Les jours défilant au pas de l'ennui, j'en oublierais presque de vous donner des nouvelles de ma queue. Mais avant de l'évoquer, permettez-moi une première digression, j'espère que certains d'entre vous auront apprécié la référence. J'en reviens donc à ce sujet fascinant, même si c'est parfois un peu dur lorsque l'on se penche dessus, ma queue, toujours aussi longue et active. À ce stade une précision s'impose pour celles et ceux qui auraient raté les premiers billets, la queue que j'évoque ici est celle devant la supérette à côté de chez moi. Seconde précision, pour celles et ceux qui pourraient s'inquiéter légitimement de l'effet du confinement, ma queue va bien, j'en prends grand soin, non, pas celle devant la supérette. Certes, elle n'atteint pas la longueur et la densité des premiers jours, ce qui est plutôt bon signe. Je parle de la supérette là. Par contre, concernant ma queue, aucun souci et je dois même vous avouer que certains échanges virtuels ont un effet non négligeable sur son état. Je ne me pencherai pas plus longtemps sur ce sujet, il est temps que je prenne les choses en main pour aller m'insérer dans la queue, et non l'inverse, devant ma supérette.
Occupez-vous de queues, mais restez chez vous.
Occupez-vous de queues, mais restez chez vous.
Vingt-quatrième jour de confinement d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…