- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


mercredi 15 avril 2020

Une première sodomie

Il était un peu en avance pour son rendez-vous, il attendait, fébrile.
Quelques mois auparavant, tout était simple, il s'affichait comme dominant tout en ne cachant pas qu'il aimait aussi des relations plus classiques mais non moins fougueuses. C'est ainsi qu'un jour, après des discussions enflammées avec une amie, était venue l'idée de tenter les joies de la soumission. À son plus grand étonnement, il avait adoré cela, il avait découvert là un plaisir inconnu, insoupçonné et avait donc, à partir de ce jour, switché avec allégresse, mais avec encore certaines réserves. Il avait donc rendez-vous aujourd'hui, pour être soumis, mais elle lui avait précisé au téléphone, "si tu veux, tu franchiras une étape, je prendrai ton cul." Il s'était surpris à accepter sans même réfléchir.
Il patientait, en bas de l'immeuble, ponctuel, avait-elle insisté. Il jette un dernier coup d'œil, c'est l'heure, l'interphone, pas un mot, l'ouverture de la porte, ascenseur, cinquième étage, la porte entrouverte, la pénombre. Il entre, referme la porte. Sa voix qui claque " Bonjour petite pute, tu es venue, ôte tes chaussures, tes chaussettes, ton pantalon, ton blouson, tu ne gardes que ta chemise blanche déboutonnée." Il la rejoint, à quatre pattes dans le salon. Elle joue avec lui, elle le connaît bien maintenant. Elle joue, comme toujours, en prenant son temps, en prenant un plaisir infini. Il aime de plus en plus s'offrir, mais il attend avec une légère appréhension qu'elle prenne son cul. Le temps passe, elle n'en parle plus, il l'oublierait presque, elle l'a déjà amené au bord de la jouissance mais, juste au bord. Soudainement, elle lui soulève le menton, le regarde dans un grand sourire " Tu pensais, petite salope que j'avais oublié ?" Et elle s'éloigne dans un rire. Il reste là, à quatre pattes, immobile Il l'entend dans la pièce à côté.
Ses talons claquent, elle réapparaît, souriante, radieuse, et un magnifique gode ceinture. Elle se penche, lui caresse la joue. "Mets-toi à genoux, tu t'es déjà fait sucer, tu sais comment ça se passe, alors vas-y !" Il tire la langue, sensation nouvelle lèche le gode, le suce, il s'applique. Elle le relève, sans un mot, le fait avancer, un tabouret haut à l'assise souple, les deux pieds au sol, il est courbé, le ventre sur le tabouret, cambré l'extrême, le cul tendu.
Elle caresse son cul, doucement elle écarte les fesses et dépose un baiser là, au creux de son cul. Il sent sa langue douce et humide qui le caresse. Un doigt la remplace, caresse, s'immisce un peu, ressort. Une sensation de froid. Chut, c'est le lubrifiant, lui susurre-t-elle. Et il sent, entre ses fesses, quelque chose, le gode posé entre ses fesses. Elle l'attrape par les hanches et lentement ça entre, très lentement. Son cul s'ouvre, sensation inédite, magique. Son cul se dilate lentement, ça rentre en lui. Il se sent pris, emplis, possédé. Ça lui secoue les tripes. Il a le souffle court, il essaye de respirer plus lentement. Il gémit doucement, ça rentre encore, ça lui semble énorme. Il sent les deux mains sur ses hanches qui le maintiennent, encore une poussée, et ça entre totalement en lui. Il sent le pubis collé à son cul, ça remplit son cul. Elle parle, il entend à peine, il n'est plus totalement là, il frémit de tout son corps, de tout son corps vibrant autour de ça. Et elle commence lentement à bouger. De lents mouvements d'aller-retour, ce n'est plus un gémissement qui sort de sa bouche. Il éprouve de l'intérieur ce mouvement de sodomie qu'il a tant de fois pratiqué. Mais cette fois, c'est lui qui et enculé, fouillé. C'est dans son cul que ça glisse, que ça accélère, que ça va plus fort. Il crie et pleure de plaisir. Les mains s'agrippent à ses hanches, elle donne de furieux coups de reins. Il couine, un sentiment de plénitude étrange. Quelque chose de déclenche en lui, il se sait quoi, il sent monter le plaisir, et pourtant ce n'est pas sa queue qui est en jeu. C'est au fond de lui, dans son bas-ventre, une houle de plaisir qui monte. Et il hurle sa jouissance. Elle ne bouge plus quelques instants. Dernier gémissement arraché lorsque ça sort. Il se sent plus ses jambes, il vacille, il se laisse tomber sur le canapé, vidé, défoncé. Elle le regarde, heureuse, un immense sourire et lui glisse " Alors, heureuse ?"




Licence Creative Commons

Une première sodomie d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International



2 commentaires:

  1. Bonsoir !

    Je viens de lire votre récit et j'ai bien... même particulièrement apprécié. C'est bien écrit. Fluide.
    Le rapport domina/soumis est bien rendu je trouve même si je suis étranger à ce monde.
    Et... J'ai été... excité crescendo au fur et à mesure où j'avançais dans votre récit...parce qu'il s'agit d'un fantasme que j'ai.

    En tout cas, voilà, ce fut une agréable lecture.

    Continuez !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci pour cet agréable commentaire, et je suis heureux qu'il vous ait plu à ce point-là...

      Supprimer

Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…