- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


lundi 30 décembre 2013

Une logique ?

Ton blog est bien, disait-elle, tes textes sont variés, décalés souvent, troublants, drôles, originaux mais l'ensemble n'a aucune logique, tu commences des histoires que tu ne finis pas toujours, que tu reprends des mois plus tard, tu passes d'un sujet à l'autre…
Elle n'avait pas tort, mais malgré les apparences, mon blog a une logique, peu lisible certes pour la plupart de mes lecteurs et lectrices, mais une logique celle de ma vie. Mon blog évolue au rythme de mes rencontres, de mes lectures et relectures, au gré des gens que je croise, que je recroise, que j'entrecroise, avec qui j'esquisse un pas de deux, en fonction  des remarques, des commentaires, des avis de mes lecteurs ou  lectrices. Ce blog a donc une cohérence, une logique celle de ma vie, entre rêves et réalité, vie rêvée ou vie réelle, ce blog a une logique, une biologique…
Ainsi va la vie, ainsi va ce blog et ce dialogue dont je ne sais s'il a existé ailleurs qu'au bout de ma plume qui elle-même n'existe plus, ayant quitté le monde des objets pour une sphère virtuelle.
Et dans ce monde étrange entre rêves et réalité, je continuerai à aligner mes mots.

lundi 23 décembre 2013

Information du jour.

Je viens d'apprendre la nouvelle de sa mort avec stupeur. Avec d'autant plus de stupeur que je ne savais pas qu'il était vivant, je ne savais même pas que ce monsieur existait. L'inventeur de l'AK 47, Mikhaïl Kalachnikov vient décéder à l'âge de 94 ans ce 23 décembre et de rejoindre par la même occasion Samuel Colt, inventeur du revolver à six coups portant son nom, mort lui à l'âge de 48 ans.
Faudrait-il conclure que pour vivre longtemps il est préférable de tirer par rafales et ne pas se contenter de six coups…

vendredi 20 décembre 2013

Mea culpa

Haec est mea culpa, maxima culpa; pour les non-latinistes, s'il en est parmi mes lecteurs et lectrices, la traduction française est  "c'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute". Formule issue de la messe en latin et relevant quelque peu de l'autoflagellation pour les masochistes, s'il en est parmi mes lecteurs et lectrices. C'est aussi un exemple classique d'une règle de grammaire latine, le pronom s'accordant avec son complément, en clair "haec"  est au féminin, mais en français l'on n'emploie pas l'expression " celle-ci est ma faute."
Donc, après ces digressions, je confesse avoir été négligent, m'être trop peu documenté en écrivant mon dernier billet solstice. J'ignorais que le 21 décembre était la journée mondiale de l'orgasme, créée en 2006 par deux pacifistes américains, Donna Sheehan et Paul Reffell.
Mais la conclusion reste la même, jouissez !

Solstice

Vous l'avez tous et toutes noté, l'on approche de Noël, vu le nombre de guirlandes, illuminations, père noël, et publicités en tous genres il aurait été difficile de ne pas s'en apercevoir. Vous avez peut-être un peu moins réalisé que nous approchons surtout du solstice d'hiver.
Dois-je rappeler que ce jour-là est le plus court de l'année, avec une durée d'ensoleillement  de 8 heures et 15 minutes  à Paris, 8 heures et 56 minutes à Toulouse, ô moun pays….
Ce qui a contrario donne une durée de nuit respectivement de 15 heures et 45 minutes et de 15 heures et 4 minutes, largement le temps de faire en sorte que cette nuit la plus longue devienne aussi la nuit la plus chaude…

jeudi 19 décembre 2013

Encore un calendrier

Le calendrier des dieux du stade, dont je ne rappellerai pas ici que certains devraient peut-être passer plus de temps à s'entrainer qu'à poser, a ouvert une voix dans laquelle beaucoup se sont engouffrés avec plus ou moins de bonheur. Pour ma part, je reste résolument fan d'un calendrier que j'ai déjà évoqué là rugby.
Mais après les dieux du stade, nous avons les prêtres sexy, le photographe indiquant les avoir croisés dans les rues de Rome pendant la semaine sainte. N'en doutons pas cela va attirer une foule de touristes des deux sexes avides d'en savoir plus sur le maniement du goupillon...

 

mardi 17 décembre 2013

Etre expulsée du monde….


Vous savez mon addiction aux livres et aux mots, et je ne vous parlerai pas aujourd'hui et ici, hic et nunc, de mes autres addictions.
Je suis donc à nouveau plongé dans une lecture, d'un superbe polar historique, et je vous en livre une  phrase tirée d'une conversation entre une femme et un religieux qui vient d'expliquer l'importance du vœu de chasteté dont le non-respect entrainerait la perte de l'habit et du logis, sans espoir de pardon.
La femme lui répond  "Moi, j'accepterais de bonne grâce d'être expulsée du monde s'il le fallait en échange du plaisir de l'amour."
Connaissez-vous une plus belle déclaration ?

lundi 16 décembre 2013

Vertugadin

Un joli passage d'une de mes lectures en cours:
"Entre les éclaboussures, sur le miroir des eaux, c'étaient reflétés jadis les camisoles rouges des dignitaires en perruques bouclées, les visages bruns des serviteurs maures et les vertugadins des dames; prenant appui sur le pommeau de cristal d'un jonc noir incrusté d'or , un cavalier grisonnant conduisait sa dame vers une pièce d'eau; des eaux vertes et bouillonnantes surgissait la gueule d'un phoque, la dame poussait des oh et des ah; le cavalier grisonnant souriait et taquinait de sa canne le monstre noir." 
Le mot vertugadin n'est-il pas merveilleusement désuet ? Et je ne doute pas que tous mes lecteurs et toutes mes lectrices sachent ce qu'il signifie, toutefois, en cas de perte momentanée de mémoire, je vous rappelle qu'un vertugadin est un jupon ou une robe, en l'occurrence sans aucun doute une robe munie d'une armature arrondie autour de la taille pour faire bouffer la jupe au niveau des hanches et lui donner une forme de cloche. Une robe faite, vous en conviendrez pour être allègrement troussée, et lorsque vous ajoutez à cette robe, le cavalier prenant appui sur son jonc, taquinant le monstre noir de son bâton et la dame poussant des oh et des ah. N'est-ce pas là un texte joliment évocateur ?

mercredi 11 décembre 2013

Tubes…

Encore une fois je ne peux résister. Mais comment pourrais-je,  ce texte est si joli, avec ses tubes en tous sens, et les mots en sont nettement plus beaux et travaillés que dans les pseudo-tubes estivaux. Quant à  la dernière formule,  c'est une pure merveille d'évocation.
 "Il s'amenait un peu penché, les pouces dans la ceinture du pantalon, en trainant les lattes, l'air gauche d'un pedzouille après le turbin. Ce grimpant étroit, c'était à chaque posture autant de tubes rayonnants autour de la braguette, un tube à droite, un tube à gauche , un tube en haut, un tube en bas et, quand il s'appuyait contre le mur ou contre le billard les jambes croisées cela ne faisait plus qu'un seul gonflement tendu, tranquille et menaçant."

mardi 10 décembre 2013

Insatiables…

Les nouvelles que l’on peut découvrir sont parfois, voire souvent surprenantes. Alors que certain-es en seraient resté-es au célèbre "Pas ce soir j’ai la migraine." Deux articles que je viens de lire donnent une autre image du désir féminin.
D'un coté un homme de 43ans en Allemagne rencontre une femme dans un pub, se retrouve chez elle. Ne pouvant satisfaire les besoins sexuels de la dame qui a au préalable verrouillé la porte, il se réfugie sur le balcon et appelle la police pour être délivré. Jusque là j'avais toujours cru que l'on ne se retrouvait sur le balcon qu'en cas d'arrivé intempestive du mari….
De l'autre coté, de l'Atlantique, une étudiante de l’Université Stonehill, au Massachusetts, intente une poursuite contre cette université car sa colocataire avait trop de rapports sexuels avec son petit ami, tant dans la chambre à coucher commune que devant l’ordinateur, sans préciser si la webcam était connectée…
Dois-je vous préciser que dans aucun des deux articles les coordonnées des dames ne sont fournies ?

samedi 7 décembre 2013

Un boxer

Avez-vous vu vous aussi une publicité récente de Dim, non pas pour des dessous féminins, pour un boxer.qui aurait donc un maintien parfait sans jamais comprimer.
Je suis donc rassuré de savoir que cette fois-ci Dim ne me les cassera pas, mais par contre j’ai toujours pensé que la qualité du maintien était liée non pas au boxer mais au désir ressenti par le monsieur….

mercredi 4 décembre 2013

Pipes….

Certaines nouvelles circulent très vite sur Internet, et tout le monde ou presque sait qu'en Russie existent des cours de fellation. Encore une fois cette information a suscité quelques questions. Les photos accompagnant cet article ne montrent que de jeunes et ravissantes jeunes femmes, faudrait-il en déduire que les femmes ne correspondant pas aux critères standards sont toutes des autodidactes, que les femmes plus âgées se sont déjà formées sur le tas et que les hommes russes ne sucent pas ?
Mais surtout je me suis demandé si ces expertes en pipe bénéficient d'une déduction fiscale forfaitaire supplémentaire pour frais professionnels analogues à celles dont bénéficiaient les tailleuses et tailleurs de pipe de Saint-Claude ?

mardi 3 décembre 2013

Les hommes en violet…

Une enquête fascinante a été menée en Angleterre en 2012 sur l’impact des couleurs portées par les hommes. Encore une enquête ridicule, mais pour une fois les chercheurs ou chercheuses ont une excuse, celle-là était financée par la marque de détergent Ariel.
L'enquête a été menée sur 2.000 personnes et les résultats ont été rapportés par le Daily Mail. Si 6% des femmes interrogées auraient accepté un rendez-vous avec un homme vêtu de rose, le pourcentage grimpe à 32% pour le noir et culmine à 36% pour le violet.
Des goûts et des couleurs l’on ne dispute pas, cependant comment ne pas noter que dans la liturgie catholique le violet est la couleur de la pénitence. Je laisse donc à vos esprits fertiles le soin de rêver de confesses et de pénitences en tout genre, mais je peux vous assurer que, sur ce sujet aussi, Stanislaw Ignacy Witkiewicz  fait preuve d’une superbe imagination dans l'Adieu à l'automne d'un auteur polonais dont je ne sais rien,

samedi 30 novembre 2013

Un café et ….

Lorsque j’étais jeune, au risque ainsi de sembler ainsi bien vieux, le minitel n’existait pas encore, et l’on n’aurait pas osé rêver à internet. Nous draguions donc IRL, il n’existant que celle-là, et lorsque l’on allait au café c’était parfois, voire souvent avec l’idée d’emballer une belle. Maintenant ; quand on commande un  café l’on obtient ; à défaut d’une belle,  une capote…


Mais au-delà de cette remarque, c’est une belle initiative de la Mairie de Paris, et sortez couverts !


jeudi 28 novembre 2013

L'Adieu à l'automne, suite…

Il y a quelques jours j'ouvrais, un peu par hasard, un roman  l'Adieu à l'automne au sujet de la préface duquel j'ai déjà écrit un billet. Ce roman est une petite merveille que je ne saurais que trop vous conseiller de lire, de déguster, de savourer, et il est truffé de pépites. Je ne résisterai donc pas au plaisir de vous en livrer une : "l’intellect, monsieur le comte, l’intellect avant tout. Et vous avez beaucoup trop négligé vos hémisphères cérébraux au profit d’autres hémisphères et surtout des hémisphères des autres." Cela a quand même plus d'allure qu'un : "arrête de penser avec ta bite…"
Et bien sûr, je ne peux conclure ce billet qu'en buvant aux deux hémisphères du beau sexe !

mardi 26 novembre 2013

Comment savoir si un homme est un bon amant ?

Vous surprendrais-je si je vous dis qu'il existe une étude sur ce sujet ? Deux chercheurs de l'Université d'Ankara ont mené cette étude sur 90 hommes de 40 à 60 ans, et ont mis en évidence une corrélation entre une largeur excessive du cou et les risques d'érection. Selon eux en effet, un large cou peut être le signe de diabète, d'obésité ou d'apnée du sommeil, ces problèmes étant souvent liés au trouble de l'érection ainsi qu'à une baisse de libido.
Encore une fois une étude surprenante, suffirait-il de bander comme un âne pour être un bon amant, même si j'en conviens cela peut y participer ?
Mais surtout en lisant cette étude un mythe s'effondre, cette faiblesse m'étonne, je croyais jusque-là que chaque habitant d'Ankara était fort comme un turc...

lundi 25 novembre 2013

Il est venu le temps des lettres...

Il est venu le temps, à ce moment-là j'imagine toujours avec angoisse une voix éraillée derrière moi braillant à tue-tête
"... des cathédrales
Le monde est entré
Dans un nouveau millénaire"
Certes chacun-e est libre de ces choix musicaux, et je ne les commenterai pas ici. Je vous suggère toutefois d'ouvrir largement vos oreilles et de lire En avant la zizique... , Et par ici les gros sous  de Boris Vian. Certes cet ouvrage est ancien, publié en 1958; mais il est toujours d'une belle actualité.
Il est venu le temps des lettres aux Père Noël, allais-je écrire donc. Les contenus en seront variés.
L'on peut s'inspirer de Boris Vian et demander un frigidaire, un joli scooter, un atomixer et du Dunlopillo, une cuisinière avec un four en verre, des tas de couverts et des pell' à gâteaux, une tourniquette pour fair' la vinaigrette, un bel aérateur pour bouffer les odeurs, des draps qui chauffent, un pistolet à gaufres, un avion pour deux... Ce qui a un peu plus d'allure que le catalogue de Carrefour.
L'on peut aussi aller chercher une liste chez Prévert.
Certains, certaines trouveront absurde cette idée et en aucun cas n'écriront au Père Noël, mais enverraient bien leur liste au Père Fouettard pour commander martinet, menottes, cravache, pinces, cagoules, liens, baillons et autres jouets...
D'autres enfin se détourneront de ce vieux monsieur bedonnant et cacochyme et écriront à une Dame Noël dont le manteau rouge s'entrouvrirait pour dévoiler de longues jambes gainées de bas. Pour celles et ceux-là qui ont de telles images en tête et qui aiment les mots, oserais-je vous conseiller Lise Felini, les carnets Lettres à mon Amant : une lettre manuscrite, l'audio et quelques feuilles vierges pour écrire vos mots à vous... ou sous une forme plus classique, la forme pas le contenu, Clara Basteh Itinéraire d’une scandaleuse, Vie d’une libertine  ou Correspondance charnelle (en gare du désir) ...

dimanche 24 novembre 2013

Préface de l'auteur....

J'ouvre aujourd'hui un roman paru en 1927 l'Adieu à l'automne d'un auteur polonais dont je ne sais rien, Stanislaw Ignacy Witkiewicz. Ce roman débute par une préface de l'auteur et je n'ai pu m'empêcher de vous en faire partager le premier point.
Même si certain-es ne manqueront faire remarquer que j'écris ainsi des billets à mon compte, l'analyse et la détonante citation de Léon Bloy justifient à mon sens ce choix.

"Je réfute à l'avance le reproche qu'on me fera d'avoir écrit un roman pornographique. J'estime que la description de certaines choses, pour autant qu'elles fournissent un prétexte à énoncer d'autres, plus importantes, doit être permise. Dans son Aube du Printemps, Stefan Zeromski a placé une petite note, dans laquelle il écrit qu'il renonce à un certain endroit à la description de certaines scènes, parce que le public polonais n'aime pas cela. Je considère qu'il a tort. En regard de ce qu'écrivent les Français (des noms me viennent à l'esprit: Mirbeau, Paul Adam, Margueritt) je ne pense pas que les choses contenues dans ce livre soient vraiment trop monstrueuses. Il vaut parfois mieux un point sur un i et une cédille sous un ç que de discrets petits points et de petites arrière-pensées. Depuis le moment où Berent a fait imprimer les mots « fils de pute » (dans Ozimina) et Bloy une phrase dans laquelle se trouvait l'expression « ils se bourrent comme des ânes sauvages » (introduction à Mademoiselle de Maupin), j'estime qu'on peut parfois ne pas se gêner, pourvu que ce soit rentable dans une autre dimension. Évidemment on peut toujours dire « ce qui est permis à un prince ne l'est pas à un cochon » - tant pis : il faut courir le risque."

En conclurais-je qu'il ne nous reste qu'à érotiser comme des princes ?

samedi 23 novembre 2013

Jeux et surprises... 4v2

" Nous allons nous entendre, nous aussi nous aimons les jeux bisexuels,  dit-elle en glissant sa main entre les cuisses de son amie qui ondule doucement du bassin, c'est si troublant, et encore plus tourbant de jouer ainsi devant des regards attentifs, et qui se troublent peu à peu."
"Oui, j'adore jouer ainsi avec deux joueurs coquins, miaule son amie, vous aimez aussi, dites-le !"
Le regard visant fixement la main qui joue entre les cuisses, les deux garçons répondent d'une seule voix, oui, ils aiment, ils adorent, ils sont fans...
Elle resserre ses cuisses, enserrant la main de son amie qui la regarde sourire aux lèvres." "Vous aimez ces corps semblables  qui se frôlent, ces mains qui effleurent, dévoilent, dénudent lentement, très lentement,  trop lentement, ce qui est encore meilleur ? Vous aimez les regards qui se troublent en regardant ces deux corps emmêlés ? Vous aimez ces bouches ces lèvres qui se cherchent, se trouvent ? Vous aimez ces sexes presque identiques frémissant de plaisir, de désir ?"
Son amie rit, "Vu vos regards vos aimez aussi, alors dites-le...
"Oui" soufflent-ils tous les deux.
"Alors montrez-nous à quel point vous aimez... Montrez-nous, sourit-elle, comme vous aimez dites-nous ce que vous voulez voir...
Devant leurs mines réjouies, elle ajoute " Nous aussi nous aimons jouer, mais lorsque vous nous aurez dit, c'est nous qui choisirons et mènerons nos jeux, et vous deux interdiction de toucher. Vous restez sagement assis, sans toucher, et sans vous toucher..."


Jeux et surprises 4v1 

Jeux et surprises 3
Jeux et surprises 2
Jeux et surprises 1

Jeux et surprises... 4v1

"Nous allons nous entendre, nous aussi nous aimons les jeux bisexuels, dit-elle en glissant sa main entre les cuisses de son amie qui ondule doucement du bassin, c'est si troublant, et encore plus troublant de jouer ainsi devant des regards attentifs, et qui se troublent peu à peu."
"Oui, j'adore jouer ainsi avec deux joueurs coquins, miaule son amie, vous aimez aussi, dites-le !"
Le regard visant fixement la main qui joue entre les cuisses, les deux garçons répondent d'une seule voix, oui, ils aiment, ils adorent, ils sont fans...
Elle resserre ses cuisses, enserrant la main de son amie qui la regarde sourire aux lèvres." "Vous aimez ces corps semblables  qui se frôlent, ces mains qui effleurent, dévoilent, dénudent lentement, très lentement,  trop lentement, ce qui est encore meilleur ? Vous aimez les regards qui se troublent en regardant ces deux corps emmêlés ? Vous aimez ces bouches ces lèvres qui se cherchent, se trouvent ? Vous aimez ces sexes presque identiques frémissant de plaisir, de désir ?"
Son amie rit, "Vu vos regards vos aimez aussi, alors dites-le...
"Oui" soufflent-ils tous les deux.
"Alors montrez-nous à quel point vous aimez... Montrez-nous, sourit-elle, comme vous aimez vous embrasser, vous caresser."
Devant leurs mines ahuries, elle ajoute "Nous aussi nous aimons jouer, nous aimons regarder. Ne soyez pas timides, vous allez  adorer cela... Et comme vous  semblez  bien peu audacieux, c'est nous qui allons mener le jeu, vous guider, vous ouvrir des perspectives..." 

                                  Jeux et surprises 4v2
Jeux et surprises 3
Jeux et surprises 2
Jeux et surprises 1

vendredi 22 novembre 2013

Du lourd...

- Petit mais puissant...- J'envoie du gros...
- 19 centimètres pour te propulser au 7ème ciel...

Lourd, très lourd le mec qui drague comme ça. Mais, en l'occurrence le mec en question c'est Boulanger, non pas celui qui fait des bâtards, "Boulanger votre spécialiste multimédia" et son affiche pour des enceintes sans fil, de 19 centimètres...

jeudi 21 novembre 2013

Promesses...

Tu n'avances pas sur tes textes à suivre, dit-elle, et non seulement tu les laisses en plan, mais en plus tu en commences sans cesse de nouveau !
Que puis-je répondre à cela ? J'ai des histoires en cours qui attendent, qui stagnent, qui s'enlisent, mais je ne sais pas refuser le plaisir de créer une nouvelle histoire, une nouvelle vie. Et pouvais-je lui dire que j'ai des tas d'idées dans mes tiroirs, ceux qui sont à l'intérieur de ma tête et que je ne renoncerai pas à les coucher non pas sur le papier, mais sur l'écran.
Écrire prend du temps, lire aussi, et je ne renoncerai jamais à ce plaisir.
Il m'arrivera encore d'oublier un récit, de l'abandonner, de ne pas finir ce que j'avais promis. Je vous livre donc encore une fois une phrase dénichée au cours d'une lecture "Le drame, ce n'est pas que la vie promette ce qu'elle ne nous donnera jamais, c'est qu'elle nous le donne et nous le reprend."

mercredi 20 novembre 2013

De l'impact de la rondeur des fesses.

Contrairement à ce que vous pourriez penser à la lecture du titre, ce billet n'a pas vocation à évoquer l'impact de la rondeur des fesses sur la qualité de l'érection. Loin de moi des sujets aussi futiles, il s'agit ici de rendre compte d'une étude scientifique réalisée par des chercheurs de l’Université d’Oxford auprès de 16.000 participantes. Elle révèle que les femmes ayant de grosses fesses seraient plus malignes que leurs copines au menu derrière.
Je tiens tout d'abord à saluer la conscience professionnelle et l'abnégation des équipes de recherche qui ont du examiner 16.000 culs, oserais-je ajouter enfoncés les 400 culs, qui sont comme chacun-e le sait un  blog, la planète sexe, vue et racontée par Agnès Giard.
Selon cette étude, la graisse des fesses provoque un excès d’Oméga 3 dans l’organisme qui d'une part rend plus résistante à certaines maladies chroniques et d'autre part a une action bénéfique sur le développement du cerveau.
En résumé, un gros cul améliore la QI !

mardi 19 novembre 2013

Journée mondiale des...

Ce 19 novembre, les Nations unies célèbrent pour la première fois la Journée mondiale des toilettes.
Vu les commentaires qui circulent ici ou là, il n'est pas inutile de rappeler que 2,5 milliards de personnes dans le monde n'ont toujours pas accès à des toilettes.
Et surtout je tiens à préciser que contrairement à ce que semble avoir compris certain-es internautes, ce n'est pas le jour où l'on s'envoie en l'air dans les toilettes !

dimanche 17 novembre 2013

Jolie trouvaille

Au hasard d'une lecture, encore une fois une jolie phrase que je vous fais partager.
""Outre cela, elle était, jusqu'à certaines limites infranchissables, une femme notoirement facile. Athanase avait pu s'en convaincre lors d'une certaine soirée qui s'était terminée par  une nouba  à la manière russe."
N'est-ce pas là une belle manière de dire qu'elle se fait sucer la friandise, caresser le gardon, empeser la chemise, picorer le bonbon,  frotter la péninsule,  béliner le joyau,  remplir le vestibule,  ramoner l´abricot,  farcir la mottelette,  couvrir le rigondonne,  gonfler la mouflette,  donner le picotin,  laminer l´écrevisse, foyer le cœur fendu, tailler la pelisse, planter le mont velu,  briquer le casse-noisettes,  mamourer le bibelot,  sabrer la sucette,  reluire le berlingot,  gauler la mignardise,  rafraîchir le tison,  grossir la cerise,  nourrir le hérisson,  chevaucher la chosette,  chatouiller le bijou,  bricoler la cliquette,  gâter le matou.

Et je ne doute pas que vous ayez trouvé toutes et tous la source de cette jolie liste.

samedi 16 novembre 2013

Jeux et surprises... 3

Interlude, et un petit train rébus passe à l'écran. Et il semble utile d'apporter quelques précisions.
Un interlude est en musique une courte pièce servant de transition entre deux pièces plus importantes, et ce mot viendrait du latin médiéval  interludium entre jeux. Il convient donc assez bien à la situation, entre le début des jeux et surprises et leur suite. Quant à la présence du petit train rébus à l'écran, un interlude à la télévision est une émission courte, souvent muette, diffusée pour meubler un trou dans la grille de diffusion ou lorsqu'un problème technique interrompt cette diffusion. Pour certain-es, cela relève du concept ou de la préhistoire, mais ils furent fréquents et lorsque j'étais jeune le plus connu était le petit train rébus que vous pourrez retrouver sur le site de l'INA.

Je vous rassure toutefois, il n'y a pas de trou dans la trame narrative de ce récit, bien au contraire. À la lecture de quelques commentaires et remarques, il m'est apparu qu’une seconde trame pouvait se dégager et qu'il serait dommage de l'ignorer, "smoking, no smoking" pour celles et ceux qui ont vu le film.
Le récit va donc se poursuivre, avec une bifurcation et deux versions. La version 1 sera donc la trame initiale et la version 2 la trame issue des commentaires et remarques.
Il y aura donc deux quatrièmes parties, Jeux et surprises... 4 v1 et Jeux et surprises... 4 v2.

Le petit train rébus fait un dernier tour d'écran et disparaît...

Jeux et surprises 4v1   Jeux et surprises 4v2
Jeux et surprises 2
Jeux et surprises 1

vendredi 15 novembre 2013

Fiasco (6)

J'ai aussi, ajoute l'un d'eux, un souvenir de texto intéressant. J'avais une amie et l'on se voyait de temps en temps. Habituellement, elle m'envoyait un texto, toujours le même "Fais-tu quelque chose, le ... à ..." et si je pouvais répondre "Non", un second texto arrivait fixant le lieu de rendez-vous.
Je reçois donc un texto "Fais-tu quelque chose mardi à 20 heures ?" et suite à ma réponse un second "Même resto que la dernière fois..."
J'ai juste le temps de filer du bureau, passer chez moi, rangement rapide, des draps propres, une douche, et direction le restaurant. J'arrive cinq minutes en avance, elle n'est pas là, je m'installe, face à la porte, ne pas la rater et j'attends.
Quinze minutes de retard, pas dans ses habitudes, et un texto "Où es-tu ?" réponse bête "Au resto...", "Lequel ?" je lui envoie le nom, aussitôt réalise mon erreur,  et la réplique cingle "Ce n'est pas moi la pétasse que tu as invitée dans ce resto !"
Je suis rentré regarder OM-PSG...

Un fiasco 5
Un fiasco 4 
Un fiasco 3
Un fiasco 2 
Un fiasco 1 

jeudi 14 novembre 2013

Les plus beaux

"Les plus désespérés sont les chants les plus beaux,
Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots."
Je ne vous surprendrai pas en vous disant que cette citation-là, je ne viens pas de la découvrir au hasard d'une lecture. Elle fait partie de mes souvenirs de lycée, il y a bien longtemps déjà.
Ces vers me sont revenus en tête un jour où une lectrice me disait qu'une histoire que je venais de publier était très belle et que l'on sentait bien le vécu. C'était sans aucun doute une belle histoire, rêvée, prévue, planifiée, mais qui n'avait finalement donné lieu qu'à un beau texte, un des plus beaux.

mercredi 13 novembre 2013

Jeux et surprises... 2

Elles sont là, telles qu'ils les espéraient. Toutes deux avec de superbes escarpins, l'une avec une jupe délicieusement courte qui ne cache pas le haut de ses bas, l'autre avec une jupe fendue qui la dénude à chaque pas, toutes deux avec des décolletés qui offrent aux regards quelques dentelles ne voilant qu'à peine leurs seins. Et surtout toutes les deux ont le même regard pétillant, le même sourire ensorceleur.
Les présentations sont vite faites, des baisers sont effleurés. L'un deux attrape la bouteille de champagne, fait allègrement sauter le bouchon et commence à servir des flutes. L'une des deux sourit alors "Tu n'arrives pas à te retenir, serais-tu déjà troublé à ce point ?" et avant qu'il n'ait pu dire un mot, la seconde enchaine "Tu n'aurais pas autre chose, j'aime quand c'est fort !"
Elles s'installent toutes eux sur le canapé, blotties l'une contre l'autre. "Un single malt ce serait bien", "Pour moi un gin, avec la glace bien sur", "Ce serait plus sympa une musique qui remue un peu, non ? Et sans glace bien sur le single malt..." "Et donc champagne pour les hommes !"
Les deux garçons s'agitent, elles sourient.
L'un essaye une autre musique, l'une s'esclaffe, se lève, prend sa place, choisit du hard, rock bien sur et retourne se pelotonner sur le canapé.
Ils trinquent tous les quatre, l'un lance "Au plaisir de cette rencontre", l'une répond "Aux jeux en tous sens à venir", les filles rient....
Ils boivent, les garçons tentent quelques banalités, elles les écoutent, les regardent, sourire aux lèvres, telles le chat du Cheshire.
L'une des deux laisse glisser la main sur la cuisse de son amie, qui en retour lui embrasse distraitement les seins, elle regarde les garçons qui n'en perdent pas une miette, "Il semble que vous ne soyez pas indifférents aux jeux bisexuels..." et devant leurs sourires extasiés, elle ajoute " alors, nous allons jouer..."


Jeux et surprises 4v1   Jeux et surprises 4v2
Jeux et surprises 3
Jeux et surprises 1 

mardi 12 novembre 2013

Jeux et surprises... 1

Deux amis qui discutent à une terrasse de café, c'est un bel automne. Ils se connaissent depuis longtemps, depuis toujours disent-ils habituellement. Ils mentent un peu, ils se sont croisés sur les bancs du lycée, sur les mêmes bancs qui ont vu se croiser le futur auteur du Grand Meaulnes et son futur éditeur. Mais, c'est bien là le seul point commun, aucun talent littéraire  et aucun des deux n'a épousé la sœur  de l'autre. Ils ont fait tous deux de "belles études" et leurs pharmaciens, avocats ou notaires de parents ont été heureux de les voir intégrer quelque grande école avant de rentrer dans un célèbre cabinet d'audit. Et si aucun des deux n'a épousé la sœur de l'autre, ils ne sont pas davantage mariés, passant le plus clair de leur temps libre à courir la gueuse, activité pour laquelle ils déploient un certain talent, se refilant les bons plans et draguant souvent de concert, le brun et le blond.
Assis donc à cette terrasse de café, ils détaillent les passantes tout en évoquant une soirée à venir.
 "Mais si tu la connais, une brune aux cheveux courts, c'est moi qui te l'ai présentée lors d'une soirée, elle a un cul d'enfer, tu as même filé avec elle, et tu as eu bien raison c'est un super coup. Donc cette nana, je l'ai recroisée, je te passe les détails. Elle est bi, elle est très joueuse, et elle m'a branché pour un plan à quatre avec une de ses copines. Je lui ai dit que nous étions partants tous les deux. ça va être super. On va mater les deux salopes qui jouent ensemble, et quand elles seront bien chaudes, on s'en prend chacun une, et comme je suis grand seigneur, je te laisserai choisir."

Quelques jours plus tard, ils sont chez l'un d'eux. L'appartement est rangé, nettoyé, lumière tamisée, petite musique, le champagne est au frais. 


Jeux et surprises 4v1   Jeux et surprises 4v2
Jeux et surprises 3
Jeux et surprises 2 

lundi 11 novembre 2013

Riche ?


Je ne me lasserai jamais de lire, de noter des phrases et de vous les faire partager. Celle-ci est jolie, même si je me demande encore si c'est un compliment ou une vacherie...
"Elle attendait, presque de dos, sans impatience, faisant saillir ses hautes fesses, la seule richesse de son corps" 

dimanche 10 novembre 2013

Fiasco (5)


Dans la catégorie nouvelles technologies, il m'est arrivé une histoire intéressante aussi.
J'avais rendez-vous avec une amie, même pas draguée sur internet celle-là, on avait prévu un petit restau sympa avant une soirée torride.
Je la vois arriver, talons hauts, petite robe noire, joli décolleté. Le repas est superbe, elle m'allume, évoque les dessous choisis pour moi, me dit ses envies... Tout se déroule à merveille. À  la fin du repas, elle se lève, va aux toilettes. Je demande l'addition à ce moment-là, je sors ma carte bancaire et dans le même mouvement mon Smartphone, puis le pose sur la table. Elle revient, son regard pétille, s'assied, tend la main vers moi, en susurrant "cadeau",  Et elle pose dans ma main son string trempé.
Mais, à ce moment-là mon Smartphone vibre, un texto, elle sourit regarde l'écran, une photo d’une paire de seins et un commentaire explicite, "Dépêche toi, viens me baiser mon salaud !"
Elle me fusille du regard " Va la retrouver, salaud!" Et elle disparaît. Je regarde à nouveau mon Smartphone, je connais bien l'expéditrice, une amie que je vois de temps en temps. Et au moment où je me dis que la soirée n'est pas totalement tombée à l'eau, un nouveau texto " Désolée, je m'étais trompée de numéro. Bises."
Un fiasco 4 
Un fiasco 3
Un fiasco 2 
Un fiasco 1


samedi 9 novembre 2013

Une histoire de regard

Encore une fois, une phrase cueillie au hasard d'une page."J'essaye de découvrir dans tes yeux la trace du sain regard obscène que j'y ai vu, il y a une heure ou deux; "
Une des plus belles phrases que j'ai pu lire récemment sur le regard, cette juxtaposition oxymorique de ses deux adjectifs, une merveilleuse trouvaille.


vendredi 8 novembre 2013

Un air de liberté ?

Pour lever toute ambiguïté, le titre de ce billet fait bien référence à la chanson de Jean Ferrat
"Ah monsieur d'Ormesson
Vous osez déclarer
Qu'un air de liberté
Flottait sur Saïgon
Avant que cette ville
S'appelle Ville Ho-Chi-Minh"
Et si vous ne la connaissez, pas je vous suggère ardemment de l'écouter sans tarder.

Un air de liberté flotte donc sur internet, et notamment sur les réseaux sociaux. Mais à y regarder de près, il ne fait pas bon parler de sexe, ou oser monter le bout d'un sein, voire oser aborder des inconnu-es. L'on ne dénombre  plus les comptes bloqués, suspendus…
Par contre vous pouvez librement vomir vos insultes racistes, homophobes, sexistes, et autres saloperies en tout genre !

Mesdames et messieurs les censeur-es, gardien-nes de l'ordre moral, inquisiteur-res d'internet et des réseaux sociaux, acceptez donc de regarder la réalité en face et n'oubliez pas la phrase mise en exergue dans le journal où était paru l'article de monsieur d'Ormesson visé par Jean Ferrat, le Figaro : " Sans liberté de blâmer, il n'est pas d'éloge flatteur."

jeudi 7 novembre 2013

Un joli déjeuner 6/6

Elle le regarde. J'aime tes envies, j'aime ton désir impérieux. J'aime ta manière de me trousser. J'aime tes mains sur moi, tes mains qui caressent, frôlent, effleurent ma peau, mon dos, mes seins, mes fesses, mes cuisses qu'elles écartent. J'aime être ainsi ouverte devant toi, offerte à ton désir. J'aime tes doigts qui me caressent, qui me font vibrer, gémir, onduler, frémir.
J'aime me pencher vers toi, caresser ton sexe doucement, le lécher lentement,  très lentement, le lécher tout le long, avant de l'engloutir entre mes lèvres. J'aime te sentir durcir dans ma bouche, et tes mains accrochées à mes cheveux.
J'aime ta langue qui se perd entre mes cuisses, qui titille mon clitoris, qui me fait couler. J'aime tes doigts qui me pénètrent, me fouillent.
J'aime quand tu entres en moi, quand tu me prends, j'aime quand je m'offre à toi.
J'aime ton corps contre le mien, sur le mien, collé au mien. J'aime nos corps vibrants ensemble.

mercredi 6 novembre 2013

Déclaration de désir

Dans l'un de mes derniers textes j'évoquais une phrase découverte dans un roman,  véritable non-déclaration d'amour, ou de désir. Au-delà de la beauté formelle de cette phrase, le fond en reste cependant un peu triste, désabusé, et certain-es ont pu me le faire remarquer.
Pour revenir à une note plus allègre, voici donc une citation, tirée du même ouvrage, véritable déclaration de désir
"Julio l'avait giflée pour rire, avant de lui murmurer la phrase obscène, à la fois élogieuse et insultante, que toute femme bien-née aime avoir entendu avant de mourir, pour la garder à jamais gravée dans son cœur et être efficacement consolée par sa fraiche présence dans les heures adverses : Tu es la plus chienne des chiennes que j'ai jamais connues. "

mardi 5 novembre 2013

Fiasco (4)

Puisque tu abordes le sujet des rencontres via internet, reprit l'un d'eux, il faut que je vous raconte ma dernière aventure.
J'ai bavardé avec une nana, même pas sur un site de rencontre. Jusque là rien que de très banal, j'en conviens. L'on sympathise, une petite jeune rigolote,  lesbienne. On parle boulot, bouquins et de fil en aiguille, on finit par décider de déjeuner ensemble.
Un déjeuner super sympa, les discussions se poursuivent, elle est la même qu'à travers l'écran, elle se marre, mate la serveuse qui avait objectivement un très joli cul. Bref un repas très sage.
Au moment où nous sortons du restaurant, il me semble soudainement que son décolleté s'est approfondi, un bouton aurait-il lâché ? Et lorsque mon regard plonge avec allégresse vers ses jolis seins, avec tout autant d'allégresse elle me saute au cou. Après un baiser passionné, elle me susurre : "j'ai envie de toi, mais pas le temps là, très vite je t'envoie un message. "
Effectivement, je n'étais pas encore rentré au bureau que le premier message était arrivé, et les suivants furent nombreux, de plus en plus chauds. J'appris qu'elle était un peu bi, qu'elle avait envie du regard d'un homme, qu'elle aimait jouer, qu'elle aimait les jeux un peu hard...Très vite nous convînmes d'un nouveau rendez-vous.
Cette fois là, je ne pouvais que remarquer le décolleté et la jupe délicieusement courte. Je vous laisse imaginer la suite. Tout se passait à merveille. Et soudainement, elle avait sa main entre ses cuisses, je jouais avec ses seins, elle se penche vers moi, me sourit "finalement, je n'ai plus envie..."
Il faut voir le côté positif, je suis rentré plus tôt au bureau.

Un fiasco 6
Un fiasco 5
Un fiasco 3
Un fiasco 2 
Un fiasco 1 





lundi 4 novembre 2013

404

Aurais-je pu laisser passer incognito le 404ème billet ?
Pour vous éviter une recherche fastidieuse, je vous précise immédiatement que j'ai laissé passer quelques autres chiffres clés, notamment le 69ème billet.
Mais pour en revenir à  ce 404ème billet, je me suis trouvé confronté à un affreux dilemme voire à un choix cornélien, pauvre Corneille,  non pas le chanteur, adjectivé à toutes les sauces par des personnes qui seraient incapables de citer deux de ses vers.
En effet quels sens donner à ce chiffre entre pseudo-modernité et nostalgie ?
Côté pseudo-modernisme, l'erreur célèbre que tout le monde connaît, et Wikipédia l'indiquera aux autres, la fameuse erreur 404 est un code d’erreur du protocole de communication HTTP sur le réseau Internet. Ce code est renvoyé par un serveur HTTP pour indiquer que la ressource demandée n’existe pas. Dois-je vous préciser que mon blog existe toujours et que l'erreur 404 n'a aucun motif légitime d'apparaître ici, mais n'oublions pas qu'avec l'informatique, tout est toujours possible.
Il serait donc alors préférable de se tourner vers le sens nostalgique, désolé pour vous les jeunes. Je rappelle que la 404 fut une voiture, qu'elle est presqu'aussi ancienne que moi, je vous laisse quand même chercher sa date de sortie, et que 2 885 377 exemplaires en furent produits. Si 2 885 375 de ces exemplaires me laissent totalement indifférent, je dois avouer garder des souvenirs émus des deux autres, j'étais jeune alors et beaucoup plus apte à me contorsionner dans un habitacle somme toute relativement restreint...

samedi 2 novembre 2013

Non-déclaration...

Vous connaissez toutes, tous "La Non-demande en mariage" de Georges Brassens
"J'ai l'honneur de
Ne pas te de-
mander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin"
Pour celles et ceux qui malencontreusement ne la connaîtraient pas, ruez-vous sans perdre un instant sur votre navigateur ou votre disquaire préféré et revenez après l'avoir écoutée, savourée, dégustée...

Je viens de découvrir, au hasard d'une lecture, une phrase superbe dans un dialogue, une véritable non-déclaration d'amour, ou de désir. Je vous laisse en juger :
"Je suis prêt à tout pour ton corps, pas même pour ça, peut-être pour rien, pour une chose que je ne désire pas réellement et qui m'est parfaitement inutile."
Et, peut-être vous dirais-je où j'ai trouvé cette perle.

vendredi 1 novembre 2013

Un joli déjeuner 5/6

Je veux tout de toi, lui dit-il.Je suis toute à toi, je veux te donner tout ce que tu veux.
Je veux tes yeux, ton regard, je le veux sans cesse. Je le veux lorsque je caresse tes cheveux, ton front, ton cou, lorsque mes mains glissent le long de ton dos, dessinent ta cambrure, effleurent tes fesses.
Je veux ton regard quand je découvre tes seins, que je les caresse, que je sens les pointes durcir sous la paume de mes mains.
Je veux ton regard quand je caresse ton ventre, tes cuisses, que j'effleure ton sexe, que je te sens humide de désir.
Je veux ton regard quand je te demande ta bouche et que tu t'accroupis pour prendre mon sexe entre les lèvres, que tu le lèches, que tu le dégustes lentement, tendrement.
Je veux ton regard quand je plonge entre tes cuisses pour découvrir ton goût sous ma langue, quand ton sexe coule de plaisir sur ma bouche.
Je veux ton regard quand tu prends mon sexe entre tes mains pour l'enfoncer en toi.
Je veux ton regard quand nous jouissions l'un de l'autre.
Je te veux...
Et ce furent ses yeux qui répondirent.


Un joli déjeuner 6
Un joli déjeuner 1

jeudi 31 octobre 2013

Reprise de thèmes....

Parfois nos lectures nous apportent des réminiscences étranges, suscitant de la sorte des croisements inattendus. J'étais plongé dans un roman, un excellent roman La vie Brève de Juan Carlos Onetti. Deux hommes parlent, l'un suggère d'aller voir des filles.
"Pas n'importe quelle fille. Une femme qui aille au-devant de notre fantaisie, pour prouver que la réalité est supérieure à ce que nous imaginons. Une femme qui nous offre la totalité du Cosmos avec seulement trois trous et dix tentacules."

M'est revenue en tête une chanson que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître et que chantait Serge Lama :
"Femme, femme, femme, fais-nous voir le ciel
Femme, femme, femme, fais-nous du soleil
Femme, femme, femme, rends-nous les ballons
Les ballons rouges et ronds de notre enfance
Femme, femme, femme, fais-nous voir l'amour
Femme, femme, femme, sous son meilleur jour
Femme, femme, femme, fais-nous in the room
Du Prosper youp là, youp là, boum"
Rien d'extraordinaire à cela pourrait-on dire, sauf à noter que Juan Carlos Onetti  le dit diablement mieux, mais attends la fin ! Tu comprendras, le côté étrange est apparu quelques dizaines de pages plus tard.
Pour celles et ceux qui s'en souviennent, une chanson de Serge Lama s'intitulait "La salle de bain"
"Comme il serait doux d'être auprès de vous
Dans ces moments où
Vous refermez la porte derrière vous.
Pour me cacher tout, le meilleur de vous
Toutes vos manies
Ces coins secrets qui me sont interdits.
(…)
Quel beau rendez-vous que vous avec vous
Je n'entends plus rien
Êtes-vous en train d'admirer vos seins
Les caressez-vous dessus et dessous
Ma folle pensée
Vient s'imaginer leurs pointes dressées.
Dans un garde à vous si dur et si doux."

Et dans ce roman parlant de deux femmes, Juan Carlos Onetti écrit :
"Je savais que la  Queca et la Grosse étaient en train de s'embrasser et de se caresser dans la cuisine; elles inventaient de longs silences pour me laisser entendre les bruits habituels d'une occupation innocente (...) Sans grande curiosité et ayant à peine le sentiment d'être trompé, je devinais, pendant les pauses, les jupes et les corsages qu'on relevait, les petits seins de la Queca qui cherchaient, aveugles et avides, les longs et durs tétins de l'autre."
Cette reprise de thème n'est-elle pas superbe ?
Il ne vous reste donc qu'à lire Juan Carlos Onetti ou à écouter Serge Lama, c'est selon...

mardi 29 octobre 2013

400ème

Ce billet est donc le 400ème publié sur ce blog.
Il serait illusoire de penser que le franchissement de ce  seuil symbolique puisse avoir une quelconque signification réelle, pas plus que ne l'avait eu le passage à l'an 2000. Mais malgré cela, nous conservons cette irrationnelle manie de nous attacher à ces nombres et je sacrifierai donc à la tradition en me livrant à une introspection.
Quelques données chiffrées, indispensables pour donner un semblant de sérieux, 400 billets depuis le 20 janvier 2010, de longueur et de style divers, 741 commentaires validés et publiés. Le rythme de publications a pour le moins varié, de 196 billets en 2010 à 12 en 2012. Le blog ayant subi une migration, je suis bien incapable de vous donner le nombre de visiteurs. Mais pour information, ces dernières semaines, le nombre de pages vues par jour est d'environ 40.
La fréquentation est donc plutôt faible, bel exemple d'euphémisme. La question à se poser dans ces cas là est donc celle de la poursuite de ce blog, ce qui amène à se demander dans quel but je l'ai créé.
J'aime les mots et me suis souvent défini comme amoureux des livres. Je n'en ai pas moins perdu depuis longtemps mes illusions de jeunesse et n'espère être le Victor Hugo de l'internet ni le Rimbaud de Twitter ou de Facebook, de même, je n'ai pas plus la prétention d'être une bombe textuelle, même si le terme, qui n'est pas de moi, est très joli.
Par contre, je l'avoue sans fausse honte, je suis terriblement cabot, et d'avoir quelques lecteurs et lectrices me réjouit et j'apprécie les commentaires et retours que je peux recevoir.
Et, est-ce mon côté gascon, mais comment ne pas résumer cela avec une phase de Cyrano de Bergerac:
" Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles,
Si c’est dans ton jardin à toi que tu les cueilles !"

lundi 28 octobre 2013

Un joli déjeuner 4/6

Il plonge ses yeux  dans son regard, il ne veut le perdre ne serait-ce qu'un instant. Si les mots deviennent superflus, son regard est d'une expressivité extrême.
Sentir sous ses mains, la douceur de sa peau, ses cuisses en haut de ses bas, la caresser en lisant dans ses yeux. Sa peau frissonne sous ses doigts qui découvrent enfin ses dentelles, chaudes et humides. Elles glissent le long de ses cuisses, finissent sur ses escarpins.
Déboutonner fébrilement son chemisier, caresser ses seins à travers son soutien-gorge noir qui souligne la blancheur de sa peau avant de glisser à son tour et dévoiler ses seins, les pointes érigées, tendues de désir. Les caresser de la paume de ses mains, la sentir frémir sous les caresses.
Embrasser sa bouche, son cou.
Sentir le désir monter, sentir son désir à elle.
La prendre dans ses bras, son corps collé au sien et perdre pied, sans jamais perdre son regard.
Ses vêtements qui tombent.
Leurs peaux qui se frôlent, leurs corps qui se découvrent.
Enlacés, ils s'abandonnent l'un à l'autre, leurs doigts, leurs mains, leurs langues, leurs bouches caressent, frôlent, effleurent, guidés par leurs désirs, leurs envies.
Un joli déjeuner 1


dimanche 27 octobre 2013

Vox

L'intérêt des transports en commun, outre les agréables croisements que l'on peut y faire, réside dans la lecture. J'étais donc plongé dans un polar ce matin dans lequel j'ai découvert cet échange :

- Épatante, non? ... /... Elle vous a fait de l'effet ?
- C'est surtout sa voix... Je suis sûr qu'elle fait des dégâts en prononçant seulement "Passez moi le sel."

Je suis très sensible aux mots, vous avais-je dit que je suis tout aussi sensible aux voix?

samedi 26 octobre 2013

Remboursement d'un voyage...

Par hasard, au hasard d'un clic je suis arrivé sur un blog, rien d'extraordinaire direz-vous. Et je trouve un article intitulé "19 raisons insolites pour demander un remboursement à son agence de voyage."
Si vous souhaitez des précisions sur ces raisons toutes aussi farfelues les unes que les autres, je vous suggère d'aller visiter le blog http://www.karinefrigon.com/19-raisons-insolites-pour-demander-un-remboursement-a-son-agence-de-voyage/.
Mais, si je vous laisse découvrir 18 de ces raisons, je ne peux résister à l'envie de vous faire découvrir la raison 7. "Ils ne devraient pas permettre (aux femmes) de bronzer seins nus sur la plage. C’était très gênant pour mon mari qui voulait juste se détendre."
Je me demande quand même sur quelle plage ces braves gens sont partis en vacances, à moins que ce monsieur n'ait été particulièrement émotif pour être aussi tendu à la simple vue de baigneuses aux seins nus. Mais au moins, l'on peut féliciter cette dame, son mari n'a visiblement pas besoin d'un petit comprimé bleu, et j'espère qu'elle a pu en profiter pour que leur voyage se poursuive jusqu'au septième ciel.

vendredi 25 octobre 2013

Somnolence

- Les laboratoires pharmaceutiques n'en finissent plus d'ouvrir le parapluie, les listes d'effets indésirables deviennent surréalistes. Le risque de somnolence est mentionné dans mes gouttes pour les yeux, bientôt pour les laxatifs ?
- Le plus ennuyeux, ce serait pour le viagra...

jeudi 24 octobre 2013

Un joli déjeuner 3/6

"Entremêle moi, lui sourit-elle, emmène moi, maintenant, où tu veux !"
Il la prend par la taille et l'entraine, quelques pas collés l'un à l'autre, un angle de rue, un vieil hôtel, il la regarde "Puisque nos instants sont furtifs, qu'ils le soient jusqu'au bout..." La réception, une employée qui sourit à ce couple si pressé; la clé. Elle se dirige vers l'ascenseur, il l'attire à lui. "Ne négligeons pas le plaisir de monter l'escalier..."
Sitôt dans l'escalier, leurs corps se collent l'un à l'autre, leurs bouches se cherchent, se trouvent, leurs langues se caressent.
De marche en marche; leurs respirations s'accélèrent, leurs regards se troublent.
Il la caresse, ses mains se posent sur ses fesses, il aime la sentir sous ses mains et ses mains à elle sont agrippées à ses hanches. Il caresse son visage et l'embrasse encore et encore.
D'une main posée sur ses reins, il la colle contre lui, sentir son bassin collé à lui, la chaleur de son corps, ses moindres mouvements.
Et encore quelques marches, il laisse sa main glisser sous sa jupe. Les doigts qui effleurent les bas, remontent lentement et découvrent la douceur de la peau, son frisson. Elle le tire "Viens", le palier, la porte, la clé, la  porte s'ouvre. Ils entrent, claquent la porte.
Ils sont collés au mur, se dévorent.
Cette fois-ci ce sont ses deux mains qui glissent sous la jupe, qui la troussent, qui la découvrent.
Ils n'ont pas besoin de mots, leurs regards en disent assez et l'après-midi est à eux...

Un joli déjeuner 6
Un joli déjeuner 5
Un joli déjeuner 4
Un joli déjeuner 2
Un joli déjeuner 1 


mercredi 23 octobre 2013

Atterrissage

"J'apprécie tes textes, tu écris très bien" me dit-elle à cette terrasse de café, mon ego se met à enfler, je flotte sur un petit nuage.
" Je suis heureux de te rencontrer"
" Moi aussi, et tu sais je rencontre peu, toi j'ai choisi de te rencontrer." Mon ego est au bord de l'explosion, je ne suis plus sur un nuage, je plane dans l'éther...
"Ce n'est pas comme toi, ajoute-t-elle, dans un sourire, tu dois rencontrer dès qu'une femme dit oui." Le retour sur terre fut brutal...

mardi 22 octobre 2013

Un joli déjeuner 2/6

Ils marchent se tenant par la main, cet instant, aussi furtif soit-il, est à eux, n'appartient qu'à eux. Plus rien n'existe hors de leur monde, de leurs envies, de leurs désirs l'un de l'autre. Leurs doigts s'effleurent, se caressent, s'entrecroisent. Ils se caressent les paumes de main, laissant leurs pas les guider au hasard.
Il lui dit la beauté de son regard qui s'illumine de sourires.  Elle le regarde et il se perd dans ses yeux. Il lit dans son regard la réponse à tous ses désirs doux et fous.
Il lui dit l'envie de découvrir sous ses doigts la douceur de sa peau, de l'effleurer, de la sentir frémir... Elle lui dit l'envie de sentir ses doigts, ses lèvres,  sa langue sur elle.
Il lui dit son désir de glisser ses mains le long de ses jambes, de ses cuisses, sous sa jupe. Elle lui susurre qu'elle a envie de se faire trousser, de lui dévoiler, de lui offrir ses dentelles qu'elle a choisies pour lui ce matin. Il sourit, lui dit qu'il a envie de les découvrir. Elle rit, il aime ce rire qui éclate sur son visage, qui éblouit son visage. Elle lui dit qu'il va aimer, qu'elle a revêtu ses plus beaux atours pour lui, pour elle, pour eux.

Elle lui dit collant ses lèvres aux siennes qu'il parle trop, que ses mots sont beaux, mais qu'ils seront plus beaux encore entremêlés avec ses gestes.
Il lui sourit, plaque ses deux mains sur ses fesses et la colle à lui " Entremêlons-nous, en tout sens ..."

Un joli déjeuner 6
Un joli déjeuner 5
Un joli déjeuner 4
Un joli déjeuner 3
Un joli déjeuner 1 

vendredi 18 octobre 2013

Un joli déjeuner 1/6

Un rendez-vous pour un déjeuner, quoi de plus banal à première vue, et pourtant en quittant son bureau ce jour-là, il était particulièrement en joie. Ils avaient tous deux longtemps échangé à travers leur écran, il connaissait ses mots, ses photos, et enfin il allait la rencontrer. C'est elle qui avait choisi le restaurant, un restaurant au nom  délicieux évoquant la gourmandise.
Il s'était efforcé d'arriver un peu en avance, mais avec le stress, l'émotion, il n'avait pas pris la bonne rue, avait tourné, et envoyant un message pour lui dire qu'il arrivait, l'avait rencontrée à un angle de rue, non loin du restaurant.
C'était bien elle, cette allure, mais surtout ce regard qui pétille, il ne s'était pas trompé, elle a un charme fou. Quelques pas côte à côte, le restaurant. La salle est jolie, des nappes blanches, des vraies nappes, un Brouilly, les verres qui trinquent.
Il la dévore du regard,  elle a un regard terriblement expressif, trop expressif dit-elle. Il adore cela, il lit dans ce regard le même désir que celui qu'il ressent.
Les mains se frôlent, les doigts se caressent, les mots se répondent. "Je prendrai un dessert, dit-elle, oui je suis gourmande." Et leurs deux regards s'illuminent. Il sent sous la table son escarpin qui le caresse doucement, langoureusement.
Il lui dit son envie, son envie d'elle, de son corps, de la caresser, de la découvrir. Elle lui sourit, son regard répond pour elle.
Sortis du restaurant, ils sont dans les bras l'un de l'autre, leurs bouches se cherchent se trouvent, leurs langues se caressent. Elle est collée à lui, il sent son corps frémir, ses seins contre lui, son bassin collé au sien.
Il caresse son dos, ses fesses, il sent ses mains glissées sous son blouson. Ils ondulent de désir collés l'un à l'autre.
Leurs lèvres se détachent " J'ai envie" souffle-t-elle, "l'après-midi est à nous, viens..."


Un joli déjeuner 6
Un joli déjeuner 5
Un joli déjeuner 4
Un joli déjeuner 3
Un joli déjeuner 2 

jeudi 17 octobre 2013

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mardi 15 octobre 2013

Citation, le pied !

Cela faisait presque longtemps que je n’avais pas partagé avec vous une de mes lectures. L'histoire se passe en 1400 à Montpellier, mais cela n'a aucune importance pour apprécier cette phrase. Un homme déjà âgé se fait culbuter par une femme vieillissante elle aussi mais qu'il a désiré, quand elle et lui étaient plus jeunes.
"Sa peau retendue rosissait, ses os raides s'assouplissaient et rayonnaient, il n'était pas jusqu'à ses orteils déformés et noueux qui, dans la  bouche de la sorcière, qui ne se transforment en petits bijoux roses et doux couronnés par la nacre parfaite de l'ongle."
Encore une fois une jolie phrase pour les amoureux-ses du pied...


dimanche 13 octobre 2013

Troubles

Avez-vous  vu la campagne de la ville de Dijon pour inciter à s'inscrire sur les listes électorales ? Pour le moins, elle n'est pas passée inaperçue "Troubles de l'élection ?ça se soigne... Pour voter en 2014, je m'inscris en 2013."
Et Europe 1, qui relate l'information, pensant s'adresser à des personnes ayant des troubles de la compréhension en rajoute "Comment inciter les gens à s'inscrire sur les listes électorales ? En jouant sur l'impuissance des citoyens qui ne votent pas dans le débat public."
L'idée est certes percutante, mais l'on peut s'interroger sur la cible, il semblerait en effet que l'abstention voire la non inscription concernent principalement les jeunes. Je ne m'aventurerais pas à commenter ici les interactions femme/ troubles de l'érection.
Par contre ne peut-on noter un parallèle entre les troubles de l'érection/ élection, l'objectif n'est-il pas de pouvoir insérer dans une fente un bulletin/ sexe ?

jeudi 10 octobre 2013

Début de jeu (2)

Il ressent un trouble extrême, et il aime cela, ce sentiment de passer de l'autre côté. Il a souvent joué ainsi avec une femme. Il se souvient de ce plaisir à pincer les seins, les caresser, l'entendre gémir la bouche emplie par le sexe, il se souvient du plaisir à lire dans les yeux de la femme, de ce plaisir à mener le jeu.
Il avait aussi essayé l'autre côté, offrant à une femme le soin de mener le jeu. Il avait connu alors les doigts qui jouaient avec ses seins, avec ses fesses...
Mais cette fois-ci, il a la sensation de passer réellement de l'autre côté, de vivre ce qu'il a fait vivre plusieurs fois. Au-delà du genre, les caresses, les jeux sont si proches.
Le sentiment d'abandon se mêle aux souvenirs, les mains de l'homme jouent comme ont joué les siennes. Il se trouble à faire les gestes qu'il a tant de fois demandés,  à suivre les désirs de l'homme, à lui offrir ses caresses, ses mains, sa langue, sa bouche, à découvrir sa peau, son sexe, à le sentir durcir sous sa langue, à frémir de désir de le sentir excité, à s'abandonner à lui, à ne plus vouloir être que pour son plaisir.
Et le jeu continue..
..

Début de jeu 1 


Évasion publicitaire

Outre la publicité, nous subissons maintenant avant et après chaque émission les annonces d'entreprise non publicitaires, selon la réglementation. Ce soir par exemple sur TF1 nous avons eu droit à "Regardez votre série US avec Randstad  spécialiste du recrutement..."  suivi de " envie de s'évader, votre série US avec hotels.com.?"

Si l'on enchaine ces deux annonces, je crois comprendre que dès que l'on a trouvé, retrouvé du travail, l'on peut s'évader, mais sans aucune précision sur les modalités de cette évasion. Je n'ai donc pu m'empêcher de rapprocher cette évasion de mon billet précédent et imaginer une RTT pour une évasion coquine. Finalement TF1 a du bon !

mercredi 9 octobre 2013

Son mail préféré.

Certains jeux de mots, plus ou moins drôles, parfois pitoyables, font le tour du net et l'on a l'occasion de les croiser à chaque coin de tweet, à chaque clic pendant leur brève durée de notoriété.
Vous avez surement donc lu récemment, celui-ci-après. Si ce n'était pas le cas, je suis désolé de vous l'infliger ainsi et me demande comment vous avez réussi à l'esquiver:
1953: Aurais-je l’honneur d’une danse ?
1973: Puis-je t’inviter au ciné ?
1993: On va boire un verre?
2013: Coucou, tu veux voir ma bite?

L'idée pouvait sembler intéressante, mais le résultat m'a quelque peu laissé sur ma faim. Mais à une charmante dame dont je ne peux que vous recommander la lecture du blog http://authentiquestropiques.blogspot.fr fourni un élément pour rebondir en citant son mail préféré.
Si le plus beau moment de l'amour est celui où l'on monte l'escalier, ce qui supposerait toutefois que l'amour n'est jamais au rez-de-chaussée, les plus belles lettres d'amour sont sans aucun doute celles qui ne font que préciser cet escalier.
Pendant longtemps, la plus belle lettre d'amour restait sans aucun doute le laconique, "La clé sera sous le paillasson." Mais pour une fois la technique a produit un beau texte d'amour et  le mail préféré de cette dame est  "XXX a effectué une réservation pour vous via Booking.com. Veuillez imprimer cette confirmation et la présenter à l'hôtel lors de votre enregistrement." Et l'imagination, le désir s'emballent...

mardi 8 octobre 2013

Heureux qui comme Ulysse...

Je ne vous ferai pas l'affront de vous citer la totalité de ce poème que vous connaissez toutes et tous, je n'en doute pas. Je n'essaierai pas plus de vous raconter en quelques lignes les exploits et les errances du fils de Laërte.

Je voudrais par contre mettre en avant quelques aspects parfois laissés dans l'ombre.
Il rencontre Circé qui transforme ses hommes en pourceaux, ce qui pour certains ne change finalement que bien peu de choses. Ulysse les libérera, car grâce à Hermès, non pas les sacs, la baguette magique de Circé sera inopérante. Ulysse partagera alors sa couche, que cela est bien dit, puis Circé rendra forme humaine aux compagnons d'Ulysse, en somme grâce à la magie de la baguette d'Ulysse.
Par la suite pour se débarrasser du géant Polyphème, la baguette n'y suffisant plus, il lui plante dans l'œil unique un pieu. Si jamais une personne n'a pas vu la symbolique, je veux bien lui donner un cours particulier.
Lorsque, pour résister aux chants des sirènes, Ulysse s'est fait attacher au mât, je me demande bien à quels jeux ils ont pu jouer sur ce bateau ?


lundi 7 octobre 2013

Ultra

Tout le monde, ou presque, a du entendre parler de l'Ultra Trail du Mont Blanc, 168 km à parcourir autour du massif du Mont Blanc sans étape pour 9 600 m de dénivelé positif  en moins de 46 heures.
2.300 joyeux et joyeuses félé-es s'élancent sur ce parcours. Cette année, le premier Xavier Thévenard a bouclé le parcours en 20 h 34 min 57 s, la première Rory Bosio en 22 h 37 min 26 s.
Et dois-je préciser que, et celles et ceux qui connaissent mes pratiques sportives n'en auraient pas douté, le terme de joyeuses et joyeux félé-es est plus qu'affectueux.

Mais si la performance sportive est spectaculaire, cette course ne pose pas moins quelques problèmes et/ou questions. Et pour protester contre ces trails en montagne est organisée l'Ultra Sieste du Mont Blanc, petite promenade en montagne suivie d’un repas copieux et d’un somme bien mérité.

Je n'ouvrirai pas ici un débat sur ce sujet, mais je dois vous avouer que, à la lecture de ces informations, m'est venue l'idée d'une Sieste Ultra du Mont de Vénus avec de superbes dénivelés à parcourir...

dimanche 6 octobre 2013

Début de jeu (1)

Il est là devant l'immeuble, il vient d'envoyer un texto. Il a le code, il connait l'étage, la porte. Ce n'est pas loin de là la première fois mais cette fois-ci, il est particulièrement tendu, troublé.
Comment est-il passé à l'acte, enfin passé à l'acte ?
Certes cette envie le titillait, le taraudait depuis longtemps, mais jamais il n'avait eu un concours de circonstances qui lui fasse franchir le pas. Et puis un jour, un dialogue sur internet et des mots qui glissent, des désirs qui se répondent, et aujourd'hui ce rendez-vous. Un rendez-vous presque comme les autres, la seule différence est que là-haut, à l'étage, c'est un homme qui l'attend. Un homme qui, lors de leur dialogue lorsqu'il lui avait, lorsqu'il s'était avoué que dans ce contexte il avait envie d'être dirigé, lui avait simplement répondu "Je sais."

Il hésite un instant, compose le code, l'ascenseur, le palier, la porte, entrouverte. Il entre. L'homme est là, un sourire " Envie de jouer ? Dis le encore" il se trouble, et bafouille " Oui, et envie d'être dirigé."
La réponse est rapide, lui rappelant ce qu'il a à faire " Nu et à mes pieds."

À genou, salivant, terriblement troublé. L'homme sourit toujours, parle peu, lui pince les seins. La main de l'homme dans ses cheveux, le courbant " Montre moi si tu es capable de sucer correctement" et deux doigts glissent dans sa bouche. Il suce, lèche, s'applique que son mieux. Ses efforts sont ponctués de commentaires, l'homme se moque de lui de son inexpérience et l'encourage en lui pinçant à nouveau les seins. Il  gémit,  gémissements étouffés par ces doigts dans sa bouche et il suce encore.
Soudain, les doigts se retirent, la main de l'homme le courbe en le poussant en avant. Ses lèvres effleurent le sexe de l'homme. Et il le prend dans sa bouche, il est gros, il suce lentement, le lèche sur toute sa longueur. Il sent le sexe de l'homme durcir dans sa bouche, entre des mains.
Il frémit, frissonne de plaisir en sentant ainsi ce sexe dans sa bouche, sensation nouvelle et si souvent rêvée. La main dans les cheveux le tire un peu en arrière, l'homme le regarde, sourit, la main de l'homme glisse sur son cul "Prends tes fesses à pleines mains, ouvre ton cul!" Et l'homme glisse deux doigts en lui. Il gémit de plaisir, se cambre, s'ouvre, s'offre.
Il perd pied. Ses seins sont à nouveaux pincés. Les doigts s'activent en lui. Il se tortille. Et les doigts se retirent et il sent alors entre ses fesses le sexe de l'homme qui entre lentement en lui. Il aime cette sensation, s'ouvrir. Il avait déjà été pris par un godemichet, mais là l'intensité est extrême et le jeu ne fait que commencer....


 Début de jeu 2

mardi 1 octobre 2013

Que faire avec un faux pénis ?

Une telle question pourrait prêter à sourire, surtout lorsque l'on connaît l'imagination fertile et les pratiques inavouables, ou presque, de certain-es de mes lecteurs-trices. Et je ne vais pas tenter de détailler là les différentes utilisations que vous pourriez imaginer. D'une part, cela allongerait terriblement ce billet et surtout j'imagine déjà certains sourires suscités par cette liste ou pour être plus précis par les manquements de cette liste.
Mais au-delà de toutes ces utilisations, Devis Licciardi vient d'en faire une utilisation quelque peu atypique. Cet athlète italien a en effet  essayé d'utiliser un faux pénis pour tricher lors d'un contrôle.
Il faut noter toutefois que l'idée originale n'est pas de lui, le belge Michel Pollentier, Maillot Jaune  avait été exclu du Tour de France 1978 pour la même raison.
L'on pourrait donc en conclure que le faux pénis aurait retrouvé sa vocation première, en effet, il l'a ainsi eu ... dans le cul !
J'en conviens, un peu limite comme humour, mais je l'ai écrit à l'insu de mon plein gré.