- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


mardi 31 mars 2020

Quatorzième jour de confinement

Quatorzième jour de confinement et j'ai un moral d'enfer !
C'est la résolution du jour, puisque nous allons pour beaucoup d'entre nous être quelque peu contraints de rester enfermés, j'ai décidé que j'allais bien, et que j'avais un super moral. Enfin pour être plus précis, j'ai décidé de donner cette réponse quelles que soient les nouvelles dans les jours qui viennent. Le contexte ambiant est assez morose sans avoir besoin d'en rajouter. Et les mots, qui pourtant sont parfois rétifs sous ma plume, ou sur mon clavier pour être plus précis, viennent conforter mes propos. Ainsi, l'on passe allègrement d'un contexte morose à un texte à mots roses faisant l'apologie du con, et je ne saurais que trop vous conseiller de lire, de relire un texte magique, Le con d'Irène.
Pour ma part, n'ayant la prétention d'avoir une telle qualité d'écriture, je me contenterai d'aligner ici mes mots roses, mes mots arc-en-ciel, mes mots pour dire le désir, le plaisir, l'extase et plus encore je l'espère.
Et, lisez-moi, mais restez chez vous !





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lundi 30 mars 2020

Treizièmement jour de confinement

Encore une journée de passée, et le week-end est terminé. Une journée et un week-end, direz-vous qui ressemblent au jour qui a précédé ce week-end et au jour qui suivra, qui ressemblent à chacun des journées du confinement. Pourtant, vous l'aurez noté je l'espère, ce week-end fut très différent. Il est passé très vite, en effet il a duré une heure de moins. Une heure gagnée sur le temps à tuer diraient certain·e·s. Une heure perdue pour lire, pour écrire, pour aimer, pour jouir, pour vivre tout simplement.
Une heure de perdue pour se plonger dans ses souvenirs, dans ses plus beaux souvenirs, les autres peuvent attendre, une heure pour revivre des moments merveilleux, des moments de folies, des moments d'extase, des premières fois, des feux d’artifice de jouissance, des découvertes, des sensations uniques, des mots échangés, des gestes enfin osés. Une heure pour se souvenir que l'on a vécu des instants inoubliables, des instants uniques.
Et nous en vivrons d'autres, après, et en attendant, restez chez vous !



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dimanche 29 mars 2020

Douzième jour de confinement

Vous l'avez noté, c'est officiel, le confinement qui ne porte pas son nom a été prolongé jusqu'au 15 avril, au moins. J'aurai donc le redoutable plaisir de vous livrer encore quelques billets, et vous aurez le plaisir, enfin je l'espère, de les lire.
Je m'installe donc dans mon confinement, dans mon cocon dont, dois-je le préciser, je ne sortirai pas métamorphosé tel un papillon. Par contre, je ne saurais vous garantir que, sortant de mon cocon, confinement, je ne papillonnerai pas quelque peu autour de quelques charmantes dames qui me charment par leurs mots puisque ce sont les seuls contacts que nous puissions avoir aujourd'hui. Et, avant que certain·e·s ne posent la question, si je vais adorer butiner ainsi tel un papillon, quoiqu'un papillon de ce gabarit soit un peu hors norme, j'aimerais aussi déguster leur nectar, longuement, voluptueusement, et en être enivré.
Par contre, comme chantait Serge Lama " je suis peut-être vulgaire, mais je suis discret" et je ne vous révélerai donc pas, même sous la torture, qui parmi mes contacts j'aimerais ainsi butiner et déguster.
Et, en attendant, restez chez vous !





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samedi 28 mars 2020

Onzième jour de confinement

Mon application météo m'annonce "agréable samedi." Un joli soleil brille dans le ciel bleu, il fait bon, j'entends le chant des oiseaux, et je me demande si je ne vais pas aller faire une grande balade jusqu'au fond du jardin. Avant que vous n'imaginiez je ne sais quel immense jardin à l'anglaise s'étirant devant le perron, je vous précise qu'il mesure environ huit ou neuf mètres de long.
Mon application météo m'annonce "agréable samedi." Je me promène, en attendant la balade dans le jardin, sur internet. Et je découvre cette nouvelle, que je m'empresse de vous livrer "Coronavirus : Dorcel, Pornhub, Jacquie et Michel sont désormais gratuits. Pour inciter les Français à rester chez eux, les plateformes de vidéos pornographiques offrent l’accès à des contenus gratuits." Est-ce le hasard si ces deux nouvelles me parviennent simultanément ? Ou serait-ce un coup des Illuminati ? ou encore un gigantesque complot mondial fomenté par conjointement par la CIA, le Mosad et le KGB ?
Quoi qu'il en soit, voilà qui va permettre à certains d'occuper leur temps, leur esprit, leurs mains et plus encore !
Mais dans tous les cas, écoutez Jacquie et Michel, restez chez vous !





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vendredi 27 mars 2020

Dixième jour de confinement

Encore une journée qui passe et qui ressemble aux jours précédents, mais en apparence uniquement. Même confiné, tous les jours sont différents, avec leurs surprises, parfois bonnes, parfois mauvaises.
Une journée froide avec un beau soleil, une journée qui donne envie de sortir. Et, vous l'ai-je dit, j'ai de la chance, une chance folle, j'ai un petit bout de jardin. Je peux sortir au soleil, bricoler dans le jardin, et lire au soleil.
Mais une journée, je dois vous l'avouer, qui me donne une furieuse envie d'aller me balader au soleil, éventuellement pas tout seul, et vous apprécierez, je l'espère le choix de la formule. J'ai envie d'aller m'asseoir dans le jardin du Luxembourg, de traîner sur les quais de la Seine, de déambuler dans les rues de Paris.
Une journée à rêver aussi à ces belles journées qui viendront, à ces belles journées où nous nous retrouverons.
Vous avez remarqué, je l'espère, que mon billet du jour est, contrairement à celui d'hier, que je ne saurais que trop vous inciter à lire si ce n'est pas encore le cas, fort sage. J'ai un côté, fort méconnu certes, fleur bleue. Mais, alors que j'atteignais presque la fin de mon billet, je fus trahi par mon correcteur, j'ai un correcteur, et même deux pour être précis. Non, ce ne sont pas des correctrices, et pour plus de précision, mon mail vous est ouvert. Donc je fus trahi, et il me proposa, pour remplacer ma phrase, " Une journée à rêver aussi à ces belles journées qui viendront, à ces belles journées où nous nous retournerons."
Qu'y puis-je, vous êtes témoins, ce n'est point ma faute si mon billet se termine pour l'évocation de ces belles journées où l'on se fera retourner, soulever et délicieusement pire encore…



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jeudi 26 mars 2020

Neuvième jour de confinement

Je me rends compte soudainement que je ne vous ai plus donné, depuis quelques jours, de nouvelles de ma queue. Pour éviter tout malentendu fâcheux, je vous précise que, lorsque je parle de ma queue, j'évoque la queue devant ma supérette, qui n'est pas ma supérette mais celle situé près de chez moi. Après cette nécessaire clarification, j'en reviens à ma queue, enfin à la queue. Elle est toujours là, toujours aussi longue et détendue. Je vous remercie d'avance de ne pas faire de commentaires inappropriés sur l'état de ladite queue.
Pour le reste, c'est toujours aussi dur. Non, là vous allez encore imaginer des choses épouvantables avec un tel enchaînement. D'autant plus, pourriez-vous me dire à juste titre que l'enchaînement, comme le bondage, peut-être un jeu érotique délicieux. Et voilà que, encore une fois, je m'éloigne de mon sujet qu'il est temps de reprendre en main. Mais reprendre en main la queue n'est pas une bonne idée, je vous l'ai déjà expliqué, taper sur le clavier avec cinq doigts n'est pas simple. Je clos là ce billet, à deux mains.
Et restez chez-vous !




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mercredi 25 mars 2020

Huitième jour de confinement

A ce huitième jour de confinement, je dois vous avouer une inquiétude naissante. Non, rassurez-vous il ne s'agit pas d'un souci de santé. Tout simplement, comme je l'écrivais hier, entre deux séances de lecture, d'écriture, depuis le début de ce confinement j'ai envoyé des messages, des mails, téléphoné y compris à des personnes que j'avais quelque peu perdues de vue, et pas uniquement avec d'ancien·ne·s partenaires de jeux. Dans la plupart des cas, nous avons conclu en se promettant de prendre un verre dès que cela irait mieux. Vu les annonces récentes du comité scientifique sur la prolongation de la durée du confinement, j'ai quelques craintes sur les effets que pourraient avoir le nombre de coups à boire sur mon état général.
Certes, me direz-vous, je ne suis pas tout jeune, j'en ai vu d'autres, ou pour le dire différemment, j'ai pris de la bouteille. Au pire, j'aurai une sacrée gueule de bois, et quelques joyeux souvenirs. Mais je me demande comment certain·e·s vont finir qui ont aussi prévu de nombreux coups à boire, et tout autant de coups à tirer. 



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mardi 24 mars 2020

Septième jour de confinement

Une semaine déjà. Je pourrais évoquer les difficultés que nous pouvons rencontrer les un·e·s et les autres à rester ainsi confiné·e·s, ou évoquer les difficultés que rencontrent celles et ceux qui sortent et sont en première ligne pour moi, pour nous, mais je vais essayer de conserver un ton léger et évoquer des côtés positifs.
Une semaine déjà pendant laquelle j'ai lu trop peu et écrit pas assez. Mais j'ai aussi repris contact avec des personnes que j'avais plus ou moins perdues de vue, quoique pour des relations virtuelles, l'expression soit quelque peu mal choisie.
Bien sûr certains échanges furent brefs, laconiques voire quasi inexistants, d'autres furent jolis, enthousiasmants, réjouissants et même jouissifs. Et avant que vous ne me posiez la question, esprits lubriques et pervers qui me lisaient, nous avons évoqué des souvenirs, et parmi ces souvenirs, des souvenirs de désirs, de jeux, de plaisirs. Si je n'ai aucune certitude sur l'état de la petite culotte de mon interlocutrice à l'issu de ces échanges, bien que j'ai une petite idée sur l'état de la dite petite culotte, je peux vous assurer qu'ils eurent sur moi en effet des plus nets.

Et n'oubliez pas, restez chez-vous !




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lundi 23 mars 2020

Sixième jour de confinement

Sixième jour de confinement, il ressemble aux cinq premiers, et peut-être préfigure-t-il les suivants. Et l'on pourrait croire que toutes et tous sont déjà dans la routine du confinement, mais il n'en est rien. Hier après-midi, donc dimanche, j'ai consulté le programme sur le site de Télé-loisir, et constaté que la chaîne LCP proposait une soirée électorale, second tour des élections municipales. Avouez qu'il serait merveilleux que la Chaîne parlementaire soit la dernière à ne pas être au courant de l'annulation du second tour des élections municipales…
Mais surtout, imaginez mon désarroi, j'ai dû au dernier moment trouver une autre activité pour ma soirée. J'ai donc tenté de me plonger à nouveau dans l'écriture de textes érotiques, une activité moins facile qu'il ne paraît, et même parfois un peu raide.
En effet si j'arrive à taper à un rythme correct avec dix doigts avec une seule main l'exercice est plus délicat et de plus, de nature à encrasser le dit clavier.
J'en conviens, ce billet n'est pas terriblement glamour mais il faut parfois appeler un chat un chat, et aussi appeler une chatte une chatte, appelle une bite une bite, et une éjaculation une éjaculation.
Et n'oubliez-pas quelles que soient vos envies, vos désirs, jouissez comme vous voulez, mais jouissez chez vous, restez chez vous !




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dimanche 22 mars 2020

Cinquième jour de confinement

J'espère que vous avez, toutes et tous, passé un très excellent samedi soir, et que, à l'exception de celles et ceux qui travaillent, quoi que vous ayez fait, vous l'avez fait chez vous. Pour ma part, j'ai regardé une superbe émission, sur Arte, consacré au blob. Et je suis désolé, malgré mon imagination parfois débordante, je n'ai rien trouvé de bien sexy à vous raconter. Une précision, pour celles et ceux qui ne connaîtrait pas ce charmant organisme, le blog, je vous renvoie, comme toujours, vers votre moteur de recherche préféré, en vous suggérant toutefois d'éviter Google et Big Brother. Bref, ce documentaire, disponible sur arte.rv, évoquait l'intelligence sans cerveau, vous avouerais-je que j'ai songé à certaines personnes qui évoqueraient plutôt pour moi un cerveau sans intelligence. Mais, en ces temps de confinement, j'ai décidé d'être indulgent, du moins en public. 
Par contre, j'ai regardé, dans la foulée et toujours sur Arte, une émission Streetphilosophy consacrée à Libère toi de ta culpabilité ! Les premières minutes sont saisissantes et délicieusement esthétiques ! 
Enfin, c'est dimanche, restez chez vous, vous n'avez même pas l'excuse de devoir aller à la grand-messe, elle est supprimée pour cause de confinement ! 



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samedi 21 mars 2020

Quatrième jour de confinement

Tout d'abord quelques nouvelles de la queue devant la supérette, toujours la même, la même supérette. Elle est de plus en plus longue, cette fois-ci elle représente non la supérette qui n'a pas changé de taille, mais la queue. Elle est donc plus longue mais avec de moins en moins de personnes qui attendent. Je fais totalement confiance à votre logique, vous l'avez compris, les personnes qui attendent sont de plus en plus espacées, à se demander si, dans quelques jours, ils ne vont pas finir par se perdre de vue. Pour l'instant toutefois ça parle encore dans la file, ce qui donne de superbes moments, où une partie significative des personnes attendant font la queue en tournant le dos à l'objectif pour pouvoir échanger avec la personne située derrière eux. Jamais il n'a été possible d'échanger autant et aussi longtemps avec une personne en attendant d'entrer dans une boutique, par contre, ne rêvons pas, quoiqu'il arrive, quelles que soient les envies, les désirs, il n'est pas question de conclure avant la fin du confinement.
Et, ne l'oubliez pas c'est le week-end. Certes cela ne va rien changer pour la plupart, les confiné·e·s vont rester à la maison, celles et ceux qui sont en première ligne vont continuer à bosser… Mais c'est important de garder des repères temporels, nous sommes en week-end. Et toi, tu fais quoi ce soir ?
Moi aussi, je reste à la maison !



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vendredi 20 mars 2020

Troisième jour de confinement

C'est le printemps. C'est un étrange printemps. Un joli soleil nous réchauffe, déjà des plantes bourgeonnent dans le jardin, les tulipes sont là, le matin le chant des oiseaux me réveille. Je pense à la beauté des femmes quand arrivent les beaux jours, quand les jupes raccourcissent, quand les décolletés deviennent plus profonds. Mais cette année, je sais que je vais attendre pour voir cela, mais cette année, je sais que personne ne se promènera dans les rues, que les terrasses de café seront vides. Cette année, je sais que le printemps, le vrai, celui où l'on peut se promener au soleil seul, en couple, à plusieurs, avec qui on veut, comme l'on veut, viendra plus tard. Ce que j'espère c'est que nous serons le plus nombreux possible à pouvoir en profiter, que nous n'aurons pas perdu d'êtres qui nous sont chers.
Pour cela, ce n'est pas bien compliqué, restez chez vous !
Quand j'étais enfant, il y a bien longtemps, il n'existait pas de limitation de vitesse systématique sur les routes et autoroutes, il n'y avait pas de ceintures de sécurité. Et nous avons appris, lentement, trop lentement, à rouler moins vite, à boucler la ceinture en montant en voiture. Plus tard, un jour, est tombée l'injonction, il ne faut plus baiser sans capote, et nous l'avons fait, là aussi parfois trop lentement. Dois-je préciser que lentement ne vise pas dans cette dernière phrase le rythme auquel l'on baise ? Aujourd'hui on nous demande simplement de rester vautrer sur un canapé, avouez qu'il y a pire comme sanction.
Alors, s’il vous plaît, j'en ai marre de barrer des noms sur mon carnet d'adresse, restez chez vous ; et riez, lisez, écrivez, téléphonez, envoyez des mails, baisez, branlez-vous, vivez !



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jeudi 19 mars 2020

Deuxième jour de confinement

Des mots lus, des mots écrits, mais pas assez, voilà le résumé de ma seconde journée de confinement.
Cela peut sembler un peu lassant, voire lugubre, j'ai eu aussi quelques dialogues, la plupart au travers d'un clavier, des conversations fort sérieuses, n'en doutez pas. L'une de mes amies m'a indiqué que, confinée chez elle, ses deux activités principales étaient la lecture et la masturbation pratiquées parfois alternativement et parfois simultanément. J'avais toujours pensé qu'elle avait d'excellentes lectures mais visiblement elles sont encore meilleures que je ne l'avais jamais pensé.
Outre ces activités masturbatoires aussi intenses que jouissives, il y a fort à parier que nous allons tous nous découvrir des aptitudes méconnues. Une de mes amies m'a indiqué avoir jardiné pour la première fois, et pour ma part, j'ai fait un gâteau au yaourt sans yaourt. Par contre, je ne vous raconterai pas, en tout cas pas aujourd'hui, de qui je rêve à ce moment-là.
Enfin, information locale, la fille d'attente devant la supérette est toujours aussi longue mais avec les personnes qui attendent sont plus espacées les unes des autres.  Nous voilà à nous réjouir d'une perte de densité d'une queue, pas vraiment bandant comme perspective !




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mercredi 18 mars 2020

Premier jour de confinement

Se pose une question fondamentale, comme dois-je compter les jours de confinement, ou pour être plus précis à compter de quelle date, de quelle heure. Pour ma part, j'ai retenu la date officielle à laquelle l'interdiction de se promener librement a été mise en œuvre, soit le lundi 17 mars à 12 heures. La première journée de confinement s'est donc terminée aujourd'hui à 11 heures 59, je vous fais grâce de secondes.
Et se pose une autre question tout aussi fondamentale, que vais-je faire de mes journées, de mes nuits, de mes heures ? J'ai démarré plein d'enthousiasme décidé à lire mes tonnes de livres à lire, d'écrire furieusement, mais je dois avouer que, principalement, je n'ai rien fait. Étant fort discipliné je ne suis sorti que pour acheter du pain, et j'ai constaté ce matin que la file d'attente devant la petite supérette à côté de la boulangerie, aucune publicité de marque j'espère que vous avez noté, était moins longue qu'hier. Ce sera bien la première fois que nous nous réjouirons de voir des petites queues, commentait une de mes amies.
J'ai aussi farfouillé dans mes étagères à la recherche de quelques livres, à défaut d'avoir trouvé L'amour au temps du choléra, j'ai retrouvé La négresse muette et Cruelle Zélande, deux petites merveilles de littérature érotique, de quoi rallonger les queues ajouterait une des amies, pas forcément la même.



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lundi 16 mars 2020

Cito, Longe, Tarde

Ce fut, parait-il, le seul remède contre la peste, enfin pour celle et ceux qui en avaient les moyens. Pour celles et ceux dont le latin serait quelque peu défectueux, la traduction serait "Vite, Loin, Tard." La locution plus complète est "Cito, longe fugeas, tarde redeas" qui se traduit par "Fuis vite, loin/longtemps et reviens tard."
Nous visons aujourd'hui dans un monde clos, il n'est nulle fuite possible. Nous sommes toutes, tous embarqué·e·s dans la même galère. Mais chacun de nous peut agir, en restant à la maison, en limitant nos contacts quoi qu'il nous en coute. Oui, nous aimons le plaisir, nous aimons les effleurements, les caresses, les baisers, nous aimons les peux qui se frôlent, qui se frottent, les bouches qui se cherchent, se trouvent, les langues qui lapent, caressent.  Nous aimons jouir et faire jouir, se faire jouir l'un l'autre, à deux, à trois, à plus, qu'importe… Et nous allons renoncer à cela, temporairement, nous allons vivre à deux ou seul·e avec nos rêves.
Et j'espère que nous nous retrouverons toutes, tous dans quelques semaines…
D'ici-là, merci à celles à ceux qui se battent au quotidien dans des conditions parfois épouvantables.
Pensez à elles, pensez à eux, pensez à celles et ceux que vous aimez, ne prenez pas de risque.
Et vive l'impôt et les dépenses de santé !




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samedi 14 mars 2020

Baisser le rideau ?

Je l’avoue, ce titre n’est peut-être pas du plus bel effet au moment où le Premier ministre vient d’annoncer la fermeture des "lieux recevant du public, non indispensables à la vie du pays."
Mais l'objet de ce billet n'a aucun lien avec l'épidémie en cours, je ne l'évoquerai pas moins au passage. Prenez soin de vous, prenez soin de celles et ceux que vous aimez, pensez aux autres. N'oubliez jamais celles et ceux qui se battent au quotidien pour tenter de limiter l'impact de cette pandémie. Vive l'impôt et les dépenses de santé !

Je souhaitais à l'origine écrire sur un sujet plus léger, sur une question récurrente pour moi et envisager une possible réponse. Dois-je continuer à écrire, mes textes sont-ils lus, cela a-t-il un sens de tenter encore et encore d'écrire de publier ? Certes, ce n'est pas la première fois que je me pose ce type de question, et peut-être pas la dernière.
Internet est un outil merveilleux qui permet d'offrir un texte à la lecture de toutes celles et de tous ceux qui souhaitent le lire. Mais le revers de la médaille est la possibilité de savoir au jour le jour combien de personnes ont lu le texte offert, de quoi me faire conserver ma lucidité sur l'intérêt que peuvent susciter mes textes depuis quelques années.
Je ne vous communiquerais pas ces résultats mais je peux vous assurer qu'ils ne sont pas de nature à m'inciter à poursuivre. Si à cela j'ajoute l'intensité de mes contacts sur les réseaux sociaux, il est cohérent de se poser la question de baisser le rideau.
Qu'en pensez-vous donc ?




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