A ce huitième jour de confinement, je dois vous avouer une inquiétude naissante. Non, rassurez-vous il ne s'agit pas d'un souci de santé. Tout simplement, comme je l'écrivais hier, entre deux séances de lecture, d'écriture, depuis le début de ce confinement j'ai envoyé des messages, des mails, téléphoné y compris à des personnes que j'avais quelque peu perdues de vue, et pas uniquement avec d'ancien·ne·s partenaires de jeux. Dans la plupart des cas, nous avons conclu en se promettant de prendre un verre dès que cela irait mieux. Vu les annonces récentes du comité scientifique sur la prolongation de la durée du confinement, j'ai quelques craintes sur les effets que pourraient avoir le nombre de coups à boire sur mon état général.
Certes, me direz-vous, je ne suis pas tout jeune, j'en ai vu d'autres, ou pour le dire différemment, j'ai pris de la bouteille. Au pire, j'aurai une sacrée gueule de bois, et quelques joyeux souvenirs. Mais je me demande comment certain·e·s vont finir qui ont aussi prévu de nombreux coups à boire, et tout autant de coups à tirer.
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