Trois semaines, déjà trois semaines de confinement. Trois semaines à tourner un peu en ronde, à cuisiner, à lire, à essayer d'écrire, à faire du sport en chambre, et non ce n'est pas cela que je voulais dire, je visais là une activité sportive du type faire des abdos, des pompes, non pas ce type de pompe… Donc, disais-je avant de digresser, trois semaines de confinement. Trois semaines sans contact autre que virtuel. Certaines le savent, je ne suis pas un stakhanoviste de la rencontre du rendez-vous, mais l'absence de possibilité pèse y compris sur l'imaginaire, sur la capacité à se projeter, à rêver… Certes l'on peut songer, prévoir ce que l'on fera, tout ce que l'on fera, toutes les folies que l'on fera après, après le confinement, lorsque l'on pourra enfin sortir. Mais cet après est bien loin de nos envies, de nos désirs qui nous vrillent le ventre.
Trois semaines, en tête à tête avec nos désirs, et nous voilà devenus de fervents adeptes de la masturbation que nous pratiquons aussi allègrement que régulièrement.
Mais, soyons lucides, pour certains, cela change peu leurs pratiques habituelles…
Masturbez-vous mais restez chez vous.
Vingt-unième jour de confinement d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…