Trente-deux jours déjà, trente-deux jours à espérer, attendre, trente-deux jours à lire trop peu, à écrire pas assez, à échanger des mots au travers un écran ou au téléphone. Trente-deux jours et de jolis moments, des échanges mais pas dans un club éponyme, des découvertes parfois fulgurantes mises à nu. Mais trente-deux jours sans d'un corps pouvoir toucher la peau, sentir l'odeur, frémir à son frôlement.
Trente-deux jours où le corps que nous pouvons caresser est le nôtre, où nous n'avons que nos mains, nos doigts, nos jouets accompagnés peut-être de mots, d'images sur un écran ou d'une voix. Trente-deux jours où nous rêvons à d'autres mains, d'autres bouches sur nous qui nous frôlent, nous parcourent, nous caressent, nous lèchent, nous embrassent, nous tripotent, nous pincent, nous mordillent, nous claquent, nous griffent, nous dégustent, nous sucent, nous bouffent, nous dévorent, nous mordent, nous pénètrent, nous ouvrent, nous prennent, nous fouillent, nous possèdent, nous amènent au bout de nos désirs, et nous font exploser de plaisir.
Trente-unième jour de confinement d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International
Je rêve, je rêve...
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