. Mais surtout dans ce film Gina Lollobrigida est Esmeralda, et je lui dois l'un de mes premiers émois. Démoniaquement belle, je la regarde danser et Satan m'habite, merci Mocky. D'y repenser mon esprit s'égare, et main aussi peut-être…
Évoquez vos souvenirs, masturbez-vous, mais restez chez vous.



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dimanche 19 avril 2020

Trente-troisième jour de confinement

Excellente nouvelle aujourd'hui, vous vous souvenez peut-être j'ai décidé il y a quelques jours de ranger ma bibliothèque, je n'ai pas encore fini mais j'ai trouvé, retrouvé quelques petites merveilles à savourer. Belles promesses d'heures de pur bonheur même si je ne passe pas assez de temps à lire, trop pris, trop épris de quelque dame pour qui je tente de tracer des mots de ma plume trempée dans mes désirs.
Parmi ces belles lectures sans aucun doute il en est de nature à stimuler à la fois mon imagination, mes désirs et mes activités masturbatoires évoquées dans mon dernier billet. Et je ne manquerai pas de vous livrer encore une fois quelque citation pour susciter en vous quelques présentes et irrésistibles envies, de ces envies qui vous vrillent le ventre, vous tordent les tripes, de ces envies impérieuses auxquelles l'on ne peut résister, de ces envies que vous devez assouvir, de ces envies qui vous poussent à passer à l'acte derechef, des envies de lecture, ou alors, des envies de masturbation.
Lisez, masturbez-vous, mais restez chez vous.




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samedi 18 avril 2020

Trente-deuxième jour de confinement

Trente-deux jours déjà, trente-deux jours à espérer, attendre, trente-deux jours à lire trop peu, à écrire pas assez, à échanger des mots au travers un écran ou au téléphone. Trente-deux jours et de jolis moments, des échanges mais pas dans un club éponyme, des découvertes parfois fulgurantes mises à nu. Mais trente-deux jours sans d'un corps pouvoir toucher la peau, sentir l'odeur, frémir à son frôlement.
Trente-deux jours où le corps que nous pouvons caresser est le nôtre, où nous n'avons que nos mains, nos doigts, nos jouets accompagnés peut-être de mots, d'images sur un écran ou d'une voix. Trente-deux jours où nous rêvons à d'autres mains, d'autres bouches sur nous qui nous frôlent, nous parcourent, nous caressent, nous lèchent, nous embrassent, nous tripotent, nous pincent, nous mordillent, nous claquent, nous griffent, nous dégustent, nous sucent, nous bouffent, nous dévorent, nous mordent, nous pénètrent, nous ouvrent, nous prennent, nous fouillent, nous possèdent, nous amènent au bout de nos désirs, et nous font exploser de plaisir.



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vendredi 17 avril 2020

Trente-unième jour de confinement

"Souviens-toi, c'était un jeudi, Souviens-toi, on avait suivi, Le chemin des amoureux" Joe Dassin chantait cela, il y a plus de quarante ans. Ce n'est pas une des plus belles chansons françaises, juste le tube d'un été, mais j'avais cet air en tête au moment de commencer mon billet du jour.
"Souviens-toi, c'était un mardi, Souviens-toi, on a débuté, Ce trop long confinement" C'était un mardi, il y a un mois, le dix-sept mars.
Le parallèle s'arrête là, la période en cours n'a rien de ces étés de ma jeunesse vécus en liberté. Mon esprit s'égare, les après-midi à la piscine ou à la plage, les corps dévoilés et admirés, et les soirées où les mains et les langues se cherchaient, s'égaraient, se retrouvaient pour mieux s'égarer et où nous baisions comme un troupeau de jeunes chiennes et chiens en chaleur. Nous étions jeunes et sans grande expérience, mais nous compensions cela par la fougue et l'ardeur de la jeunesse. Et je dois vous avouer que quelques touristes moins jeunes, que l'on ne nommait pas alors cougars, ont apprécié cette fougue tout en nous guidant vers des plaisirs plus sophistiqués.
Rêvez à votre jeunesse, mais restez chez-vous.



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jeudi 16 avril 2020

Trentième jour de confinement

Me pardonnerez-vous un billet d'autosatisfaction ? Si jamais vous ne me le pardonniez pas, j'en serais profondément contrit, mais le mal serait fait, et le billet publié. Et je suis d'accord avec vous, vu le sujet traité dans mon dernier billet, l'on aurait pu lire "mais le mâle serait fait."
Vous l'avez compris, mon billet d'hier, et les commentaires, remarques qu'ils ont suscitées m'ont galvanisé. En outre l'écriture de ce billet avec ces souvenirs revenant en masse dut intensément troublante, et même plus.
J'avais décidé, il y a peu, de reprendre l'écriture de récits érotiques, et je vais poursuivre. Mais de plus je vais écrire un récit autobiographique, en avouant tout de suite qu'il sera légèrement romancé, amélioré. Le titre en sera Itinéraire d'un dépravé, et écrit à la première personne du singulier. Le récit de la première sodomie, et quelques autres déjà publiés sur ce blog, sera intégré avec quelques modifications.
Vous l'avez compris, cette journée fut une belle journée !
Lisez, écrivez, mais restez chez vous.



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mercredi 15 avril 2020

Une première sodomie

Il était un peu en avance pour son rendez-vous, il attendait, fébrile.
Quelques mois auparavant, tout était simple, il s'affichait comme dominant tout en ne cachant pas qu'il aimait aussi des relations plus classiques mais non moins fougueuses. C'est ainsi qu'un jour, après des discussions enflammées avec une amie, était venue l'idée de tenter les joies de la soumission. À son plus grand étonnement, il avait adoré cela, il avait découvert là un plaisir inconnu, insoupçonné et avait donc, à partir de ce jour, switché avec allégresse, mais avec encore certaines réserves. Il avait donc rendez-vous aujourd'hui, pour être soumis, mais elle lui avait précisé au téléphone, "si tu veux, tu franchiras une étape, je prendrai ton cul." Il s'était surpris à accepter sans même réfléchir.
Il patientait, en bas de l'immeuble, ponctuel, avait-elle insisté. Il jette un dernier coup d'œil, c'est l'heure, l'interphone, pas un mot, l'ouverture de la porte, ascenseur, cinquième étage, la porte entrouverte, la pénombre. Il entre, referme la porte. Sa voix qui claque " Bonjour petite pute, tu es venue, ôte tes chaussures, tes chaussettes, ton pantalon, ton blouson, tu ne gardes que ta chemise blanche déboutonnée." Il la rejoint, à quatre pattes dans le salon. Elle joue avec lui, elle le connaît bien maintenant. Elle joue, comme toujours, en prenant son temps, en prenant un plaisir infini. Il aime de plus en plus s'offrir, mais il attend avec une légère appréhension qu'elle prenne son cul. Le temps passe, elle n'en parle plus, il l'oublierait presque, elle l'a déjà amené au bord de la jouissance mais, juste au bord. Soudainement, elle lui soulève le menton, le regarde dans un grand sourire " Tu pensais, petite salope que j'avais oublié ?" Et elle s'éloigne dans un rire. Il reste là, à quatre pattes, immobile Il l'entend dans la pièce à côté.
Ses talons claquent, elle réapparaît, souriante, radieuse, et un magnifique gode ceinture. Elle se penche, lui caresse la joue. "Mets-toi à genoux, tu t'es déjà fait sucer, tu sais comment ça se passe, alors vas-y !" Il tire la langue, sensation nouvelle lèche le gode, le suce, il s'applique. Elle le relève, sans un mot, le fait avancer, un tabouret haut à l'assise souple, les deux pieds au sol, il est courbé, le ventre sur le tabouret, cambré l'extrême, le cul tendu.
Elle caresse son cul, doucement elle écarte les fesses et dépose un baiser là, au creux de son cul. Il sent sa langue douce et humide qui le caresse. Un doigt la remplace, caresse, s'immisce un peu, ressort. Une sensation de froid. Chut, c'est le lubrifiant, lui susurre-t-elle. Et il sent, entre ses fesses, quelque chose, le gode posé entre ses fesses. Elle l'attrape par les hanches et lentement ça entre, très lentement. Son cul s'ouvre, sensation inédite, magique. Son cul se dilate lentement, ça rentre en lui. Il se sent pris, emplis, possédé. Ça lui secoue les tripes. Il a le souffle court, il essaye de respirer plus lentement. Il gémit doucement, ça rentre encore, ça lui semble énorme. Il sent les deux mains sur ses hanches qui le maintiennent, encore une poussée, et ça entre totalement en lui. Il sent le pubis collé à son cul, ça remplit son cul. Elle parle, il entend à peine, il n'est plus totalement là, il frémit de tout son corps, de tout son corps vibrant autour de ça. Et elle commence lentement à bouger. De lents mouvements d'aller-retour, ce n'est plus un gémissement qui sort de sa bouche. Il éprouve de l'intérieur ce mouvement de sodomie qu'il a tant de fois pratiqué. Mais cette fois, c'est lui qui et enculé, fouillé. C'est dans son cul que ça glisse, que ça accélère, que ça va plus fort. Il crie et pleure de plaisir. Les mains s'agrippent à ses hanches, elle donne de furieux coups de reins. Il couine, un sentiment de plénitude étrange. Quelque chose de déclenche en lui, il se sait quoi, il sent monter le plaisir, et pourtant ce n'est pas sa queue qui est en jeu. C'est au fond de lui, dans son bas-ventre, une houle de plaisir qui monte. Et il hurle sa jouissance. Elle ne bouge plus quelques instants. Dernier gémissement arraché lorsque ça sort. Il se sent plus ses jambes, il vacille, il se laisse tomber sur le canapé, vidé, défoncé. Elle le regarde, heureuse, un immense sourire et lui glisse " Alors, heureuse ?"




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Vingt-neuvième jour de confinement

Encore une journée, direz-vous. Et vous avez mathématiquement raison, mais les mathématiques ne sont pas la vie. Entendons-nous bien j'ai un grand respect pour les mathématiques, leur beauté et leurs sombres mystères, mais ce monde d'abstraction pure ne rend pas toujours très bien compte de la réalité quotidienne. Je vous donne un exemple pour mieux me faire comprendre. Regardez un carré, intuitivement vous pensez qu'il y a plus, beaucoup plus de point dans le carré que sur un seul de ses côtés. Mathématiquement, vous avez tort.
Mais encore une fois, je digresse. Encore une journée qui semble d'une balane quotidienneté effrayante, mais il n'en est rien, elle fut unique, comme les précédents et les suivantes. Ne nous laissons pas enliser dans la banalité du monde des apparences, vivons chaque instant, jouissons intensément de nos moments. Et si nous n'avons que les mots, les images à distance, envolons-nous dans nos désirs, drapons-nous de nos folies et vibrons intensément de l'échange, jouissons de nos échanges. Soyons nous-mêmes. Faisons de chaque jour la plus intense des jouissances.
Jouissez, mais restez chez vous.




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mardi 14 avril 2020

La bonne case ?

Sur le site du quotidien La Provence figure le titre suivant : "Confinement : surpris en plein ébat sexuel dans une voiture, il avait coché la case activité physique sur son attestation." A la lecture de ce titre, l'on peut constater que si l'homme n'est pas un surdoué pour la recherche de lieux adaptés pour s'envoyer en l'air, il a une belle imagination.
Mais à la lecture de l'article l'on découvre une autre réalité. Encore une fois, le titre passe sous silence le rôle de la femme. L'on découvre en effet que la femme avait coché elle la case, déplacements pour effectuer des achats de première nécessité. N'est-ce pas merveilleux que cette personne ait ainsi déclaré que la bite est un produit de première nécessité ?
Certes nous sommes nombreuses, et nombreux, à le savoir, mais rares sont celles et ceux qui le proclament d'aussi belle manière.
L'on ne peut que regretter que cette déclaration, et leur moment de plaisir, si tant est qu'ils aient pu finir avant l'arrivée de la police, leur aient coûté deux cent soixante-dix euros, deux fois cent trente-cinq euros.



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Pâques et…

Le week-end pascal est terminé, pour le moins étrange cette année. Pâques est un symbole de renouveau, de renaissance à la vie. La religion chrétienne l'affiche clairement, célébrant sortie du tombeau faisant suite à la mise au tombeau dont la symbolique n'est pas à démontrer. Mais cette symbolique préexistait dans les fêtes païennes célébrant la fin de l'hiver, le printemps, les plantes sortant de terre après l'enfouissement, mise en terre, enterrement des graines.
C'est aussi un anniversaire important. Pour celles et ceux qui l'ignoreraient, c'est en 1768, pour Pâques, que Donatien Aldonse, François, Marquis de Sade entre dans l'histoire. Faut-il rappeler les faits ? Ironie de l'histoire, tout commence place des Victoires, même si les versions divergent, même si les deux versions reconnaissent la présence de verges. Sade entraîne à Arcueil Rose Keller dans une petite maison nommée l'Aumônerie, cela ne s'invente pas. Il l'attache sur le lit, la flagelle, et peut-être plus, il la contraint, le jour de Pâques, à blasphémer. Elle s'enfuit, la première affaire Sade commence.
Reconnaissez donc que Pâques est une belle période pour faire renaître des désirs enfouis…





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Vingt-huitième jour de confinement

Donc encore de nombreuses journées de confinement à venir, et tout autant de billets. Je vous l'ai dit, je n'évoquerai pas billets de confinement de sujets graves, mais j'ai écouté comme beaucoup l'allocution hier soir. Je ne la commenterai pas ici, cependant j'ai retenu une phrase, je précise que cet extrait du document écrit disponible sur le site de l'Elysée, " Le lundi 11 mai ne sera possible que si nous continuons d'être civiques, responsables, de respecter les règles et que si la propagation du virus a effectivement continué à ralentir."
A contrario, le lundi 11 mai pourrait donc être impossible, passerions-nous alors du dimanche 10 mai au mardi 12 mai ? Avouez que cela est peu crédible. Je suggère donc que, dans ce cas, le lundi 11 mai étant impossible il soit remplacé par une journée spéciale, non numérotée, pendant laquelle l'on donnerait la fessée à toutes celles et tous ceux qui n'auraient pas été sages. Ce serait là une charmante perspective, et j'en connais qui en frétillerait déjà d'avance sur leur chaise…
Frétillez, mais restez chez vous.




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lundi 13 avril 2020

Vingt-septième jour de confinement

Une journée de plus, mais ce confinement a quand même quelques avantages.
Je n'ai pas besoin de repasser mes chemises pour sortir, oui j'assume, lorsque je sors les poubelles, même si j'espère toujours croiser ma charmante voisine au si joli cul, je ne mets pas une chemise blanche, repassée, impeccable. Pour celles et ceux qui ne sauraient pas qui est cette voisine, je vous invite à vous référer au billet du dix-neuvième jour, . Et oui, je repasse mes chemises moi-même, dans la cave, très souvent le matin, après ma douche, en peignoir. Là, vous savez tout de moi, ou presque.
Vous avez remarqué, je l'espère, que ce billet est excessivement sage. Je me suis gardé de toute allusion à caractère sexuel. Cela est plus facile lorsque l'on évoque le repassage, j'en conviens. Mais j'aurais pu vous dire que je passe quelques instants le matin sur les réseaux sociaux, sur mon smartphone pendant le repassage, qu'au vu des messages, publications, il peut devenir difficile de rester concentrer sur le maniement du fer à repasser bien qu'il ne soit guère plus chaud que ce que je découvre sur mon smartphone, et que dans ce cas, curieusement, mon peignoir a quelques difficultés à rester fermé. Et là cette fois, vous savez tout de moi, ou presque.
Repassez vos chemises ou pas, mais restez chez vous.




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dimanche 12 avril 2020

Dictionnaire des mots indispensables

J'ai profité de ce week-end de trois jours niché au cœur d'une longue période de confinement pour faire du rangement dans ma bibliothèque. Ce fut un dur labeur. J'ai retrouvé, comme je l'espérais, quelques vieux amis, quelques livres dont j'avais oublié l'existence et que je vais relire avec délice. J'ai retrouvé des livres non encore lus depuis bien longtemps pour certains. J'ai trouvé des livres en me demandant comment diable ils étaient arrivés là.
Et j'ai trouvé une petite merveille en mauvais état cependant, Le dictionnaire des mots indispensables, de Jean-Michel, nom de famille illisible.
J'ai donc décidé de vous en livrer de temps à autre quelques passages.


Blaséitude
Débardeuse
Gourmandiser



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GOURMANDISER

GOURMANDISER, verbe trans.
Déguster quelqu'un avec délectation, comme si c'était une gourmandise. Le jeune homme gourmandisait la belle dame, la tête enfouie entre ses cuisses. (ELISABETH FRANCESCA Une belle rencontre 1975, p 207)
Prononc.: [debaʀdø:ze],
Étymol. et Hist. 1637 Déguster une gourmandise (S DE BRANQUALO Souvenirs de ma vie)




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Une chaude rencontre 2

 Si vous avez raté le début:
une chaude rencontre 1

Il patiente devant la gare de RER. Il fait chaud.
Une douleur de dos l'avait empêché d'espérer la revoir plus tôt. Mais un soir dans un dialogue, elle lui avait proposé de le masser, venez donc chez moi. Ils cherchaient une date de rendez-vous, et il reçoit un message de son homme, vous oserez venir vous faire masser aujourd'hui ? Et là, tout s'enchaîne très vite, les détails pratiques sont précisés, il se rue sous la douche, repasse une chemise blanche, file vers le RER, changement, nouveau RER, et la gare.
Il se remémore leurs échanges. Je vous masserai, lui avait-elle dit. J'ai envie de vos mains, de votre regard sur moi, j'ai envie de m'offrir à vous, à vous deux. Vous vous déshabillerez, vous vous allongerez, je vous banderai les yeux et… Son portable sonne, c'est elle, elle lui indique comment allez jusque chez eux. Quelques minutes, l'interphone, sa voix souriante, l'ascenseur, une porte entrouverte. Il entre, elle est là, son sourire, son regard, sa tenue qui la dévoile largement. Elle lui offre un café, sans sucre, il arrive, précise-t-elle, il finit de prendre sa douche, nous avons eu une soirée agitée et délicieuse. Il savoure son café avec elle, lorsque son homme arrive.
Elle sourit, on va pouvoir commencer, déshabillez-vous. Il se déshabille, face à eux. Il est troublé à se montrer ainsi, à s'offrir à leurs regards. Elle lui sourit, le caleçon aussi, je vous veux nu, totalement nu, et maintenant allongez-vous sur la table à masser, sur le ventre. Un bandeau se pose sur ses yeux.
Le trouble devient intense ainsi allongé nu, les yeux bandés, offert. Il entend les mouvements, sent des frôlements, puis ses mains, ses mains à elle sur son dos. Le massage devient caresse, de son dos vers son cul. Merveilleux trouble d'être ainsi totalement offert, il sent son odeur, sa présence tout près de lui. Il tend une main, frôle une jambe, une cuisse, finitude du bas, le sexe nu et offert à ses caresses. Elle lui demande de se retourner. Il frémit sous ces caresses, et plus encore lorsque deux mains se posent sur lui, lorsqu'une bouche joue avec son sexe. Il gémit de plaisir.
Elle le prend par la main, ils sont tous trois maintenant allongés côte à côte, et tout s'emmêle, tous s'entremêlent. Elle lui ôte le bandeau et le porte à son tour.
Des mains, des langues, des bouches caressent des corps, des seins, des sexes. Il caresse, lèche, suce, et tout s'enchaîne, s'embrase.
Il gémit de désir quand sa bouche prend son sexe et le déguste.
L'instant d'après, elle suce son homme et l'invite à partager ce plaisir avec elle, il prend dans sa bouche ce sexe raide humide encore de la bouche de la belle, il déguste le gland comme un délicieux bonbon, leurs deux langues se cherchent, se caressent tout au long de ce vit.
Il enfouit son visage entre ses cuisses, et déguste le plaisir qui coule d'elle, il la caresse de la langue et écoute son plaisir monter, bruit de plaisir étouffé par le sexe de son homme qu'elle déguste à pleine bouche, et qui sourit, n'est-elle pas superbe ainsi notre belle salope ?
Il regarde son homme la prendre, lit le plaisir dans ses yeux et l'embrasse, la caresse pendant qu'elle est ainsi pénétrée.
La main de son homme se pose sur la sienne, plus fort, elle aime plus fort, lorsqu'il joue avec un god en elle.
Il la caresse, elle est sur lui, et il sent la main de son homme sur son sexe pendant qu'il se perd dans son regard.
Il jouit sur elle, il a vécu un moment de pure jouissance.
Ils reprendront lentement leur souffle, et se promettent de se revoir vite.





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Vingt-sixième jour de confinement

Pourrais-je éviter d'en parler, faire semblant, faire comme si je ne savais pas ? Vous n'y échapperez donc pas, c'est Pâques aujourd'hui. Je ne reviendrai pas sur ce week-end de trois jours, sujet que j'ai déjà évoqué hier, en début de week-end justement. Je voudrais juste vous parler de Pâques, et de traditions familiales, quelque peu tombées en désuétude. Cette année, merci le coronavirus, je vais éviter le gigot d'agneau dont ma mère rate la cuisson tous les ans avec une grande constance, à tel point que l'on reconnaît les habitués, soit ils mangent un sandwich avant, soit ils s'empiffrent de petits gâteaux salés à l'apéritif.
C'est finalement une bonne nouvelle. Par contre, la chasse aux œufs a toujours, devenu adulte, un charme indicible. Il est fort agréable de prendre le temps de les cacher, de choisir avec soin les emplacements, de deviner déjà les recherches avides. Et quel bonheur de voir un ou une camarade de jeu chercher les œufs si bien dissimulés, ses mains glissant, s'insinuant, fouillant en quête du Graal, et quel bonheur de voir le ou la camarade de jeu faisant l'objet de cette fouille, laissant des mains poursuivre, intensifier leur recherche.
Jouez, cachez des œufs, mais restez chez vous.




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samedi 11 avril 2020

Une chaude rencontre 1

Il fait chaud, terriblement chaud ce jour-là, à la sortie de cette gare de RER de banlieue. Une dernière vérification, il est à l'heure. Il appelle mais son appel est directement renvoyé sur la messagerie, il laisse quelques mots, d'une banalité affligeante comme souvent en pareil cas, je suis arrivé, je suis devant la gare, j'attends votre appel. Et il patiente.
Et il se souvient, tout a commencé par un échange anodin avec une inconnue sur un réseau social, puis très vite des échanges en privé, des échanges diablement émoustillants qui ont pris un nouvel élan lorsque la belle lui a indiqué qu'elle avait un homme, qu'ils rencontraient en couple, qu'elle aimait la pluralité masculine et qu'elle était quelque peu soumise. De propos badins, ils passèrent à des scénarios intenses et torrides.
Un jour, elle lui proposa une rencontre, et avant même qu'il ait le temps de répondre, elle ajouta une rencontre pour faire connaissance, juste nous deux, en tête-à-tête, un déjeuner, choisissez le lieu.
Il s'était retrouvé à l'attendre dans le quartier des Halles. Elle était arrivée, un sourire, un regard pétillant, quelques pas vers le restaurant. Un déjeuner fort agréable à bavarder de tout et de rien, ce qui est lorsque l'on y pense une étrange formule mais là n'est pas le propos. Et, au hasard d'une phrase, sur la table leurs doigts se frôlent, se caressent, s'éloignent pour mieux se rapprocher, les regards s'enflamment. Curieusement, c'est le moment où un bouton de son chemisier lâche dévoilant des dentelles qui offrent ses seins au regard. Leurs souffles deviennent plus courts. Il sent un pied caressé son sexe sous la table pendant qu'elle lui susurre qu'elle ne porte pas de culotte. Les mots échangés brûlent d'indécence. Le repas se termine enfin.
Ils sortent du restaurant, et s'enlacent sur le trottoir, leurs corps se collent l'un à l'autre, leurs langues se cherchent, se trouvent, s'enlacent. Elle lui glisse l'oreille qu'elle n'a guère de temps, mais sa voiture est dans le parking tout à côté. Déjà dans l'ascenseur, il découvre avec délice que non seulement elle n'a pas de culotte mais qu'elle est douce, lisse, et trempée. Puis tout va très vite, la voiture, elle se penche sur lui, dégrafe le pantalon pour le prendre en bouche et le sucer avidement, pendant qu'il trousse sa jupe, claque son cul. Ils se quitteront quelques instants plus tard, le sourire aux lèvres, leurs regards pétillants, avec déjà l'envie de jouer à nouveau.

la suite
Une chaude rencontre 2


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Vingt-cinquième jour de confinement

Redoutable question que celle qui se pose à moi aujourd'hui. Je vous en laisse juge, que vais-je faire pour meubler ces trois jours de week-end qui s'ouvre aujourd'hui. Certes les esprits chagrins pourraient me rétorquer que ces trois jours seront les mêmes que les vingt-cinquièmes précédents et que les suivants au moins jusqu'à la fin du confinement.
J'ai décidé qu'il n'en était rien et ces trois jours étaient un week-end prolongé dont il fallait impérativement profiter. Soyez cependant sans inquiétude, week-end ou pas, je poursuivrai la publication de mes billets. J'ai donc longuement réfléchi aux options qui s'offraient à moi, je pourrais par exemple partir loin et m'installer dans la cave ou camper au fond de mon jardin pour ces trois jours, mais cela m'a semblé trop aventureux.
Je pourrais aussi organiser un week-end de retrouvailles, de moments où l'on est heureux de retrouver de vieux amis que l'on avait perdus de vue, des amis que l'on peut prendre dans les bras, sourire de bonheur en les retrouvant, songer aux merveilleux moments passés en leur compagnie. C'est je vais faire cela, je vais trier et ranger mes livres dans ma bibliothèque et je suis certain que je vais retrouver des livres dont j'avais oublié l'existence.
Faites ce que vous voulez de votre week-end, mais restez chez vous.





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vendredi 10 avril 2020

Le verdict est tombé…

Non, soyez sans crainte, je ne suis nullement condamné, je veux simplement évoquer ici le résultat d'un sondage que j'ai effectué non pas à la Sofres, mais sur un réseau social au bel oiseau bleu. Quel sondage, demandez-vous, je suis navré pour vous il est désormais trop tard pour répondre. Mais étant magnanime, voici la question qui était posée, il y a bien longtemps que je n'ai publié de récits érotiques sur mon blog, souhaitez-vous que je publie à nouveau de tels récits ? Trois réponses étaient proposées, oui bien sûr, non sans intérêt, vous avez déjà publié ?
Le résultat est sans appel, avec une participation massive, du moins au regard du nombre de vue de mes billets, soixante réponses. Trois ont répondu non, sans intérêt. Sept ont répondu, vous avez déjà publié ? et en effet, il y a bien longtemps que je n'ai publié un récit érotique. Et enfin cinquante ont répondu, avec enthousiasme, oui, bien sûr.
Je respecterai donc le résultat de ce sondage, sans tenter, comme d'autres, de le faire modifier à Versailles. Je commence donc à rédiger un récit érotique, l'histoire d'une chaude rencontre, à lire bientôt.



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Vingt-quatrième jour de confinement

Les jours défilant au pas de l'ennui, j'en oublierais presque de vous donner des nouvelles de ma queue. Mais avant de l'évoquer, permettez-moi une première digression, j'espère que certains d'entre vous auront apprécié la référence. J'en reviens donc à ce sujet fascinant, même si c'est parfois un peu dur lorsque l'on se penche dessus, ma queue, toujours aussi longue et active. À ce stade une précision s'impose pour celles et ceux qui auraient raté les premiers billets, la queue que j'évoque ici est celle devant la supérette à côté de chez moi. Seconde précision, pour celles et ceux qui pourraient s'inquiéter légitimement de l'effet du confinement, ma queue va bien, j'en prends grand soin, non, pas celle devant la supérette. Certes, elle n'atteint pas la longueur et la densité des premiers jours, ce qui est plutôt bon signe. Je parle de la supérette là. Par contre, concernant ma queue, aucun souci et je dois même vous avouer que certains échanges virtuels ont un effet non négligeable sur son état. Je ne me pencherai pas plus longtemps sur ce sujet, il est temps que je prenne les choses en main pour aller m'insérer dans la queue, et non l'inverse, devant ma supérette.
Occupez-vous de queues, mais restez chez vous.





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jeudi 9 avril 2020

Vingt-troisième jour de confinement

Un si joli soleil pour cette vingt-troisième journée qui sera cependant une journée de confinement, comme les précédentes, comme les suivantes. Mais j'ai quand même profité de cette belle journée de printemps pour faire une grande balade jusqu'au conteneur poubelle qui devient peu à peu l'une de mes destinations préférées. Mon autre destination de prédilection reste bien évidemment la supérette qui génère toujours une si jolie queue dont je vous donne des nouvelles de temps à autre. Pour en revenir à ma sortie du jour, ce fut certes une belle aventure mais hélas je n'ai pas croisé cette fois ma charmante voisine au si joli cul. Pour celles et ceux qui ne sauraient qui est cette voisine, je vous suggère de lire le billet de confinement du dix-neuvième jour, là.
Il ne me reste donc, encore une fois, qu'à rêver à ce joli cul et à bien d'autres culs, aperçus, vus, offerts, ouverts, engodés, caressés, embrassés, léchés, griffés, claqués, fessés, rougis, pénétrés cravachés, enculés, et plus encore…
Rêvez, mais restez chez vous.




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mercredi 8 avril 2020

Vingt-deuxième jour de confinement

En ce vingt-deuxième jour de confinement je dois vous faire part d'une crainte, que dis-je une crainte une angoisse, un cap, une péninsule. Mais, sans aucun doute mon côté gascon, je divague déjà, ce qui au large d'un cap n'est peut-être pas si étrange. Je crains, à trop tourner en rond, de finir par me répéter, par ressasser les mêmes idées, les mêmes mots. Cela n'ennuierait beaucoup, certes car ainsi je risquerais de lasser les personnes qui me lisent assidûment, mais surtout car vous pourriez penser que je deviens complètement sénile, ce qui serait, reconnaissez-le, fort déplorable pour mon image.
Donc, je vous rassurer, je vais bien, j'arrive encore à réfléchir, à aligner des mots et même parfois des idées, j'arrive à lire des livres qui n'ont même pas d'image, je pense à l'hydrater régulièrement, ça compte la bière ? je mange cinq fruits et légumes par jour, qu'entends-je les pistaches, les noix de cajou, les cacahouètes, les olives de l'apéritif ne compteraient pas ? je fais de l'exercice physique régulièrement, je publie mon billet quotidien, certes en retard au risque d'être puni, et je me branle régulièrement.
Vous le voyez, tout va bien et restez chez vous.




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mardi 7 avril 2020

Vingt-unième jour de confinement

Trois semaines, déjà trois semaines de confinement. Trois semaines à tourner un peu en ronde, à cuisiner, à lire, à essayer d'écrire, à faire du sport en chambre, et non ce n'est pas cela que je voulais dire, je visais là une activité sportive du type faire des abdos, des pompes, non pas ce type de pompe… Donc, disais-je avant de digresser, trois semaines de confinement. Trois semaines sans contact autre que virtuel. Certaines le savent, je ne suis pas un stakhanoviste de la rencontre du rendez-vous, mais l'absence de possibilité pèse y compris sur l'imaginaire, sur la capacité à se projeter, à rêver… Certes l'on peut songer, prévoir ce que l'on fera, tout ce que l'on fera, toutes les folies que l'on fera après, après le confinement, lorsque l'on pourra enfin sortir. Mais cet après est bien loin de nos envies, de nos désirs qui nous vrillent le ventre.
Trois semaines, en tête à tête avec nos désirs, et nous voilà devenus de fervents adeptes de la masturbation que nous pratiquons aussi allègrement que régulièrement.
Mais, soyons lucides, pour certains, cela change peu leurs pratiques habituelles…
Masturbez-vous mais restez chez vous.



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lundi 6 avril 2020

Vingtième jour de confinement

Celles ceux qui me suivent régulièrement, ou qui a minima ont lu mon billet d'hier, le savent, j'ai raté la date anniversaire de mon blog. Oui, je sais, je radote, je vieillis que voulez-vous l'effet de l'âge sur le cerveau n'est plus à démontrer, quoique, certains plus jeunes ont pris de l'avance. Je m'étais promis, il y a bien longtemps, de faire une méga teuf pour les dix ans du blog, persuadé de ne jamais y arriver. J'ai donc décidé de prendre les choses en main immédiatement. Ce qui, dois-je le préciser, ne signifie pas que je me suis masturbé à ce moment-là, quoique après certains échanges d'hier je fusse, pour le moins, en grande forme. Et je suis très fier du résultat, très rapidement j'ai pu organiser cette méga teuf hier soir. La soirée fut superbe, tous les habitants et toutes les habitantes sont venu·e·s, cela faisait beaucoup de monde et ce fut une très belle soirée.
De plus, ce matin ma tête était quasiment en état, ce qui est appréciable après une soirée de folie, j'ai simplement démarré un peu plus lentement qu'usuellement, ce qui explique la publication tardive de ce billet.
Fêtez les anniversaires mais restez chez vous.




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dimanche 5 avril 2020

Un oubli impardonnable

Je suis impardonnable, j'ai oublié, je ne me le pardonnerai jamais, j'ai oublié une date, j'ai oublié un anniversaire. Et pas n'importe quel anniversaire, le dixième anniversaire, dix ans, ce n'est pas rien, et moi, j'oublie. Je suis désespéré, effondré.
Où donc avais-je la tête ? Non je ne vous demande pas entre les cuisses de qui. À quoi pensé-je, ce jour-là ? Que faisais-je le 30 janvier ?
Pourrais-je me le pardonner un jour, j'ai oublié le dixième anniversaire de mon blog.



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Dix-neuvième jour de confinement

J'ai fait une grande balade bien plus longue que celle qui m'a déjà mené au bout du jardin. Je suis allé, cette fois, jusqu'au conteneur poubelle, une véritable odyssée, un voyage au bout du monde, la grande aventure. La rue était quasiment déserte, mais j'ai croisé un être humain, un vrai. J'ai vu arriver une silhouette, féminine à n'en pas douter. Si les talons claquaient gaîment sur le trottoir, la tenue ne laissait aucun doute sur la période pandémique que nous vivons, capuche du sweat remontée, masque. Qui était-elle, une passante, une voisine ? Je ne voyais que ses yeux, et que ce regard était beau. Nous nous sommes croisés, en respectant la distance préconisée soyez sans crainte. J'ai poursuivi mon périple.
Je dois vous avouer que je me suis retourné, un dernier coup d'œil avant de me confiner à nouveau. Je ne le regrette pas, quel joli cul que le sien superbement moulé dans son jean et ondulant au rythme de ses pas. Et j'ai eu à ce moment-là la réponse à ma question, ce n'était pas une passante, mais une voisine, à défaut de reconnaître ces jolis yeux, j'avais reconnu ce merveilleux cul. On ne se refait pas.
Sortez vos poubelles mais restez chez-vous.



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samedi 4 avril 2020

Dix-huitième jour de confinement

Un beau soleil nous nargue à l'extérieur, un temps à aller folâtrer, batifoler, s'ébattre au soleil. Mais ces plaisirs seront pour plus tard. Aujourd'hui nous n'avons que nos souvenirs, nos imaginations, nos mains, nos jouets pour jouir. Aujourd'hui nous n'avons que les écrans pour courtiser, séduire, rencontrer. Aujourd'hui, plus que jamais, les mots prennent une place fondamentale dans la séduction, le désir, le plaisir, la jouissance, et je dois vous avouer que ce n'est pas pour me déplaire.
Si selon une formule attribuée à Georges Clémenceau, le meilleur moment de l'amour, c'est quand on monte l'escalier, il faut reconnaître que nous grimpons là un sacré escalier qui n'en finit. Pour ma part, je ferais bien quelques pauses palières avec quelque charmante grimpeuse. Mais soyez sans crainte, la pause évoquée là n'est qu'une pause virtuelle à base de mots, de phrases, d'images et de jouissances à distance.
Grimpez donc avec allégresse vos escaliers, et restez chez vous.




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vendredi 3 avril 2020

Dix-septième jour de confinement

Une jeune femme sourit et déclare à son amie, "Comme ça, c'est bien, la queue est longue mais elle est rapide et ça rentre bien, c'est agréable !" Non, ce n'est pas une discussion dans une boîte échangiste, c'est un propos entendu en allant faire des courses et qui, me semble-t-il, est une belle entrée en matière pour un billet. D'autant plus que, et cela en rassurera peut-être certains, son amie lui a répondu que, pour sa part, elle préférait quand même les petites queues. C'est plus sympa, a-t-elle précisé.
Nous vivons en effet une période formidable, coté queue, il y en a maintenant pour tous les goûts. Chacune et chacun peut trouver son bonheur en matière de queue en attendant de pénétrer enfin dans le saint Graal à défaut, j'en conviens, de pouvoir glisser une queue entre les seins. Certes cela va être dur, comme le vit direz-vous, d'attendre pour recommencer à jouer librement, mais en attendant jouissons de tous les bons moments quels qu'ils soient.
Enfin ayons une pensée émue pour nos ami·e·s belges qui ne peuvent même pas profiter de ces abominables jeux sur les mots en faisant non pas la queue mais la file.
Et en attendant, restez chez vous !




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