- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


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jeudi 31 octobre 2013

Reprise de thèmes....

Parfois nos lectures nous apportent des réminiscences étranges, suscitant de la sorte des croisements inattendus. J'étais plongé dans un roman, un excellent roman La vie Brève de Juan Carlos Onetti. Deux hommes parlent, l'un suggère d'aller voir des filles.
"Pas n'importe quelle fille. Une femme qui aille au-devant de notre fantaisie, pour prouver que la réalité est supérieure à ce que nous imaginons. Une femme qui nous offre la totalité du Cosmos avec seulement trois trous et dix tentacules."

M'est revenue en tête une chanson que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître et que chantait Serge Lama :
"Femme, femme, femme, fais-nous voir le ciel
Femme, femme, femme, fais-nous du soleil
Femme, femme, femme, rends-nous les ballons
Les ballons rouges et ronds de notre enfance
Femme, femme, femme, fais-nous voir l'amour
Femme, femme, femme, sous son meilleur jour
Femme, femme, femme, fais-nous in the room
Du Prosper youp là, youp là, boum"
Rien d'extraordinaire à cela pourrait-on dire, sauf à noter que Juan Carlos Onetti  le dit diablement mieux, mais attends la fin ! Tu comprendras, le côté étrange est apparu quelques dizaines de pages plus tard.
Pour celles et ceux qui s'en souviennent, une chanson de Serge Lama s'intitulait "La salle de bain"
"Comme il serait doux d'être auprès de vous
Dans ces moments où
Vous refermez la porte derrière vous.
Pour me cacher tout, le meilleur de vous
Toutes vos manies
Ces coins secrets qui me sont interdits.
(…)
Quel beau rendez-vous que vous avec vous
Je n'entends plus rien
Êtes-vous en train d'admirer vos seins
Les caressez-vous dessus et dessous
Ma folle pensée
Vient s'imaginer leurs pointes dressées.
Dans un garde à vous si dur et si doux."

Et dans ce roman parlant de deux femmes, Juan Carlos Onetti écrit :
"Je savais que la  Queca et la Grosse étaient en train de s'embrasser et de se caresser dans la cuisine; elles inventaient de longs silences pour me laisser entendre les bruits habituels d'une occupation innocente (...) Sans grande curiosité et ayant à peine le sentiment d'être trompé, je devinais, pendant les pauses, les jupes et les corsages qu'on relevait, les petits seins de la Queca qui cherchaient, aveugles et avides, les longs et durs tétins de l'autre."
Cette reprise de thème n'est-elle pas superbe ?
Il ne vous reste donc qu'à lire Juan Carlos Onetti ou à écouter Serge Lama, c'est selon...

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