- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


lundi 30 novembre 2020

Trente-deuxième jour de reconfinement

Le sujet du jour s'impose, nous sommes en effet le 30 novembre, comment donc ne pas évoquer Saint André et les réjouissances qui y sont attachées ? Bien évidemment, certains d'entre vous ont déjà en tête la croix de Saint André et les réjouissances attachées n'ont pu que les conforter dans leur opinion que j'allais évoquer le plaisir des jeux de domination, ou de soumission, cela dépend de quel côté du manche l'on se place. Mais, hélas, ce n'est nullement l'objet de ce billet. J'ai tout simplement prévu de consacrer mon texte du jour à la fête nationale écossaise. J'ai de très beaux souvenirs d'un séjour que je fis en Écosse, il y a bien longtemps, du temps où j'étais jeune et j'en ai gardé de merveilleux souvenirs de paysages, de pubs et des merveilleuses rencontres que j'ai pu faire.
En conclusion, je vous avouerais que pour célébrer cette fête, je boirais volontiers un whisky avec de goût unique d'iode et de tourbe fumée en compagnie d'une belle, et si de plus c'était une adepte de la croix de Saint André…

Elle est devant lui

Elle est devant lui, elle lève les yeux pour se plonger dans les siens, elle porte une jupe longue noire qui, telle qu'elle est installée lui dissimule ses escarpins, un haut outrageusement décolleté qui ne contient qu'à peine ses seins somptueux qui semblent prêts à déborder. Il lui sourit, se penche vers elle et lui effleure tendrement la joue, lui murmurant " enfin, délicieuse petite femelle." Puis il passe une main pour faire jaillir ses seins et les caresse, ils sont lourds et doux. Il saisit les pointes entre ses doigts et les pince avant de saisir des pinces métalliques qu'il lui pose l'une après l'autre. " Le métal te sied à merveille." Il tire sur la chaîne reliant les deux pinces pour l'attirer plus vers lui. "J'aime ce moment où ton sourire grimace…" lui susurre-t-il en lui glissant la chaîne entre les dents tirant ainsi ses seins vers le haut. Il glisse alors son sexe raide entre ses seins superbement offerts. Il vibre de désir et, après s'être ainsi longuement branlé au creux de cette douce poitrine, giclera son foutre en direction de cet adorable sourire grimaçant.



dimanche 29 novembre 2020

Trente-unième jour de reconfinement

Que vous dire de cette trente-unième journée de reconfinement, j'aurais pu vous parler de ma balade, ma longue balade du jour, de quelque inconnue croisée, aperçue, de mes lectures en cours, des textes que j'écoute pendant mes promenades. Mais aujourd'hui, j'ai aussi continué à écrire, à essayer d'écrire. J'ai bouclé mon texte érotique du lundi pour demain, je l'ai bouclé avec beaucoup de plaisir, énormément de plaisir et cette écriture du jour m'a donné envie de reprendre mes nouvelles, de les travailler, elles en ont bien besoin, et même d'en débuter une de plus. J'ai, hélas, cette sale manie de commencer trop de textes à la fois, il faudrait aussi que je les termine, de temps en temps. Il est jouissif d'écrire un texte érotique surtout lorsque l'on a des images en tête pour stimuler l'écriture et plus encore lorsque ces images mettent en scène quelque charmante dame, ce moment magique où les mots sur le clavier s'enchaînent au rythme des images de la belle enchaînée, où les doigts courent alternativement sur les touches et sur mon sexe raidi, cet instant orgasmique où giclent dans le même temps mots et foutre.


samedi 28 novembre 2020

Trentième jour de reconfinement

Aujourd'hui entraient donc en vigueur les nouvelles mesures de reconfinement. J'ai pu donc faire ce matin une balade plus longue que celle des jours précédents sans avoir à faire demi-tour régulièrement comme un chien tenu en laisse. J'ai profité de cette promenade pour passer devant une librairie près de chez moi, mais qui n'est pas, loin de là, l'une de mes librairies préférées, peut-être devrais-je un jour vous en donner la liste, ce fut malgré cela une excellente nouvelle que de voir cette boutique emplie de clients dont certains attendaient sagement leur tour pour entrer au rythme des sorties des acheteurs précédents. Pour ma part, je me suis contenté de regarder la vitrine, avec quand même, je dois l'avouer, divers ouvrages intéressants en vitrine. Je dois vous avouer que j'ai, dans le même temps, quelque peu regardé une ravissante vendeuse, peut-être repasserai-je à nouveau devant cette librairie pour voir si de nouvelles merveilles sont apparues, voire entrer pour en échanger avec cette charmante vendeuse.

vendredi 27 novembre 2020

Vingt neuvième jour de reconfinement

Déjà quatre semaines de reconfinement, quatre semaines à tourner quelque peu en rond, quoique tourner en rond soit un pléonasme sauf à résoudre au passage le problème de la quadrature du cercle. La bonne nouvelle est que, à partir de demain, le rayon du cercle va s'agrandir considérablement en passant à vingt kilomètres, je n'ai cependant pas la prétention, en marchant, d'atteindre la limite de ma zone de balade dans le délai de trois heures pour l'aller-retour. Donc à partir de demain beaucoup plus de rues, venelles, passages, boulevards, avenues, contre-allées et aux voies à parcourir. De plus les bibliothèques vont rouvrir, n'est-ce pas un moment merveilleux que nous vivons là ?
Soyez sans crainte, je vous raconterai mes nouvelles et longues balades, et surtout je ne manquerai pas d'évoquer les inconnues que je pourrai croiser lors de mes pérégrinations et surtout les idées qu'elles ont pu susciter en moi en enflammant mon imagination.


Écriture contrainte, troisième année, quarante-huitième semaine

Contrainte Québec, Fjord, fleuve, montagnes, innu, Wendat, terres, caribou, carnaval

A Québec nul fjord, le caribou s'abreuve dans le fleuve coule des montages sur les terres des peuples Innu ou Wendat, étrange carnaval !

jeudi 26 novembre 2020

Vingt huitième jour de reconfinement

Aujourd'hui j'ai longuement marché dans les rues, dans des rues que je connais peu, un endroit que j'apprécie peu en fait, mais c'est le magasin de bricolage le plus proche de mon domicile. Je devais faire quelques achats, des chevilles, mon stock était écoulé, des pitons, des mousquetons, des liens, chaînes et cordes, en effet je fais des travaux dans ma cave.
Je suis certain que certains parmi vous imaginent déjà l'aménagement dans le sous-sol, ou l'amélioration de quelque donjon avec crochets de suspension, croix de Saint André, balançoire, chevalet, banc de bondage, cage et bien sûr de nombreux instruments accrochés aux murs, martinets, fouets, paddles, tapettes, badines, cravaches canes alors que des étagères offriraient une collection de plugs, œuf, godemichés aux formes, couleurs, tailles variables oublier les menottes et liens divers, les cagoules, baillons, bougies, mais je suis certain que votre imagination trouvera d'autres éléments à rajouter. Cependant, au risque de vous décevoir, je dois vous indiquer que vous vous fourvoyez et que les travaux que j'effectue sont simplement des travaux de rangement.

mercredi 25 novembre 2020

Vingt septième jour de reconfinement

Conserver un ton léger, disais-je, je vais donc m'attacher aux bonnes nouvelles entendues hier. D'une part, très bientôt, sauf catastrophe de dernière minute, nous allons enfin pouvoir retourner dans nos librairies préférées, les vraies librairies, celles qui diffusent des livres. De plus les médiathèques et bibliothèques vont rouvrir, réellement rouvrir, leurs portes et je pourrai enfin recommencer à flâner dans les rayons et piocher quelque livre au hasard. D'autre part, vous l'avez sans aucun doute noté, l'on va pouvoir se promener jusqu’à vingt kilomètres du domicile et ce pendant trois heures. Je vais donc pouvoir élargir considérablement ma zone de promenade. Pour être précis, la surface de ma zone de balade va être multipliée par quatre cent et inclure la totalité de la ville de Paris. Peut-on en déduire que l'on peut ainsi, pendant trois heures, et dans un rayon de vingt kilomètres baiser, forniquer, copuler, foutre ou plus encore…

Citation du mercredi

Comme vous le savez j'aime trouver des phrases au hasard de mes lectures et les commenter pour vous. Mais je vous dois un aveu, lorsque j'ai choisi la citation, se pose souvent à moi une question. Que dire, quel commentaire ajouter pour donner du sens ou, le plus souvent pour détourner le sens, et dans tous les cas, pour donner un peu de piquant à ces mots choisis ? Mais, dans certains cas rares, très rares, je trouve une perle dans des styles parfois très divers mais qui ont la particularité de se suffire à elle-même, et c'est le cas aujourd'hui. "La plupart […] n'avaient pas le talent voulu pour jouer de toutes mes cordes. La douleur et le plaisir, oui bien sûr. Mais il y en a d'autres. La cruauté, l'humiliation, la domination… et la compassion et la gentillesse. Il fallait explorer tous ces chemins pour composer une musique vraiment divine. C'était la partie que si peu de personnes comprenaient."
N'est-ce pas superbement écrit ?

mardi 24 novembre 2020

Vingt sixième jour de reconfinement

Je me suis posé une question au moment d'écrire, une question importante. J'évoquerais volontiers un choix cornélien mais je crains toujours que quelque lecteur ou lectrice ne me demande ensuite ce que diable allait faire ce volatile dans cette galère, j'en resterais donc à cette question cruciale que je me pose. Dois-je attendre pour écrire mon billet de reconfinement quotidien d'en savoir un peu plus sur les modalités de fonctionnement pour les prochains jours ? J'ai finalement choisi d'écrire mon texte quotidien avant le moment fatidique de l'allocution, le cas échéant je pourrai revenir sur ce sujet demain.
Et, il me serait plus agréable de reprendre le point que je traitais hier, pour être précis de prendre et reprendre ce charmant sujet vingt fois sur le métier, ou contre le mur, pour l'approfondir, le fouiller, aller au fond, en explorer tous les aspects, toutes les facettes, plus agréable et assurément plus jouissif.


lundi 23 novembre 2020

Vingt cinquième jour de reconfinement

En attendant demain et les annonces prévues sur les modalités de poursuite de ce reconfinement, j'ai mis en ligne, et donc écrit, mon billet érotique du lundi que vous avez peut-être lu. Ce fut un délicieux moment d'écriture, inspiré par une charmante personne qui avait mis mes synapses en ébullition. Et il faut le reconnaître, une telle ébullition a habituellement une conséquence physiologique tout aussi immédiate que raide alors que j'étais seul à ma table d'écriture sans que quiconque ne soit là pour me tendre une main secourable qui aurait eu justement pour effet, en quelques tours de main, de me détendre, non "Rien ! En vain j'interroge, en mon ardente veille, la nature et le Créateur"
Restant seul avec ma rédaction et mon érection, il ne me restait plus qu'une solution, suivre ce précieux conseil, "vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage, polissez-le sans cesse, et le repolissez." Je me penchais donc vers elle, et avec application, longuement, la polis afin d'en faire jaillir mes mots de désirs enfiévrés.

Un regard

Et il s'adressa ainsi à elle :
"Vous avez Madame un bien joli regard, un regard intense, un regard trop parlant dites-vous, un regard qui ne cache aucune émotion et trahi vos désirs. Votre regard enfièvre mon imagination et me fait brûler de désir. Vous avez, Madame, des courbes d'une volupté extrême et vous savez en jouer à merveille, vous savez vous montrer en des poses des plus suggestive, voilant et dévoilant tour à tour vos somptueux attraits. Vous offrez, Madame, de belles et captivantes images de vous, de vous lascive et offerte, de vous savourant luxurieusement une queue triomphalement tendue, et bien plus.
Et pourtant, Madame, je vous dois un aveu, si vos courbes, vos images sont troublantes, terriblement troublantes, le trouble que suscite votre regard suscite en moi un trouble d'une intensité extrême. Il met à nu, totalement à nu votre âme et vos désirs sulfureux à souhait.
Vous l'avez compris, vous me troublez terriblement et c'est un vrai délice."

dimanche 22 novembre 2020

Vingt quatrième jour de reconfinement

Une journée de confinement, un dimanche de confinement, un dimanche qui ressemble aux autres journées, balade, lecture, écriture, rangement pas trop, cuisine, repas. Lente banalité des jours qui se succèdent. Quelques mots échangés ici ou là qui brisent la monotonie des heures.
J'en conviens, alors que je viens de répéter à plusieurs reprises dans mes derniers billets que je souhaitais conserver un ton léger dans mes billets, le ton du début de celui-ci n'est pas des plus joyeux. Je vous confirai donc que même dans une journée qui semble morose il y a un moment où mon esprit s'envole, s'enflamme pour un rien, pour une vision entraperçue lors de ma balade d'une belle qui balade comme moi, pour un souvenir tendre, libidineux, exaltant, amoureux, délirant, enthousiasmant, obscène, emballant, galant, luxurieux, sulfureux, voluptueux, doux, excitant, sexuel, intense, érotique, passionnant, impudique, lubrique, merveilleux, cochon, polisson, sensuel, enivrant, captivant, lascif, licencieux…


samedi 21 novembre 2020

Vingt troisième jour de reconfinement

Celles et ceux qui me lisent plus ou moins régulièrement mes publications en ces temps incertaines de confinement, déconfinement, reconfinement se souviennent sans aucun doute que j'ai choisi de conserver un ton léger dans ces billets, l'ambiance générale étant assez morose. Je vais donc simplement vous indiquer qu'aujourd'hui, muni d'une attestation de déplacement dérogatoire, j'ai marché jusqu'à la station de RER la plus proche pour prendre le RER bien sûr, puis un changement, une ligne de métro et je suis arrivé, non pas sur le parvis de Droits de l'Homme inaccessible, mais place du Trocadéro. J'ai passé là un moment avec des gens fort sympathiques, mais voulant donc rester sur ce ton léger, je ne vous en dirai pas plus.
Je vous préciserai quand même, au cas où vous en auriez douté, que j'ai profité des trajets aller et retour, RER et métro pour lire, la lecture dans les transports en commun est un ravissement lorsque la plupart des personnes présentes sont plongées à jamais sur l'écran de leur smartphone. La seule difficulté est le risque de rater sa station, mais j'ai une longue expérience, et je rate rarement ma station.
Une journée que je ne regrette pas !

vendredi 20 novembre 2020

Vingt deuxième jour de reconfinement

Au risque de sembler faire du mauvais esprit, et celles et ceux qui me connaissent savent que cela ne fait pas partie de mes habitudes, je viens de trouver un avantage à la covid19 et au confinement. En effet, cette année pour la première fois, nous n'avons pas été abreuvés, saoulés dans les journaux, magazines, émissions de radio, de télévision, sur internet, dans les réseaux sociaux par le beaujolais nouveau.
Entendons-nous bien cependant, je n'ai rien contre celles et ceux qui travaillent la vigne, tentent chaque année de réussir leur vin avec toutes les difficultés que cela peut représenter. Mais le grand cirque médiatique annuel n'a aucun sens, et de plus, alors qu'il existe de petites merveilles dont le résultat varie chaque année, des flots de breuvage qui ne sont buvables que grâce au sucre abondamment déversé et qui ont un arrière-goût de confiture industrielle.
Vous comprendrez donc que je ne regrette nullement d'avoir raté cette gigantesque opération commerciale mais je suis certain que j'aurais bientôt l'occasion d'aller chez mon caviste préféré, c'est en effet une activité essentielle, pour acheter quelques bouteilles d'un excellent beaujolais nouveau !


Écriture contrainte, troisième année, quarante-septième semaine

Contrainte ronronner, greluche, saturation, gadin, bouillotte, bedaine, chanfrein, sylvestre, effluve


A trop vouloir rimer, finir par ronronner,
Par un peu radoter, ou par papillonner,
Tirer sans fin des vers dignes d'une greluche,
Aussi peu élégants qu'une bleue fanfreluche,
Vous gaver de sonnets jusqu'à saturation,
Vous abreuver toujours sans interrogation.
Continuer ainsi jusqu'à prendre un gadin
Aix pieds d'une belle portant vertugadin.
Peut-être devrais-je trouver une bouillote,
Pour bien me mettre au chaud, méthode un peu vieillotte,
Et ravaler mes mots, en emplir ma bedaine;
Chantonner ensuite, la farida dondaine.
Cesser de parader, sur ma tête un chanfrein,
A toutes ces lubies, mettre enfin un frein.
Mais, après réflexion, jusqu'à la Saint-Sylvestre
Vous allez supporter, livré par vaguemestre,
Trop souvent mon billet, et son étrange effluve,
Que je n'ose rimer avec un pédiluve.

jeudi 19 novembre 2020

Vingt unième jour de reconfinement

La journée s'épuise de lecture en écriture et de livres en clavier. Les mots et les phrases me tiennent compagnie, tantôt lugubre et triste, tantôt joyeuse et délurée. Parfois mon esprit s'évade avec ces compagnons du jour, de l'instant, des idées naissent, des images se forment tout droit sorties des pages tournées ou exhumées de souvenirs anciens, des visages, des sourires, des regards réapparaissent, mais aussi, n'en doutez pas, des langues et des bouches avides et voluptueuses, des mains caressantes ou claquantes, des doigts s'insinuant et fouillant, des seins offerts, embrassés, caressés, pincés, mordus, claqués, des seins enserrant une bite, des culs tendus, ouverts, léchés, rougis, des queues à lécher, à sucer, ou sodomites, des chattes exposées, exhibées, pénétrées, baisées, fistées, des martinets en action, des cravaches sifflant dans l'air avant de s'abattre sur la peau nue dans un claquement mat, des pinces métalliques se refermant sur des tétons, des lèvres, des gémissements, des râles, des cris, des hurlements de jouissance…
Mon esprit s'évade, et je bande.

mercredi 18 novembre 2020

Vingtième jour de reconfinement

Une journée de confinement paisible et banale, je n'ai pas renouvelé ma grande aventure d'hier, mon escapade jusqu'à la médiathèque. Par contre j'ai entrepris de ranger plus ou moins ma cave, un rangement des plus exaltants même s'il en est de plus jouissifs, j'ai remué des objets divers et étranges, j'ai découverts et évacués de nombreux machins et bidules inutiles dont l'on ne peut que se demander dans quel but l'on a eu un jour l'idée à la fois sotte et saugrenue de les entasser là dans un fatras indescriptible, j'ai ouverts et parfois refermés des tas de cartons poussiéreux et au contenu incertain. Au passage, j'ai découverts quelques livres, revues, bandes dessinées dont je dois avouer que j'avais oublié pour certaines jusqu'à leur existence. Peut-être ai-je terminé mon rangement assis sur un carton plongé dans la lecture, la redécouverte de quelque merveille exhumée. Une bien agréable journée au demeurant.

mardi 17 novembre 2020

Citation du mercredi

Une phrase dénichée dans une de mes nombreuses lectures pendant ce nouveau confinement, une phrase que je ne pouvais que vous offrir, "vous voudriez que je parle comme je fais "ça" et que je fasse "ça" comme je parle et que tout se passe en même temps et soit en réalité une seule et même chose."
Une phrase, hors contexte certes, totalement hors contexte, mais qui illustre bien le passage des mots, de la phrase dite ou écrite à l'acte, à moins que ce ne soit le non-passage qui est ainsi illustré, ou le rêve du passage, ou bien encore le passage rêvé. À moins que l'on ne soit quelque part, entre rêves et réalité comme l'indique le sous-titre de ce blog depuis sa création.
Ne trouvez-vous pas ?

Dix-neuvième jour de reconfinement

Je vous annonçais, il y a quelques jours, une bonne nouvelle, la ville de Paris venait d'annoncer la réouverture de ses médiathèques, certes uniquement pour retirer des documents réservés au préalable. Je suis donc allé ce jour dans ma médiathèque préférée pour la première fois depuis le reconfinement, un déplacement entre plaisir et désespoir. Désespoir de rentrer dans une médiathèque quasiment vide dans un espace des plus restreints entre comptoir de retour et comptoir de retrait. Plaisir de pouvoir emprunter de nouveaux ouvrages certes sans pouvoir les choisir longuement en traînant entre les rayonnages, et aussi de pouvoir en rendre quelques-uns pour faire un peu de place sur les étagères, plaisir de retrouver les personnels de la médiathèque, même si les sourires ne se voient plus que dans les regards.
J'ai ramené quelques petites merveilles dénichées après de longues et délicieuses recherches sur le catalogue comme lorsque enfant je faisais ma liste au Père Noël en feuillant les catalogues de jouets, aujourd'hui ce serait plus volontiers une liste adressée au Père Fouettard avec des jouets bien différents.


lundi 16 novembre 2020

Dix-huitième jour de reconfinement

Non, je ne poursuivrai pas aujourd'hui mon billet d'hier et ne vous livrerai donc pas, pas maintenant du moins, un complément à ma liste de livres, et vous ne connaîtrez donc pas ma liste d'ouvrages érotiques. Je vous confesserai cependant qu'aujourd'hui, avec ce temps gris, après ma balade quotidienne, je me suis plongé dans la lecture, et, inspiré sans aucun doute par mon texte, le livre que j'ai choisi était un livre érotique. Et je dois avouer que ce fut une délicieuse lecture dont quelques phrases pourront fournir des éléments pour billets détournant de manière plus ou moins heureuse des citations. La lecture fut délicieuse comme toute lecture peut l'être lorsque le texte présente quelque intérêt. Mais, il serait malvenu de le nier, les lectures érotiques apportent d'autres délices. Lorsque les mots, les phrases titillent les synapses, l'effet est des plus visibles, provoquant désir et érection et il devient parfois nécessaire de tenir le livre d'une seule main pour profiter au mieux du plaisir de la lecture !

Promenons-nous dans les bois...

C'est l'automne, elle sourit, la couleur des feuilles, cette sublime palette de couleurs lui rappelle des souvenirs sylvestres, des balades dans les bois. Elle retrouve l'odeur des sous-bois, elle entend le craquement des feuilles mortes sous les pas, elle voit le sentier vaguement tracé serpentant au creux du vallon tout au fond de cette petite vallée, la lumière du soleil filtrée par les arbres. Elle se souvient de cette balade à deux, de la splendeur de cette journée, de leur flânerie et leur étonnement en découvrant ces fougères d'un vert profond, d'un ver si sensuel. Et elle s'était retrouvée couchée dans les fougères, sa jupe troussée, sa culotte partie l'on ne sait où, ses cuisses outrageusement ouvertes et cette langue, cette bouche la faisant vibrer, trembler, frémir, jusqu'à ce que son plaisir explose dans un hurlement résonnant dans la forêt. Dans un long baiser avec sa bouche emplie de son plaisir elle avait été ensuite apaisée par la voluptueuse Solange.

dimanche 15 novembre 2020

Dix-septième jour de reconfinement

Aujourd'hui encore, mon billet sera un écho à celui d'hier, en effet la question que je posais en conclusion m'a été retournée, que ferais-je si je gagnais au loto ? Je dois avouer ne pas avoir de réponse globale mais je suis certain que je compléterais ma bibliothèque. Avant cela, je finirais, enfin, la liste des ouvrages que je possède. Puis, sous réserve de ceux qui sont déjà dans ma bibliothèque, ou à la cave, j'achèterais notamment les éditions de Sade chez Jean-Jacques Pauvert, tous les livres d'Erri de Lucca, tous ceux de Jorge Semprún, ainsi que Borgès, les paroisses de Regalpetra de Leonardo Sciascia, les ouvrages publiés par les Fondeurs de brique, et ceux publiés par les éditions Champ libre, toutes les éditions originales d'Hugo Pratt, celles d'Alex Varenne et de Sokal, l'intégralité des livres de Charles Bukowski, d'Hubert Selby Jr, de John et Dan Fante, de Louis-Ferdinand Céline, de Virginie Despentes, et de nombreux autres…
Je ne doute pas qu'avec votre sens aigu de l'observation vous avez remarqué que je n'ai cité quasiment aucun ouvrage érotique, serait-ce un oubli ou une volonté de titiller votre imagination ?
Restez prudents et achetez des livres.

samedi 14 novembre 2020

Seizième jour de reconfinement

Suite à mon évocation du vendredi treize et des superstitions qui lui sont attachées, l'on m'a posé une excellente question " Au fait fallait cocher quelle case de l'attestation pour aller faire son loto ?" à laquelle je vais m'empresser de répondre, et ce pour plusieurs raisons. D'une part, cela permet de souligner la pertinence de cette question, d'autre part c'est une occasion servie sur un plateau de faire connaissance de ma grande culture acquise sans peine grâce à mon moteur de recherche préféré, et enfin j'ai les remarques et questions suite à mes billets sont suffisamment rares pour que je puisse y donner suite sans trop de difficultés.
La réponse semble couler de source, sans que je cite pour autant ma source, il conviendrait de cocher la case " Déplacements pour effectuer des achats de fournitures nécessaires à l'activité professionnelle, des achats de première nécessité dans des établissements dont les activités demeurent autorisées, le retrait de commande et les livraisons à domicile" l'on peut en déduire logiquement que si un établissement permet de jouer au loto, l'on peut en toute légalité s'y rendre pour cela.
Mais, vous conviendrez sans peine, ce n'est pas le billet le plus bandant que j'ai publié !
Et vous, que ferez-vous quand vous aurez gagné ?

vendredi 13 novembre 2020

Quinzième jour de reconfinement

Avouez qu'il serait trop facile de consacrer le billet de ce quinzième jour de reconfinement au vendredi treize. Je vous éviterai donc toutes les considérations concernant chats noirs, pattes de lapin, échelles sous lesquelles il ne faut passer, trèfles à quatre feuilles, fers à cheval et autres facéties, et je n'ai nullement pensé à tout cela lors de ma balade quotidienne d'autant plus que je n'ai croisé ni chat noir, ni échelle. J'ai cependant une question, quelle conduite doit-on tenir avec un monte-meubles ?
Je dois par contre reconnaître qu'à défaut de noir félin, j'ai croisé une féline toute de noir vêtue. Elle ne semblait nullement être un oiseau de mauvais augure mais bien au contraire une promesse entrevue de bonheur, grande, élancée, les cheveux très courts sur le crâne, et surtout des yeux, des yeux félins soulignés et allongés encore par quelques traits noirs. Une vision angélique, d'autant plus que cette apparition a eu lieu devant une église, une sinistre église, pour le moins pour cette angélique apparition.


Écriture contrainte, troisième année, quarante-sixième semaine

Contrainte âge, soleil, musique, martinet, roulette, photo, baiser, soumis, boutique

Effet de mon grand âge ?
Je me perds en verbiage.
Et je fuis le soleil
Sans un pare-soleil.
J'écoute la musique,
Activité basique,
Usant du martinet,
Dans un noir cabinet.
Jouant à la roulette,
Distraction obsolète.
Envie de la baiser
Et de l'emmortaiser,
A ses désirs soumis,
Sans la moindre infamie.
De mots, j'ouvre boutique
Commerce acrobatique.

jeudi 12 novembre 2020

Quatorzième jour de reconfinement

Sans surprise, le reconfinement se poursuit et les règles en seront "inchangées pour les quinze prochains jours, au moins." Je ne commenterai pas la conférence de presse du jour, comme je l'indiquais hier " je resterai aujourd'hui fidèle à cette décision prise au début du confinement, celle de rester léger dans ces billets." Je pourrais donc évoquer, encore une fois, ma balade quotidienne ou la longueur de ma queue, mais il n'en sera rien. Je vais être plus pragmatique et aborder un point important, très important, voire dramatique, ma distraction lorsque je relis mes mots. J'ai laissé, hier, passé une erreur diabolique mais ne la cherchez pas, je viens de la rectifier. J'ai évoqué, malencontreusement, la décision de rester léger dans les billes, ce qui, il faut bien l'avouer, ne signifie pas grand-chose. Mais il faut surtout reconnaître que, comme chantait Renaud à l'époque où il chantait vraiment, " faut avoir d'l'imagination pour trouver une chute rigolote" et je crains d'être un peu en manque là…


mercredi 11 novembre 2020

Treizième jour de reconfinement

En ce treizième jour de reconfinement, je resterai aujourd'hui fidèle à cette décision prise au début du confinement, celle de rester léger dans ces billets et je n'évoquerai donc pas la onzième heure du onzième jour du onzième mois. Mais en ces jours où la nuit tombe tôt, où nos sorties sont réduites permettez-moi de vous proposer quelques livres à lire, en vous précisant que l'ordre de présentation est totalement aléatoire : À l'Ouest, rien de nouveau d'Erich Maria Remarque, Ceux de 14 de Maurice Genevoix, La main coupée de Blaise Cendrars, La Mer cruelle de Nicholas Monsarrat, Le Feu d'Henri Barbusse, Le cheval rouge d'Eugenio Corti, Orages d'acier d'Ernst Jünger, Les carnets de guerre de Louis Barthas tonnelier, Les croix de bois de Roland Dorgelès, Le grand troupeau de Jean Giono…
Ce ne sont certes pas les lectures les plus légères qui soient mais ce sont de superbes romans sans avoir la prétention d'une quelconque exhaustivité.
Restez prudents et dévorez un livre.

Citation du mercredi

 Au hasard d'un polar, d'un bon polar, français de surcroît, j'ai découvert une déclaration de désir. Le contexte, le narrateur jeune journaliste, dans un petit village du sud-ouest, de mon sud-ouest, je suis en effet, je l'avoue, parfois quelque peu chauvin, entre dans la boutique du village. Il est accueilli par Liza, une femme mûre et charmante, et il évoque la manière dont elle l'a accueilli dans son magasin. "Ça m'a fait marrer, cette phrase de Liza, Vous désirez jeune homme ? Bien sûr que je désire. Je ne suis même que ça. Désir, désir, désir." N'est-ce pas là une merveilleuse formulation, et plus belle encore en ces temps obscurs, incertains et troubles de reconfinement ?



mardi 10 novembre 2020

Douzième jour de reconfinement

Une journée qui ressemble à une autre, une journée avec une balade, une petite balade. Une balade qui ressemblait à une autre, semblait-il. Je me promenais donc dans mes rues autorisées lorsque je l'aperçus marchant devant moi. Elle était brune, cheveux mi-longs ondulant sur ses épaules, des bottes noires frappant le trottoir, une jupe courte et noire moulait fort joliment son cul qui se balançait devant mes yeux, merveilleux spectacle. Cela ne dura que quelques centaines de mètres, elle allait à l'arrêt de bus. Je l'ai donc rattrapé à ce moment-là. Je la vis donc de face, son blouson ouvert, sur un haut moulant des seins lourds, un masque noir sous des yeux tout aussi noirs. Elle était ainsi délicieusement vulgaire, bandante à souhait, fascinante apparition. Une journée qui ressemble à une autre, une journée qui permit de profiter des petits plaisirs de la vie. Une journée qui outre ce petit plaisir m'a offert un sujet pour mon billet du jour, ce qui m'évitera d'évoquer encore une fois l'état de ma queue, enfin celle devant la supérette proche de chez moi.

lundi 9 novembre 2020

Onzième jour de reconfinement

Une nouvelle journée de confinement, comme tous les autres jours une balade qui, je le précise est un déplacement bref, dans la limite d'une heure quotidienne et dans un rayon maximal d'un kilomètre autour de mon domicile, et de plus je me promène seul. Comme vous pouvez le constater, je suis terriblement discipliné, parfois.
J'ai donc poursuivi méthodiquement la découverte, l'exploration de cette zone, méthodiquement, systématiquement. Je marche mon smartphone à la main pour vérifier mon itinéraire, discipliné et méthodique à la fois. Le smartphone me sert aussi toutefois d'une part à stocker mon attestation dite dérogatoire et d'autre part à écouter les podcasts de France Culture. Et, là aussi, comme dans mes lectures, je découvre de véritables merveilles. Le confinement peut avoir, rarement certes, quelques bons côtés avec bien sûr, de temps en temps, une inconnue masquée et néanmoins charmante croisée au hasard d'une rue.

 

A travers l'écran…

L'écran est devenu leur lien pendant ce confinement. Leurs doigts courent sur le clavier, leurs phrases dansent sur l'écran. Elle aime ces moments-là le soir où leurs mots s'enflamment peu à peu, au fil de l'échange. Elle aime la manière qu'il a de dire, d'écrire son désir, ses désirs, ils sont nombreux et variés. Elle aime ses propos lorsqu'il évoque ses envies, lorsqu'il détaille lentement comment il aimerait jouer avec elle, la faire jouir. Les mots lui manquent souvent pour lui répondre alors qu'il lui raconte comment il aimerait se branler lentement entre ses seins après lui avoir lentement, longuement caresser et fesser le cul pour le rougir, pour lui dire comment il aimerait pincer ses pointes de seins entre ces doigts pendant que son vit durcit et vibre de désir niché entre ses seins. Elle sourit, elle le veut, elle voudrait le sentir. Elle regarde l'écran, les mots affichés, je bande, vient-il de lui écrire.
Elle relit ces mots, sourit, elle est trempée.

dimanche 8 novembre 2020

Dixième jour de reconfinement

Les médiathèques de la ville de Paris ont rouvert avec des horaires spécifiques pour retirer des documents que vous auriez réservés, récupérer des sélections proposées par les bibliothécaires ou rendre des documents. Voilà une excellente nouvelle, je vais pouvoir commencer cette semaine à rapporter des ouvrages lus et refaire le plein. Je ne manquerai pas de vous raconter, en détail, cette fabuleuse odyssée dans les rues de Paris, et vous détaillerai peut-être ce que j'ai ramené dans mes filets, dois-je vous préciser qu'il est ici question de livres bien sûr et non pas d'une hypothétique sirène comme quelques esprits retors ont pu le penser, quoique si quelque belle passait par là, mais je m'égare… Cette fabuleuse expédition me fournira une excellente occasion pour aller me balader à l'extérieur de ce cercle d'un kilomètre de rayon. Je dois vous avouer que chaque fois que je m'approche de cette limite je me sens dans la peau du numéro six et m'attends à l'apparition d'un énorme ballon blanc.

samedi 7 novembre 2020

Neuvième jour de reconfinement

Je n'avais guère d'idée pour écrire mon billet du jour et buvais paisiblement une tasse de thé, je repensais en même temps à mon celui du sixième jour de confinement. En effet, j'arrive, parfois, à faire deux choses à la fois, comme penser à un billet et boire une tasse de thé, et il m'arrive même de faire une troisième chose bander notamment. Cette tasse de thé m'a remémoré une autre tasse de thé au sujet de laquelle j'aurais bien écrit un billet si je ne l'avais déjà fait il y a déjà plus de dix ans et que vous pouvez lire ici. Et je rêve à une telle tasse de thé, jouissive et joyeuse. En attendant, je bois mon thé, j'écris j'espère en des jours plus joyeux, en des temps plus sereins, et je dois vous avouer qu'il est quelques personnes avec qui il me serait pour le moins délicieux de déguster un thé dans de telles conditions. Mais non, je ne vous donnerai aucun nom, cela ôterait tout charme à ce texte du jour, ne trouvez-vous pas ?

vendredi 6 novembre 2020

Huitième jour de reconfinement

Une semaine déjà et les habitudes se sont déjà installées, des journées rythmées par pas grand-chose, quelques tasses de thé, des textes à écrire, des livres à dévorer, un billet quotidien à écrire. Cependant je ne suis pas le seul à avoir repris mes habitudes de confinement. Dans mon troisième billet de reconfinement je vous informais de la disparition de ma queue, dois-je préciser encore une fois que lorsque j'évoque ma queue c'est en fait celle devant la supérette à côté de chez moi. Or, depuis lors, ma queue est à nouveau bien présente, active et déjà d'une belle et remarquable longueur. Une nouvelle réjouissante sans aucun doute, même si l'enchaînement avec mon billet d'hier peut sembler pour le moins saugrenu, étrange, voire tordu ce qui vu le sujet traité serait du plus mauvais effet sauf à vouloir traiter ici de la maladie de Lapeyronie. Je vous précise cependant que je ne néglige pas ce sujet sur lequel il faudrait sans aucun doute se pencher pour le prendre à bras-le-corps voire à pleines mains.

Écriture contrainte, troisième année, quarante-cinquième semaine

Contrainte parataxe, synecdoque, malaxant, luthérien, billevesées, ritournelle, céladon, carotide, renoncule

Je pensais, je craignais que l'intégration du mot parataxe ne fût impossible et de plus peut-être aurait-il fallu que je m'adjoignisse un Victor Hugo pour inclure une synecdoque. Malaxant des idées, je redoutais donc que les mots refusassent de s'aligner, je me demandais alors s'il ne serait pas souhaitable que je fisse appel à quelque luthérien mais il était à craindre qu'il ne rejetât cette demande, qu'il le ne la vît que comme de puériles billevesées. Éternelle ritournelle, ce fut là donc, la gageure du jour, placer un céladon. Avec une telle pression il était à appréhender que la carotide ne résistât, et vous avez pu constater que le résultat ne parvint pas au niveau espéré loin d'un bouquet de roses tout au plus de simples renoncules, bien que l'appréciation reste toujours, même liée à des formes subjonctives, subjective.

jeudi 5 novembre 2020

Septième jour de reconfinement

Une journée paisible, une journée de confinement, j'ai consacré, ou du moins j'ai tenté de consacrer mon après-midi à l'écriture tout en buvant une tasse de thé bien sûr, sur ce point-là, je ne peux que vous suggérer de vous reporter au billet précédent. J'ai relu, des textes, les ai peaufinés. Vous savez, "Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage, polissez-le sans cesse, et le repolissez, ajoutez quelquefois, et souvent effacez." Vous ne serez guère étonné si je vous précise que les écrits en question étaient des nouvelles érotiques. Mais mon activité a été gravement perturbée par une réflexion. Un texte érotique doit troubler, pour le moins, la personne qui lit, la faire bander, ou mouiller, c'est selon. Il est donc logique que lorsque j'écris un texte érotique réussi, mon sexe le manifeste clairement en levant la tête. D'où mon dilemme quasiment cornélien, est-il préférable de se branler ou d'écrire en bandant comme un âne, sans pour autant écrire comme un âne dans la mesure du possible ?


Biaiseuse…

 J'avais un souvenir d'une biaiseuse de chez Paquin, pour les moins de vingt ans je vous précise qu'il s'agit de Marie-Paule Belle en 1982, et voilà que je découvre une nouvelle biaiseuse qui biaise avec un bel et joyeux enthousiasme sur une musique rock entraînante. Un chant dédié à la liberté, liberté du désir féminin, et dans lequel Ambre joue des et sur les mots à merveille, les empoigne à pleine main, un hymne au désir assumé truffé de belles trouvailles lexicales. Une chanson à écouter pour jouir de ce maniement de la langue dans ce délice verbal.

 Je biaise si 

mercredi 4 novembre 2020

Sixième jour de reconfinement

Encore une journée de confinement qui ressemble à une journée de confinement et qui a commencé par un échange sur un réseau social, je ne vous préciserai pas lequel, évoquant les mérites respectifs du café et du thé. Peut-être le savez-vous, je suis un grand amateur de café qui boit sans cesse du thé. Je vous précise que j'aime le café très noir et sans sucre. Pour le thé, je suis plus éclectique, j'apprécie les grandes classiques, earl grey, darjeeling, le thé vert à la menthe ou autre, les thés noirs, mais j'apprécie peu les thés parfumés. Ces informations peuvent vous être utiles si vous souhaitez un jour m'inviter.  Mais ma participation de ce matin visait un autre aspect. L'avantage du thé, selon moi, est lié à la nécessité de faire infuser, donc une boisson moins immédiate. Cela impose d'attendre, de patienter, de respirer. De plus, si l'on peut avaler très rapidement un café même chaud, le thé nécessite une plus longue dégustation, de prendre son temps.
Serait-ce là un éloge de la lenteur.

Citation du mercredi

Encore une fois j'ai trouvé une citation que je n'ai pu m'empêcher de détourner, cela fait, vous le savez sans aucun doute, partie de mes nombreuses, et épouvantables, manies, mais, l'on ne se refait pas. Voici donc ces mots que j'ai sélectionnés pour vous " Il n'y a rien comme la pipe pour échauffer l'imagination et vous entretenir dans une molle indolence loin de la réalité et dans un monde imaginaire." N'est-ce pas là un merveilleux et vibrant hommage à la fellation, quoique le terme de molle indolence relève d'un choix étrange ?
Mais, ce choix peut s'expliquer, sans grande difficulté. Il s'explique même très facilement lorsque l'on replace cette phrase dans son contexte et que donc, dans le même temps, l'on quitte ce détournement. Pour vous permettre d'e juger, voici la phrase qui suit dans le texte original " Comment un homme qui ne fume pas, peut-il rester inoccupé ?"
N'est-ce pas là un merveilleux et vibrant hommage qui a du faire un tabac ?


mardi 3 novembre 2020

Cinquième jour de reconfinement

Étant à la fois quelqu'un de prudent et, comme je l'indiquais hier, un lecteur quelque peu compulsif, j'ai pris quelques précautions avant le début du confinement en empruntant de nombreux ouvrages à la bibliothèque pour ne pas risquer de me retrouver en panne, quoique, vu le nombre d'ouvrages à lire ou à relire dans ma bibliothèque, cela soit peu probable. Malgré cela je viens de découvrir avec inquiétude le nouveau communiqué des médiathèques de la ville de Paris. Ce matin encore une ouverture pour des prêts ou retour sur rendez-vous était annoncée pour la semaine prochaine. Aujourd'hui, le site ne mentionne plus de date d'ouverture et indique, dans ce contexte particulier, et pour vous permettre de garder l'esprit serein, la date d'échéance de tous les documents empruntés a été repoussée de 5 semaines et les abonnements échus depuis le 1er septembre ont été prolongés de 4 mois. Je ne sais si ce délai de cinq semaines peut laisser présager une durée prévisionnelle du confinement, et j'espère surtout que l'on pourra bientôt réaliser à nouveau emprunts ou retours et que nous pourrons revenir à une vie la plus normale possible.


lundi 2 novembre 2020

Quatrième jour de reconfinement

Le confinement aura eu peut-être un avantage, il m'aura permis de consacrer du temps à la lecture, ce qui lorsque l'on est, comme moi, quelque peu fainéant, est un vice plus fréquent que l'écriture. Si je dévore de nombreux livres, je lis aussi des articles de quelques périodiques et j'écoute aussi, perversion suprême, des podcasts, notamment de France Culture. C'est ainsi que j'ai découvert une émission Mary Shelley, une artiste déclassée qui m'a appris tant de choses. À ma grande honte, et j'espère que mes lecteur·rice·s alsacien·ne·s ou œnologues me pardonneront mon ignorance, j'ai découvert là l'existence du frankstein, vin alsacien. J'ai aussi appris à cette occasion que Mary Shelley était une grande lectrice et qu’en 1814 elle avait lu cent vingt-deux livres.
Vous avouerais-je qu'à ce jour, le nombre de livres lu pour cette année dépasse déjà ce nombre. Serais-je donc un lecteur compulsif ? Mais dans tous les cas, j'espère que vous avez noté que je peux, lorsque je lâche mes livres, écrire un billet sans la moindre allusion érotique.


Du chien…

Elle a du chien, incontestablement et terriblement. Et il aime à la regarder, à la contempler, son regard brûlant, son sourire enjôleur. Elle a une allure folle, juchée avec grâce sur ses escarpins vertigineux. Elle le regarde et lui sourit. Son décolleté exhibe largement ses seins lourds. Elle a troussé haut sa jupe sur ses hanches, légèrement penchée en avant vers lui, cambrée, il devine son cul mis en valeur par les dentelles du porte-jarretelles. Sans se retourner, elle tend la main derrière elle pour empoigner la queue de l'homme qui est dans son dos. " Prends mon cul, enfile-moi, démonte-moi !" et son sourire devient carnassier. Il aime la regarder ainsi, voir les mains de l'autre homme qui agrippent ses hanches, lire sur son visage l'intensité du plaisir, deviner son cul qui s'ouvre, ce vit qui s'enfonce profondément en elle, contempler son regard qui chavire au rythme des coups de reins, entendre ses gémissements qui deviennent peu à peu hurlement de jouissance…
Il aime la regarder ainsi lorsqu'elle s'enchienne !

dimanche 1 novembre 2020

Troisième jour de reconfinement

À ce troisième jour de confinement, je dois vous faire part d'un étonnement, Celles et ceux qui ont lu mes billets de confinement, et dont la mémoire fonctionne en tant soit peu, devraient se souvenir d'un élément que j'ai traité régulièrement, l'état de ma queue. Si vous ne m'avez pas suivi avec attention, je vous précise cependant qu'il ne s'agit nullement d'un compte rendu de mes pratiques érotiques ni un bulletin médical consacré à mon érection, la queue que j'ai longuement évoquée dans mes billets du dix-huit mars au dix mai était celle qui s'étirait devant la supérette située près de chez moi.
Mon étonnement donc est lié au fait que la queue n'a nullement retrouvé la vigueur et la longueur qui fut la sienne lors de ce premier confinement. Pour être précis, ce matin encore il n'y avait pas la moindre trace de queue, nulle personne attendant devant la porte.
Que faut-il en déduire ? Je vous laisse en juger, mais vous tiendrais au courant des évolutions à venir de ma queue !