- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


jeudi 28 janvier 2021

Écriture contrainte, quatrième année, quatrième semaine

Contraintes: sillon, rosée, herbe, aurore, pénétrer, sabot, graines, authentique, logis

Sillon humide et blond,
Rosée ourlant ses lèvres,
Herbe nous accueillant,
Aurore prometteuse
Pénétrer sa chaleur,
Sabots jetés au loin
Graines de jouissance,
Authentique abandon,
Logis doux à mon vit.

dimanche 24 janvier 2021

Quarante-unième jour du deuxième couvre-feu

Plongé dans les mots, une journée plongée dans les mots. Lire voluptueusement une merveille, non, deux merveilles en alternance, savourer l'écriture, les mots, les phrases le rythme, tout en crevant de jalousie de ne pas savoir écrire. Lire pendant des heures, se laisser emporter par le récit, ou le non-récit, laisser son esprit flotter, non je n'ajouterai pas comme un bateau ivre. Et finir par tourner la dernière page, et regretter qu'elle soit la dernière, et chercher frénétiquement la liste des œuvres pour poursuivre la découverte, et préparer tout de go la liste des bouquins à emprunter dès mardi à la médiathèque.
Après cela, j'ai repris quelques travaux d'écriture, écriture contrainte, et comme j'aime les contraintes, dans le domaine de l'écriture en l'occurrence, j'ai lu, relu Le Jabberwocky de Lewis Carroll, enfin dans ses traductions françaises, mon anglais étant quelque peu défectueux. J'ai poursuivi par une découverte de la fratasie.
Une belle journée !

samedi 23 janvier 2021

Quarantième jour du deuxième couvre-feu

Une belle fin de journée, vous avez noté, je suis farouchement positif ces temps-ci. Une belle fin de journée pour une raison très terre à terre, ce soir sur France 3 à vingt-une heure une minute, selon l'horaire officiel, Meurtre à Albi. Comme vous le savez, d'une part je ne suis nullement chauvin, d'autre part, je suis originaire du Sud-Ouest, et je suis né à Albi, non je ne vous dirai pas en quelle année. Par contre je vous laisse admirer les images, Albi est une ville superbe, la région aussi et les prises de vues sont un bonheur. Je ne peux que vous inciter à vous faire plaisir. Pour ma part, j'attends avec impatience l'été pour aller passer quelques jours dans le Midi, dans moun païs, qui sans aucun doute est le plus beau pays au monde, celui où j'ai eu vingt ans.


vendredi 22 janvier 2021

Trente-neuvième jour du deuxième couvre-feu

La journée se termine, et une bonne nouvelle, je n'ai pas publié cette semaine mon feuilleton érotique du lundi ni mon billet de citation du mercredi. Dois-je à ce moment-là vous préciser que ce n'est pas cela la bonne nouvelle. Je craignais que l'absence de ces billets tant attendus toutes les semaines par mes nombreuses lectrices et nombreux lecteurs ne suscitent quelques mouvements de mauvaise humeur à côté desquels la prise du Palais d'Hiver, les Trois Glorieuses, la révolte de Spartacus passerait pour une aimable discussion entre gens du monde autour d'une tasse de thé. Il n'en a rien été, c'est cela la bonne nouvelle, l'ensemble de mes lecteurs et lectrices ont su conserver leur calme et n'ont même pas protesté, à moins que personne n'ait remarqué cette absence de publication.
Une bonne nouvelle, ne trouvez-vous pas ?


jeudi 21 janvier 2021

Écriture contrainte, quatrième année, troisième semaine

Contrainte: diable, oiseau, lune, paradis, nuit, mission, ombre, distance, dormir

Si belle, vêtue à la diable,
Absolument inoubliable,
Des îles, merveilleux oiseau
Que j'imagine aussi maso,
Nue et offerte sous la lune,
De cuir vêtue, superbe brune.
À la porte des paradis
Source des désirs inédits
Elle a une seule mission
De tous plaisirs la gradation,
Jouant, entre soleil et ombre,
De jouissances sans encombre
Et abolissant la distance
Entre plaisir et pénitence.
Comment pourrais-je ainsi dormir
Sentant mon sexe s'affermir ?

Trente-huitième jour du deuxième couvre-feu

Encore une balade aujourd'hui mais, je vous le précise avant que vous ne posiez la question, sans croiser ou apercevoir la belle aux balancements désynchronisés, pour le cas où cela vous semblerait peu clair, voire obscur, je vous suggère de vous référer à mon billet d'hier. Et de plus, la promenade fut, ce jour, des plus humides, et je n'évoque pas là l'état de quelque culotte, ni même un état en l'absence de toute espèce de dessous, je fus juste accompagné non par une charmante dame mais par une pluie continue, de plus, comme vous le savez sans aucun doute sauf à vivre sur une autre planète peuplée de faits alternatifs, les endroits pour se mettre au sec sont devenus rares. Mais, pour le cas fort improbable où vous inquiéteriez pour ma santé, soyez sans crainte, je me suis abrité quelque temps dans une médiathèque, l'on ne se refait pas, et encore une précision, je n'évoquai pas, bien sûr, ma santé mentale pour laquelle il n'y a nulle raison de s'inquiéter, tout le monde va bien dans ma tête.


mercredi 20 janvier 2021

Trente-septième jour du deuxième couvre-feu

Une journée comme la précédente, un ciel aussi gris, une ambiance aussi morose, et le temps qui va. Je me suis donc promené comme tous les jours. Je marchais donc dans les rues, non loin de chez moi, mais cela n'a guère d'importance, parfois toutes les rues se ressemblent ternes de banalité. Mais j'aperçus devant moi une jeune femme, elle était blonde, blond foncé ou châtain clair, l'important, ce que je notais aussitôt est qu'elle portait ses cheveux attachés, une tresse assez courte qui rythme de son balancement les pas de la belle. Soudain un détail attire mon attention plus encore, elle avait un fort joli cul moulé à merveille dans un jean, un cul des plus inspirants, cela, je l'avais déjà remarqué, le détail que je n'avais pas remarqué était que le balancement de la tresse se faisait exactement à contretemps du balancement de son cul. Délicieux contretemps qui me laisse rêveur pendant le reste de ma balade. Une belle journée !


mardi 19 janvier 2021

Trente-sixième jour du deuxième couvre-feu

Encore une journée de confinement meublée de rien, de nombreux petits riens, de ces riens qui vous occupent vos journées, qui font aussi qu'au soir venu vous ne savez pas ce que vous avez fait de ces heures qui se sont écoulées. Encore une journée qui ressemble hélas aux précédentes et, il y a fort à parier, aux suivantes dont l'on peut craindre qu'elles ne soient que trop nombreuses. J'ai, bien sûr, agrémenté ma journée d'une promenade, pour ne pas changer, jusqu'à la médiathèque. Savez-vous que la ville de Paris a quelque peu modifié son règlement concernant le nombre de prêts ? Je vous donne cette information même si je ne pense pas que vous soyez nombreuses et nombreux à fréquenter les médiathèques de la ville de Paris, quoiqu'il soit pour le moins tout aussi délicieux que déroutant de croiser là-bas un de mes lecteurs ou l'une de mes lectrices.
En attendant ce jour, qui ne viendra sûrement jamais, demain je retourne à la médiathèque, pour être précis, je vais à une autre médiathèque de la ville de Paris.

lundi 18 janvier 2021

Trente-cinquième jour du deuxième couvre-feu

Encore une journée de confinement, une journée comme les autres, comme toutes les autres, je ne vous dirai pas, encore une fois, que je me suis baladé, que j'ai lu, que j'ai écouté passer le temps, "la vie s’écoule, la vie s’enfuit, les jours défilent au pas de l’ennui". Et comme d'habitude lorsque je me suis promené, j'ai écouté des podcasts, et à cette occasion j'ai entendu une phrase superbe qui n'attendra pas un mercredi pour que je vous l'offre, je ne vois pas comment elle pourrait s'intégrer dans un de mes billets basés sur une citation. Pour en revenir au sujet du jour, j'ai donc entendu une phrase de Jules Laforgue, encore une fois, si jamais vous ne le connaissez pas, reportez-vous donc à votre moteur de recherche préféré ou envoyez-moi un message, une phrase terriblement adapté à ma situation actuelle, "Ah ! Que la vie est quotidienne !"
Et, je suis d'accord avec vous, ce n'est pas mon billet le plus réjouissant que j'ai pu écrire.

dimanche 17 janvier 2021

Trente-quatrième jour du deuxième couvre-feu

La neige n'a pas duré, et tout est redevenu comme avant, la féerie s'est envolée au rythme de la fonte, et la journée fut des plus banales. Si vous vous posiez la question, j'ai passé la journée plongé dans les livres. Si je n'étais pas certain que la culture et la lubricité de certains d'entre vous sont sans limites, j'écrirais volontiers avoir passé la journée quasi entière à bouquiner. Pour les autres, celles et ceux dont la lubricité a quelques limites, je préciserai que le mot bouquiner fait partie de ces délicieux mots polysémiques. Sans aucun doute, vous connaissez le sens le plus commun, rechercher les vieux livres aux étalages des libraires ou des bouquinistes, lire de vieux livres, aimer à lire ; lire. Mais peut-être ignorez-vous l'autre sens, couvrir la femelle en parlant de certains animaux, lièvre, lapin, bouc, etc. Vous comprendrez donc pourquoi j'hésite à dire avoir bouquiner et passez ainsi pour un vieux bouc lubrique !


samedi 16 janvier 2021

Trente-troisième jour du deuxième couvre-feu

Ce samedi est donc le premier jour de passage du couvre-feu à dix-huit heures, je dois vous avouer que cela n'a guère modifié mes activités quotidiennes. La seule différence, pour le moins notable, est que ma balade eut lieu aujourd'hui sous la neige qui offre une vision différente du paysage de mes trajets quotidiens. Par contre, il faut avouer qu'avec ces conditions climatiques entre les tenues adaptées au froid et les masques l'on ne devine plus grand-chose des silhouettes que l'on croise. A priori pas de quoi stimuler l'imaginaire à moins que ce ne soit le contraire. En effet, entre la vue limitée par les chutes de neige et les corps cachés par les vêtements, tout est envisageable et l'imagination peut s'enflammer. Encore un peu et l'on se verrait dans le rôle du docteur Jivago et l'on s'attendrait à voir apparaître un train tiré dans la plaine par une locomotive à vapeur, ou bien à entendre les clochettes d'un traîneau lancé à vive allure. De quoi terminer la balade la tête dans les étoiles.

vendredi 15 janvier 2021

Trente-deuxième jour du deuxième couvre-feu

Alors que je devrais écrire le trois cent quatrième billet relatif aux confinements et autres mesures diverses et variées, je n'ai aucune idée concernant le thème à traiter. Pour être plus précis, je n'ai plus aucune idée, en effet, cet après-midi, et je m'en souviens très bien j'avais une idée, une idée lumineuse, pertinente, séduisante, originale, fascinante, seyante, singulière, judicieuse, truculente, captivante. Mais, si je me souviens très bien avoir eu cette idée, je n'ai plus la moindre idée du thème que j'avais trouvé.
Que faire dans un cas pareil ? Abandonner, renoncer, pour la première fois, à la publication de mon billet ? Comment pourrais-je faire cela, comment pourrais-je abandonner mes nombreux lecteurs et mes nombreuses lectrices, enfin les quelques rares personnes qui me lisent, comment pourrais-je renoncer après tous ces jours, tous ces billets ?
Alors il ne me resta qu'une seule solution, vous dire mon désarroi.


jeudi 14 janvier 2021

Écriture contrainte, quatrième année, deuxième semaine

Contrainte chat, jouet, chinois, retard, rose, espace, enceinte, punition, main

Maintenir chaque chose en place avec ce caht était une gageure, il considérait tout objet comme son jeuot et n'avait qu'un seul objectif tout chambouler que ce soit à la cuisine, casseroles, poêles, passoire, conihis, ou dans le jardin entre tulipe et rsoe, il s'appropriait chaque ecpase qui devenait aussitôt son ecinnete entièrement chambardée, il ne craignait nulle pitunoin pour le désordre et était certain que la mian ne se tendrait vers lui que pour des caresses.


Trente-unième jour du deuxième couvre-feu

Et même les cinq à sept ne sont plus désormais possibles, mais notons l'aspect positif, les siestes crapuleuses sont toujours autorisées. Les mauvais esprits, ou les mauvaises langues feront remarquer que les éjaculateurs précoces ont encore largement le temps d'un cinq à sept en cinq sec, je leur objecterai que si ledit éjaculateur précoce est aussi un gentleman à n'en pas douter il a développé d'autres aptitudes et est devenu a minima une bonne langue et qu'il lui faudra donc un peu plus de temps que les sept minutes, douche comprise. Et ainsi l'on revient donc au point de départ, en effet, les raisons de se réjouir sont en effet pour le moins limitées et c'est bien la seule que j'ai pu trouver aujourd'hui en écoutant la conférence de presse. Je concluais hier en vous indiquant que j'allais me noyer dans la lecture, et je pense que cela pourrait devenir mon activité principale pour les jours à venir, pour éviter les crampes au poignet.


mercredi 13 janvier 2021

Trentième jour du deuxième couvre-feu

Encore une journée, une journée à attendre, à attendre demain, à attendre les prochaines annonces. Nous saurons donc demain quelle sera la suite, mais ce n'est pas là le sujet du jour, je vous l'ai déjà dit, j'ai décidé de rester léger et donc de ne nullement spéculer sur ce que seront les mesures applicables dans les jours à venir.
J'ai donc passé ma journée à lire, et à essayer d'écrire, sans grand résultat, ma citation du jour habituellement publiée le matin ne fut terminée qu'en début de soirée quant à mon billet du jour, je peine encore à le boucler à une heure avancée, même si j'ai déjà publié bien plus tard encore. Et je n'ose évoquer mes travaux de rédaction de nouvelles, travaux qui n'avancent hélas que trop lentement, que trop laborieusement. Mais, je ne désespère pas, enfin pas totalement, et je finirai, un jour, bientôt.
Mais pour ce soir, je vais me noyer dans la lecture.


Citation du mercredi

Combien de fois ai-je évoqué les difficultés à trouver des mots adéquats pour dire, pour écrire serait peut-être plus exact, la beauté, la séduction d'une femme. Je parle là cette séduction qui vous vrille l'âme, qui vous bouleverse, qui vous enflamme, et même pour cela mes mots sont faibles lorsque je me remémore les merveilles écrites par Racine:
"Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue;
Un trouble s’éleva dans mon âme éperdue;
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler;
Je sentis tout mon corps et transir et brûler"
Mais je digresse à nouveau et m'éloigne de mon sujet. Non seulement ma prose n'est pas apte à traduire cette séduction, mais de plus je trouve régulièrement de magnifiques formules, telle celle-ci "Une grande fille maquillée. Les yeux cernés de bleu. Les lèvres rouges. Elle avait le regard alerte. Une femme superbement vulgaire. Vètue de rien. Une fille du diable. En nippes mais rayonnantes. C'était elle que je voulais. "

mardi 12 janvier 2021

Vingt-neuvième jour du deuxième couvre-feu

Trois cents jours, c'est par ces mots que je commençais mon billet d'hier, sept mille deux cents heures, quatre cent trente-deux mille secondes, vingt-cinq millions neuf cent vingt mille secondes à attendre, à espérer des jours meilleurs mais aussi des nuits meilleures. Le temps s'est écoulé au ralenti, le moral étant en berne, dans l'incertitude totale du lendemain. Mais l'on peut toujours rêver, ou du moins essayer de rêver à un monde d'après, un monde qui en aura enfin fini avec le coronavirus SARS-CoV-2, un monde où l'on pourra enfin sortir, se balader dans les rues, ou dans les campagnes et forêts, où l'on pourra aller boire un verre, voire plusieurs verres, aller au restaurant, danser, chanter, draguer et se prendre au passage quelques râteaux, s'envoyer en l'air, baiser à deux, trois, quatre ou plus, partouzer, jouer quels que soient les jeux, BDSM ou vanille, enculer, se faire enculer, lécher, sucer, en un mot, et avec votre ou vos partenaires jouir intensément !


lundi 11 janvier 2021

Vingt-huitième jour du deuxième couvre-feu

Trois cents ! Je vous rassure, je vais bien, je ne suis pas sénile, enfin pas encore, il y a quatre jours, je commençais mon billet en annonçant deux centièmes et je ne prétends nullement quatre jours plus tard proclamer avoir rédigé mon trois centième billet. Mais par contre, c'est le trois centième jour depuis que je publie mes billets liés au Covid. Ce dix-huit mars est bien loin où je décidais de publier mon premier texte, l'on ne pouvait imaginer à ce moment-là que nous plongions dans un quelque chose indéfinissable. Mais, je n'oublie pas que je me suis engagé, un de ces engagements que l'on ne peut que tenir puisque pris vis-à-vis de moi-même, à conserver un ton léger, quoiqu'il en coute pour reprendre à mon compte une formule devenue rituelle. Après trois cents jours, je persiste à penser que les mauvais jours finiront et que reviendront le temps du lilas et le temps des cerises qui est bien court.
" Vivez si m'en croyez, n'attendez à demain."

Feuilleton érotique, épisode 5

Résultats du vote:
1 Agathe continue à caresser Cathy sur le tabouret ; 1 voix;
2 Ils partent tous les trois et s'arrêtent sous un proche ; 0 voix;
mais le vote indique exactement la 1 puis la 2.


Les doigts d'Agathe se font plus insistants, plus pressants, elle caresse les lèvres de Cathy avant d'effleurer du bout du doigt son clitoris. Cathy gémit doucement en se mordant la lèvre. Agathe sourit.

" Je te l'avais dit Tonio, une vraie petite salope et de plus terriblement obéissante. Regarde-la se tortiller sur son tabouret comme une chienne en chaleur.
Tu ne dis rien Cathy ? Tu n'as pas envie de te faire mettre par le beau Tonio, il bande pour toi !
- Oui, lâche Cathy, j'ai envie
- Dis le lui, montre-le-lui, réplique Agathe en prenant la main de Cathy pour la poser sur l'entrejambe de Tonio.
- J'ai envie de cette queue !" 

Tonio, un grand sourire aux lèvres et un aussi grand braquemart dressé, caresse les fesses de Cathy qui ondule de plus belle. Agathe se penche sur elle et l'embrasse à pleine bouche.
"Il commence à faire un peu chaud ici, et tu vas finir par inonder ce tabouret. On pourrait aller promener cette petite chienne, qu'en penses-tu Tonio ?"
Sans attendre la réponse de celui-ci, elle se dirigea vers la sortie, trainant Cathy. Ils furent rapidement tous trois dehors.
"Marche devant nous, et montre ton cul au beau Tonio, petite salope !"
Et Cathy marchait ainsi devant eux, tenant à deux mains sa jupe remontée dévoilant ainsi son cul qui se balançait au rythme de ses pas, jusqu'à arriver à la hauteur d'un porche, à ce moment-là la voix d'Agathe claqua" Sous le porche !"


Deux possibilités pour la suite
1 Agathe demande à Cathy de sucer Tonio ;
2 Agathe demande à Cathy de la lécher.


dimanche 10 janvier 2021

Vingt-septième jour du deuxième couvre-feu

Une journée, encore une fois des plus banales, entre promenade, cuisine, écriture, lecture, dans cet ordre ou dans un autre, avec ou sans répétition, mes emplois du temps se ressemblent cruellement au long de journées des plus banales s'égrenant au ralenti. Vous l'avez déjà compris, j'espère, si vous cherchez des comptes rendus d'aventures inédites, de tribulations aussi inédites que captivantes qui vous tiendraient en haleine, qui vous laisseraient bouche bée attendant impatiemment la parution du billet suivant que vous dévoreriez pour découvrir la suite tout aussi fantasmagorique arrêtez de me lire, au moins pendant ces périodes de couvre-feu, confinement, postconfinement, sortie de confinement ou autres appellations à venir. J'espère que vous avez noté, non pas la citation détournée, c'était hier, mais la touche d'optimisme intense apportée à ce billet par la précision apportée par la proposition introduite par la formule au moins.


samedi 9 janvier 2021

Vingt-sixième jour du deuxième couvre-feu

Je me suis baladé aujourd'hui, rien d'original me direz-vous à juste titre, pour être plus précis, je me suis baladé dans un parc de la région parisienne. Un temps froid et sec, un grand soleil d'hiver éclairait le parc. Tout en marchant, j'aperçus deux jeunes femmes qui faisaient des photos. Pour être tout à fait précis, l'une des jeunes femmes photographiait l'autre, le parc servant donc de décor. Je dois vous avouer avoir ralenti pour les regarder de loin travailler, la jeune femme, celle qui se faisait prendre, en photo bien sûr, avait une superbe allure et de plus encore lorsqu'elle ôta son manteau découvrant une tenue des plus seyantes qui dévoilait fort agréablement ses appâts, flirtant de merveilleuse façon avec les limites de la décence. Je repris alors ma balade les laissant toutes deux poursuivre leur shooting.
Je serais heureux si un jour au détour d'un clic je découvrais le résultat, mais en attendant, j'ai glissé pour vous une citation détournée, avez-vous noté ?


vendredi 8 janvier 2021

Vingt-cinquième jour du deuxième couvre-feu

Les billets quotidiens vont donc continuer quelques jours, sans prévision sur le nombre de jours, avec une pensée pour nos ami·e·s de dix nouveaux départements qui vont perdre la possibilité de goûter aux joies du cinq à sept, mais tout n'est pas perdu, la sieste crapuleuse est encore possible. Pas de quoi se réjouir j'en conviens, mais en ces temps de pandémie plus que jamais, il convient de profiter de tous les petits bonheurs possibles. Si votre partenaire, ou vos partenaires n'est pas ou ne sont pas disponible·s à l'heure de la sieste essayez donc les plaisirs du sexe par téléphone, ou la version son et lumière, plus moderne, en vision. Et si votre partenaire ou vos partenaires est ou sont totalement réfractaire·s à la jouissance à distance ou si vous n'avez pas de partenaire, caressez-vous, masturbez-vous avec allégresse et votre jouet préféré, ou vos jouets préférés, ou sans jouet, à pleine main, du bout des doigts. Toutes les manières de jouir sont belles à prendre.
Soyez prudent·e·s, et jouissez !

jeudi 7 janvier 2021

Écriture contrainte, quatrième année, première semaine

Contrainte retrouvailles, confinement, cœur, amour, distance, correspondance, téléphone, train, baiser.

Pour fêter leurs retrouvailles et la fin de l'année, ils avaient rendez-vous à la sortie du confinement et de son hôtel, ils se sont ouvert l'un à l'autre leur cœur et leur cul, ils partageaient le même amour du plaisir et du chocolat, tout en étant l'un de l'autre à distance tout aussi respectueuse que géographique, soutenus par une correspondance de leurs goûts autant qu'épistolaires et unis grâce au téléphone portable et ses albums, mais enfin, ils furent en train et en TGV de rouler l'un vers l'autre pour échanger un baiser et baiser dans un merveilleux échange.


Vingt-quatrième jour du deuxième couvre-feu

Deux centième, cinquante-quatre billets de confinement du dix-huit mars au dix mai, soixante-un billes de sortie de confinement du onze mai au dix juillet, quinze billets hebdomadaires au fil de l'eau du dix-sept juillet au vingt-quatre octobre, quarante-six billets de reconfinement du trente octobre au quatorze décembre et enfin vingt-quatre de billets de deuxième couvre-feu du quinze décembre à aujourd'hui, soit deux cents billets liés au Covid-19.
Ironie du calendrier, j'écris ce billet en écoutant, d'une oreille quelque peu distraite je l'avoue, la conférence de presse du premier ministre qui finalement ne nous a pas appris grand-chose. Le seul élément que j'en retiens est que vous risquez fort, lectrices et lecteurs, de supporter encore quelque temps, trop longtemps j'en conviens, mes billets covidiens même si parfois, vous l'avez remarqué sans aucun doute, je m'essouffle. Lorsque j'écris cela, dois-je vous préciser, j'évoque mon inspiration et non pas mon état de santé.
A demain donc !

mercredi 6 janvier 2021

Vingt-troisième jour du deuxième couvre-feu

Vingt-troisième jour du deuxième couvre-feu mais nous sommes aussi le 17 nivôse 229, jour de la marne, merci @Calendrier_Rep, et nous sommes enfin le 6 janvier 2021, jour de L’Épiphanie, étrange rapprochement avec le calendrier républicain, j'en conviens. Pour éviter toutes remarques intempestives, L’Épiphanie est une fête chrétienne qui a lieu le 6 janvier, dans les régions où L’Épiphanie n'est pas un jour férié, elle peut se fêter le deuxième dimanche après Noël, c'est le cas en France où elle a donc été fêtée cette année le 3 janvier. Tout cela pour vous rappeler que c'est aujourd'hui que l'on tire les rois, il n'y a cependant aucune raison pour que seuls les rois se fassent tirer, et puis-je vous avouer que j'ai eu l'idée de ce billet dans le RER en direction de Bourg-la-Reine ? Mais lectrices et lecteurs, reines ou rois si vous vous faites tirer, soyez prudentes et prudents et quoiqu'il arrive n'avalez pas !
Pas de malentendu, c'est de la fève qu'il était question…

Citation du mercredi

Vous ne le savez que trop, je ne me lasse pas de vous offrir des citations arrachées à leur contexte ici ou là en essayant de les assortir de quelques mots de commentaire. Mais le plus difficile reste à trouver une accroche pertinente et je dois vous avouer n'avoir jamais trouvé la moindre citation lors de mes lectures concernant ce point sans cela je vous l'aurais aussitôt offerte, mais, sur ce point-là, je ne désespère pas.
Mais pour l'instant vous allez vous contenter de ma trouvaille du jour dont l'intérêt principal n'est pas dans ce qui est écrit mais dans ce que ces mots peuvent laisser deviner, imaginer comme contexte. "C'est chose monstrueuse que d'éprouver du plaisir à être ainsi traitée" ne trouvez-vous pas ?


mardi 5 janvier 2021

Vingt-deuxième jour du deuxième couvre-feu

Attendre demain, c'est par ces mots que je concluais mon billet hier soir, et demain est arrivé, semblable au jour d'avant, et sans aucun doute au jour qui suivra. Je continue à arpenter les rues autour de mon domicile, je crois que je les connais toutes maintenant. Je suis allé dans une médiathèque parisienne, non loin de Bastille, un quartier agréable, enfin qui a été agréable, marcher dans les rues froides et longer sans cesse des devantures de bars, de cafés, de restaurants fermés ou convertis à la vente à emporter est quelque peu lugubre. "Dire qu'on traverse Paris Et qu'on dirait Berlin" chantait Jacques Brel. Je vous concède que chantonner cela n'était pas la meilleure idée pour se remonter le moral dans de telles conditions mais l'on ne se refait pas à mon âge. De plus celles et ceux, que j'espère nombreuses et nombreux, qui connaissent cette merveilleuse chanson savent comment elle se termine.
"Et maintenant bon Dieu
Tu vas bien rigoler
Et maintenant bon Dieu
Et maintenant j'vais pleurer"

lundi 4 janvier 2021

Vingt-unième jour du deuxième couvre-feu

Écrire ces billets quotidiens en ces temps incertains où l'activité se réduit est un exercice étrange, un exercice qui amène jour après jour à s'interroger sur le sens même de ce que l'on fait. J'avais l'impression de radoter un peu dans mes derniers billets, je les ai donc relus et ai constaté qu'effectivement, je rabâche. Mais est-ce surprenant quand on écrit sur ce que l'on fait, ce que l'on vit et que l'on fait peu et que l'on vit peu ?
Comme je l'ai écrit, un peu trop souvent sans aucun doute, mes journées se passent en balades seul, parfois à la médiathèque où les seuls échanges humains se limitent à des bonjours, bonsoirs et autres, quelques courses et autres activités des plus concrètes, lectures dans lesquelles je plonge avec délice et un peu d'écriture, sans grande illusion. Des journées où la principale occupation de fonds est peut-être tout simplement d'attendre demain.



Feuilleton érotique, épisode 4

Résultats du vote:
1 Cathy ôte sa culotte yeux baissés sur son tabouret ; 2 voix,
2 Cathy demande à aller aux toilettes pour ôter sa culotte ; 0 voix,
3 Cathy supplie Agathe de ne pas lui imposer cela dans ce bar, 0 voix.

Cathy baisse les yeux à nouveau, et commence à se lever.
" Non, lâche Agathe, tu le fais là, sur le tabouret, le beau Tonio va adorer.
- Quelle belle idée, sourit Tonio.
- Mais tout le monde peut me voir, j'ai honte, souffle Cathy.
- Tu es une petite chienne, et tu adores ça !"
Cathy se tortille, remonte haut sa jupe, glisse ses mains, et fait glisser un rien de dentelles noires le long de ses cuisses, puis se baisse pour le saisir.
Alors qu'elle se redresse, la main d'Agathe se pose sur sa cuisse à la limite du bas et de la peau nue " Laisse ta jupe ainsi, puis se tournant vers Tonio, n'est-elle pas troublante ainsi cette petite salope ? Tu peux toucher, elle n'attend que ça.
- Vraiment ?
Oui, s’il vous plaît…"
Tonio lui effleure les seins, les pouces caressant les tétons, les yeux baissés Cathy gémit doucement. La main d'Agathe remonte sous la jupe et frôle le sexe nu et déjà humide de Cathy.
" Je crois qu'il est temps de passer aux choses sérieuses Tonio, cette petite chienne a besoin que l'on s'occupe d'elle !"


Deux possibilités pour la suite
1 Agathe continue à caresser Cathy sur le tabouret ;
2 Ils partent tous les trois et s'arrêtent sous un proche.

dimanche 3 janvier 2021

Vingtième jour du deuxième couvre-feu

En début d'année il est, semble-t-il, de bon ton de prendre de bonnes résolutions pour l'année à venir. Vu mon conformisme des plus notoires, je devrais donc prendre une série de bonnes résolutions et pour être des plus conformistes encore une fois les publier pour que l'ensemble de mes lectrices et lecteurs, j'adore cette expression qui pourrait laisser croire, à tort, que j'ai un très nombreux lectorat.
Je pourrais donc vous annoncer que je reprendrai une activité physique régulière, que j'écrirai d'une manière plus assidue, que je développerai mes capacités culinaires, que je trouverai un nouveau boulot dans lequel je pourrai m'épanouir, que j'arrêterai d'écrire des billets débiles, que je lirai les livres que j'ai inscrit, pour certains depuis bien trop longtemps, sur la liste des livres à lire absolument et quelques autres résolutions. Mais, je suis trop fainéant, pas assez motivé et je sais déjà que je ne tiendrai aucun des résolutions que je pourrais prendre. Je vais donc éviter cette année de vous infliger ma liste de bonnes résolutions, et donc poursuivre la publication de billets débiles.


samedi 2 janvier 2021

Dix-neuvième jour du deuxième couvre-feu

Une année qui commence, une année qui commence aussi en lecture, comment pourrait-il en être autrement ? L'année deux mille vingt fut une belle année de lecture avec cent cinquante-cinq livres lus, je ne vous ferais pas ici une liste complète, et je viens de finir la lecture de mon premier livre de l'année dont j'avais commencé la lecture quelques jours avant, un superbe livre, mais aussi un livre qui fait le pont entre ces deux années. J'ai la ferme intention de poursuivre mes lectures durant cette nouvelle année, j'ai une liste de livres à lire abominablement longue qui devrait même au rythme de lecture actuel m'occuper encore de longues années, à condition que je perde cette détestable habitude de rajouter des livres sans cesse. Pour être tout à fait franc avec vous je crains fort de ne pouvoir terminer la lecture de tous mes livres à lire sauf à tenter de faire concurrence à Mathusalem.
Voilà donc au moins un point sur lequel l'année deux mille vingt-un commence aussi bien que s'est écoulée l'année précédente.


vendredi 1 janvier 2021

Dix-huitième jour du deuxième couvre-feu

En ce premier janvier, permettez-moi de vous souhaiter à toutes et tous, et surtout aux autres, une très belle année deux mille vingt-un, pleine de joies, de bonheurs, de réussite, de santé pour chacun et chacune de vous et pour toutes celles et tous ceux qui vous sont proches.
Que cela ne vous empêche pas de prendre soin de vous et des autres, des autres qui ne sont que vos autres vous-même, vos alter ego et qui devraient être aussi vos alter égaux.

Écriture contrainte, troisième année, cinquantième semaine

Contrainte Pluie, caillou, anémone, malade, question, secret, silence

Ecrire sous la pluie
Cette idée est de lui
Dure comme un caillou
Et digne d'un voyou.
Qui offre une anémone
A la belle démone.
Mais me voilà malade
Devant cette salade,
Me posant la question
Rentrer dans mon bastion
Et baiser en secret
Tout en restant discret
Mais non pas en silence
Mais avec virulence !