- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


mardi 15 mars 2022

Oulimots Février 2022

Jeudi 3 février 2022
Écriture contrainte, cinquième année, cinquième semaine


Contraintes: Orgueil, gourmandise, paresse, luxure, avarice, colère, envie, eau, fleur


Est-ce par orgueil que j'ai un jour de 2018 accepté ce défi, est-ce par gourmandise que j'ai continué par gourmandise ce jeu, je ne sais. Mais peut-être est-ce un effet de ma profonde paresse de me contenter d'égrener ces fichus péchés tout au long des phrases. À moins que ce ne soit ma luxure extrême qui m'incite à produire ces textes en espérant ainsi séduire quelques belles. Par contre n'évoquez pas mon avarice, cela me mettrait dans une colère noire. Je ne suis pas avare de moyens lorsque j'écris, même si le résultat est rarement à la hauteur, par contre, je le confesse volontiers, j'ai quelque peu, ou furieusement envie de quelques personnes qui me lisent.
Vous comprendrez qu'après un tel effort, je vous abandonne aussitôt pour aller siroter une petite eau-de-vie de derrière les fagots, en attendant, en vain certes, le bouquet de fleurs du vainqueur.

Jeudi 10 février 2022
Écriture contrainte, cinquième année, sixième semaine


Contraintes: Parole, derrière, monde, traiter, murmure, information, besoin, nuit, guider

Une parole, une seule, pour lui ordonner de dévoiler son cul non pas derrière la maison mais ici devant alors que du monde pourrait passer. Elle aime se faire traiter ainsi. Elle en jouit et, sans un murmure, trousse haut sa jupe, se cambre, exhibe son cul pendant qu'il lui bande les yeux. Sans avoir plus d'information, elle sent des mains posées sur son cul offert, tout ce qu'elle sait c'est ce besoin impérieux de se faire baiser, enculer, d'être son objet de désir et d'en jouir intensément. La nuit sera longue de plaisirs et d'orgasmes, et il sera là pour la guider.

Jeudi 17 février 2022
Écriture contrainte, cinquième année, septième semaine


Contraintes: Ange, ennemi, pensées, mots, fleurs, porte, changer, demoiselle, chimique

Beau comme un ange déchu, ennemi de la pudeur, l'esprit empli de sulfureuses pensées, il alignait des mots intenses, fleurs vénéneuses, qu'il porte, pour changer des bouquets de roses, à quelque belle demoiselle son vit dressé et déjà couvert d'un latex peut-être chimique.

Jeudi 24 février 2022
Écriture contrainte, cinquième année, huitième semaine


Contraintes: Gel, rajeunir, projecteur, sauter, quatre, émergence, dérapage, tristesse, lame

Tout est prévu, espère-t-il, les préservatifs, le gel lubrifiant. Cela va le rajeunir de se retrouver sous la lumière d'un projecteur pour sauter cette belle qui l'attend déjà à quatre pattes. Ce n'est pas pour autant l'émergence d'une star du porno, simplement un glissement du désir, sans dérapage, une envie sans le moindre regret, sans la moindre tristesse qui l'emporte telle une lame de fond.

lundi 14 mars 2022

Joueur Parisien, mode d'emploi

Pour éviter toute confusion, il me semble important de clarifier ce que vise le terme "Joueur Parisien" ici. Le Joueur Parisien est d'une part une personne physique, moi, qui agite fébrilement ses doigts sur un clavier pour tenter d'obtenir un texte présentable et d'autre part une entité abstraite, blog et présence sur les réseaux sociaux, entité abstraite qualifiable peut-être de personne morale. Je ne voudrais cependant pas lancer ici un débat juridico sémantique sur cette expression "personne morale" et sur l'existence même de la personnalité morale, "je n’ai jamais déjeuné avec une personne morale" aurait déclaré le doyen Léon Duguit, mais je ne ferai aucun commentaire sur la moralité, immoralité, amoralité des personnes avec qui j'ai pu déjeuner.

Vous l'avez donc compris, ce mode d'emploi vise donc le blog et la présence sur les réseaux sociaux.
Le blog, crée très précisément le 30 janvier 2010, regroupe les textes depuis cette date, 1.942 textes de longueur et intérêt pour le moins variable. Et, vous l'avez remarqué, le rythme de publication est des plus variables, de 12 publications en 2012 à 549 en 2018.
La présence sur les réseaux sociaux est nettement plus récente, à l'origine sur Facebook puis Twitter et ne servait qu'à mettre le lien vers les billets du blog au rythme des publications. Aujourd'hui, sur Facebook, Twitter et Instagram, chaque publication sur le blog est mentionnée avec une accroche, début du texte et lien vers le billet sur le blog.
De plus sur Twitter, d'autres publications existent.
Tous les matins est publié un bonjour, toujours de même type, se terminant par le lien vers le blog, l'on ne sait jamais, cela pourrait amener une nouvelle vue sur le blog.
Des #MNDQ, micronouvelles de cul, textes courts, 280 caractères au maximum, sont publiées à un rythme variable.
Des participations au jeu des Micronouvelles sont aussi publiées, presque quotidiennement pour l'instant, ainsi que toutes les semaines ou presque une participation dans le cadre des Oulimots.
Sur Facebook et Instagram quelques #MNDQ sont publiées aussi.
Et enfin les #MNDQ et les Oulimots sont présents sur le blog à une fréquence approximativement mensuelle.

Et, si cela manque de clarté, vous pouvez toujours poser des questions.

vendredi 4 mars 2022

Écrire sans stéréotype

Si vous me suivez depuis quelque temps, de manière plus ou moins régulière, vous devez savoir que je m'interroge régulièrement sur l'écriture, sur mon écriture, sur la pertinence et l'intérêt de mon écriture. Mais aujourd'hui la question que je me pose est quelque peu autre. Peut-on écrire sans stéréotype ? Peut-on écrire des textes érotiques sans stéréotype ? Pour rappel, le stéréotype est défini par le CNRTL comme une association stable d'éléments, groupe de mots formant une unité devenue indécomposable, réemployée après avoir perdu toute expressivité et avec une fréquence anormale.
Pour illustrer cette question, peut-on écrire un texte érotique sans que le protagoniste n'ait une vigoureuse érection, sans que le décolleté de la dame soit vertigineux, sans qu'elle soit furieusement bisexuelle ?
Comment écrite une nouvelle qui ressemble à la vraie vie où les choses ne sont pas idéales, des histoires de cul qui puent la transpiration et les fluides corporels, j'espère que vous appréciez la formule. Une nouvelle où lorsque l'on enfonce le doigt dans le cul, il ne sort pas toujours propre, où lorsque l'on veut baiser debout on chope un mal de dos, où l'on galère parfois à enfiler une capote, où l'on s'étouffe avec un poil en suçant ou léchant, voire où l'on coince le prépuce dans le dentier…
Sans basculer du stéréotype glorieux au stéréotype catastrophiste, comment trouver un équilibre et être plus près de la vraie vie ?